Avec sept camarades ce mercredi 3 juillet, nous sommes allés à la rencontre des personnels de l'hôpital de Morlaix et des usagers pour échanger sur la situation de l'hôpital public, faire connaître le dernier numéro du "Globule Rouge", le journal du PCF consacré à la santé et à la protection sociale et distribuer un tract sur la situation de l'hôpital et des services publics.
Voici le contenu de ce tract que nous distribuerons à nouveau devant la mairie de Plouigneau le samedi 6 juillet entre 9h00 et 12h, à l'occasion de la signature d"une pétition citoyenne pour le maintien de la perception :
Centre hospitalier, perception... Ensemble défendons tous les services publics
A l'hôpital
Austérité imposée par l'Agence Régionale de Santé (ARS), menaces sur les postes, détérioration du climat social, attaques sur les acquis sociaux, remise en cause des remplacements... La politique d'austérité du gouvernement socialiste met gravement en cause la qualité du travail et des soins à l'hôpital de Morlaix. Ce qui a conduit l'intersyndicale SUD/ CGT à lancer un mouvement de protestation et à s'inviter au comité technique d'établissement (CTE) et au conseil de surveillance pour montrer la fermeté de son opposition au déficit de presque de 900 000 euros annoncé et aux conséquences qu'en tire la direction.
Réaction du directeur: "notre situation est délicate mais elle n'est pas pire que celle d'autres établissements bretons et français".
Ce qui revient à dire que c'est tout le système hospitalier qui est dans le rouge dans tout le pays.
Chez Agnès Le brun, maire de Morlaix et présidente du conseil de surveillance, même son de cloche avec en plus "le contexte impose que des mesures, visant à faire des économies, soient prises et cela sans qu'aun secteur ne soit épargné". On ne saurait mieux illustrer ses convergences avec la politique d'austérité du gouvernement.
A la perception de Plouigneau
Dans le cadre de la MAP (Modernisation de l'Action Publique) version socialiste de la RGPP chère à Sarkozy, la direction départementale a présenté un projet de "réorganisation du réseau des trésororeries". L'objectif, dans le cadre austéritaire fixé par Bruxelles est de réduire d'une façon drastique la dépense publique. Ce projet de "réorganisation" se traduirait, entre autres, par la fermeture de la perception de Plouigneau et le regroupement avec Lanmeur.
Unanimement repoussé par les syndicats, ce projet a été clairement rejeté par la centaine de personnes réunies à Plouigneau à l'appel de 7 maires du canton et du Front de Gauche.
Bartolone écoute... et ne dit rien
Hospitaliers et Front de Gauche ont manifesté ensemble leur mécontentement et leur exigence d'une autre politique à Claude Bartolone, président PS de l'Assemblée Nationale, en visite dans le Finistère. Ce dernier a écouté poliment... et n'a pipé mot avant d'aller porter la bonne parole dans la salle réservée aux seuls militants et sympathisants socialistes.
Ayrault se glorifie de faire pour la première fois reculer le budget de l'Etat en 2014
Cette soumission aux impératifs de l'Europe va se traduire par des "économies" de 14 milliards (7,5 milliards du budget de l'Etat, 5 milliards à la sécurité sociale et 1,5 milliards aux collectivités locales). Conséquence de ces choix désastreux, la suppression de 14400 postes dans la fonction publique (défense, économie finances, écologie et développement durable, agriculture, sport, affaires étrangères,...).
Depuis le début de son quinquennat Hollande a donc supprimé 28 000 postes.
En 2015, comme l'a déclaré le nouveau ministre du budget, digne successeur du sieur Cahuzac, le Parti Socialiste a l'intention de poursuivre cette néfaste politique au même niveau malgré les conséquences dramatiques sur l'économie de la France et les conditions de vie des français.
Ca suffit! Ce n'est pas ce qu'ont voulu les Français!
Toutes celles et tous ceux, et nous en sommes, qui ont chassé Sarkozy l'année dernière, ne l'ont pas fait pour que perdure la même politique.
Les grandes phrases, les postures et les moulinets n'y changent rien: c'est toujours la Finance qui commande, c'est toujours le MEDEF qui a l'oreille du gouvernement. Et cela se traduit parfois, comme dans l'ANI, par des régressions que même la droite n'avait pas osé proposer.
Maintenant la coupe est pleine. Les résultats de toutes les élections partielles le montrent clairement: Il faut changer de cap.
La responsabilité personnelle de chaque élu-e, de chaque ministre est engagée pour mettre fin à cette néfaste politique et pour avoir le courage de prendre les décisions qui permettront enfin de répondre aux défis de notre temps, aux exigences de la France et aux besoins de la population.
Partis politiques, élus, mouvement syndical, associations, population, chacun dans ses responsabilités, mais ENSEMBLE, nous avons la force de faire prévaloir ce choix.
C'est que proposent le Parti Communiste Français et le Front de Gauche.