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4 juin 2020 4 04 /06 /juin /2020 05:40
Mardi 16 juin - Tous mobilisés pour notre hôpital public
Mardi 16 juin - Tous mobilisés pour notre hôpital public

Mardi 16 juin prochain

Nous comptons sur la population pour soutenir les Soignants dans la rue et gagner cette bataille pour l’hôpital public !

"Le Ségur de la Santé" décidera des choix de Santé dans notre pays pour les 10-20 prochaines années !

En avant, les gens ! Ne ratons pas cette occasion !

A Morlaix, débrayage de 14h30 à 16h30 et journée complète. Plus d infos à venir très bientôt.

CGT Centre Hospitalier Public du Pays de Morlaix

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3 juin 2020 3 03 /06 /juin /2020 15:02
Pourquoi l'écrivain Luc Blanvillain soutient Morlaix Ensemble
Pourquoi l'écrivain Luc Blanvillain soutient Morlaix Ensemble
Pourquoi l'écrivain Luc Blanvillain soutient Morlaix Ensemble

Luc Blanvillain est un écrivain morlaisien, un styliste à l'ironie et l'humour désopilants, auteur de romans adultes et romans jeunesse.

Son dernier roman, Le répondeur (Quidam, 2019), était dans la sélection du prix du roman du Festival Étonnants voyageurs de Saint-Malo et a fait l'objet de critiques très élogieuses dans la presse nationale. Il a écrit aussi Nos âmes seules (2015, Plon). Autres ouvrages écrits par Luc Blanvillain:

  • Olaf chez les Langre (2008), Quespire éditeur.
  • Crimes et jeans slim (2010), Quespire éditeur et Le Livre de Poche jeunesse, 2013.
  • Une histoire de fous (2011), Milan poche Junior.
  • Un amour de geek (2011), Plon jeunesse et Le Livre de Poche jeunesse, 2013.
  • Opération Gerfaut (2012), Quespire éditeur.
  • Cupidon Power (2013), L’École des Loisirs, médium.
  • Le Démon des brumes (2013), Seuil jeunesse.
  • Dans le cœur d’Alice (2013), Hachette, collection Bloom et Le Livre de Poche jeunesse, 2015.
  • Wi-fi génie (2014), Scrineo.
  • Journal d'un nul débutant (2014), L'école des Loisirs.
  • Mes parents sont dans ma classe (2015), L'école des loisirs.
  • La nébuleuse Alma (2016), L'école des loisirs.
  • Le monde selon Walden (2016), Scrineo.
  • L'incroyable voyage de M. Fogg (2017), Hachette.
  • Mon stress monstre (2017), L'école des loisirs.
  • Roméo Moustique sympathique (2017), Poulpe Fictions.
  • Le grand fauve (2018), L'école des loisirs.

Dans cette expression, il nous fait l'honneur et le plaisir d'apporter son soutien à la liste "Morlaix Ensemble":

 

"Bridant à contrecœur mon impétueuse modestie, je me vois contraint, avant Morlaix, d’évoquer ma personne.

J’ai cette chance d’écrire des livres, principalement pour les jeunes. Et quand on écrit des livres, activité hautement recommandable et stimulante, on se voit presque aussitôt convié ici ou là, pour en causer devant des gens. C’est ainsi qu’il m’est souvent donné d’aller dans presque tous les quatre coins de France où j’annonce d’emblée que j’habite près de Morlaix.

Et là, je vous le jure, une puissante émotion s’empare toujours de l’assistance. Des voix s’élèvent pour évoquer la riante cité bretonne. Tel comédien célèbre, fendant la foule pour atteindre le buffet, m’avoue au passage qu’il y a pris naissance, tel autre qu’il y a connu l’âme sœur, à la faveur subreptice d’un frôlement sensuel dans le feu d’une gavotte. Telle ministre, fourrageant rêveusement sa blonde crinière se souvient des roseurs dont l’éternel soleil morlaisien a teinté ses galbes adolescents.

Tout le monde connaît Morlaix, son histoire, on sait qu’y fut lancé l’appel du 18 juin, que s’y déroula la bataille d’Arcole, que Jeanne d’Arc y entendit ses voix, et qu’elles parlaient breton.

Morlaix, j’en pris conscience au cours de mes voyages, est donc la véritable capitale spirituelle, morale, sentimentale de notre beau pays et son aura s’étend bien au-delà des frontières. Un exemple : quitte à froisser mon humilité maniaque, je me dois de révéler que l’un de mes ouvrages pour la jeunesse, subtilement intitulé Wifi-génie (éditions Scrineo, en vente partout pour une somme dérisoire) se déroule précisément… à Morlaix et qu’il fut traduit en Corée où il connaît, comme tous mes livres, un succès phénoménal. Ce qui revient à dire que les jeunes Coréens n’ignorent rien des venelles, du marché, du viaduc de Morlaix. On est donc en droit de penser que le nom de notre belle ville, joliment modulé, ponctue probablement, en Asie, la plupart des conversations.

