La gauche authentique perce dans les villes du pays, à Bruxelles, en Wallonie et en Flandre
Le PTB passe de 50 à 156 élus locaux.
Pour la première fois, nous sommes passés d'un phénomène urbain principalement à Anvers et à Liège à une percée dans presque quasiment toutes les grandes villes et villes moyennes de Wallonie, Bruxelles et de Flandre.
« Je suis un président de parti heureux parce que, avec les résultats que nous avons déjà, nous avons atteint nos objectifs dans l'ensemble du pays », a réagi Peter Mertens, président du PTB.
En Région bruxelloise, nous nous ancrons dans la réalité locale en passant de 2 élus dans à peine 2 communes à 36 élus dans 7 communes. Concrètement, nous perçons à Bruxelles-Ville, Anderlecht, Molenbeek, Schaerbeek, Saint-Gilles, Forest et Ixelles.
En Wallonie, les résultats semblent très bons.
À Charleroi, nous atteindrions environ 15 %, ainsi qu’à La Louvière. À Liège et dans les communes populaires de l’agglomération liégeoise, nous atteignons entre 15 et 25 %, comme à Seraing et Herstal. Nous entrons également au conseil communal de Tournai, à Verviers et Huy.
En Flandre, où nous perçons aussi, nous avons travaillé d’arrache-pied, dans des conditions difficiles, où il fallait montrer que la gauche authentique pouvait percer. Nous aurons donc désormais des élus à Gand, à Louvain, à Hasselt, à Turnhout, à Geel, à Brasschaat, à Sint-Niklaas, à Malines, à Genk... À Anvers, nous progressons également à 8,7% et nous avons 4 sièges au conseil communal et 19 sièges aux conseils de district.
« Dans la campagne, les partis traditionnels ont beaucoup discuté de places et de coalition. À l’inverse, le PTB est venu avec du fond. Nous avons réussi à imposer des thèmes qui n’auraient pas trouvé d’écho sans notre campagne », a indiqué dans son discours Raoul Hedebouw, porte-parole national du parti (voir ci-dessous).
« Nous avons une responsabilité importante comme force émergente de gauche, poursuit Raoul Hedebouw. Une responsabilité importante qui se déclinera de deux manières. D’abord la lutte. Tous nos élus et notre parti seront au service des luttes locales et nationales. Notre avancée doit se traduire par une avancée de la résistance sociale. En trois ans, près de 9 milliards sont passés des salaires vers les profits. Cette richesse, les travailleurs doivent la récupérer. Et les élections ne suffisent pas. Ensuite, lors des élections de mai 2019. À ce moment là, tout le monde pourra voter pour le PTB et bousculer le gouvernement fédéral », a encore dit Raoul Hedebouw.
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