72 morts dont 20 enfants tués dans une attaque chimique il y a 3 jours à Khan Cheikhoun.
Des centaines d'intoxiqués saisis de convulsions.
De la mousse qui sort de la bouche, des pupilles dilatées.
Pas une horreur, pas un massacre n'auront été épargnés au peuple syrien.
Bachar-al-Assad règne sur un fleuve de sang, d'horreurs, et de douleur sans nom, avec la complicité des Etats qui laissent faire...
Ce nouveau crime contre l'Humanité des sbires du dictateur syrien nous rappelle que l'Humanité n'a rien appris de ses périodes de terreur absolue. Et que le pire aujourd'hui peut se produire dans une relative indifférence.
Beaucoup d'opinions, de chefs d'Etat, et de politiques voient encore dans le boucher de Damas le garant de la lutte contre l'islamisme, de la protection des minorités, de la préservation d'un Etat stable et souverain, quoique dépeuplé pour moitié, en Syrie, même 400 000 morts et 5 millions de réfugiés plus tard!
On est saisi d'effroi, de colère et de pitié face au nouveau massacre à l'arme chimique que la population d'un village rebelle a subi. Un ignoble et lâche assassinat collectif destiné à semer la Terreur.
Pour réaliser un peu ce qu'est une attaque à l'arme chimique, les lecteurs du Chiffon Rouge peuvent se reporter à ce témoignage de Majd al-Dik, jeune humanitaire et éducateur volontaire partisan de la Révolution qui a été le témoin des conséquences d'un massacre chimique impuni qui a fait 1300 morts dans la Ghouta, le 21 août 2013. La fameuse ligne rouge à ne pas dépasser...
On ne pourra pas dire, encore moins peut-être que pour d'autres crimes contre l'humanité de masse de l'histoire du XXe siècle, qu'on ne savait pas!
Majd al-Dik: A l'est de Damas au bout du monde. Le témoignage bouleversant d'un révolutionnaire syrien sur les massacres et les exactions commis par le régime de Bachar-al-Assad dans la Ghouta
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