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28 août 2023 1 28 /08 /août /2023 06:12
Ouest-France, 26 août 2023: le parti communiste capitalise sur la jeunesse

Ouest-France, 26 août 2023: le parti communiste capitalise sur la jeunesse

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28 août 2023 1 28 /08 /août /2023 06:10
Ouest-France, 26 août. Interview de Fabien Roussel: "Mon inquiétude, c'est l'inflation".https://www.ouest-france.fr/.../fabien-roussel-ma...

Ouest-France, 26 août. Interview de Fabien Roussel: "Mon inquiétude, c'est l'inflation".https://www.ouest-france.fr/.../fabien-roussel-ma...

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28 août 2023 1 28 /08 /août /2023 06:06
Devant un amphi Missak et Melinee Manouchian archi plein, intervention de Fabien Roussel chaudement ovationnée comme les ouvriers de la métallurgie de Clestra en lutte contre la casse de leur outil de travail et de leurs emplois par des patrons qui empochent les aides publiques et suppriment l'emploi- université d'été du PCF - Strasbourg, Université René Descartes, samedi 26 août 2023. Photo I Dupont

Devant un amphi Missak et Melinee Manouchian archi plein, intervention de Fabien Roussel chaudement ovationnée comme les ouvriers de la métallurgie de Clestra en lutte contre la casse de leur outil de travail et de leurs emplois par des patrons qui empochent les aides publiques et suppriment l'emploi- université d'été du PCF - Strasbourg, Université René Descartes, samedi 26 août 2023. Photo I Dupont

À Strasbourg, Fabien Roussel tacle un président qui « ne vit pas en France »
Le secrétaire national du PCF a prononcé son discours de rentrée samedi soir, à l’université d’été des communistes. Il a dressé les priorités de son parti, appelant les militants à se mobiliser pour la campagne des élections européennes.
L'Humanité - Samedi 26 août 2023
Diego Chauvet
La paix, le climat, la question sociale : ce sont les priorités du PCF pour cette rentrée, tracées par le secrétaire national Fabien Roussel ce samedi 26 août à Strasbourg. Le dirigeant communiste a pris la parole à l’issue de la deuxième journée de débats à l’université d’été de son parti. Un rendez-vous de fin d’été qu’il a qualifié de « nécessité, tellement les communistes ont une grande responsabilité ». Dans une salle qui a entonné l’Internationale avant la prise de parole de Fabien Roussel, ovationné les salariés en lutte de Clestra qui sont intervenus devant les communistes, le secrétaire national du PCF a choisi de démarrer son allocution par les « événements internationaux graves » liés à la guerre en Ukraine. Il a ainsi relancé son « plan de paix » en cinq points, qu’il a déjà proposé au président de la République. Le parti communiste présentera également le 6 novembre « un grand plan pour le climat qui engage notre pays dans la révolution écologique », a annoncé le secrétaire national. Il a précisé que ce plan s’attaquerait « d’abord au système économique », refusant tout « discours moralisateur » à l’égard, notamment, des classes populaires.
Alors que l’inflation continue de pénaliser lourdement les salariés, Fabien Roussel s’en est pris à Emmanuel Macron après son entretien fleuve dans Le Point. « C’est comme s’il ne vivait pas en France » a-t-il raillé. « Il ne va jamais remplir un caddie au supermarché ? Je les invite à vivre la vie de Français qui n’ont qu’un salaire moyen » a également lancé le député du Nord à l’attention du gouvernement. La réforme des retraites « ne passe toujours pas », ainsi qu’il l’expliquait peu avant son allocution. « On s’est fait marcher dessus, et il se félicite de ce qu’il a fait. Comment accepter que l’on se retrouve autour d’une table comme si rien ne s’était passé ? » tacle encore Fabien Roussel au sujet de l’invitation lancée par le président aux chefs de partis le 30 août.
« Entrée en campagne pour les européennes »
Alors qu’en début d’après-midi Fabien Roussel débattait des politiques migratoires avec le président de la fédération des acteurs de la solidarité, Pascal Brice, ce thème est apparu également comme une des préoccupations politiques de la rentrée pour les communistes. Le dirigeant du PCF déplore notamment le fait qu’il n’existe que des « non-politiques » en la matière. Il a dénoncé le sort fait aux réfugiés et aux travailleurs sans-papiers, appelant à leur régularisation. Concernant les réfugiés, il a affirmé son opposition à ce que leur accueil soit « sous-traité » à la Tunisie ou à la Turquie, et réclamé des « voie légales » pour le sécuriser. Dans le cadre des débats parlementaires sur la loi immigration, les communistes feront des propositions, a-t-il promis.
Devant les militants du PCF, Fabien Roussel a également lancé un appel à « entrer en campagne pour les européennes, autour du chef de file Léon Deffontaines ». Alors qu’à la mi-octobre une conférence nationale doit fixer la stratégie et le programme du parti, le secrétaire national s’est livré, avant son allocution, quant aux débats qui agitent la Nupes. « Pour l’emporter la gauche doit se renforcer, travailler ensemble, et se respecter aussi, a-t-il rappelé. Il faut respecter les sensibilités de la gauche et que les électeurs puissent faire leur choix. En Espagne, la gauche, en présentant deux listes, a réussi à empêcher l’extrême-droite et la droite de l’emporter ». Pour Fabien Roussel, « nous pouvons défendre chacun son projet, avoir chacun un groupe, et nous retrouver sur des combats politiques. Nous sommes plus forts en convaincant sur nos projets et en faisant élire plus de députés, qu’en cherchant à en rabattre sur nos idées au nom d’une union de façade ». Enfin, le secrétaire national a rappelé les objectifs que le PCF s’assigne pour augmenter son audience politique. « On veut parler au monde du travail, aux salariés ». « La gauche sera plus forte quand le PCF sera plus fort » argument le dirigeant communiste, qui affiche une certitude : « on sait que demain, majoritaires, on saura aller au gouvernement ensemble ».
Les communistes tiendront leurs derniers débats demain matin, avant le discours de clôture de Léon Deffontaines. Et avant de partir en campagne.
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25 août 2023 5 25 /08 /août /2023 06:00
Sébastien Jumel : « Sur l’énergie, il faut créer un rapport de force à l’échelle européenne » - Interview à l'Humanité avec Diego Chauvet- 24 août 2023
Sébastien Jumel : « Sur l’énergie, il faut créer un rapport de force à l’échelle européenne »

