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9 avril 2025 3 09 /04 /avril /2025 07:01
Pierre Berthelot (document sur le site internet de l'ANACR 29: site des amis de la résistance du Finistère: http://www.lesamisdelaresistancedufinistere.com)

Pierre Berthelot (document sur le site internet de l'ANACR 29: site des amis de la résistance du Finistère: http://www.lesamisdelaresistancedufinistere.com)

Pierre Berthelot, né le 16 janvier 1920 à Pont-de-Buis, fils d'un ouvrier communiste de la Poudrerie de Pont de Buis, Louis Berthelot, qui deviendra lui-même un résistant déporté à Buchenwald, adhérent du PCF depuis 1938 à Pont-de-Buis, mobilisé en 1939, démobilisé en 1941, avait repris du service dans la résistance à Brest avec l'organisation clandestine du Parti communiste, et faisait partie du triangle militaire des opérations armées des FTPF avec Jean Louis Prima et Pierre Corre pour le Finistère et la région de Lorient (Pierre Corre responsable du secteur de Brest et nord Finistère , Pierre Berthelot responsable du secteur centre Finistère et Jean Louis Prima responsable du secteur Sud Finistère et secteur de Lorient). 
Au Pont de Buis, il existe une plaque en hommage aux grands-parents de Roger Pierre Berthelot et aux parents de Pierre Berthelot, Louis Berthelot , Déporté Résistant, grand mutilé de la guerre 1914/1918, Résistant communiste de la 1 ère heure. Organisateur avec ses camarades Horn et Masson de la 1ère manifestation ,en juillet 1940, à la poudrerie nationale du Pont de Buis,demandant l'arrêt de la fabrication de poudre pour l'armée allemande. Officier de la Légion d'honneur, Médaille militaire, Croix de Guerre 1914/1918,1939/1945.. Croix du Combattant Volontaire de la Résistance.. plus d'une quinzaine de décorations. La grand mère Anne Marie Fiche épouse Berthelot, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance.  La plaque commémorative est située sur leur maison 8 rue de la Source à Pont de Buis.
La déportation de Pierre Berthelot fut une épreuve  terrible, qui s'acheva par sa libération en 1945
Son fils, Roger Pierre Berthelot, adhérent du PCF à Brest, nous raconte cette épreuve:
"Tu te souviens.....".
Chez mes grands parents aux Pont de Buis, pendant les vacances, plusieurs fois par semaine,des anciens Résistants, Déportés rendaient visite et racontaient leurs souvenirs .
De ma prime enfance jusqu'à mon adolescence j'ai été entouré de camarades amis de ma famille, militants communistes ou sympathisants, valeureux Combattant de la Résistance.
Quand j'ai eu 14/15 ans , j'ai eu l'âge de leur payer à boire ( Hé oui c'était la tradition !) ils sont devenus aussi mes camarades.
Ils avaient tous pour moi et ma famille une grande affection fraternelle.
Ce texte a été écrit sur les ordinateurs des bibliothèques de Brest il y a 2/3 ou 4 ans .
"Convoi de Déportation du 24 janvier 1943 . 
Camp de Compiègne Royalieu., front stalag 122 sous administration allemande. 
1557 hommes . 
230 femmes, 4 wagons détachés à Halle , déportées à Auschwitz immatriculées et tatouées dans la série "31000".
De la gare d'arrivée de Oranienburg au camp de Sachsenhausen   , plusieurs kilomètres à faire à pied.
Les 1557 déportés les firent sous les coups de bâton et les hurlements des kapos, les insultes de certains habitants. 

A l'arrivée, ils durent se mettre à nu.
Subir la désinfection dans une cuve puante contenant un produit chimique. Le rasage du crâne. 
L'habillement en tenue zébrée. La tenue des bagnards. La photo anthropométrique de leur visage avec leur matricule bien en vue devant eux .
Lever à 4 heures du matin... Les rations des " repas " calculées pour hâter la déchéance  physique et la mort. La faim languissante et perpétuelle. Des stations debout interminables  sur la place d'appel par tous les temps, le matin avant d'aller travailler, le soir pendant des heures. Le  froid était terrible en hiver: pour se protéger, de pauvres vêtements.  Des journées de travail  sous les coups et les cris des kapos.
24 heures sur 24 , dans tout le camp, l'odeur nauséabonde de la fumée du crématoire les corps des détenus morts étaient brûlés. 
Dans ces conditions épouvantables, les déportés brestois et finistériens serrèrent les rangs . Ils firent connaissance avec d' autres déportés de toute la France, dont beaucoup de communistes ou sympathisants. 
La Résistance et la solidarité s'organisèrent .
Les français et les camarades d'autres nationalités rejoignirent l' organisation de Résistance créée par les communistes allemands . 
Beaucoup d'entre eux, les survivants, étaient internés au camp depuis  des années . 
Ils connaissaient tous les rouages de fonctionnement du camp,  les SS, les Kapos , leurs vices , et aussi leurs faiblesses  .