Tout cela est bel et bon mais, demanderez-vous, mise à part ma ferveur morlaisienne, de quelle légitimité puis-je me prévaloir pour soutenir la liste « Morlaix Ensemble », moi qui suis arrivé en Bretagne par hasard, qui n’y vis que depuis une douzaine d’années, qui n’y ai fait qu’un enfant ?

C’est que j’ai eu, à la faveur de nombreuses conversations avec certaines des têtes de cette liste, l’occasion de constater qu’elles étaient animées de beaux projets pour la ville, qu’elles avaient la ferme intention de lui insuffler une énergie nouvelle, qu’elles avaient des idées d’avenir.

Et l’avenir, surtout par les temps qui courent, on en a bien besoin".

Lire aussi:

Roman - Le répondeur de Luc Blanvillain - L'histoire d'un double qui ne perd jamais le fil, par Muriel Steinmetz, L'Humanité, 2 janvier 2020

Pourquoi Lucienne Nayet soutient Morlaix Ensemble

Pourquoi Anne Cousin soutient l'équipe de Morlaix Ensemble: Morlaix Ensemble c’est oui.

Pourquoi Jean-Claude Breton soutient Morlaix Ensemble dans les municipales à Morlaix

Pourquoi Glenn Le Saoût soutient Morlaix Ensemble

Ils s'engagent avec Morlaix Ensemble: Maha Hassan, écrivaine

Pourquoi Guy Tandé soutient Morlaix Ensemble

Pourquoi l'écrivain Luc Blanvillain soutient Morlaix Ensemble
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3 juin 2020 3 03 /06 /juin /2020 06:09
Gestion du déconfinement par Agnès Le Brun et son équipe majoritaire: beaucoup d'interrogations ...

Gestion du déconfinement par Agnès Le Brun et son équipe: beaucoup d'interrogations...

On ne peut que formuler un certain nombre d'interrogations sur la gestion du déconfinement par Agnès Le Brun et son équipe municipale

- Pourquoi avoir laissé la mairie si longtemps inaccessible pour l'usager morlaisien ? N'y a t-il pas une obligation de continuité minimale du service public pour l'habitant morlaisien ? Beaucoup d'autres mairies aux alentours de Morlaix ont réouvertes pour le citoyen avec des gestes et des mesures de précaution.

- Pourquoi la commission Enseignement ne s'est pas réunie depuis des mois, en dépit de l'ampleur des défis auxquels était confrontée la mairie de Morlaix avec la réouverture des écoles ? Pourquoi les Conseils d'école et APE ont été exclus de la réflexion sur les conditions de la reprise?

- Il n'y avait-il vraiment pas d'autres solutions que d'admettre que les élèves du premier degré qui ne sont pas revenus tout de suite à l'école le 11 avril n'aient plus accès aux services de la restauration scolaire en revenant à l'école, ce qui constitue une entorse à l'égalité des droits et une source de complication pour les parents ?

- Comment expliquer que la majorité actuelle n'ait pas renforcé les effectifs du service enseignement dans cette période complexe et qu'on laisse les fonctionnaires du service enseignement gérer seuls une charge de travail incroyable alors même que les enseignants et directeurs d'école sont laissés en première ligne pour communiquer aux familles des décisions qui relèvent de la mairie, et qui suscitent parfois des incompréhensions et de la colère ? Quelle est la présence des élus de majorité aux côtés des services dans cette période sensible ? Quand aux élus de l'opposition, ils sont tout simplement exclus de la délibération et de l'information...

- N'y a t-il pas des moyens humains et matériels à déployer pour permettre la réouverture des garderies ?

- Beaucoup de parents sont inquiets, sans solution de garde pour leurs enfants, du fait de la fermeture de la crèche collective, à la ferme des enfants et des restrictions d'accès à la Récré. Qu'est-il fait pour débloquer cette situation ? Il y a t-il un début de commencement de projet pour la jeunesse et la petite enfance sur la période estivale ?

- Sur la distribution des masques, pourquoi l'avoir limitée aux personnes âgées, à la distribution d'un seul masque, aux qualités inégales, et avoir tenu à le faire sous les flashs des photographes et toujours en présence des élus de la majorité, alors qu'il aurait été tout à fait possible de le faire de manière tout aussi efficace et rapide, anonymement, en déposant les masques dans les boîtes aux lettres, ce qu'ont fait beaucoup d'autres mairies. Pourquoi avoir privilégié des masques de conception artisanale alors que Morlaix Communauté permettait de s'associer à un groupement d'achat de masques de qualité professionnelle plus sécurisés et durables, des produits brevetés et certifiés AFNOR dont Morlaix n'a fait qu'une commande a minima?

- Aujourd'hui, pour relancer le dynamisme commercial, ne faut-il pas assouplir les règles sur l'extension des terrasses, l'occupation de la voie publique, réfléchir à des solutions de piétonnisation transitoire de l'espace public, pour accompagner les réouvertures des cafés et des restaurants.