Pour le député PCF de Seine-Maritime Sébastien Jumel, l’électricité et le gaz doivent sortir des logiques du marché. S’il salue le travail parlementaire sur le retour aux tarifs réglementés, il compte accentuer la pression sur le gouvernement dès la rentrée.

Jeudi 24 août 2023 - L'Humanité
 

Comment est-il possible que des fournisseurs alternatifs puissent adresser des factures de plusieurs milliers d’euros ?

Le marché n’a jamais protégé personne. Il faut sortir l’énergie, bien commun de première nécessité, de cette logique. Trente ans de libéralisation du secteur de l’énergie ont fait mal aux territoires, à l’emploi, et aux ménages. Ces dix dernières années, le coût de l’énergie a augmenté de 70 %. Le gouvernement a annoncé sortir du bouclier tarifaire, incomplet, peu efficace et coûteux, et il s’est révélé incapable de décorréler les prix de l’électricité de ceux du gaz.

Le sénateur Fabien Gay a dénoncé le hold-up des fournisseurs alternatifs. Non seulement il leur arrive de procéder à des rappels de règlement insurmontables pour les gens, mais ce sont de surcroît les mêmes qui ont bénéficié avec l’Arenh de tarifs à bas coûts qui ont saigné EDF dans des conditions parfaitement déloyales, et même anticoncurrentielles du point de vue des libéraux. Ils y ont donc gagné deux fois, ce qui est inacceptable. Je ne compte pas le nombre de nos interventions à l’Assemblée comme au Sénat pour le dénoncer.

Que proposez-vous ?

Nous avons été à l’initiative d’une proposition de projet de loi, votée par les deux assemblées, pour permettre un retour aux tarifs réglementés. Il manque encore une dernière lecture au Sénat pour qu’elle soit mise en œuvre, et je compte sur un groupe communiste renforcé pour reprendre ce combat. La compétitivité de nos industries est remise en cause par l’explosion des prix de l’énergie.

Quand on parle de souveraineté et que l’on refuse de régler ce problème, on entretient une illusion. On ne peut pas accélérer le développement des énergies renouvelables si on ne sort pas de la logique de marché, ni envisager d’accélérer la modernisation du parc nucléaire.

Pour sortir de la logique de marché, faut-il sortir du marché européen de l’énergie ?

C’est la solution. Il faut créer un rapport de force à l’échelle européenne pour obtenir la reconnaissance que l’énergie est un bien spécifique qui doit échapper aux règles du marché. La France ne risque rien à engager ce combat. Les renoncements à établir un tel rapport de force sont surréalistes. De quelles mesures de rétorsion l’Europe dispose-t-elle contre un pays comme la France ? Aucune.

Puisque vous parlez de rapport de force, comment accentuer la pression au-delà de votre travail de parlementaire ?

L’intersyndicale des électriciens et gaziers est alignée sur ces positions. J’en profite d’ailleurs pour souligner que j’ai saisi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour protester contre la convocation de Sébastien Menesplier (CGT énergie) par la gendarmerie (lire ci-contre). Il est inacceptable de transformer ceux qui luttent en délinquants. On a aussi gagné des choses. On a fait reculer le gouvernement sur le projet Hercule qui aurait démantelé EDF. On l’a même contraint à reprendre la main avec un capital 100 % public

L’Assemblée a mis le gouvernement en minorité à quatre reprises sur le retour aux tarifs réglementés pour les artisans et les collectivités locales. Il y a donc un espace politique pour considérer que l’énergie est un sujet stratégique, un enjeu de souveraineté. La rentrée devra remettre ces questions au cœur de l’actualité politique et parlementaire, pour dire stop et reprendre la main. 

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24 août 2023 4 24 /08 /août /2023 13:53
6 camarades du Finistère prévu.e.s à l'Université d'été du PCF à Strasbourg du 25 au 27 août 2023

Cette année encore, le Finistère sera bien représenté à l'université d'été du PCF. 6 camarades du PCF Finistère participeront à l'université d'été du PCF, dont 3 camarades de la JC: Taran Marec (via le campus des Elu.e.s), Alexiane Messager, Valentin Roussarie, et 3 autres camarades:  Yann Foucher, Christian Gagou, Ismaël Dupont

Vendredi à 13h45 - Discours d'ouverture par Hulliya Turan, secrétaire départementale de la fédération du Bas-Rhin, Guillaume Roubaud-Quashie, directeur de l'Université d'été du PCF & Assan Lakehoul, secrétaire général du MJCF

