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L’épouvantable massacre continue, 65 000 tonnes de bombes larguées sur ce petit territoire de 360 km2, des familles entières décimées, des personnes qui ont des noms, des visages et des histoires.
Alors que tous les observateurs s’accordent pour dire que si les États-Unis cessaient leurs livraisons d’armes aux génocidaires, le massacre pourrait cesser au bout de trois jours !
Au lieu de cela, les résolutions de l’ONU sont bafouées, la timide résolution du Conseil de Sécurité́ appelant de toute urgence à un renforcement de l’aide humanitaire reste lettre morte. Et tous les gouvernements occidentaux continuent d’ériger en dogme « le droit d’Israël à se défendre », quitte à envoyer un semblant d’aide humanitaire pour se donner bonne conscience comme la France vient de le faire, il y a deux jours.
L’AFPS, avec l’appui de nombreuses organisations, dont le PCF, appelle à manifester le samedi 13 janvier à 15 h (Place des Otages – Morlaix) pour exiger :
Une trentaine d’habitants du Pays de Morlaix ont participé à la mobilisation de l’Association Solidarité Palestine France. (Photo Cécile Renouard)
Ce samedi 30 décembre 2023, veille de réveillon et de fête, l’Association Solidarité Palestine France de Morlaix a tenu à rappeler son appel à « cesser le feu » sur Gaza, en Palestine.
C’est un appel symbolique important qui a été lancé ce samedi 30 décembre 2023, en fin de matinée près du marché de Morlaix par l’Association Solidarité Palestine France qui dénonce, encore et encore, depuis le 7 octobre, « la guerre atroce et criminelle que poursuit l’État d’Israël contre la population palestinienne de Gaza ». Une partie de la trentaine de sympathisants mobilisés s’est couchée sur les pavés pour délivrer leur message, tels des morts palestiniens de tout âge sous des linceuls, en « une scène morbide » (connu sous le nom de die-in) totalement volontaire, tandis que d’autres brandissaient des pancartes appelant à un « Cessez-le-feu » immédiat sur Gaza. L’association morlaisienne entend poursuivre ses actions « en solidarité au peuple palestinien » et demande à « l’opinion publique de ne pas fermer les yeux sur le conflit » qui est en train de se transformer « en génocide » : « il faut basculer du côté de la paix », « c’est une population de deux millions de personnes qui est en danger de mort », a martelé l’association
Une trentaine d’habitants du Pays de Morlaix ont participé à la mobilisation de l’Association Solidarité Palestine France. (Photo Cécile Renouard)
Madame la Députée,
Depuis un an, les associations et organisations que nous représentons n’ont eu de cesse de vous alerter sur les conséquences du projet de loi « Contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » pour les conditions de vie des étrangers. Récemment, après le durcissement sans précédent du texte du gouvernement par le Sénat et avant son passage en commission mixte paritaire, nous vous avons exhorté de ne pas joindre votre voix à celles des partis de droite et d’extrême-droite.
Confiants, compte tenu de la nature de nos échanges, nous pensions vous avoir fait prendre conscience des dangers de l’adoption d’une telle loi pour les droits et la dignité des personnes exilées.
Jamais nous n’aurions imaginé que vous, Sandrine LE FEUR, auriez accepté de voter une loi qui stigmatise à ce point les étrangers et qui entérine « une victoire idéologique » » de l'extrême-droite. Assurément, nous pensions qu'il y avait des valeurs inébranlables dont vous n'oseriez pas vous dépouiller.
Nous avons eu tort.
Vous avez été élue en vous proclamant « et de droite et de gauche ».
Vous avez été élue pour faire advenir « une République exemplaire ».
Vous avez été élue en soutien d'un Président de la République qui, après avoir promis en 2017 de tout faire pour qu'il n'y ait plus de raison de voter pour l'extrême-droite, avait proclamé que le résultat de 2022 « l'obligeait ».
Qu'avez-vous donc fait ?
