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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 06:35
Il y a 120 ans ... naissait Jacques Duclos (par Robert Clément)

Naissance de Jacques Duclos le 2 octobre 1896, il y a 120 ans
Né le 2 octobre 1896 à Louey (Hautes-Pyrénées) et mort le 25 avril 1975 à Montreuil, Jacques DUCLOS était l'un des principaux dirigeants du Parti communiste français. Il est resté plus de trente-cinq ans dans l'équipe dirigeante du parti aux côtés de Maurice Thorez et Benoît Frachon. De l'adhésion au PCF à la Seconde Guerre mondiale
Ouvrier pâtissier, il participe à la Première Guerre mondiale, où il est blessé. À son retour à la vie civile, Jacques Duclos entre à l'ARAC (Association républicaine des anciens combattants) et au Comité de la IIIe Internationale, puis, le 31 décembre 1920, au parti communiste (PCF), juste après l'adhésion de la majorité de ses membres à l'Internationale communiste.
Membre du Comité central du PCF en 1926, il est élu, la même année, député contre Paul Reynaud ; réélu en 1928 contre Léon Blum, il sera battu par Marcel Déat en 1932.
Arrêté en 1927 pour propagande antimilitariste, il vit dans la clandestinité de 1928 à 1931. Il travaille à Moscou pour la IIIe Internationale (dont il deviendra membre du Comité exécutif en 1935) et accomplit diverses missions pour cet organisme en Allemagne, en Belgique et en Espagne.
Membre du Bureau politique du PCF (1931-1975), dont il est longtemps secrétaire (1931-1964), il est chargé des services de propagande à partir de 1933, et joue un rôle important dans la formation du Front populaire.
Réélu député en 1936, vice-président de la Chambre, il entre dans la clandestinité en octobre 1939 quand le PCF est interdit.
Après un séjour à Bruxelles, il revient à Paris, où il dirige jusqu'en 1944, avec Benoît Frachon, le PCF clandestin. Principal rédacteur de l'Appel du 10 juillet 1940, qu'il signe conjointement avec Maurice Thorez, il dirige l'Humanité clandestine.

Après la Libération, c'est lui qui est à la tête du PCF jusqu'au retour de Maurice Thorez en novembre 1944. Député de la Seine (Montreuil) de 1945 à 1958, président du groupe communiste à l'Assemblée nationale de 1946 à 1958, vice-président de l'Assemblée nationale de 1946 à 1948, secrétaire général du PCF de fait de 1951 à 1953 lors de la maladie de M. Thorez, Jacques Duclos est, en mai 1952, à la suite d'une manifestation contre la guerre de Corée, arrêté et inculpé de complot. Il est libéré après un mois de détention.

Battu aux élections législatives de 1958, il devient sénateur en 1959 et le demeurera jusqu'à sa mort. Lors de l'élection présidentielle de juin 1969, il est le candidat du PCF et obtient 21,27 % des voix.
Ses principales publications sont : Écrits de prison (1952), la Commune de Paris à l'assaut du ciel (1961), la Première Internationale (1964), Octobre 17 vu de France (1967), Mémoires (7 volumes 1968-1973), Que sont devenus les communistes ? (1971), Bakounine et Marx (1974), Ce que je crois (1975).

Il était un excellent orateur, doté d’une culture exceptionnelle qu’il s’était forgé en autodidacte, en lisant énormément. Sa petite silhouette (il mesurait 1m49), sa voix rocailleuse et son accent deviennent familiers aux électeurs.

Suite à la démission du Général de Gaulle en 1969, Jacques Duclos est candidat à la Présidence de la République. Il est soutenu, entre autres, par Louis Aragon et Jean Ferrat.

Jacques Duclos est presque un inconnu aux yeux des Français. Mais grâce à son talent d’orateur, il grimpe vite dans les sondages au point d’arriver à la troisième place du premier Tour des élections présidentielles, avec un excellent score (21,27 %). Sa phrase prononcée entre les deux tours : Poher et Pompidou sont « bonnet blanc et blanc bonnet » et doivent donc être renvoyés dos à dos par un vote blanc ou une abstention sonnent le glas des derniers espoirs de Poher. Oui, c’est Jacques Duclos qui a popularisé cette expression de « bonnet blanc et blanc bonnet Au mois d'avril 1975, après une hospitalisation en janvier, Jacques Duclos se rend à Louey où la télévision doit commencer le tournage d'un film sur sa vie. Mais se sentant mal, il est hospitalisé à nouveau à Paris pour une congestion pulmonaire et décède à son domicile le 25 avril 1975. Ses obsèques se sont déroulées au cimetière du Père-Lachaise à Paris devant une foule considérable.

Robert Clément, sur sa page Facebook.

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