VENDREDI APRES MIDI
14h45 - 16h10
  • Le parlement européen : un enjeu politique - Charlotte Balavoine
  • Renforcer le PCF : un enjeu de classe - Léon Deffontaines
  • Les femmes et les sciences, d'hier à aujourd'hui - Odile Eisenstein
  • Domenico Losurdo, penseur du communisme - Valère Staraselski
  • Quelle transition énergétique pour répondre aux besoins humains et relever le défi climatique ? - Marc Deffrennes & Valérie Gonçalvès
  • Vidéos et réseaux sociaux - Julia Castanier
16h15 - 17h40
  • Inflation : qui en profite ? Comment la combattre ? - Evelyne Ternant
  • Y a-t-il des votes de classe ? - Daniel Gaxie
  • Face au gouvernement d'extrême droite de Netanyahou, quelle perspective de paix entre Israéliens et Palestiniens ? - Mathilde Caroly
  • Faire venir, faire partir : les politiques migratoires dans l'Histoire - Lukas Tsiptsios
  • Économie sociale et solidaire : un projet politique de transformation face aux logiques du macronisme - Jean-Louis Laville
  • La communication digitale - Pierrick Lavoine
17h45 - 19h10
  • Mobiliser le monde du travail - Aymeric Seassau
  • Faut-il limiter le droit à la propriété pour garantir le droit au logement ? - Ian Brossat
  • Racismes et antiracismes - Florian Gulli
  • Chili 1973 : une solidarité artistique mondiale - Elodie Lebeau
  • Sécurité sociale alimentaire : éléments pour un débat - Michèle Leflon
  • Prendre la parole en public - Christophe Rouxel

SAMEDI MATIN
9h - 10h30
  • Urgence République - Philippe Rio
  • Autriche : retour sur une dynamique communiste - Günther Hopfgartner
  • Ouvrir en grand le PCF aux femmes - Véronique Mahé & Shirley Wirden
  • Le parti selon Marx - Jean Quétier
  • Que faire des Zones à faible émission ? - Jacques Baudrier & Pierre Nicolas
  • Quels gestes d'adhésion ? - Christophe Rouxel
10h30 - 12h
  • Cuba, cette étoile dans la nuit - André Chassaigne & Otto Vaillant Frias
  • Quelle transformation de l'industrie face au défi climatique ? - Marie-Claire Cailletaud & Victor Leny
  • Missak, Rino et les autres : la MOI dans la Résistance - Denis Peschanski & Jean Vigreux
  • Connaître le Rassemblement National pour mieux le combattre - Gérard Streiff
  • Attention, statistiques ? - Pierre Crépel
  • Renforcement du PCF : atelier pratique - Benoît Roger

SAMEDI APRES MIDI
13h30 - 14h55
  • Face aux désordres du monde, comment mettre la paix et la sécurité collective à l'ordre du jour ? - Hubert Védrine & Francis Wurtz
  • Monde du travail et écologie : quelle articulation et quelle place pour les salariés ? - Sébastien Menesplier
  • Antisémitisme : réalité d'un fléau, nécessité d'un combat - Denis Peschanski, Christian Picquet & Brigitte Stora
  • Quelle organisation du PCF dans les quartiers populaires ? - Marie-Christine Burricand & Clara Gimenez
  • Quand le privé veut mettre la main sur les diplômes - Marine Miquel & Luc Pellissier
  • Un militantisme accessible à toutes et tous - Fatima Khallouk & Nino Schillaci
15h - 16h25
  • Quelle politique migratoire pour une France de progrès ? - Pascal Brice & Fabien Roussel
  • Face à la bollorisation des médias - Léo Purguette & Maud Vergnol
  • Services publics : enjeux européens - Michel Jallamion
  • Congo-Rwanda : réalités d'une guerre occultée - Françoise Germain-Robin & Déo Namujimbo
  • Quelle agriculture face au défi climatique ? - Jonathan Dubrulle
  • La communication des sections et des fédérations - Thomas Liechti & Schahin Karagoz
16h30 - 17h55
  • Le privé au cœur de l'État : les cabinets de conseil à l'assaut de la République - Eliane Assassi
  • La paix : un combat stratégique - Vincent Boulet
  • L'enfer du décor : réalités de l'industrie pornographique - Laurence Cohen
  • Les correspondants de L'Humanité - Yann Potin
  • Conditions de travail et d'étude : quelle ambition pour l'enseignement supérieur et la recherche ? - Hugo Dumoulin & Léna Raud
  • Prendre la parole en public - Christophe Rouxel

Samedi à 18h - Allocution de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF

DIMANCHE MATIN
9h - 10h30
  • Face à la crise démocratique en France et en Europe - Benjamin Morel & Emmanuel Maurel
  • Changement climatique : quel plan et stratégie pour la France d'ici 2050 ? - Amar Bellal
  • Pour une autre politique du médicament - Maryse Montangon
  • Brecht aujourd'hui - Mireille Rivat
  • Faut-il un statut pour les auteurs ? - Jean-Jacques Barey
  • Numérique : des outils pour militer - Fares Sellouati & Laure Abouaf
10h35 - 12h05
  • Quels chemins d'alternative ? - Benoît Teste & Laurent Brun
  • Réchauffement climatique : science et choix politiques - François-Marie Bréon
  • Juliette Drouet, à l'ombre de Victor Hugo ? - Florence Naugrette
  • Quel enseignement professionnel pour la France ? - Léo Garcia, Sigrid Gerardin & Sébastien Laborde
  • La Sécurité d'emploi ou de formation : un enjeu pour les femmes ? - Thalia Denape
  • Renforcement du PCF : atelier pratique - Benoît Roger

Dimanche à 12h - Discours de clôture par Léon Deffontaines, chef de file pour les élections européennes
6 camarades du Finistère prévu.e.s à l'Université d'été du PCF à Strasbourg du 25 au 27 août 2023
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24 août 2023 4 24 /08 /août /2023 07:02
Inscrivez-vous comme bénévoles sur le stand de la fédération PCF du Finistère à la fête de l'Humanité
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(Photos de la fête de l'Humanité 2022 sur le stand du Finistère)
 
