A l’initiative d’ Alain Bruneel, Député du Nord, 32 parlementaires des groupes GDR à l’Assemblée et CRCE au Sénat écrivent au Président de la République pour dénoncer les économies sur la santé et solliciter des mesures d’urgence pour l’hôpital.
Ils lui demandent d’être reçu dans les plus brefs délais.
" Des cris de colère, de révolte, sont exprimés par les médecins, les personnels infirmiers, les aides soignant-e-s, les patients ainsi que le personnels administratifs et de nombreux élu-e-s.
Tous pointent du doigts le manque de moyens matériels et humains. Tous se mobilisent contre les fermetures de maternités, d’urgence et des services de soins de proximité.
Monsieur le Président, si les hôpitaux et les EHPAD tiennent encore debout, c’est grâce à ces femmes et ces hommes qui souvent mettent entre parenthèses leur vie personnelle.
En mai 2018, en direct à la télévision vous aviez promis qu’aucun de rabot ne serait réalisé sur les dépenses des hôpitaux. Pourtant la réalité est tout autre.
Le budget voté en 2019 prévoit, une fois de plus des nouvelles économies. C’est insupportable, c’est intolérable et nous ne l’acceptions pas. La santé n’est pas une marchandise, ce sont avant tout des être humains qui veulent être écoutés et respectés.
Monsieur le Président de la République, l’attente est forte. Les mobilisations se succèdent partout sur le territoire.
Nous avons constaté cette souffrance mais aussi l’attachement au service public lors de notre Tour de France engagé en début d’année. 110 établissements visités et des milliers de personnes rencontrées. Il faut nous recevoir sans délais. Il faut d’écrêter l’état d’urgence.