Pierre Berthelot était volontaire pour toutes les missions dangereuses
que ses camarades lui demandaient .
La  remise de messages importants à des camarades de différentes nationalités,  dans des secteurs interdits du grand camp de Sachsenhausen. 

A 3 reprises en revenant de ces missions il fût intercepté par les gardes SS . La sanction, les 3 fois, sur la place d'appel, le soir, devant les milliers de détenus  et tous les SS du camp, il reçut la punition, 
la bastonnade : les 25 coups de bâton sur le bas du dos. 
La douleur était telle que beaucoup de suppliciés s'évanouissaient. 
il subit  les terribles 25 coups .
Devant tous les détenus impressionnés  par son courage, il rejoignit tout seul, sans aucune aide, les camarades de sa baraque  sur la place d'appel. 
Dans tout le camp, il était connu et salué par beaucoup de détenus de toutes les nationalités qui le respectaient.
Sur ordre de son organisation de Résistance il exécuta plusieurs mouchards.  Exécutions camouflées en accident du travail.
En avril 1944 ,  lors d'un bombardement des usines Heinckel par l'aviation alliée  ,les bombes  tombaient partout .  
La confusion totale régnait dans le camp: plus de 600 morts  . 
Pierre  Berthelot avec son camarade Oscar Behr (matricule 59358 ) en profitèrent pour exécuter un kapo particulièrement féroce envers les détenus.
 Arrêté comme suspect politique . 

Bien que suspect  , son rôle dans la Résistance n'était pas connu par les policiers en France .
Ses camarades arrêtés , torturés sauvagement par des policiers français ne prononceront jamais le nom de la famille Berthelot, 8 rue de la Source au Pont de Buis en Saint Ségal .
Grâce à leur courage , à  Albert Abalain torturé à la prison de Pontaniou à Brest , puis envoyé à Lorient où il fût torturé pendant une semaine nuit et jour toujours par des policiers français ,  ma grand mère Anne Marie Fiche épouse Berthelot, décorée de la Croix de Combattante Volontaire de la Résistance, mère d'une toute petite fille , Paulette née le 22 juin 1941, ne fût jamais arrêtée .
Après l'arrestation de son époux Louis Berthelot et de son fils aîné  Pierre Berthelot en octobre 1942 , internés à la prison de Pontaniou à Brest  avant leur Déportation dans les camps de la mort nazis, elle continua la lutte, ainsi que ses 2 autres fils René et Louis  ( Lili)  Berthelot jusqu'à la Victoire de 1945 . 

En Avril 1944 il fût appelé à Berlin au siège central de la Gestapo pour interrogatoire .
Enchaîné  entre 4 feldgendarmes .
Dans un bureau, un haut fonctionnaire en civil  , parlant bien le français, le fît jurer ,le bras tendu , devant un grand portrait de Hitler ,
de dire toute la vérité .....
Sur le bureau , un très gros dossier  sur lequel était marqué  " Rennes " .
Il compris aussitôt que de nombreuses informations avaient été recueillies sur son compte lors des enquêtes sur l'organisation de nombreux attentats auxquels il avait participé en tant que membre du triangle de direction des opérations armées des Francs Tireurs et Partisans Français ( FTPF) pour le Finistère et la région de Lorient, avec Jean Louis Prima et Pierre Corre . 
Il lui posa plusieurs questions sur sa participation à ces actions .
En France pendant les séances de  torture à la prison de Pontaniou à Brest, par des policiers français , sa seule défense avait été la négation farouche de toute appartenance à la Résistance .
Encore une fois il fît la même réponse  ,
 "Je n'ai jamais fait partie de la Résistance " .
A sa grande surprise il ne fût pas torturé .
Les 4 feldgendarmes le ramenèrent au camp de Oranienburg Sachsenhausen .
Ses camarades ne pensaient plus le revoir .
La nouvelle de son retour se propagea vite parmi les déportés de toutes nationalités faisant partie de la Résistance intérieure du camp .
Des camarades vinrent de tout le camp le saluer .

Début juin 1944 il fût reconvoqué à Berlin . Cette fois-ci il ne se faisait plus d'illusion sur son sort  . Il salua une dernière fois ses camarades .
" je crois que  c'est la dernière fois que nous nous voyons  " .
Comme lui ses camarades pensaient à de  longues séances de tortures  et pour finir , à une exécution .

Le même haut fonctionnaire le reçu .
Pas de coups , pas de tortures .
Il lui dit
 " vôtre affaire est trop importante  , vous allez retourner en France ! "
A sa grande surprise  les 4 feldgendarmes le ramenèrent au camp .

