« Abdullah Öcalan a un rôle important à jouer pour assurer la paix sociale en Turquie et le régime d’isolement qui lui est imposé est en réalité imposé à l’ensemble du peuple » a déclaré Leyla Güven, députée HDP de Hakkari, coprésidente du Congrès de la Société démocratique (DTK), ex co-maire de Viranşehir et membre du Congrès des Pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe (CPLRE).
En grève de la faim depuis le 8 novembre à la prison de Diyarbakir, elle a suscité un mouvement de solidarité au Kurdistan et en Turquie, mais aussi en Europe et dans le reste du monde. Des grèves de la faim sont actuellement menées dans les prisons de Turquie et dans des villes comme Urfa, Van, Mardin, Mersin, Adana, La solidarité se répand également au Rojava, en Europe et en France.
Amara, la Maison du Peuple kurde de Rennes, accueille les grévistes de la faim
Les revendications des Kurdes que nous soutenons sont claires : le régime carcéral imposé au leader kurde, Abdullah Öcalan (le « Nelson Mandela kurde »), emprisonné depuis bientôt 20 ans est intolérable et il est urgent d’exiger du Comité de prévention de la torture du Conseil de l’Europe qu’il se saisisse de cette question malgré les obstacles que ne manque pas de dresser la Turquie, en tant que membre de ce même Conseil de l’Europe.
« Détruire le fascisme » écrivent aussi les Kurdes : ils dénoncent un pays, la Turquie, qui n’est plus un État de droit. Le président dictateur enferme tout opposant.
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