La 88ème fête de l'Humanité aura lieu les 15, 16, 17 septembre à la base 217 de Plessy Pâté - Bretigny sur Orge dans l'Essonne (91). C'est dans moins d'un mois. https://fete.humanite.fr/
La fédération a 450 bons de soutien à vendre (40 € pour un bon d'entrée sur les 3 jours à valider par internet).
La vente de ces bons de soutien est décisive pour l'équilibre financier de la fête: ce sont d'abord des soutiens financiers au journal L'Humanité et il est possible d'en acheter auprès de la fédération et des sections communistes même si on ne peut pas venir à la fête.
La programmation musicale cette année est très impressionnante encore, avec beaucoup de chanteurs et chanteuses qui parlent à la jeunesse.
Vendredi 15 septembre : Ashe 22, Djadja & Dinaz, Imany, Juste Shani, Les vulves assassines, Martin Luminet, Martin Solveig, Meryl, Mézigue - Mad Rey, Pardonnez-nous, Simia
Samedi 16 septembre: Bigflo & Oli, Bilal Hassani, Braco, Brö, Disiz, Dub Inc, Jeanne Added, La Femme, Mass Hysteria, Médine, Michel Cloup, Ottis Cœur, Rebeka Warrior, Sidi Wacho, Sool King, UR Trax
Dimanche 17 septembre: Angèle, Caballero & Jeanjass, Florent Marchet, Goran Bregovic, Hubert-Felix Thiefaine, La P'tite fumée, Souad Massi, Suzanne Vega, Zaho de Sagazan
La programmation des débats politiques, elle, y sera comme d'habitude d'une richesse incroyable (programme à venir)
Le stand du PCF Finistère aura comme d'habitude un bar, un restaurant (encornets à l'armoricaine-riz, saucisses de Molène et pommes de terre grenailles, huîtres). Nous serons proches de la grande scène, sur l'avenue Elsa Triolet, à l'angle de l'avenue Gisèle Halimi, entre la section de Fresnes et l'Espace Famille, face à l'espace débat et fest-noz Bretagne et au stand du Morbihan.   
Nous avons besoin comme chaque année de bénévoles motivé.e.s pour faire tourner le stand. Merci de prendre contact avec la fédération si vous pouvez vous porter volontaire.
 
federation@29.pcf.fr / 02 98 43 47 78
 
Pour les bénévoles qui travaillent sur un moins un service par jour (plage de 3h), il sera possible de dormir sous tente derrière le stand du PCF Finistère, dans la limite des places disponibles (elles seront plus importantes que l'an passé).
 
Une réunion de travail du groupe d'animation qui gère le stand du Finistère à la fête de l'Humanité est prévue à Morlaix, au local du PCF 2 petite rue de Callac à 10h le mardi 22 août
 
Une quinzaine de personnes sont prévues dans l'équipe de montage déjà.
Inscrivez-vous comme bénévoles sur le stand de la fédération PCF du Finistère à la fête de l'Humanité
Inscrivez-vous comme bénévoles sur le stand de la fédération PCF du Finistère à la fête de l'Humanité
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20 août 2023 7 20 /08 /août /2023 06:00
Ian Brossat en meeting à Rennes pour les élections européennes de 2019 - Photo France Chapa

Ian Brossat en meeting à Rennes pour les élections européennes de 2019 - Photo France Chapa

Ian Brossat : L'union est nécessaire mais elle ne doit pas être déconnectée de la base sociale du pays

 

L’ENTRETIEN POLITIQUE DU WEEK-END. Le porte-parole du PCF estime que l’union, « nécessaire », doit se faire sur d’autres « bases qu’en 2022 » et insiste sur la déconnexion avec la base sociale du pays.

À l'aube d'une rentrée politique chargée, les communistes affichent la mine des « jours heureux ». Fabien Roussel, qui avait fait de cette formule un marqueur de sa campagne présidentielle, est la personnalité préférée des électeurs de gauche, selon un récent sondage Elabe pour Les Échos. Il devance Jean-Luc Mélenchon, François Ruffin et François Hollande.

Si le secrétaire national du Parti communiste est placé aussi haut, c'est qu'il incarne « une gauche populaire, authentique, qu'on a bien connue et qui a disparu », selon Ian Brossat, porte-parole du PCF et adjoint à la maire de Paris en charge du logement. À mille lieues du reste de la Nupes, qui s'est émue que Fabien Roussel partage sa recette de salade de hareng dans un camping corse.

La polémique aoûtienne est révélatrice d'un « mépris de classe », assène Brossat, qui ajoute qu'« on ne peut pas se faire aimer du peuple si l'on déteste tout ce qu'il est ». La césure entre le PCF et les Insoumis, notamment, semble actée… Pour la première fois, un cadre communiste explique sans ambages que l'union de la gauche ne devra pas se faire sur les mêmes bases qu'en 2022. Comprendre : sans LFI et, si possible, autour du projet de Roussel. Ian Brossat revient aussi sur son vieux combat contre la prolifération d'Airbnb à Paris, l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne (UE) et à l'Otan, l'université d'été du parti à Strasbourg et le refus d'y inviter le rappeur Médine

Le Point : Partagez-vous l'avis de Nicolas Sarkozy, qui estime, dans un entretien au Figaro, que l'Ukraine ne devrait rejoindre ni l'Otan ni l'UE, mais « rester neutre » ?

Ian Brossat : Nicolas Sarkozy n'est pas une référence pour nous en matière de politique internationale. C'est le moins que l'on puisse dire. Néanmoins, sur le fond, je ne pense pas que l'entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne ou l'Otan soit une bonne idée. Au Parti communiste, nous ne sommes pas favorables à un nouvel élargissement de l'UE.

