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13 mars 2021 6 13 /03 /mars /2021 15:46
Le 16 mars prochain, un an jour pour jour après l’annonce du premier confinement, l’ensemble des organisations de jeunesse appelle à une journée de mobilisation nationale.
Sur Brest le rassemblement aura lieu à 12 h sur le parvis de la faculté Victor Segalen et la manifestation se dirigera jusqu’à la permanence du député macroniste Jean-Charles Larsonneur.
La section du Pays de Brest du PCF apporte son soutien à ce rassemblement unitaire.
La crise économique et sociale a débouché sur une crise scolaire inédite. Avant même l’arrivée de la Covid-19 l’enseignement en France était malade des politiques libérales : classes et amphithéâtres surchargés, enseignants non remplacés, manque de matériel… Malgré l’investissement des enseignants, la qualité des formations s’est détériorée. Les confinements et re-confinements ont eu pour conséquence l’aggravation des inégalités scolaires déjà très fortes. Dans ce contexte, le gouvernement a fait le choix de l’instrumentalisation de la crise, en avançant à marche forcée vers ses réformes : contrôle continu pour le bac présenté comme l’unique solution, maintien de Parcoursup…
Les étudiantes et étudiants sont aussi victimes de cette crise. Depuis le début de la crise sanitaire, un étudiant sur six a abandonné ses études. La difficulté à suivre une formation a suscité une détresse psychologique pour des milliers d’étudiants et d’étudiantes. Ce n’est pas nouveau, la jeunesse se caractérise par un salariat dégradé et fragmenté par de multiples contrats précaires. Les contrats à durée déterminée, intérim, auto-entreprenariat, ou autres services civiques, contrats temporaires et temps partiels sont massifs dans la jeunesse. Mais depuis l’arrivée de la crise économique la situation s’est considérablement détériorée. Ainsi le taux de chômage des moins de 25 ans a atteint les 22 % au dernier trimestre 2020.
Combien de futurs chercheurs, ingénieurs, médecins, enseignants ne seront pas sélectionnés cette année Combien de jeunes n’ont pas pu suivre leurs études jusqu’au bout car ils devaient jongler entre précarité et petits boulots ?
Alors que nous avons besoin de travailleurs qualifiés dans de nombreux secteurs (transport, santé, éducation, énergie...), combien de jeunes sont aujourd’hui au chômage
La place de la jeunesse est un marqueur de la société. Avec des jeunes laissés-pour-compte, c’est la société tout entière qui est en danger.
Le 16 mars, les jeunes finistérien.ne.s s mobilisé.e.s pour leur avenir ! - par Enzo de Gregorio

Le 16 mars, les jeunes finistérien.ne.s s mobilisé.e.s pour leur avenir !

Un an après le début de la pandémie, il n’est plus à démonter que la jeunesse est la première impactée.

Si les sondages confirment les dires des jeunes dans leur diversité, la situation est toujours loin d’être réglée.

Les étudiant.e.s font toujours face à une précarité accrue. Semaines après semaines, les files d’attentes devant les banques alimentaires étudiantes s’allongent.
Leur détresse est de plus en plus grande et les mesures mises en place par le gouvernement sont bien insuffisantes. Les chèques psy, dont la ministre Vidal a longtemps vanté les mérites ne sont pas accessibles pour toutes et tous. Il en est de même pour les repas à 1€, non disponibles dans bon nombre de ville ne comptant pas de Restaurant Universitaire.

Le retour des étudiant.e.s en manque de vie sociale et en manque d’enseignement en présentiel se fait lui aussi au compte-goutte.
Frédérique Vidal fait des annonces, mais sur le terrain, quelle mise en place? Mais trop souvent les mesures ne sont pas réalisables !

Les lycéen.ne.s eux aussi sont fortement impacté.e.s après une année scolaire 2019-2020 perturbée: le gouvernement continue et persiste dans sa réforme du lycée. Réforme qui rend l’application du protocole sanitaire dans les lycées totalement infaisable.
Le comodal mis en place dans la majorité des lycées français fait également prendre énormément de retard aux lycéen.ne.s. Déjà victime d’un ralentissement conséquent de leur enseignement avec le confinement de l’année dernière. Pourtant, le gouvernement ne semble pas vouloir mettre en place des mesures de rattrapages massifs ni un aménagements des programmes scolaires en vue des épreuves terminales du mois de juin, créant un stress conséquent pour les lycéen.ne.s.

Du côté des jeunes travailleur.se.s, la situation n’est pas meilleure. La génération des 18-25 ans est celle qui compte le plus de chômeurs.

Et le site 1 jeune, 1 solution du gouvernement qui est en réalité un copié-collé du site de Pôle Emploi est loin de répondre aux besoins de la jeunesse.
Une jeunesse aujourd’hui dans une précarité sans nom.

A qui, le gouvernement et la majorité LREM vienent de refuser d’octroyer le RSA.

Car « Quand on jeune on veut un emploi par un minimum social », oui Bruno Le Maire, quand on est jeune on veut un emploi. Mais quand il n’y a pas d’emploi, on veut aussi pouvoir vivre dignement ! Et cela passe notamment par les minima sociaux.

Aujourd’hui, la colère gronde. Les jeunes en ont plus qu’assez du mépris gouvernemental, nous voulons des vraies mesures. Alors, le 16 mars prochain nous serons dans les rues de Brest comme partout en France ! Pour que nos revendications soit mises en place, et que la jeunesse sorte renforcée de la crise sanitaire !

Pour information, pour le 16 mars, une inter-orga Alternative UBO, MJCF, Jeunes Insoumis.es potentiellement rejoint par Youth For Climate, les Jeunes Socialistes, Extinction Rébellion, et Jeunes Générations est en cours de travail pour créer l'événement sur Brest. 

Enzo de Gregorio, secrétaire départemental de la JC Finistère

 

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