Les camarades français  responsables de la Résistance comprirent  la gravité  de la situation . Ils contactèrent les  valeureux communistes allemands qui connaissaient tous Pierre Berthelot  .
 Ils se concertèrent  et proposèrent à leurs camarades français une solution .
  "Pour que Pierre ne retourne pas en France il faut que les SS perdent sa trace ! "
A l 'est, l'Armée Rouge avance sur tous les fronts .
Nous savons par nos camarades qui travaillent au secrétariat  ( Arbeit statistics ) que des convois de Déportés vont  être organisés dans les prochaines semaines pour d 'autres camps. Ils commencent à dresser des listes de noms .
Nous allons leur demander de joindre Pierre à un convoi  " . La proposition fût aussitôt acceptée  ....
Roger Pierre Berthelot
 
1920-2020: 100 ans d'engagements communistes en Finistère
 
 Pierre Berthelot (1924-1986)
 
Une demande a été déposée à la mairie de Brest en 2018 pour qu'une rue porte son nom à Brest. 
A la demande des associations suivantes: l' Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance  ANACR; la Fédération Nationale des Déportés Internés et Patriotes FNDIRP; l'Association Républicaine des Anciens Combattants ARAC; la Fédération Nationale des Combattants Volontaires de la guerre 1939- 1945 et des forces de la Résistance; l'Association Nationale des Croix de Guerre et de la Valeur Militaire; l'Amicale des Anciens Déportés du Camp de Oranienbourg Sachsenhausen et ses Kommandos; le Comité de Brest du souvenir des Fusillés de Châteaubriant...
 
Pendant la Deuxième guerre mondiale, notre camarade Pierre Berthelot a eu un rôle important dans la Résistance.
 
Il est né le 16 janvier 1920 à Saint Ségal dans le Finistère.
 
Il a été adopté par la Nation le 23 janvier 1924 suivant jugement du Tribunal civil de Châteaulin, en tant que fils d'un grand blessé de guerre. Son père Louis Berthelot, Officier de la Légion d'Honneur,  Médaille Militaire, Croix de Guerre 1914/1918, Croix de Guerre 1939/1945 , était revenu du front  amputé d'une jambe.
 
Pierre est entré à l'Arsenal de Brest en 1935.
 
Il est engagé volontaire pour la durée de la guerre le 17 juin 1940 à Brest.
 
Embarqué le 18 JUIN 1940 à Brest à bord du pétrolier ravitailleur rapide " le Tarn", avec toute la Flotte de Guerre, il prend la mer direction l'Angleterre. Sous la mitraille des avions allemands, au milieu des mines flottantes, près du Conquet, il voit l'aviso "le Vauquois" exploser, se couper en deux au contact d'une mine dérivante lâchée la veille par des avions allemands. Plusieurs de ses camarades travaillant avec lui à l'Arsenal de Brest périrent avec environ 132 autres marins. Ordre fût donné de changer de cap ! Direction le Maroc !
Devant St Nazaire , le cuirassé "Jean Bart "rejoint la Flotte. Son Commandant, le Capitaine de Vaisseau Ronac'h avait réussi l'exploit de faire sortir le cuirassé du fin fond de l'arsenal.
Malgré les tirs de l'aviation ennemie le "Tarn " ravitailla en munitions, en mazout  et en eau le  "Jean Bart ".
Après  Casablanca avec Georges Abalain , frère de Albert , tous les deux du Pont de Buis comme Pierre Berthelot , Toulon et les Camps de Jeunesse du côté de Aix en Provence, à Meyrargues, puis à Gap,
En janvier 1941, Albert Abalain vint du Pont de Buis en Finistère  jusqu'à Gap dans les Hautes Alpes (près de 1200 kms ), contacter son frère Georges Abalain et Pierre Berthelot pour qu'ils quittent leur camp de jeunesse.
Ils se firent libérés le 30 janvier 1941 et rejoignirent le Finistère pour combattre l'occupant nazi et ses collaborateurs français.
Au Pont de Buis, son père Louis Berthelot et Albert Abalain (fusillé au Mont Valérien avec 18  de ses camarades le 17 septembre 1943 ) avait créé un groupe de Résistance du Parti Communiste Français,les futurs Francs Tireurs et Partisans (FTPF ) .
Après de nombreuses actions offensives avec ses camarades, Venise Gosnat Responsable inter régional des FTPF pour la Bretagne le nomma  responsable de la direction des opérations armées des Francs Tireurs et Partisans  (FTPF ) pour le Sud Finistère, avec Jean Louis Prima et Pierre Corre (fusillés en 1943).
 
Organisateur de nombreux attentats ....
 
Vol d'explosifs à la Poudrerie nationale de Pont de Buis, dans les entreprises de carrière ... Destruction par explosifs du téléphérique de la poudrerie nationale du pont de Buis . Envoi de valises d'explosifs à ses camarades dans tout le Finistère, le Morbihan et les Côtes du Nord. Vol de métaux pour la revente.
Destructions de dépôts de fourrage de l'armée allemande dans les gares.
Attaques de perceptions , bureaux de poste, pour se procurer de l'argent, des tickets d'alimentation afin de subvenir aux besoins de son organisation de Résistance et  acheter du ravitaillement pour nourrir les  camarades entrés dans l'illégalité et les familles des emprisonnés. Fabrication , distribution de tracts ,et inscriptions murales contre le gouvernement de Pétain et l'armée d'Occupation....
C'est Pierre Berthelot qui approvisionnait  en  explosifs  ses camarades brestois. A chaque envoi , 50 kilos de dynamite, 2 valises de 25 kilos .
Les FTPF du Finistère ont fait la plupart de leurs attentats avec cette dynamite.
 