Un sentiment de malaise et d'agacement nous accompagne dans cette période, lié à l'exclusion totale des élus de gauche de leurs responsabilités dans le travail municipal tandis que, sans régler sérieusement les problèmes bien souvent, l'équipe de droite aux responsabilités sur-communique de manière caricaturale sur quelques initiatives, dont plusieurs sont parfaitement symboliques et anecdotiques, en croyant pouvoir rattraper son retard électoral du 1er tour des élections municipales en instrumentalisant la crise du Covid-19.

Une démarche sans doute vaine, car les Morlaisiens connaissent leur réalité de terrain.

 

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3 juin 2020 3 03 /06 /juin /2020 05:51
Ouest-France du jour, article de Léa Coupeau et Marie Jousseaume. "Une opportunité historique pour le retour de la gauche à Morlaix".

Ouest-France du jour, article de Léa Coupeau et Marie Jousseaume. "Une opportunité historique pour le retour de la gauche à Morlaix".

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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 19:15
Guy Darol

Guy Darol

Guy Darol est écrivain, poète, critique, chroniqueur musical et littéraire (Libération, Magazine Littéraire, Jazz Magazine, Le Magazine des livres...). C'est un des grands spécialistes français de Frank Zappa et de la musique noire américaine et de la contre-culture américaine.

Son dernier livre, d'une criante actualité après le nouveau crime raciste aux Etats-Unis ayant causé la mort de George Floyd, et une vague d'indignation dans le pays et le monde entier, Wattstax, revient sur le Woodstock des Africains-Américains. Le dimanche 20 août 1972, le festival Wattstax commémorait le septième anniversaire de la révolte de Watts. À l'initiative du label Stax spécialisé dans la soul music et le funk, qui a notamment fait connaître Otis Redding, cet événement réunissant plus de 110 000 personnes à Los Angeles, le triomphe de la fierté noire après des décennies d'oppression. Un chapitre des grandes musiques noires enrichi par le récit des faits qui ont précédé Wattstax : l'enchaînement des actes racistes, l'avènement du Black Power et de la soul en version Stax.

Guy Darol, bien connu des Morlaisiens, a fait l'honneur et l'immense plaisir à la liste Morlaix Ensemble de lui apporter son soutien pour réenchanter Morlaix à partir du 28 juin prochain.

" L’éblouissement quand j’avais 14 ans, en visite avec mes parents chez mon oncle Armel, venant de Ménéac, là-bas dans les collines du Méné. Il habitait Plourin et voulait nous faire découvrir le pays. Un matin, embarqué dans sa 404 couleur algues brunes, nous partîmes vers Carantec par de petites routes qui donnaient à cette sortie un air d’expédition. Nous allions voir la mer. Nous la vîmes de si près que j’en restai peau rouge,  quelques jours. De retour par la ville de Morlaix que nous n’avions pas encore abordé, car c’était le morceau de choix, la perle de ce séjour qui devait finir en beauté, j’éprouvai un éblouissement.

J’ai 66 ans aujourd’hui. Quoi, déjà ! Et je me revois, c’était hier évidemment, abordant le viaduc. Ses voûtes magistrales, sa hauteur de cathédrale gothique avaient touché mon cœur. Si puissamment, vraiment, que je me suis dit, petit homme de 14 ans, Guy, c’est là que tu vivras plus tard. Ce « plus tard », je n’ai eu de cesse de le guetter, de le caresser du regard intérieur, de l’espérer en somme comme on espère le paradis. Ce qui a fini par arriver, c’est la grande décision de quitter une ville tentaculaire pour rejoindre l’oasis, la beauté, le paradis rêvé. Et je ne fus pas déçu, la trentaine venue, cherchant une maison, de trouver près de Morlaix, le lieu de vie, presque de revie qui allait tout changer. J’écrivais, je me mis à écrire plus, et mieux me semble-t-il. Je devins père. Je rencontrai la femme de ma vie. Tout était amicalité. Morlaix était cette ville d’art et de rencontres au gré des rues, de son marché, alors couvert, de ses commerces alors nombreux qui ne nécessitaient pas de se rendre trop loin, en périphérie, pour s’approvisionner.  

C’était le temps où la ville répondait à toutes les attentes, donnait même un peu plus, beaucoup plus : la surprise, l’étonnement, la joie d’y revenir quand on en était éloigné et frustré. Ce qui en faisait un but, une espérance. On allait à Morlaix pour y saisir une chance. Au fil des ans, ces derniers ans au fait, j’ai vu la ville s’assoupir, s’endormir presque tragiquement. Allait-elle mourir comme un être frappé par le grand âge ? Non, ça ne se pouvait pas. Une ville comme Morlaix pouvait mordre à la rigueur mais mourir, jamais. Je constatai cependant la fin d’un monde. Des commerces fermés, des rues qui ressemblaient de plus en plus à un monde d’après-guerre. Le centre-ville serait bientôt un cœur manquant cruellement d’oxygène.