Vous avez voté un projet de loi inspiré par l'extrême-droite lepéniste et vous l'avez voté avec elle, en sachant que Marine LE PEN avait annoncé que le Rassemblement National voterait pour ce texte de loi. .
Vos dénégations infondées n'y pourront rien. Vous avez voté un texte qui :
fait revenir la préférence nationale dans le droit français, restreignant l'accès aux prestations sociales aux étrangers parce qu'étrangers ;
instaure une rupture d'égalité entre citoyens habitant ce pays ;
supprime des droits à des enfants français nés sur le sol français de parents étrangers ;
met fin à l'automaticité du droit du sol, première fois sous la Vème République ;
restreint l'accès à l'hébergement d'urgence qui était inconditionnel ;
rétablit la déchéance de nationalité ;
conditionne la venue d'étudiants étrangers si essentiels à notre système de recherche ;
limite les possibilités de regroupement familial ;
instaure le délit de séjour irrégulier ;
rétablit la double peine ;
Pire encore, le gouvernement que vous soutenez a dû se soumettre à la droite radicalisée en promettant une révision de l'A.M.E. dès début 2024.
Contrairement à ce que vous affirmez dans la presse, toutes les lignes rouges ont été franchies.
Vous avez tout cédé à la droite radicalisée et à l'extrême-droite et, aux antipodes des valeurs de notre République, réduit à peu de choses l’accueil, la dignité les droits des étrangers habitant ce pays.
Quelles que soient les décisions du Conseil Constitutionnel in fine, vous avez répandu le venin de la haine de l'étranger jusqu'au cœur de l'hémicycle et du droit national ! Vous aviez la possibilité de préserver la République et ses valeurs.
Vous avez choisi d'être du côté de ceux qui font voler en éclat des principes et des valeurs qui ont fait de la France ce qu'elle est. Vous n’avez pas voulu suivre celles et ceux qui dans votre mouvement ont su rester fidèles à des convictions républicaines.
Mais Liberté, égalité, fraternité, notre devise républicaine est là pour durer.
Ce qui vient de se passer avec l’adoption de cette loi injuste et inhumaine que vous avez votée n’est pas digne et ternit notre devise.
Nous vous appelons publiquement à un sursaut républicain !
Nous vous prions, Madame la Députée, de recevoir nos salutations indignées
Signataires: ACAT Morlaix, 100 pour un Toit Morlaix, 100 pour un Toit Saint-Pol, EMAL 29, Association L’Âmarrée, LDH Morlaix, Morlaix-Libertés, Les Utopistes en Action, UL CGT Morlaix, FSU 29, Solidaires Morlaix, UNSA Territoriaux du Pays de Morlaix, EELV Pays de Morlaix, Mouvement Ensemble, La Gauche Indépendantiste, Génération’s du Pays de Morlaix, LFI Pays de Morlaix, NPA, PCF Morlaix, UDB du Pays de Morlaix et des Monts d’Arrée
MORLAIX-LIBERTÉS NOUS INVITE A UN RASSEMBLEMENT
AUJOURD'HUI SAMEDI 23 DÉCEMBRE
A 11H DEVANT LA MAIRIE DE MORLAIX
POUR DIRE NON AU VOTE XENOPHOBE DES ELUS ET DEMANDER LES MEMES DROITS POUR TOUS SANS RESTRICTION.
La salle de la mairie de Morlaix archi-pleine hier soir pour accueillir la réunion publique unitaire à l'appel de 20 organisations du pays de Morlaix, dont le PCF, avec l'AFPS comme cheville ouvrière, pour faire cesser les massacres à Gaza et en Cisjordanie ce mardi 19 décembre et en solidarité au peuple palestinien qui vit une nouvelle Nakba, avec 2 millions de déplacés à Gaza, près de 20 000 morts, dont près de 10 000 enfants, des dizaines de milliers de blessés, et des disparus sous les décombres, le projet israélien semblait être d'annexer purement et simplement Gaza et de pousser les Gazaoui au départ.
Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard.