Arrêté le 21 octobre 1942 à Landévénnec, transféré à la gendarmerie de Argol , puis  au commissariat de St Martin à Brest, il est incarcéré à la prison de Pontaniou. Torturé par des policiers français sous le portrait de Pétain, en présence et sous l'autorité du juge Piton du tribunal de Rennes, il nia farouchement toute participation à la Résistance.
Le 20 janvier 1943 il est transféré de Brest au camp de Royalieu à Compiègne au Front Stalag 122 sous administration allemande.
Le 24 janvier 1943 il est déporté au camp de concentration de Oranienbourg  Sachsenhausen dans le même train que 230 femmes venant du camp de Romainville: Danielle Casanova, Marie Claude Vaillant Couturier qui témoigna au procès des criminels de guerre nazis à Nuremberg,  Hélène Langevin , fille du Professeur  Paul Langevin, épouse de Jacques Solomon, Maï Politzer ,épouse de Georges Politzer (Jacques Solomon et Georges Politzer ont été fusillés le 23 mai 1942 au Mont Valérien), Charlotte Delbo, Suzanne Momon ,la mère de Gilbert Brustlein, qui avec Pierre Georges (plus connu sous le nom de Fabien ) participa à l'attentat du métro Barbès, puis à l'exécution de Karl Hotz Feld Kommandant de la place de Nantes avec 2 autres militants communistes ,Marcel Bourdarias et Spartaco Guisco.
Les 4 wagons des femmes furent détachés à Halle et dirigés vers Auschwitz .
Le train des 1600 hommes continua vers Berlin et le sinistre camp de Oranienbourg Sachsenhausen .
Pierre Berthelot a été transféré au camp de Dachau le 18 juillet 1944.
Libéré le 27 mai 1945, il est rapatrié le 28 mai 1945 à Paris hôtel " Lutétia " .
Pierre Berthelot en raison de sa bravoure a reçu de nombreuses distinctions et décorations:
 
Chevalier de la Légion d'Honneur
Croix de Guerre avec Palme et Citation à l'Ordre de l'Armée
Croix du Combattant Volontaire
Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
Croix du Combattant
Médaille de la Déportation et de l'Internement pour faits de Résistance
Médaille de la France Libérée
Médaille des Bléssés Militaires
Médaille Commémorative de la Guerre 1939/1945 avec Barrette  "Engagé volontaire"
 
Il est mort pour la France le 7 avril 1986 à Brest  des séquelles de sa Déportation.
 
Pierre Berthelot est revenu des camps  Grand Invalide de Guerre à la suite des privations et des sévices subis.
 
Roger Berthelot, ici avec un drapeau patriotique, et en présence de Line Renaud après la cérémonie du 18 juin 2015, pour un hommage aux fusillés du Bouguen

Roger Berthelot, ici avec un drapeau patriotique, et en présence de Line Renaud après la cérémonie du 18 juin 2015, pour un hommage aux fusillés du Bouguen

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9 avril 2025 3 09 /04 /avril /2025 06:47
Le PCF s’élève contre les déclarations péremptoires de l’ONG Bloom parues ces derniers jours dans les médias à l’encontre des chalutiers de nos ports

Communiqué du PCF Pays Bigouden vendredi 4 avril 2025

Le point sur la filière halieutique

Le PCF s’élève contre les déclarations péremptoires de l’ONG Bloom parues ces derniers jours dans les médias à l’encontre des chalutiers de nos ports qui travailleraient à l’intérieur des aires marines protégées.

Ces allégations formelles et dogmatiques omettent que des progrès sensibles ont été réalisés pour la préservation de la ressource principalement au niveau du chalutage grâce aux nouvelles techniques de pêche et à la volonté des marins de toujours mettre en œuvre les outils les mieux appropriés pour capter la ressource.

Selon le baromètre IFREMER, près de 60 % des volumes de poissons débarqués en 2023 proviennent de populations exploitées conformément aux normes du rendement maximum durable (RMD). A titre de comparaison, en 2000, 18 %.

Les résultats s’améliorent, les mesures engagées (quotas de pêche, restriction du nombre de bateaux, nouvelles règlementations) portent leurs fruits, mais il faut poursuivre les efforts collectifs pour tendre vers les 100 % de biomasse pêchée durablement.

Cependant, il faut aussi nuancer ce bilan, car la surpêche concerne encore 1/5e des volumes. Treize populations de poissons sont considérées effondrées, dont la sole en Manche et le merlu en Méditerranée.