Depuis plusieurs décennies, nous n'avons cessé de faire entrer dans l'UE des pays qui n'ont pas du tout le même modèle social que le nôtre. Cet élargissement sans fin nous tire inévitablement vers le bas. Quand vous pensez que la Moldavie frappe à la porte de l'UE alors que son smic est à 46 euros par mois ! Quant à l'Otan, permettre à l'Ukraine de l'intégrer renforcerait une logique de blocs qui ne serait pas propice à la résolution pacifique du conflit.

En cantonnant l'Ukraine à cette neutralité, ne se plierait-on pas aux désidératas de Poutine ? N'est-ce pas une façon de dire « puisque Poutine ne veut pas qu'on le fasse, ne le faisons pas » ?

Il faut être pragmatique. La question essentielle, c'est : comment sort-on de ce conflit ? Or, de fait, l'entrée de l'Ukraine dans l'Otan ne réglerait pas le conflit ; elle l'aggraverait. Notre seule boussole doit être la résolution pacifique de ce conflit.

L'organisation, par exemple, de « référendums strictement encadrés par la communauté internationale » peut-elle y contribuer ?

Oui, je suis favorable à l'autodétermination des peuples.

À la Ville de Paris, où vous êtes adjoint en charge du logement, vous avez remporté plusieurs bras de fer avec Airbnb, notamment la limitation de la location des résidences principales à 120 jours par an. Envisagez-vous de mettre en œuvre d'autres mesures à la rentrée pour renforcer la régulation de la plateforme ?

Il faut d'abord rappeler que nous revenons de loin ! Lorsque je me suis emparé de ce sujet en 2014, personne ne s'y intéressait. Nous avons perçu très tôt que le développement anarchique d'Airbnb risquait de se faire au détriment du logement et du cadre de vie des Parisiens.

Nous avons donc construit tout un arsenal juridique et je constate que toutes les initiatives que nous avons lancées ont porté leurs fruits : la limitation de la location des résidences principales à 120 jours par an, l'interdiction (sauf autorisation exceptionnelle) de location de résidences secondaires sur les plateformes de location touristique, la mise en place d'un numéro d'enregistrement qui fait qu'un loueur doit désormais s'enregistrer auprès des services de la ville… Tout cela fonctionne.

D'ailleurs, sur ce dernier point, Airbnb a été condamné en 2021 à 8 millions d'euros et, depuis, la plateforme ne publie plus d'annonces sans numéro d'enregistrement. Les propriétaires qui fraudent ont été sanctionnés à hauteur de 6,5 millions d'euros depuis deux ans et demi. Sans ces mesures, nous aurions été totalement envahis par Airbnb dans les quartiers touristiques.

Faut-il désormais aller plus loin ? Évidemment. Je pense à la fois à des mesures que la Ville de Paris va prendre et à des revendications que nous portons auprès du législateur. Sur le plan strictement municipal, nous avons voté, il y a maintenant deux mois, un nouveau plan local d'urbanisme (PLU) qui doit nous permettre d'interdire totalement la création de nouvelles surfaces dédiées à la location touristique à l'année.

Elles seront purement et simplement interdites dans les quartiers les plus impactés par le développement de ces plateformes, donc les quartiers les plus touristiques : Montmartre, le Marais, les abords de la tour Eiffel… Le PLU est maintenant soumis à une enquête publique. Il faut donc compter un peu plus d'un an pour que ces mesures puissent être appliquées.

Et sur le plan législatif ?

Nous portons deux exigences. Premièrement, il n'est pas normal que les propriétaires qui louent sur Airbnb ou d'autres plateformes bénéficient d'une niche fiscale. Il faudrait au moins aligner la fiscalité de ces locations touristiques sur la location classique. Je souhaite que, dans le cadre du prochain projet de loi de finances, cette hérésie soit purement et simplement supprimée.

Deuxièmement, il y a la question des passoires thermiques. Ce qui est prévu aujourd'hui, c'est l'interdiction progressive, à la location classique, des logements qui sont des passoires thermiques. Pour l'instant, cette mesure ne s'applique pas aux locations touristiques. Mon souhait est que cela change et que les passoires thermiques soient aussi interdites à la location sur les plateformes de type Airbnb. Juste avant l'été, le gouvernement a annoncé son intention de changer les choses. Il est temps qu'il passe aux actes car, pour l'instant, l'exécutif avance à la vitesse d'un escargot qui aurait perdu le sens de l'orientation…

Vous organisez l'université d'été du PCF à Strasbourg, du 25 au 27 août. Vos partenaires de la Nupes ne figurent pas parmi la liste des intervenants. Vous faites bande à part ?

Non, nous avons envoyé une invitation à l'ensemble des forces de la Nupes, qui ont loisir de participer à notre université d'été. Le PC a également un calendrier particulier puisque le grand moment de débat public, pour nous, reste la Fête de l'Humanité, qui a lieu le deuxième week-end du mois de septembre. En ce qui concerne notre université d'été, elle remplit d'abord un rôle classique de formation des adhérents. D'autres universités d'été ne ressemblent plus à cela mais nous, nous en sommes tenus à cette tradition. Nous n'en faisons pas un moment de grand show politique.

C'est la raison pour laquelle vous n'avez pas invité le rappeur Médine, dont la participation aux universités d'été d'EELV et de LFI a fait couler beaucoup d'encre ?

Il n'a jamais été question de l'inviter.

La Nupes est-elle dépassée ? Est-ce devenu « un boulet, une camisole », selon l'expression de Fabien Roussel ?