Il était facile de comprendre que tout cela n’était pas le résultat du hasard ou du destin si vous voulez. La fatalité quoi ! Les villes moyennes, comme les civilisations, seraient mortelles pour reprendre les mots de Paul Valéry. Bien sûr que non. À l’impossible nous sommes tenus, à la transformation nous pouvons contribuer. Après tout, nous y avons droit. On mérite cette ville, l’enchantement de cette ville, l’éblouissement encore. Pour cela, il faut autrement voter, appeler de ses vœux le changement, ensemble, tous ensemble, pour que Morlaix ne soit plus morte. Pour que Morlaix vive. Pour continuer de rêver".

 

Guy Darol, 1er juin 2020 

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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 12:11
Corentin Derrien - 27 mai 2020 - Square de la résistance à Morlaix

Corentin Derrien - 27 mai 2020 - Square de la résistance à Morlaix

A l'issue de ces municipales 2020, Corentin Derrien sera sans doute un des élus les plus jeunes de France et de Bretagne.

Corentin Derrien est un jeune très mature, un amoureux de la nature et de la Bretagne. Au bout de 15 jours passés loin de son Finistère, il a le mal du pays. A 18 ans, étudiant brillant, il finit sa première année de Sciences Politiques à Rennes, tout en revenant tous les week-end et les vacances dans le Finistère.

Il a adhéré en 2019 au PCF et au MJCF, après une participation à la fête de l'Humanité sur le stand du Finistère en 2018 (il avait fait la course à pied de l'Humanité avec son père), et a déjà participé à l'université d'été du Parti communiste en août 2019 à Aix-en-Provence, une très belle expérience qu'il est prêt à renouveler dès cette année si la crise du Covid-19 permet d'organiser à nouveau notre Université d'été, prévue à Marseille. Pour quelqu'un qui ne prise guère les vacances dans le Sud et qui craint la chaleur, cela témoigne de l'intérêt qu'il a trouvé à la rencontre des camarades de toute la France, des intellectuels et universitaires du parti ou sympathisants, des ateliers théoriques et pratiques sur le militantisme, la société, l'économie, l'histoire, la philosophie, l'art. Corentin est déjà très cultivé et est venu au Parti communiste par un choix réfléchi et intellectualisé. Lecteur du Manifeste du Parti communiste et des textes historiques de Marx, comme de Schopenhauer et de Nietzsche, il a l'habitude de prendre du recul sur les faits sociaux et est très bien informé. Ce qui n'empêche cet intellectuel d'être aussi un sportif accompli. Sa passion est la plongée et la "promenade sous-marine", pour la contemplation autant que pour la tâche, l'été comme l'hiver dans la Manche auprès de la maison de ses grands-parents maternels à Plouguerneau. Il adore aussi marcher et courir en forêt, sur les sentiers dans la campagne du Léon et des Monts d'Arrée, et participe régulièrement à des courses à pied et des trails, tout en continuant en s'entraîner au tir à l'arc, même s'il n'a plus le temps de prendre des cours et de faire de la compétition.

Corentin se décrit comme assez casanier et l'idée de s'engager durablement pour sa commune à 18 ans, d'y revenir toutes les semaines pour assumer ses responsabilités de conseiller municipal, est pour lui toute naturelle. 

Corentin, comment as-tu occupé tes deux mois de confinement?

J'avais du travail pour préparer mes partielles, rendre des devoirs, lire les cours dans le cadre d'une continuité pédagogique qui a été bien assurée à Sciences-Po Rennes? J'ai fait des lectures historiques - La République de Maurice Agulhon, Platon, etc. Je me suis aussi beaucoup promené dans la nature.

A quel moment tu as pensé à t'engager dans la campagne des municipales à Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec?

Vers la fin octobre. La section PCF de Morlaix m'a proposé de m'investir dans cette campagne. J'ai rencontré Solange Creignou en mairie en novembre et le courant est bien passé. On avait de nombreuses convergences dans notre façon de voir la politique locale et la commune. J'ai participé à du porte-à-porte, à des réunions de construction du programme, à la réunion publique de Saint-Thégonnec. Nous avons fait une vraie campagne comme si une liste concurrente était présentée. C'est important de respecter les électeurs, de communiquer sur les réalisations du mandat précédent, de faire connaître le programme, de le montrer. J'ai rencontré des citoyens contents de nous voir, ouverts sur la discussion. Au centre de notre projet, il y a 3 axes:

- L'attention à la place de l'humain au sein de tous les projets

- La transition écologique

- La démocratie participative

Il y avait assez peu de candidats affiliés politiquement sur notre liste: un ou deux au PS, dont le maire, Solange Creignou, un militant écologiste, Josselin Boireau, et moi, au PCF. Nous avons fait notre première séance d'installation du Conseil Municipal, principalement consacrée à la gestion de la crise sanitaire et de la crise économique, sociale, humaine qu'elle engendrera et dont nous devons limiter les effets. Cet enjeu aura une grande importance dans les années à venir. On s'est aussi penché sur la sortie du confinement des écoles. L'installation des commissions se fera au conseil municipal du 4 juin. Je vais m'engager sur la commission transition écologique, développement durable, une thématique transversale à tout notre projet, et sur le projet "Territoire zéro chômeur de longue durée". Je serai aussi à la commission bâtiment et patrimoine historique.

