Eric Guellec et Anne-Catherine Cleuziou, candidats sur la 2e circo du Finistère (Brest Centre), Yasmine Tanguy, Maxime Paul, Claude Bournot et Pierre-Yves Liziar (candidats dans la 5e du Finistère), Catherine Flageul et Jean-Paul Cam: candidats PCF-Front de Gauche sur la 2e, 3e, 5e, 6e circonscription du Finistère
" Le 19 mai s'est donc clos officiellement le dépôt des candidatures aux élections législatives.
524 candidatures sont présentées ou soutenues par le PCF-Front de gauche en métropole, comprenant 452 candidatures à parité présentées par notre formation et 72 soutiens.
La liste nationale des candidats que nous présentons rassemble des femmes et des hommes issus du peuple et qui vivent et travaillent comme l'immense majorité de celui-ci. Cette liste comporte aussi, comme je l'ai dit, le soutien à 72 candidatures de personnalités engagées dans le mouvement social à des titres divers et d'autres venus de formations politiques telles que France insoumise, Ensemble, République et Socialisme, EELV ou des soutiens de Benoit Hamon.
Parmi ces personnalités, citons Clémentine Autain, François Ruffin, Zara Boudjemaï, Caroline de Haas, Monique Pinçon-Charlot, Marianne Journiac…
Malgré l'absence d'accord national, il n'y aura pas de concurrence avec FI dans 29 circonscriptions. Des communistes en mesure de l'emporter ne se verront pas opposer de candidatures FI dans 11 circonscriptions. Nous en en félicitons et je veux saluer les militants locaux de la FI qui ont permis ces choix. Pour notre part, nous soutenons des candidatures FI dans 18 circonscriptions, dont celle où se présente Jean-Luc Mélenchon. En revanche, je veux dire que nous regrettons très profondément le maintien de candidatures FI dans près d'une vingtaine de circonscriptions où se joue l'élection possible d'un ou d'une député(e) communiste, sans que FI n'ait en revanche une chance de l'emporter. J'invite les électrices et électeurs de Jean-Luc Mélenchon dans ces circonscriptions à réfléchir à cette situation pour éviter d'offrir par la dispersion de leurs voix au premier tour un député supplémentaire à En Marche, la droite ou le FN.
40 % de nos candidats ont moins de 50 ans, 20 % moins de 40 ans. 70 % n'ont jamais exercé de mandat électif.
38 % sont des employés, ouvriers ou techniciens, 14 % des cadres, 20 % des fonctionnaires, 25 % des retraités, d'autres encore sont artisans ou étudiants. Ce sont des candidatures à l'image de la France, pas celle des cabinets ministériels et des conseils d'administration. 40 % des nos candidats ont des responsabilités syndicales dans le cadre de leur activité professionnelle et connaissent parfaitement les conditions de vie des salariés de notre pays.
Ces candidats vont d'ailleurs sans attendre se mettre au service du combat qui s'annonce contre le recours aux ordonnances pour casser encore plus le Code du travail et finir le sale boulot de la loi El Khomri.
Pour cela, j'annonce que nous lançerons le 1er juin dans toute la France une campagne nationale avec ce slogan: « l'été, ça n'est pas fait pour casser le code du Travail – Non aux ordonnances Macron »."
PIERRE LAURENT.
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