La Nupes a partiellement et ponctuellement rempli sa mission il y a un an, au moment des élections législatives. Elle a permis à la gauche, qui aurait pu être rayée de la carte, d'en sortir vivante. Cela dit, l'alliance ne nous a pas permis de gagner. Aujourd'hui, la gauche est encore trop faible : nous ne représentons qu'un quart des députés à l'Assemblée nationale ! Il faut de toute urgence se donner les moyens de remporter des victoires. La Nupes, dans sa configuration actuelle, nous le permet-elle ? Je n'en suis pas certain. Il faut aller au-delà de ce que nous avons fait et arrêter de croire que la Nupes serait une sorte d'œuvre sacrée que l'on n'aurait pas le droit de toucher.

Faut-il l'élargir au reste de la gauche, notamment aux figures qui y sont notoirement hostiles, comme Bernard Cazeneuve ?

Pour gagner, il ne suffira pas d'agréger des forces supplémentaires. Le sujet, c'est notre base sociale. Elle est trop étroite. Nous enregistrons de très bons résultats dans les grandes villes et dans les quartiers populaires, mais nous réalisons des contre-performances dans la France périphérique. Nous ne parlons pas aux classes populaires des campagnes. Or, pendant le mouvement de contestation de la réforme des retraites, il y a eu des mobilisations énormes dans les petites et moyennes villes. Ceux qui ont marché contre le report de l'âge légal de départ à 64 ans ne votent pas tous pour nous, loin de là. Cela doit nous interpeller. Ce n'est pas une question de casting, c'est une question de fond.

Comment analysez-vous le récent sondage qui place Fabien Roussel en tête des personnalités préférées des électeurs de gauche, devant Jean-Luc Mélenchon, François Ruffin et François Hollande ?

C'est la reconnaissance de ce que Fabien Roussel fait depuis des années et le début de quelque chose. Pourquoi est-il à ce niveau de popularité ? Parce que les Français reconnaissent la sincérité de son engagement, sa générosité, ses combats sur la nécessaire revalorisation du travail, sur le partage des richesses, sur la défense des valeurs de la République. Il incarne une gauche populaire, authentique, qu'on a bien connue et qui a disparu.

omment la gauche peut-elle, justement, renouer avec les classes populaires ? Faut-il s'inspirer des caravanes de LFI, qui sillonnent la France l'été ?

Inspirons-nous d'exemples locaux. La victoire de Jean-Marc Tellier, désormais député du Pas-de-Calais, dans une circonscription où Marine Le Pen était majoritaire à la présidentielle et où le député sortant était RN est, de ce point de vue, éclairante. Pour reconquérir les classes populaires, il faut les prendre au sérieux, ne pas les prendre de haut, accepter de parler de leurs problèmes de la vie quotidienne et ne pas cliver inutilement sur un certain nombre de sujets.

Pourtant, même lorsque vous ne cherchez pas à cliver, vous êtes pris dans des polémiques. Une simple vidéo de Fabien Roussel partageant sa recette de salade de hareng dans un camping a beaucoup fait réagir. Comment s'entendre sur le fond quand on s'invective à propos de telles futilités ?

C'est ridicule mais assez révélateur. On ne peut pas se faire aimer du peuple si l'on déteste tout ce qu'il est. Tout cela suinte le mépris de classe. Si Fabien Roussel atteint ces niveaux de popularité, c'est que les Français savent qu'il ne se fiche pas d'eux. Il n'a pas commencé à fréquenter le camping quand il est devenu candidat à la présidentielle. Il ne joue pas de rôle. Certains devraient arrêter de créer de toutes pièces des polémiques absurdes.

Comment comprendre la stratégie de Jean-Luc Mélenchon, ses outrances, ses remontrances et ses sorties complotistes ? Que cherche-t-il, selon vous ?

Jean-Luc Mélenchon vit sa vie. Notre ambition, c'est de permettre à la gauche de gagner avec tous ceux qui le souhaitent. L'union est nécessaire mais, pour être gagnante, elle ne doit pas se faire sur les mêmes bases qu'en 2022.

Aux sénatoriales, les Insoumis ne font pas partie de l'accord entre écologistes, socialistes et communistes. Aux européennes, chaque composante de l'alliance devrait avoir son propre candidat. Peut-on être unis tout en ayant des listes séparées à chaque échéance électorale ?

L'union prend des formes différentes. Rappelons que même lorsque toute la gauche participait au gouvernement de la gauche plurielle de Lionel Jospin, chaque composante avait sa liste aux européennes de 1999. Nous ne portons pas le même projet sur l'Europe. Il serait insensé que nous nous retrouvions sur une liste de gens qui défendent les traités européens que nous avons rejetés. Une campagne menée sur des bases aussi friables ne tiendrait pas deux semaines.

Emmanuel Macron a annoncé une « initiative politique d'ampleur à la rentrée ». Qu'en attendez-vous ? Y participerez-vous ?

 

Je n'en attends pas grand-chose. Emmanuel Macron est condamné à annoncer en permanence de grandes initiatives qui ne voient jamais le jour. S'il s'agit de nous demander de monter à bord du Titanic avec lui, il n'en est pas question. On peut toujours discuter, mais cela ne mènera à rien tant que le chef de l'État ne changera pas radicalement de politique.