On va s'appuyer sur la formation, la mise en contact des demandeurs d'emplois avec les employeurs. Le Conseil municipal est composé de deux tiers d'anciens ayant déjà un ou quelques mandats au compteur et d'un tiers de nouveaux. L'ambiance de travail est très bonne. La fusion entre Saint Thégonnec et Loc-Eguiner est réussie aux yeux de tous. Françoise Raoult et Solange Creignou s'entendent bien. Il y a 5 km entre les deux bourgs mais la fusion de communes profite à tous. Des investissements sont réalisés sur les bâtiments.

Qu'est-ce que cela change pour toi d'être élu à Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec, à 18 ans?

Cela change l'emploi du temps. Pendant la campagne, j'ai réussi à tenir les deux bouts, en me déplaçant souvent entre Rennes et Saint-Thégonnec. Mes activités d'étudiant à Sciences-Po et d'élu local vont se nourrir mutuellement. Je vais apporter l'expérience de la politique locale et de ses contraintes dans mes études politiques et l'expérience de la connaissance des institutions dans ma pratique d'élu. Je suis le plus jeune de l'équipe, le plus jeune après moi à une trentaine d'années. Ce que je peux apporter à 18 ans, c'est aussi un contact direct avec les jeunes et leurs attentes. Ayant fait mon début de collège à Saint-Thégonnec, je connais un certain nombre de jeunes de ma génération dans ma commune. Nous voulons créer un conseil des jeunes, dans la continuité d'un axe directeur de notre équipe qu'est la consultation citoyenne. Dans une petite commune comme Loc-Eguiner Saint-Thégonnec, les élus sont naturellement proches des habitants et à l'écoute de leurs préoccupations. Même en dehors d'une institutionnalisation de la démocratie participative. Vis-à-vis de moi et de mon jeune âge, j'ai senti d'abord de la bienveillance dans l'équipe. Je connaissais déjà plusieurs élus, comme Olivier Le Bras, un ami de mon père dans sa jeunesse, avec lequel j'ai fait des courses à pied. Il y a une grande diversité sociale et professionnelle dans cette liste: des agriculteurs, des professeurs, des cadres, des ouvriers. En tant qu'étudiant, je participe de cette diversité. J'ai hâte de commencer le travail. Je pense pouvoir m'organiser avec des conseils municipaux tous les un mois et demi, deux mois. Je ne vais pas faire passer le travail d'élu local derrière mon travail d'étudiant. Je pense pouvoir avoir droit à des dispenses administratives à Sciences Po. Ce serait un paradoxe qu'on ne puisse exercer correctement un mandat d'élu dans cette enceinte?

Comment décrirais-tu ta commune?

C'est une commune en grande partie rurale, avec un très beau bourg, une église, un enclos paroissial et un calvaire magnifique, un beau patrimoine architectural en général. Nous avons aussi un beau patrimoine rural et agricole, des bois. La commune a également pris une dimension péri-urbaine, avec beaucoup d'habitants qui travaillent le long de la RN12, à Morlaix, Brest, Landivisiau, Landerneau. 

Quel sont les rôles de l'action municipale et de l'échelon communal pour toi?

Ils sont essentiels, particulièrement en ces temps de crise, devant les défaillances de l'Etat. Les politiques néo-libérales menées depuis des années ont fragilisé les capacités d'intervention planificatrice et régulatrice de l’État, les communes ont pallié à toutes ses carences comme elles l'ont pu. En même temps, on a vu aussi à l’œuvre le plus mauvais de la centralisation dans cette crise du Covid-19 comme quand l’État interdisait pour tous les territoires, mêmes ruraux, l'accès aux sentiers de randonnée, aux plages, aux bois, l'interdiction de faire du vélo pour compenser par un surcroît de restriction de liberté son imprévoyance et la casse des outils de santé publique.  On a vu dans cette crise du coronavirus une accumulation de décisions déconnectées du terrain. On aurait pu avoir des décisions plus rationnelles, plus efficaces, plus proches de la réalité à l'échelle locale. Quoi de commun dans ce contexte entre les problèmes posés dans les grandes métropoles et à Paris, dans les villes moyennes, et dans les petites communes? Les maires et élus des collectivités locales peuvent avoir une approche plus pragmatique, même si on a aussi besoin d'un État plus efficace dans la planification, ce que j'appellerai une forme de socialisme au meilleur sens du terme, celui de la gestion collective des biens communs.  