Par ailleurs, même si les espèces de poissons sont exploités durablement, elles restent fragiles à cause du dérèglement climatique, du réchauffement des océans, de l’acidification des eaux et de l’activité humaine terrestre engendrant toutes sortes de pollutions charriées par les cours d’eau. Ces pollutions influent directement le développement des œufs et des larves.

Et à ce niveau, le chalutage n’est en rien responsable.

De plus, l’ONG amalgame la pêche côtière, la pêche hauturière et la pêche industrielle capitalistique, spéculative, propriété de multinationales, principalement hollandaises et dont l’objectif est le profit.

Or la pêche côtière et hauturière au chalut sont des pratiques vertueuses, soucieuses de suivre les protocoles règlementaires et l’évolution des techniques, différemment du segment de la pêche industrielle qui capte une ou deux espèces à la fois (maquereaux, harengs, anchois) de façon massive en toute légalité au regard de la réglementation européenne mais en dégradant la biomasse et la chaîne alimentaire.

Si le chalutage disparaissait de nos ports toute l’économie des territoires concernés serait impactée, notre souveraineté alimentaire souffrirait grandement et les importations issues de pays moins vertueux risqueraient de croître encore.

Pour toutes ces raisons, les communistes bigoudens estiment que la principale menace n’est pas le chalutage pratiqué de façon raisonné par nos marins mais bien la pêche industrielle menée sans discernement au profit de grandes multinationales, au détriment de la ressource et des habitats marins.

Communiqué du PCF Pays Bigouden - Le Télégramme 6 avril 2025

Communiqué du PCF Pays Bigouden - Le Télégramme 6 avril 2025

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30 mars 2025 7 30 /03 /mars /2025 07:41
Réunion de travail des élus communistes du Finistère ce 29 mars 2025
Réunion de travail des élus communistes du Finistère ce 29 mars 2025
Réunion de travail des élus communistes du Finistère ce 29 mars 2025

Réunion des élu.e.s communistes du Finistère cet après-midi rue Henri Moreau à Brest au local de la fédération PCF.

Nous étions une douzaine de présents ce samedi 29 mars, et de nombreux élu.e.s étaient excusé.e.s.

Nous comptons dans le Finistère 60 élu.e s communistes, 20 adjoints et vice-présidents d'agglomération, 1 maire d'une commune associée, 1 maire de quartier et un maire adjoint de quartier, 3 conseillers départementaux, et une conseillère régionale, et des partages d'expérience sur nos mandats, ainsi qu'une projection sur les prochaines municipales dans les communes finistériennes, et les élu.e.s communistes tout comme la fédération du PCF Finistère veulent une gauche unie dans sa diversité pour réussir les prochaines échéances municipales de mars 2026et répondre aux besoins de la population.

Prochaine réunion des élu.e.s communistes finistériens le mercredi 4 juin à 14h30 suivie d'une conférence de presse à 16h30.

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26 mars 2025 3 26 /03 /mars /2025 13:33
Une passionnante conférence de Gildas Priol à Brest sur la résistance communiste brestoise et le groupe Manouchian ce mardi 25 mars 2025 à Brest, au local du PCF
Une passionnante conférence de Gildas Priol à Brest sur la résistance communiste brestoise et le groupe Manouchian ce mardi 25 mars 2025 à Brest, au local du PCF
Une passionnante conférence de Gildas Priol à Brest sur la résistance communiste brestoise et le groupe Manouchian ce mardi 25 mars 2025 à Brest, au local du PCF
Une passionnante conférence de Gildas Priol à Brest sur la résistance communiste brestoise et le groupe Manouchian ce mardi 25 mars 2025 à Brest, au local du PCF
Une passionnante conférence de Gildas Priol à Brest sur la résistance communiste brestoise et le groupe Manouchian ce mardi 25 mars 2025 à Brest, au local du PCF

Merci à l'historien de la résistance Gildas Priol pour sa passionnante conférence ce mardi 25 mars sur le réseau FTP MOI de Missak Manouchian et la résistance communiste brestoise au local de la section PCF de Brest et à l'initiative de la section! Un moment très instructif suivi par de nombreux participants qui a permis de rendre un hommage appuyé aux courages des résistants brestois.

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25 mars 2025 2 25 /03 /mars /2025 06:16
Conférence sur la résistance par Gildas Priol, historien spécialiste de la Résistance brestoise, ce mardi 25 mars à Brest, 6 rue Berger, dans les locaux du PCF, à 18h
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23 mars 2025 7 23 /03 /mars /2025 06:42
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
700 personnes à Quimper pour dire non au racisme, non à l'extrême-droite, le fascisme ne passera pas, et proclamer ensemble "Né·es ici ou venu·es d'ailleurs, l'égalité des droits c'est pour toutes et tous !"
Divers par l'âge, par leurs engagements, mais conscients de la gravité de ce qui se passe dans la société française et dans le monde.
Syndicalistes, féministes, militants associatifs, politiques, simplement citoyens, engagés pour les droits du peuple palestinien, pour la solidarité avec les migrants, contre le racisme et toutes les discriminations, ont défilé en fanfare à l'appel d'un collectif de 18 organisations.
Les jeunes, très nombreux et motivés, , côtoyaient les anciens, les femmes aussi étaient très présentes, comment s'en étonner.
Ce qu'ils avaient en commun, le refus de la haine et de l'exclusion, le choix d'une société, humaniste, solidaire et égalitaire.
Et bien sûr les communistes étaient là, et tout particulièrement les jeunes communistes, bien visibles.
Ce premier rassemblement de l'année 2025 ne restera pas sans suite !
Yvonne Rainero
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère

A Brest, nous étions entre 2000 et 2500 personnes à manifester contre l'extrême-droite et le racisme: les principaux partis de gauche , les syndicats , des collectifs et des associations étaient dans la rue contre le racisme et le fascisme. Une manifestation coordonnée par la Ligue des droits de l’homme

Photos Jacqueline Héré

Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère
Au moins 3500 personnes manifestent contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite ce samedi 22 mars dans le Finistère

Et à Morlaix nous étions 500 manifestants contre l'extrême-droite et le racisme, à l'occasion d'une manifestation très rythmée et colorée, sous le soleil, à l'appel de 23 organisations:

Voici le texte unitaire, basé sur l'appel national des associations de lutte contre le racisme, qui a été lu au début de la manifestation avec une introduction en breton par Fabris Cadou, puis un relais par Sylvie Lécuillier et Ismaël Dupont

Stoppons l'extrême droite et ses idées !

Partout dans le monde, l’extrême droite défend un projet raciste et ultralibéral. Dans les sommets internationaux auxquels participe le Rassemblement National, comme dans les discours d’Elon Musk, les saluts nazis sont de retour alors qu’on les croyait disparus à jamais.

En France, Le Pen et Bardella surfent sur le racisme pour combattre les difficultés économiques, lutter contre la précarité et assurer la domination des puissants. En Bretagne, leur présence dans les urnes et la sphère publique est de plus en plus forte et inquiétante. Leurs idées excluantes contaminent le gouvernement Bayrou, au sein duquel Retailleau ou Darmanin sont coutumiers des thèses frontistes. Ils s’appuient sur une offensive médiatique impulsée par les médias du groupe Bolloré et bénéficient d’une expression toujours plus grande dans la totalité des médias de grande écoute.

La violence de l’extrême droite est impunie. Retailleau comme Darmanin multiplient les sorties racistes et xénophobes mais ne disent rien quand des néonazis poignardent un homme en plein Paris, ne disent rien quand un élu est agressé par des fascistes à Cintré près de Rennes, ne disent rien quand les milices d’extrême droite du club le 1988 tabassent des jeunes en plein centre de Rennes. Ça suffit !

Nous voulons vivre dans une société humaniste, solidaire et égalitaire, contre le racisme, l'exclusion et l'exploitation.

Nous allons maintenant lire l’appel national pour cette journée de mobilisation internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, pour un autre projet de société, humaniste, solidaire et égalitaire.

Le 18 décembre 2024 lors d'un meeting pour la journée Internationale des Migrants, nos organisations et collectifs ont déclaré :

"Nous ne voulons pas d’une société raciste. Ensemble, construisons la société dans laquelle nous voulons vivre, une société de tous les droits pour toutes et tous, une société de solidarité, de fraternité, de justice, et de respect des libertés".

Cette déclaration commune est plus que jamais d'actualité face aux attaques renouvelées contre les personnes étrangères avec ou sans papier, d'origine étrangère ou présentées comme telles.

Nous voulons, pour nous comme pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulangère, pour la copine ou le copain de classe de nos enfants… une réelle égalité des droits.

Nous ne concevons pas la société autrement que dans la fraternité qui est marquée sur le fronton des édifices publics, aux côtés de la liberté et de l’égalité. Nous ne concevons pas la société autrement que rassemblée par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous.

Les comportements racistes et xénophobes sont le quotidien pour tant de personnes aujourd’hui, du fait de leur origine, de leur couleur de peau, de leur religion. Les actes violents se multiplient, faisant vivre dans la peur, la souffrance, l’injustice d’un quotidien de discriminations.

Le quotidien, ce sont aussi les discours de haine désinhibés, les propos mensongers de responsables politiques et de médias contrôlés par des acteurs économiques disposant de moyens considérables, les comportements trop souvent racistes de la police, qui stigmatisent des populations et des quartiers et manipulent les chiffres.

La circulaire Retailleau s’inscrit pleinement dans cette approche :

Repoussant les personnes sans-papiers dans la clandestinité et la surexploitation dans l'emploi, imposant un durcissement des conditions de la régularisation de leur droit au séjour, et ouvrant des possibilités supplémentaires d’expulsions.

Le même ministre ainsi que des médias d'extrême droite contrôlés par l’empire Bolloré s'en prennent aux associations et syndicats qui soutiennent les personnes étrangères, mettant en péril leur rôle crucial pour la démocratie, l’état de droit et l'inclusion sociale.

