Adem, salarié depuis 24 ans, est également dégoûté : « C’est une catastrophe. Les gens licenciés vont devoir changer de région pour trouver du travail. Il n’y a plus rien ici. Les gens ont des emprunts, ils ont construit de maisons… J’espère que les personnes licenciées vont avoir un maximum de dédommagements. Certains ne réalisent pas encore, ils ont espoir de faire partie des 61, lorsqu’ils vont recevoir les lettres de licenciement, ils vont être choqués ».
Depuis cette annonce, la Région et Morlaix communauté ont fait savoir, par communiqué, qu’ils se mobilisaient pour « l’accompagnement des salariés et du repreneur. » Ils affirment que les collectivités sont « prêtes à déployer des moyens exceptionnels, en particulier sur la formation, pour les salariés qui vont perdre leur emploi. »
La formation avait été un axe critiqué au moment du reclassement des salariés de Gad (Lampaul-Guimiliau), car cela permettait aux pouvoirs publics de ne plus les faire apparaître dans la catégorie demandeurs d’emploi. Les ex-Gad n’ont pas tous retrouvé d’emploi pérenne depuis la fermeture de l’entreprise en 2013.
Concernant Tilly, une réunion devrait se tenir avec les différents acteurs concernés afin de décider quelles mesures mettre en place.
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