Propos recueillis par Ismaël Dupont - 28 mai 2020

Parole à Corentin Derrien, 18 ans, nouveau conseiller municipal de Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec
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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 07:18
Parole à Eugène Davillers Caradec, 22 ans, candidat de Morlaix Ensemble, possible futur élu de Morlaix le 28 juin

Eugène Davillers Caradec a 22 ans. Après son collège au Château, son lycée à Tristan Corbière et des études d'anglais à l'UBO de Brest, il est actuellement service civique en collège. Sa mère est morlaisienne, mais il est né à Nogent-sur-Marne dans le 94. Il arrive à Morlaix, il y a douze ans. Passionné de musique, guitariste, s'intéressant aussi au cinéma et à toutes les formes d'art, aux sciences, à la philosophie, et à la littérature, ses grands livres du moment sont "Sur la route" de Jacques Kerouac, "Le Roi des Aulnes" de Michel Tournier, "Crime et châtiment" et "L'Idiot" de Dostoïevski, et "L’Étranger" d'Albert Camus.  Eugène est militant communiste et candidat sur la liste de Morlaix Ensemble.

Eugène, pourquoi tu as adhéré au Parti communiste?

La recherche de justice, d'équité dans la répartition des richesses. Les communistes portent depuis toujours des valeurs dont je me sens proche, et qui s'incarnent dans les gens et leurs actes. Je pense notamment à ces grands noms qui ont porté des réformes telles que la mise en place du système des retraites par répartition, la sécurité sociale. Je me sens proche aussi des valeurs socialistes d'avant-guerre qui ont construit un monde de solidarités et de biens communs que l'on est en train de casser méthodiquement aujourd'hui. Il y a quelque chose qui me plaît dans le PCF, c'est la stabilité temporelle. On sait à qui et à quoi on a affaire. Ce n'est pas un parti volatile, hétéroclite, d'intrigues pour le pouvoir. Il est ancré dans des valeurs saines. Il y a de nombreux partis nouveaux à l'identité hybride, qui se cherchent, sont subordonnés à des ambitions individuelles, minés par les conflits. Ce n'est pas le cas du PCF. Je me reconnais dans l'image de la politique que peuvent véhiculer Ian Brossat ou Fabien Roussel. Je déteste l'identification du PCF au stalinisme, c'est tellement énorme comme raccourci, tellement oublieux des riches personnalités qui ont apporté plein de choses à la société française. Je ne suis pas là par hasard, les valeurs de mes parents, mon arrière-grand père communiste, un grand-père socialiste bon teint, partisan de la laïque. Lors de la première réunion du PCF à laquelle j'ai assisté comme nouvel adhérent, j'avais la boule au ventre. C'était il y a 2 ans. J'avais 19 ans. Mais on ne m'a jamais mis dans une case "jeune branleur", mais j'ai rencontré des gens à l'écoute, attentifs aux idées nouvelles, mais si ils ont de l'expérience et des bases solides. Les gueules du PCF à Morlaix sont bien connues, présentes à toutes les manifestations, elles se définissent dans leurs actes. Beaucoup de ces militants sont engagés aussi dans le monde associatif, la solidarité. Ils ont un souci formateur sans vouloir nous modeler à leur image. Il y a la possibilité d'être libre dans cette organisation qui pousse à s'émanciper intellectuellement. Les gens ont l'impression que l'engagement partisan rime avec contraintes de pensée, de choix, d'actes, alors que c'est complètement l'opposé si j'en croie mon expérience.  Conseils, dialogue, bienveillance. J'ai voté FI en 2017 mais j'ai été séduit depuis par la stabilité temporelle, l'expérience, l'absence de culture de la personnalité au PCF. 

Pourquoi as-tu accepté d'être candidat sur la liste de Morlaix Ensemble?

Je suis d'un naturel curieux, cela m'intéressait de vivre cette aventure collective de l'intérieur. Morlaix Ensemble m'apparaît comme un groupe très divers, avec des connaissances et des expériences complémentaires dans des domaines différents (l'écologie, le social, l'économie, la gestion de la mairie), un groupe où les gens sont humains avant tout, pas étrangers à eux-mêmes et à leurs valeurs. Derrière l'engagement politique, il y a les vies quotidiennes, les difficultés sociales, la communauté, les intérêts. Le but n'est pas que de gagner sur une élection. Gagner, pourquoi, à quelles fins, voilà ce qui compte, et surtout réaliser ce sur quoi on s'est engagé. Faire des choses pour les plus démunis notamment, penser la ville comme un tout, un organisme. Morlaix Ensemble, pour moi, c'est un ensemble de personnes engagées dans l'associatif, le social, avec un souci de l'humain et du respect de l'autre inhérent à ce groupe. La vraie victoire, elle se connaîtra au bout de 6 mois de mandat. L'important, c'est de gagner le cœur des habitants. 