Source Le Point

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17 août 2023 4 17 /08 /août /2023 08:21
Le programme des débats de l'espace Bretagne à la fête de l'Humanité des 15, 16, 17 septembre au Plessy Pâté - base 217
Le programme des débats de l'espace Bretagne à la fête de l'Humanité des 15, 16, 17 septembre au Plessy Pâté - base 217
Les débats de l'espace Bretagne auront lieu sous chapiteau, au stand de l'espace Bretagne, au carrefour de l'avenue Elsa Triolet et de l'avenue Gisèle Halimi, face au stand du Finistère (espace Fest Noz sur le plan)

Les débats de l'espace Bretagne auront lieu sous chapiteau, au stand de l'espace Bretagne, au carrefour de l'avenue Elsa Triolet et de l'avenue Gisèle Halimi, face au stand du Finistère (espace Fest Noz sur le plan)

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15 août 2023 2 15 /08 /août /2023 06:16
Irène Frachon à la fête de l'Humanité 2016 sur l'espace Bretagne de débats pour un débat sur la politique du médicament face à la révolution numérique avec Christiane Caro, animatrice de l'atelier citoyen santé Bretagne, Fabien Cohen (commission nationale santé-protection sociale), Isabelle Lorand, Yann Le Pollotec

Irène Frachon à la fête de l'Humanité 2016 sur l'espace Bretagne de débats pour un débat sur la politique du médicament face à la révolution numérique avec Christiane Caro, animatrice de l'atelier citoyen santé Bretagne, Fabien Cohen (commission nationale santé-protection sociale), Isabelle Lorand, Yann Le Pollotec

Irène Frachon au débat de la fête de l'Huma Paris le 11 septembre 2016 sur l'espace PCF Bretagne sur le médicament avec Christiane Caro, Fabien Cohen, Yann Le Pollotec, Isabelle Lorand

Irène Frachon au débat de la fête de l'Huma Paris le 11 septembre 2016 sur l'espace PCF Bretagne sur le médicament avec Christiane Caro, Fabien Cohen, Yann Le Pollotec, Isabelle Lorand

Fête de l’Humanité : Irène Frachon, le goût du combat et du collectif

La pneumologue Irène Frachon a combattu les laboratoires Servier pendant près de 15 ans. Elle sera à la Fête de l’Humanité pour un débat à l’Agora sur les politiques du médicament. 

Publié le
Mardi 1 août 2023

Elle a participé plus d’une fois à la Fête, la dernière en 2016, à l’invitation de l’Espace Bretagne. Quand nous lui avons proposé de revenir cette année pour un débat à l’Agora sur les politiques du médicament, la réponse n’a pas tardé. « C’est oui ! »

Pourtant, la pneumologue de Brest et lanceuse d’alerte dans l’affaire du Mediator aurait pu se lasser de ces innombrables allers-retours entre sa chère Bretagne et la région parisienne, elle qui les a multipliés, en particulier pendant les deux très longs procès, en première instance (2019-2020) et en appel (2023), avec ce scandale sanitaire. 

Franc-parler et authenticité de cette médecin pas comme les autres

Mais le goût du combat et des œuvres collectives – marque de fabrique de la Fête de l’Humanité – aura été le plus fort. Chacun pourra donc profiter du franc-parler et de l’authenticité de cette médecin pas comme les autres, qui a raconté en BD, avec son compère Éric Giacometti et l’illustrateur François Duprat, sa longue lutte contre les laboratoires Servier ( Mediator, un crime chimiquement pur, Delcourt, 2023).

À l’Agora, elle témoignera de ces quinze années d’un « combat insensé », comme elle le qualifiait elle-même dans l’Humanité magazine en février. Et tentera aussi d’en tirer des leçons, sur le poids des grands labos ou le rôle des pouvoirs publics pour réguler ce secteur.

Elle aurait volontiers confronté son point de vue au syndicat des industriels du médicament, le LEEM, que l’Humanité avait invité pour ce débat, mais celui-ci a décliné l’invitation… Irène Frachon, elle, n’esquivera pas. Et se battra « jusqu’au bout pour les victimes du Mediator ». Le verdict du procès en appel est attendu pour le 20 décembre.

 

Voir aussi:

Irène Frachon - 17 octobre 2019: J'ai échappé de peu à la tromperie de Servier (Alexandre Fache, L'Humanité, 17 octobre 2019)

Irène Frachon: Servier était plus puissant que l’Agence du médicament (Rozenn Le Saint, Médiapart, 22 septembre 2019)

Fête de l'Humanité 2016: Le débat de l'atelier citoyen PCF-Front de gauche Santé sur le médicament avec Irène Frachon, Yann Le Pollotec, Sophie Pène, Isabelle Laurent, disponible en vidéo sur You Tube: à regarder

1ère partie du débat sur le numérique et la santé à la fête de l'Huma 2016 (Espace Bretagne)

  https://www.youtube.com/watch?v=5SnVyX24JUs

2e partie du débat sur le numérique et la santé à la fête de l'Huma 2016 (Espace Bretagne)

https://www.youtube.com/watch?v=MavPuC5p5lQ

3e partie du débat sur le numérique et la santé à la fête de l'Huma 2016 (Espace Bretagne)

https://www.youtube.com/watch?v=HG5hiklt8AE

4e partie du débat sur le numérique et la santé à la fête de l'Huma 2016 (Espace Bretagne)

https://www.youtube.com/watch?v=m0hBHUJtVHU

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12 août 2023 6 12 /08 /août /2023 06:31
Les géants du numérique, les droits et libertés - Un article de Flavien Ronteix Jacquet dans le numéro spécial de Cause commune sur le Numérique (n° 33 • mars/avril 2023)
Les géants du numérique, les droits et libertés - Un article de Flavien Ronteix Jacquet dans le numéro spécial de Cause commune sur le Numérique (n° 33 • mars/avril 2023)

Par

Flavien Ronteix- -Jacquet est docteur en réseaux informatiques, anciennement adhérent des JC et du PCF sur Lannion, et désormais installé en région toulousaine.

Les services fournis par les GAFAM, souvent « gratuits », sont devenus incontournables dans nos vies numériques modernes, mais les positions et les stratégies employées par ces multinationales géantes sont aussi une menace pour les droits et les libertés des personnes aujourd’hui et dans le futur.