Le premier ministre Bayrou lui-même reprend les formulations stigmatisantes de l’extrême droite, faisant des personnes d’origine étrangère les boucs émissaires de tous les maux la société.

Ces discours publics, allant jusqu'à remettre en cause le droit du sol, cherchent à nous opposer les un.es aux autres alors que nous partageons les mêmes aspirations au bien-être, à la justice économique et sociale, et à l'égalité des droits. L'absence d'accès aux droits des uns n’a jamais donné plus de droits à d’autres !

C’est pourquoi, toutes et tous ensemble, nous agissons uni.e.s et nous nous rassemblons ce samedi 22 mars 2025, pour la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, pour un autre projet de société, humaniste, solidaire et égalitaire.

Au nom des 23 organisations, nous tenons bien naturellement à vous remercier pour votre présence et votre mobilisation.

Les organisations signataires sont : Le Comité local NFP du Léon-Trégor, la Gauche indépendantiste, Génération s, les Ecologistes, la France Insoumise, PCF, le mouvement des jeunes communistes, le PS, l’UDB, la CGT, Solidaires, Force Ouvrière 29, la FSU, la Ligue des droits de l’homme, Morlaix Libertés, Le mouvement national des chômeurs et précaires, le collectif des Inemployables, l'Association France Palestine Solidarité du Pays de Morlaix, AJPF-Morlaix-Wavel Morlaix Antifasciste, L'Amarrée, la Batouk en feu, la Ral'Ko à l'Ouest

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23 mars 2025 7 23 /03 /mars /2025 06:00
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars
Inauguration de la rue Missak et Mélinée Manouchian à Brest ce samedi 22 mars

Un moment émouvant à Brest samedi 22 mars.

Inauguration de la nouvelle rue Missak et Mélinee Manouchian à Brest ce matin avec et le groupe des elu.e.s communistes de Brest et Brest métropole, les camarades de la CGT et du PCF, Guy Abgrall, comédien et militant communiste, qui a lu magnifiquement la lettre à Mélinee, Hervé Thomas qui a magnifiquement chanté L'Affiche rouge, lui aussi, le poème d'Aragon et la chanson de Léo Ferré, l'historien de la résistance brestoise et finistérienne Gildas Priol, le maire socialiste de Brest et président de Brest Métropole François Cuillandre qui a pris la parole au début de l'inauguration, le député insoumis Pierre Yves Cadalen, et les élus communistes bien sûr, qui avaient proposé une rue pour ce couple de résistants FTP MOI communistes arméniens panthéonisés l'an passé, Éric Guellec, Taran Marec, Jean Michel Le Lorc'h, Mathilde Maillard, les secrétaires de la section PCF de Brest Erwan Rivoalan et Jean Paul Cam, et ici sur les photos Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste et membre de la direction nationale du PCF, Jacqueline Héré, maire adjointe de quartier à Brest et conseillère départementale communiste, Claude Bellec, ancienne élue pendant plusieurs mandats, et toujours engagée sur le logement et l'épicerie sociale et solidaire à Brest, et Fabienne Bodin dirigeante de l'UL CGT de Brest, Ismaël Dupont, conseiller départemental et secrétaire de la fédération du Parti communiste du Finistère.

Photos Ismaël Dupont, Jacqueline Héré, groupe des élu.e.s communistes de Brest et Brest-Métropole

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22 mars 2025 6 22 /03 /mars /2025 07:00
Combattre le racisme, conquérir l'égalité le 22 mars! Manifestons dans le Finistère!

Combattre le racisme, conquérir l'égalité le 22 mars! Manifestons dans le Finistère!

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17 mars 2025 1 17 /03 /mars /2025 05:39
samedi 22 mars: combattre le racisme, conquérir l'égalité - Manifestons dans tout le Finistère
Communiqué du PCF Finistère:
 
22 mars, combattre le racisme, conquérir l’égalité
 
Manifestons dans tout le Finistère.
 
Brest 14 h 30 Place de la Liberté.
Crozon 10 h 30 Place de la Mairie.
Morlaix 14 h Place de la Résistance
Quimper 15 h Place St Corentin
 