Jean-Paul Vermot, c'est un bon gars, un mec qui est calé en gestion et en économie, qui est prêt à gérer la mairie, a le respect des habitants. Je me fais fort de dire qu'il ne va pas tromper nos attentes. C'est quelqu'un d'agréable, il a l'oreille, les yeux, le sourire. Il ne prend pas les gens de haut.

Quelles doivent être les priorités du mandat si on gagne les élections à Morlaix pour toi?  

- La jeunesse. On a une jeunesse qui se perd un peu à Morlaix. Il faut les aider à trouver un emploi, un logement, des études.

- Ploujean. Le bourg est en train de mourir. Cela me paraît super important de mettre en œuvre une politique volontariste pour le revitaliser. 

- La bonne gestion économique de la ville. Assurer sur l'essentiel: transport en commun, infrastructures, écoles. Le projet de rénovation intégrale du musée a un coût énorme pour la ville. Il y avait peut-être d'autres priorités. Il faut en finir avec des investissements qui ne visent qu'à améliorer la vitrine, à attirer le tourisme.

Que révèle pour toi la crise du Covid?

Qu'on est incapables de gérer nos relations avec mère-nature. Les virus viennent de la destruction des habitats naturels, de la mise en contact avec des milieux que l'on a pas connu habituellement. Ils risquent de se multiplier avec la destruction de la biodiversité, les abattoirs et élevages industriels.. La preuve que l'effet papillon existe.

Quels sont pour toi les défis du 21e siècle?  

- L'accès à l'énergie, le nerf de la guerre. D'ici 2050, il n'y aura presque plus de pétrole. D'ici 10 ans, Canada et Brésil vont déterrer jusqu'à 40% de la production mondiale d'hydrocarbures. Derrière cela, il y a des questions scientifiques et technologiques - comment trouver de nouvelles sources d'énergie? - des questions sociales, économiques et écologiques.

- L'éducation. Il n'y a jamais eu de révolution dans un domaine quelconque sans révolution d'abord dans l'éducation. Il y a des modèles éducatifs qui permettent de développer les potentiels créatifs, intellectuels et humains des enfants et des jeunes sans tout miser sur la compétition, en développant la coopération. 

- La limitation de la course aux armements

De quoi rêves-tu pour toi?

Depuis mes douze ans, cela n'a pas changé: être une rock star!

 

Propos recueillis par Ismaël Dupont, 29 mai 2020

 

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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 06:52
Lucienne Nayet (à droite) pour la commémoration le 27 mai de la journée nationale de la Résistance et de l'anniversaire de la création du CNR à Trédudon-les-Moines, 1er village résistant de France en Berrien

Lucienne Nayet (à droite) pour la commémoration le 27 mai de la journée nationale de la Résistance et de l'anniversaire de la création du CNR à Trédudon-les-Moines, 1er village résistant de France en Berrien

Lucienne Nayet avec Marie-Noëlle Postic pour une conférence des mardis de l'éducation populaire sur l'histoire de l'antisémitisme français

Lucienne Nayet avec Marie-Noëlle Postic pour une conférence des mardis de l'éducation populaire sur l'histoire de l'antisémitisme français

Lucienne Nayet est une militante de la mémoire de la Résistance et de la déportation, elle est aussi investie dès le départ dans l'association de jumelage Morlaix-Wavel, en solidarité avec les réfugiés palestiniens de ce camp du Liban. Elle tient par cette expression à exprimer les raisons de son soutien à la liste Morlaix Ensemble en vue d'une victoire de la gauche aux Municipales à Morlaix.

Morlaix ensemble, pour vivre mieux ensemble, j'agis, je soutiens. 

Cette ville a des atouts considérables: ville de territoire, une architecture, une ville qui offre un écrin qui manque de valorisation, qui mérite d'autres volontés, d'autres choix courageux, d'autres prises de risque.

A la lecture du programme de Morlaix Ensemble, j'y trouve beaucoup d'ambitions pour les habitants et habitantes de la ville et de son territoire.

Dans son activité politique, chacun d'entre nous, selon son itinéraire, a des sensibilités particulières. Je remarque que cette liste est composée d'une grande diversité d'hommes et de femmes aux horizons variés.

C'est une belle richesse humaine qui peut donner à cette ville de la justice et de la solidarité si nécessaire pour affronter l'après confinement.

Nous avons des batailles à mener, cette liste de gauche peut être aux côtés des habitants pour préserver les emplois, pour soutenir également les plus fragiles dans la population.

Je crois également que la complémentarité politique que cette liste veut construire est une question vitale dans le débat et les enjeux présents.

Il me vient plus que jamais à l'esprit la notion de démocratie et de culture. Quand j'utilise le mot culture, cela signifie la prise en compte de la dimension sociale de l'être humain, de ses pratiques comme de ses représentations. Culture et démocratie sont bien des expressions ancrées dans le débat public actuel.

Nous avons besoin que cette liste dirige la ville de Morlaix afin que la démocratie sociale soit l'essentiel des actions à venir.