Intervention pour soutenir les Agriculteurs et maraîchers touchés par la tempête Ciaran au Conseil départemental du Finistère, 14 décembre:
Sur le marché de Morlaix avec Colette Loiseau et Lucienne Nayet ce samedi 16 décembre.
Sous un grand soleil d'hiver, vente de "L'Humanité magazine" du week-end, et distribution de tracts du PCF contre la vie chère et contre la loi immigration du gouvernement et de la droite, appelant à se mobiliser sur la journée internationale des migrants le 18 décembre.
Photos Pierre-Yvon Boisnard et Ismaël Dupont.
Sarah HUMBERT. Publié le
Chaque année, il revient : le budget de la commune. À Morlaix, il a été présenté aux élus jeudi 14 décembre 2023. Voici cinq chiffres, pour mieux le comprendre.
Voici les grands chiffres qui vont façonner le budget 2024 de la Ville de Morlaix (Finistère). | ARCHIVES OUEST-FRANCE/VINCENT MOUCHEL
Des tableaux, des pourcentages avec des plus ou des moins, beaucoup de zéros… Pas toujours simple de comprendre le budget de sa commune. À Morlaix (Finistère), le rapport d’orientation budgétaire a été présenté, jeudi 14 décembre 2023. Voici cinq chiffres à retenir, pour s’y retrouver.
En 2024, le montant des investissements est fixé à 5 700 000 € (1). Parmi les principales dépenses, on retrouve les espaces publics, à hauteur d’1,9 millions d’euros. Cela servira par exemple à financer le passage à l’éclairage LED pour le secteur du Château et Troudousten. Les investissements pour le patrimoine bâti sont sensiblement du même montant, et englobent la phase deux de la réhabilitation du musée des Jacobins.
Le besoin en financement de l’investissement est de 6 150 000 €. Afin de financer cela, la Ville se repose sur de l’autofinancement, de recettes propres, comme la taxe d’aménagement, des amendes de police et divers (estimés à 110 000 € tout de même), des subventions mais aussi un emprunt d’équilibre.
Assez logiquement, ce chiffre de 23 447 000 € pour 2024 est proche du produit de fonctionnement (2).
Il couvre, par exemple, les charges de personnel, qui ont augmenté en raison de l’augmentation du point d’indice. Pour Patrick Gambache, premier adjoint qui a présenté le budget, « en 2024, nous devons réussir à contenir, voire à diminuer les factures d’énergie, des matières premières et des denrées alimentaires ».
Le produit de fonctionnement compte, par exemple, les impôts locaux, les dotations de l’État, les subventions provenant d’autres collectivités, et les recettes de différents services publics. Entre 2023 et 2024, il a augmenté pour Morlaix, de 152 000 €, pour atteindre 25 379 000 €. À noter, les taux communaux du foncier bâti et non bâti restent stables, en revanche, en raison de l’inflation, l’État a revalorisé les bases fiscales de 4,2 %.
La Ville a fait le choix, une nouvelle fois, malgré l’inflation, « de ne pas augmenter les tarifs de cantine, de garderie, de garde d’enfants d’activités sportives et de loisirs », souligne le premier adjoint.
Au 31 décembre 2023, l’encours de la dette s’élèvera à 17 383 083 €. Entre 2014 et aujourd’hui, l’encours de la dette a fortement augmenté, passant de 6 400 000 € à 17 383 083 €. Pour autant, le délai de désendettement de la Ville, c’est-à-dire le nombre d’année qu’elle mettrait à rembourser sa dette en y consacrant toute son épargne, est de 7 années en 2023, contre 11,4 années en 2022. La dette est repartie à 100 % sur des emprunts à taux fixes.
Alain Daniellou, conseiller de la minorité, au terme de la présentation, a indiqué : « Nous constatons une reprise la dette. […] Nous rappelons notre vigilance quant à la pertinence des projets proposés ». Les échanges ont duré plusieurs minutes.
(1) Ce chiffre se base sur un taux de réalisation proche de 80 %.
(2) Ce chiffre se base sur un taux de réalisation de 98 %.