Venu·e·s d’ailleurs, l’égalité des droits c’est pour toutes et tous ! » :
c’est le mot d’ordre qu’ont choisi les associations antiracistes, de défense des droits humains et les organisations syndicales pour appeler à des manifestations ce samedi 22 mars dans tout le pays.
Cet appel s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale (21 mars) qui marque l’anniversaire du massacre de Sharpeville en Afrique du Sud, quand la police tua 69 personnes lors d’une manifestation contre l’apartheid.
C’était en 1960.
Aujourd’hui en France, les paroles et les actes racistes sont en forte augmentation, et vont de pair avec la persistance d’un haut niveau de discrimination, notamment à l’embauche et au travail.
Nous saluons à ce titre l’initiative inédite des huit grandes organisations syndicales qui lanceront le 21 mars une grande campagne unitaire contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie en direction du monde du travail.
La xénophobie, le racisme, l’antisémitisme et les discriminations sont des armes de division massive qui alimentent les fractures et permettent aux idéologies identitaires et à l’extrême droite de progresser partout. Une progression aujourd’hui largement permise par la parole même du Premier ministre, quand il évoque la « submersion migratoire », ou par les actes du ministre de l’Intérieur dont la circulaire dangereuse doit être abrogée.
Fabien Roussel déclarait récemment : « Quand tout est fait pour nous diviser en fonction de notre couleur de peau, de notre religion, de notre lieu d’habitation – urbains versus ruraux –, quand certains à gauche ne proposent rien d’autre que le chaos, le travail doit être le socle du rassemblement. »
Nous inscrivons ainsi notre lutte contre le racisme dans une perspective indissociable du combat de classe pour la justice sociale et intimement liée à la bataille universaliste pour l’égalité. Elle est celle de la République qui refuse de distinguer les êtres humains, quelle que soit leur nationalité, en fonction de leur origine, de leur couleur de peau ou de leur religion.
Nous combattons le racisme et la xénophobie qui demeurent des ressorts majeurs de la progression de l’extrême droite en alimentant le rejet des immigrés et en portant le principe de « priorité nationale », clé de voûte du programme du RN. Nous combattons avec autant de force la haine antijuive, qui a conduit dans notre pays à l’affaire Dreyfus et à la collaboration avec le génocide hitlérien. Et parce que nous savons que la dynamique de l’extrême droite et des idéologies identitaires se nourrit de la crise économique et sociale, nous voulons remettre la question du travail au centre de la bataille politique et amplifier notre mobilisation pour une nouvelle industrialisation et pour le développement des services publics.
Samedi 22 mars, soyons très nombreux aux côtés des victimes du racisme, avec les associations et les syndicats, et les autres partis politiques de gauche, pour conquérir l’égalité !
 
Fédération du Finistère du PCF, 
 
Communiqué du 17 mars 2025
 
 
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14 mars 2025 5 14 /03 /mars /2025 06:44
Manifestation des retraités le 20 mars à Pontivy - communiqué de la fédération PCF du Finistère

Communiqué de la Fédération du PCF du Finistère

Manifestation des retraités le 20 mars à Pontivy

La fédération du PCF du Finistère appelle les retraité.e.s et retraitables à se mobiliser jeudi 20 mars et à participer à la manifestation régionale à l'appel de neuf organisations syndicales et associations de retraités.

La situation sociale des retraité-e-s se dégrade fortement depuis plusieurs décennies en raison du travail de sape mené par les gouvernements successifs. La pauvreté se développe et se posent les questions de santé, de logement, d’accès aux soins et aux services publics. Une opposition systématique est entretenue entre jeunes et retraité-e-s, retraité-e-s et salarié-e-s et même entre retraité-e-s car il y aurait des retraité-e-s aisé-e-s avec une pension mensuelle de 2000 €.
Nous constatons également que depuis des mois, les retraité-e-s sont accusé-e-s de tous les maux, responsables d’une grande partie de la dette du pays et du prétendu « déficit de la Sécurité sociale».
Cela revient à oublier rapidement les milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises, ainsi que les aides publiques massivement versées à ces mêmes entreprises, sans aucune contrepartie en termes d’emploi, de formation professionnelle ou de revalorisation des salaires.
Rappelons que 60% des retraité-e-s perçoivent une pension inférieure au SMIC, 31% des retraité-e-s reçoivent moins de 1 000 € par mois;
Nous ne devons qu’au vote de la motion de censure que les pensions aient été enfin revalorisées de 2.2% au 1er janvier, mais les retraités sont sous la menace de la suppression des 10% d’abattement pour le calcul de nos impôts et de l’alignement du taux de CSG sur celui des actif·ves

Une réforme pour une bonne retraite est possible et nécessaire

Les communistes appellent à agir pour l’augmentation immédiate de 10 % de toutes les pensions et pour une loi pour rétablissant  la retraite à 60 ans à taux plein avec une pension à 75 % du revenu net d’activité

Des déplacements en car sont prévus , inscrivez vous auprès des Unions locales des syndicats

À Brest : départ à 8 h de la Maison du Peuple, 2, place Edouard-Mazé, passages au Géant (arrêt de bus Villeneuve), puis Leclerc Plougastel-Daoulas, passage à Châteaulin – Le Pouillot à 8 h 45.

À Morlaix : départ à 8 h 40, arrêt de bus Carrefour Saint-Martin-des-Champs, passage à Huelgoat 9 h 10, zone de covoiturage de Menez-Braz et Carhaix, maison des syndicats, à 9 h 35.

À Quimper : départ du parking Penvillers à 9 h. Inscriptions/contact : usrcgt29@orange.fr ; tél. 02 98 44 37 55.

Manifestation des retraités le 20 mars à Pontivy - communiqué de la fédération PCF du Finistère
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