Et puis cette liste exprime des valeurs d'humanité, de respect et de tolérance, des idées d'une grande modernité, défi fondamental à relever pour ne pas nous déshumaniser, oui il y a dans ce programme des valeurs qui rayonnent, le social, l'humain, l'environnement.

La proposition d'un centre de santé municipal est un vrai choix d'aujourd'hui pour plus d'engagement public dans le domaine de la santé et pour défendre l'intérêt général.

Et je pourrai énumérer d'autres propositions qui sont aussi ambitieuses et correspondant aux défis actuels face à cette pandémie qui exige des ambitions fortes.

Cette liste respire aussi la convivialité heureuse dont nous avons tant besoin. Chacun de nous peut contribuer à faire la victoire de Morlaix Ensemble pour donner un nouvel élan à Morlaix, une excellente occasion de bousculer, de bâtir, de créer enfin des changements pour une ville solidaire, écologique et fraternelle.  

J'apporte mon soutien actif.

Lucienne Nayet, 31 mai 2020

 

Lire aussi:

Découvrez le comité de soutien de la liste Morlaix Ensemble, et, apportez votre soutien à votre tour!

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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 06:15
Pourquoi Glenn Le Saoût soutient Morlaix Ensemble
Glenn Le Saoût, candidat finistérien aux Européennes sur la liste de Ian Brossat et du PCF, militant du MJCF et du PCF, ancien porte-parole régional d'un syndicat lycéen, soutient Morlaix Ensemble. 
 
« Morlaix Ensemble forme une liste dynamique, ressemblant les forces de gauche et de progrès. Le tissu associatif et social Morlaisien y est représenté de manière importante. Il faut désormais tourner la page de deux mandats Le Brun qui n’ont fait que plonger la ville dans un sommeil profond. 
Le volet écologique et durable que propose la liste permettra également à Morlaix de rentrer dans une aire de transition, si nécessaire à la ville et sa bétonisation grandissante. 
Enfin cette liste mêlant à la fois jeunesse et expérience a réussi à trouver un équilibre et une force de travail et d’idées certaines et ne demande qu’une chose: Prouver. » 
 
Glenn Le Saoût, 30 mai 2020 
 
Pourquoi Glenn Le Saoût soutient Morlaix Ensemble
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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 06:07
Hop! Ce sera tout au rien (Le Télégramme, 31 mai 2020)

Hop! Ce sera tout au rien (Le Télégramme, 31 mai 2020)

Alors que Hop !, filiale régionale d’Air France, s’apprête à opérer une restructuration qui s’annonce dévastatrice socialement, d’aucuns pensent que la fermeture du centre de maintenance de Morlaix est inéluctable. Logique économique. « Une concentration de l’implantation de Hop ! semble malheureusement inévitable », a prévenu Pierre-Olivier Bandet, PDG de la compagnie. Dont acte. Mais pourquoi le site de Morlaix et ses 276 salariés devraient-ils en faire les frais ? Vent debout, syndicats et élus locaux ont des arguments à faire valoir pour sauver l’emploi sur le territoire. D’abord, le savoir-faire reconnu des équipes de Hop ! Morlaix. Ensuite, la présence sur le site de Ploujean du service de planification des travaux et de gestion du maintien de la navigabilité de toute la flotte Hop !, du simulateur de vol Hop ! Training et de la filière aéronautique du lycée Tristan-Corbière. Et puisque le nombre d’avions de la compagnie va fondre comme neige au soleil, n’est-il pas concevable, précisément pour des raisons économiques, de miser sur le site de maintenance de Morlaix, dont la taille serait adaptée ? Ne peut-on pas envisager, pour les mêmes raisons, de transférer le siège social de Hop !, de Nantes à Morlaix, où il en existe déjà un, héritage de Brit Air. La décision finale dépendra du choix opérationnel d’Air France quant au type d’avion restant dans le giron Hop !, nous explique-t-on. L’option Embraer tenant la corde face au CRJ de Bombardier, spécialité morlaisienne. Mais le choix d’une monoflotte ne peut justifier à lui seul la fermeture d’un site quand on sait que les deux appareils sont de même technologie, qu’il suffit d’un technicien détenteur de la qualification Embraer pour encadrer toute une équipe, et qu’une adaptation mineure du hangar morlaisien serait suffisante pour y faire entrer lesdits Embraer. À y regarder de près, le site de Morlaix pourrait sortir gagnant de cette restructuration. Mais ce sera tout ou rien.

 

Lire aussi:

Des milliers de salariés des compagnies HOP et Air France sont directement menacés de perdre leurs emplois - Signez la pétition de soutien!

Hop ! L’intersyndicale ne baisse pas la garde (Le Télégramme, 29 mai 2020)

 

Expression de Jean-Paul Vermot, le Télégramme, 28 mai 2020

Expression de Jean-Paul Vermot, le Télégramme, 28 mai 2020

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