A l'heure où l’extrême-droite progresse dangereusement en Europe et dans le monde, les communistes appellent à combattre le racisme et la xénophobie qui demeurent des ressorts majeurs de sa progression .
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A l'heure où l’extrême-droite progresse dangereusement en Europe et dans le monde, les communistes appellent à combattre le racisme et la xénophobie qui demeurent des ressorts majeurs de sa progression .
Belle AG du PCF Finistère à Kernevel ce 1er mars en présence de + 60 camarades ce samedi 1er mars.
Un excellent débat de fond, profond et fraternel introduit par la présentation de la feuille de route des communistes adoptée lors de la conférence nationale du 14 décembre dernier et de ses dix axes de travail.
Des débats très riches sur la bascule du monde et de l'Europe vers le fascisme, les responsabilités de rassemblement du Parti communiste, la résistance à l'extrême-droite, l'internationalisme et la politique de paix et de défense, sur le travail, la culture, et l'éducation populaire, l'efficacité de nos campagnes politiques en direction des classes populaires et du monde du travail, la défense des services publics, de l'accessibilité ferroviaire, de l'école publique, la préparation des municipales, la Région Bretagne et le Département du Finistère, la vie de nos collectivités et de nos sections.
Quentin Saison, Ouest-France, 20 février 2025
Le camp de réfugiés palestiniens d’El Arroub (Cisjordanie), jumelé à la ville de Carhaix (Finistère) depuis 2002, a fait l’objet d’une incursion de l’armée israélienne, mercredi 12 février 2025, comme a pu le confirmer Ouest-France auprès de l’UNRWA. Des organisations du Centre Bretagne expriment « leur soutien à la population du camp ».
Dans un communiqué du 19 février 2025, l’Association France Palestine solidarité (AFPS) Centre Bretagne et l’antenne locale du parti communiste français (PCF) expriment leur « solidarité avec la population du camp d’El Arroub, une nouvelle fois victime des violences de l’occupation israélienne ».
Jumelé à la ville de Carhaix (Finistère) depuis 2002, le camp de réfugiés palestiniens situé à une vingtaine de kilomètres de Jérusalem (Israël) a en effet fait l’objet d’une incursion de l’armée israélienne, le 12 février 2025, comme a pu le confirmer l’office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) auprès de Ouest-France.
L’agence onusienne explique notamment « qu’un incident s’est produit au centre de santé du camp, qui a été utilisé par l’armée israélienne comme un lieu de détention temporaire pour interroger plusieurs dizaines de Palestiniens, en violation du droit international ». L’organisation ne dresse aucun bilan humain.
La situation suscite un vif émoi au sein de l’antenne locale de l’AFPS, rapidement rejointe par le PCF. « Nous condamnons le mépris que l’armée israélienne affiche envers la population palestinienne et les institutions internationales de l’ONU », écrivent-ils. « Ce qui se passe est un drame », complète Pierre-Yves Thomas, conseiller municipal communiste.
« On a encore une correspondante régulière, qui nous raconte ce qu’il se passe là-bas », raconte Jean-Pierre Jeudy, membre de l’AFPS. La dernière venue d’habitantes du camp, à Carhaix, remonte à 2018.
Le PCF organisait une vente solidaire de légume, samedi 8 février, dans le quartier de la Vierge noire, à Morlaix. | OUEST-FRANCE
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Le Parti communiste organisait, samedi 8 février 2025, une vente solidaire de légumes dans le quartier de la Vierge noire, à Morlaix (Finistère). L’occasion de faire marcher les circuits courts, de proposer un mode de consommation alternatif et d’agir auprès des quartiers populaires.
Samedi 8 février 2025, à 10 h, dans le quartier de la Vierge noire, les Morlaisiens remplissent leur panier. Le Parti communiste français organise une vente de légumes, juste devant la maison de quartier Zoé-Puyo. C’est la quatrième en quatre mois. Les sympathisants du parti ne distribuent pas seulement des pommes de terre, ils réalisent une action militante. « On ne se rémunère pas, explique Ismaël Dupont, secrétaire départemental du Parti communiste dans le Finistère. Nous vendons à prix coûtant. » Près de 400 kg de pommes de terre, carottes, poireaux, oignons et potimarrons sont écoulés, en deux heures seulement.
Les légumes viennent du coin, du Pays de Léon, près de Roscoff, où les producteurs ont même accepté de baisser le prix pour la bonne cause. Les trois dernières ventes, à Bakounine (Morlaix), ont rassemblé entre 20 et 25 acheteurs. Ici, aux alentours de 10 h 30, on en compte déjà autant. « C’est la première fois que je vois autant de monde », explique Ismaël Dupont. Parmi eux, Juliette Resenterra est venue chercher la qualité des produits, mais surtout la bienveillance. « La gentillesse et le service sont imbattables », sourit-elle.
Les sourires se distribuent et s’échangent au rythme des billets et des sacs remplis de produits locaux. Les gens se connaissent : « Comment vont les enfants ? Cela faisait longtemps ! Tu passeras prendre un café. » C’est une manière de faire la politique : rassembler les gens. « C’est important de rester connecté au quotidien des gens, à leurs problèmes, explique le secrétaire départemental du PCF Finistère. Mais aussi d’être dans l’action. Le pouvoir d’achat des Morlaisiens chute depuis la crise sanitaire. Il faut réagir. »
Le PCF veut aussi montrer qu’il est possible de consommer autrement. « C’est important de faire marcher les circuits courts, continue Ismaël Dupont. On supprime les intermédiaires. Tout de suite, ça devient beaucoup moins cher ! » 80 centimes le kilo de pommes de terre, 1 € le kilo d’oignons et 1,50 € le potimarron. Difficile de trouver moins cher ailleurs. « Si je pouvais, je viendrais ici tous les jours, c’est beaucoup moins cher qu’au marché, précise Juliette Resenterra. En plus, la qualité des produits est incroyable ! »
Laurence, elle aussi, est satisfaite des produits et du prix. Elle n’a pas eu à se déplacer bien loin, elle habite dans le quartier. « J’ai découvert le stand grâce à la presse, raconte-t-elle. Mais des tracts ont également été distribués aux habitants. » Le choix des quartiers Bakounine et la Vierge noire comme points de vente n’est pas le fruit du hasard. « C’est une priorité d’aller dans les quartiers populaires, témoigne le secrétaire départemental du PCF Finistère. On voit que l’extrême droite progresse dans les coins où la population se sent délaissée, chez les travailleurs, les classes populaires. Nous montrons que nous sommes là. »
Juliette Resenterra s’impatiente déjà de la prochaine vente de légumes. Pas d’inquiétude, la prochaine arrive bientôt, au mois de mars. « Nous serons là le mois prochain, s’enthousiasme Ismaël Dupont. Exactement au même endroit ! »