Cette semaine, le Point titre sur la CGT à l'origine du "malaise français", l'incapacité de la France de s'adapter au néo-libéralisme, et fait en une de Pétain "le père des anti-libéraux". Témoignage parmi d'autres de l'intensité de l'affrontement de classe actuel où les héritiers de cette bourgeoisie qui n'a jamais encaissé les conquêtes sociales du monde ouvrier tirent à boulet rouge sur tout ce qui résiste et défend encore des solutions de progrès social.
L'historien Michel Etiévent, spécialiste d'Ambroise Croizat, le dit très bien:
"Je n'espère qu'une chose:
que ceux qui déversent leur haine contre la CGT à longueur de médias, dans la rue ou partout, seront conséquents avec eux-mêmes et n'oseront pas cet été prendre leurs congés payés, ne se feront plus rembourser par la Sécu, ne prendront pas de retraite, travailleront jusqu'à 70 ans, n'oseront pas toucher les allocs, la prime prénatale, le congé maternité, n'oseront pas utiliser la médecine du travail, les heures supplémentaires, tous les acquis et avantages de leurs conventions collectives, etc...
C'est à dire tous les conquis (et non les acquis) que les copains de la CGT (vous savez ceux qui les prennent en otage!) leur ont obtenus au péril de leur vie parfois, pendant qu'eux se contentaient de regarder ou de faire la lèche aux patrons et aujourd'hui de les insulter, bises à ceux qui luttent".
Michel Etiévent
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