L’Assemblée nationale n’a pas voté la motion de censure déposée les groupes Gauche démocrate et républicaine, Socialistes et apparentés et France insoumise (voir le dossier législatif)
Elle a été défendue, au nom des trois groupes, par André Chassaigne, qui a évoqué "un moment historique. Cette page d’Histoire s’inscrit dans la longue lignée des grands mouvements populaires, ceux par lesquels notre peuple a affirmé sa soif de justice et de dignité. La soif de justice des laissés-pour compte de la répartition des richesses. La soif de justice contre les boulimiques de l’argent volé, qui sniffent la plus-value comme de la poudre blanche."
L’exécutif est "déconnecté du peuple" et il est "de notre responsabilité de vous stopper dans votre course têtue en faveur du capital", a lancé le député du Puy-de-Dôme.
Il a dénoncé le "traitement de faveur" des "premiers de cordée" : "C’est cet assistanat des riches qui nous coûte un pognon de dingue."
Il en a profité pour dénoncer le "mépris de classe" et les "mots blessants" du porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, qui ont selon lui "contribué à la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui".
A. Chassaigne a plaidé pour un "nouveau modèle de société", évoquant notamment une hausse des salaires.
Ecouter l’intégralité du discours de présentation de la motion de censure d’A. Chassaigne
A. Chassaigne a décrypté sur son site, les mesures annoncées par Macron