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18 juillet 2018 3 18 /07 /juillet /2018 05:44

 

Les principales coupes prévues concernent deux ministères : Travail et Cohésion des territoires.

D’un côté, des annonces propres à flatter le citoyen : le gouvernement va supprimer 25 petites taxes d’ici à 2020 – comme la « taxe sur les farines » ou la « taxe ski de fond » servant à financer les sports nordiques –, « dont une vingtaine l’année prochaine », pour un montant total de 400 millions d’euros, a annoncé le ministre des Comptes publics, Gérald ­Darmanin. De l’autre, des baisses de crédits dans le cadre du budget 2019 qui vont concerner le ministère du Travail et celui de la Cohésion des territoires, selon le premier débat d’orientation budgétaire, tenu hier matin à l’Assemblée. Comme si le chômage n’était plus une préoccupation et alors qu’un plan pauvreté se fait attendre, et que l’idée d’un « plan banlieues » a été repoussée par le chef de l’État au profit de mesures non financières. Et là, l’impact se comptera en milliards.

Selon le document remis aux parlementaires, neuf « missions » verront leurs crédits diminuer par rapport au budget 2018, avec des baisses de budget pour le Travail de 2,07 milliards, et de 1,16 milliard d’euros pour la Cohésion des territoires. Parmi les missions gagnantes des arbitrages, on trouve, selon le document, la Défense, qui percevra 1,70 milliard d’euros de plus qu’en 2018, la Solidarité, l’insertion et l’égalité des chances, qui gagnera 1,33 milliard et l’Enseignement, qui ­bénéficiera de 750 millions d’euros supplémentaires.

DES « PREMIERS DE CORDÉE » FAVORISÉS DANS LE BUDGET NATIONAL

Tandis qu’Emmanuel Macron avait annoncé au cours de sa campagne 120 000 suppressions de postes au cours du quinquennat, le document est muet sur les suppressions de postes de fonctionnaires pour 2019. Le député PCF Fabien Roussel l’a réclamé en vain jeudi à Bruno Le Maire, brocardant « ces premiers de cordée » favorisés dans le budget national, « qui, contrairement aux alpinistes, n’échangent jamais leur place », et défendant par ailleurs une hausse du salaire minimum. « Cette augmentation du Smic, c’est une machine à détruire des emplois », a rétorqué le ministre de l’Économie. Portée également par la France insoumise et désormais une partie des « Républicains » – qui entend échanger une hausse du Smic contre des baisses de cotisations patronales drastiques –, elle traduit « une dérive totale, économique et idéologique », a martelé Bruno Le Maire, ajoutant : « Jamais nous ne nous engagerons dans cette voie. » Il n’y a donc aucun « coup de pouce » à attendre d’ici à la fin du quinquennat.

 

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