Internet est un réseau d’ordinateurs dont l’ancêtre était Arpanet, un projet développé par l’armée américaine pour ses besoins en télécommunications. Un aspect essentiel d’Internet qui en a fait sa force au tournant des années 2000 est son architecture distribuée. N’importe qui, connecté au réseau, peut contacter n’importe qui d’autre dans le monde, sans avoir recours à une entité centralisée qui jouerait le rôle d’intermédiaire. N’importe qui peut proposer un service (le serveur) qui sera disponible à tous les autres utilisateurs (les clients).
L’architecture distribuée se caractérise par des interconnexions entre des réseaux autonomes (internet signifie : interconnected networks), par exemple, le réseau d’Orange (ou celui de n’importe quel autre fournisseur d’accès) et le réseau de Netflix (ou celui de n’importe quel autre fournisseur de vidéo à la demande). Lorsqu’un client d’Orange souhaite regarder une vidéo du service Netflix, sa requête va être transmise à travers le réseau d’Orange jusqu’à l’interconnexion avec le réseau de Netflix, puis la demande va être « routée » vers un serveur qui possède la vidéo sur un disque dur.

Une recentralisation
Cependant, l’aspect décentralisé d’Internet des débuts est aujourd’hui de moins en moins une réalité pour la très grande majorité des internautes. Une recentralisation importante s’est opérée à partir du début des années 2000 autour de nouveaux acteurs du numérique. À la différence des réseaux téléphoniques qui étaient hypercentralisés, mais gérés par un opérateur étatique, l’hypercentralisation d’Internet se fait au profit de grands groupes capitalistes que l’on a l’habitude de nommer GAFAM en Occident, auxquels on peut ajouter les fournisseurs de contenu comme Netflix, Akamai ou Fastly, et les plateformes comme Uber.

« L’évolution technologique en cours est une menace pour les droits humains, les libertés des individus et la démocratie. »

À l’origine de cette recentralisation, il y a des aspects techniques (développement du Cloud, complexification des algorithmes et des logiciels, taille critique nécessaire) et financiers (besoins importants en capitaux), mais aussi et surtout, une stratégie consciente de mise en place de monopoles sur les réseaux et les données de la part de ces grands groupes. Cela permet à Apple, Google, Amazon ou Microsoft de fournir un meilleur service de Cloud grâce à une maîtrise de bout en bout de l’expérience utilisateur et une réduction des coûts d’exploitation. Que ce soit pour les serveurs, les infrastructures physiques (câbles de fibre optique) ou les logiciels, ces entreprises contrôlent entièrement la connexion de l’utilisateur, se rendant indispensables à tous. Il n’y a plus guère de données stockées en ligne qui ne le soient pas sur un serveur contrôlé par un GAFAM ou qui n’utilisent pas à un moment une machine, un câble de ces mêmes groupes.

Les données personnelles, un enjeu économique
D’autre part, le contrôle sur les données personnelles est un enjeu économique énorme pour les entreprises de l’économie numérique, car ces données sont utilisées dans les algorithmes et rapportent une manne financière importante grâce au ciblage publicitaire et à la revente des données personnelles à d’autres entreprises. Pour mettre la main sur ces données, les GAFAM ont utilisé leur puissance d’innovation et financière afin de proposer des services efficients, simples d’utilisation et intégrés. Ces services comme la boîte mail, le « drive », la visioconférence, la vidéo en ligne, le streaming, sont devenus incontournables dans nos vies numériques. La nouvelle économie numérique opère donc une concentration monopoliste, doublée d’une confusion avec le monde financier ; ce monopole numérique privé acquiert un pouvoir démesuré sur la société tout entière. C’est une variante aggravée de ce que Lénine a défini dans L’impérialisme, stade suprême du capitalisme (1916).
La question du droit à la vie privée est souvent évoquée comme une dérive majeure des GAFAM. Ces entreprises exploitent les données personnelles de différentes manières, allant du ciblage publicitaire jusqu’à la revente pure et simple à des tiers, ce qui prive les utilisateurs d’un contrôle sur leur vie en ligne. Le Règlement général sur la protection des données (RGPD), adopté en 2016 par le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne, est un exemple d’avancée pour protéger ce droit à la vie privée (symbolisé pour les citoyens par le bandeau sur les sites web qui nous demande de consentir à l’utilisation des données personnelles). Pour autant, le règlement n’est pas parfait et le flou règne bien souvent sur les finalités des données que nous offrons gratuitement.

« Le Règlement général sur la protection des données (RGPD), adopté en 2016 par le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne, est un exemple d’avancée pour protéger ce droit à la vie privée (symbolisé pour les citoyens par le bandeau sur les sites web qui nous demande de consentir à l’utilisation des données personnelles). »

Les données personnelles sont aussi utilisées, une fois anonymisées, pour la conception d’algorithmes plus performants par exemple, à base d’Intelligence artificielle (IA). Les algorithmes ne sont pas neutres, car les données, leurs fins et leurs concepteurs ne le sont pas. Si on prend l’exemple des résultats du moteur de recherche Google ou la génération du flux d’information de Facebook, l’algorithme met en avant certaines informations et en masque d’autres. Son objectif est de satisfaire l’utilisateur avec les informations qui le garderont sur la plateforme le plus longtemps possible, pour générer de la donnée qui sera revendue.

Les États et l'information
C’est le droit à l’information qui est mis à mal par ce modèle porté par les GAFAM, surtout quand 62 % des jeunes et 41 % des Français s’informent en priorité sur les réseaux sociaux. Mais le contrôle sur nos flux d’information ne s’arrête pas là, puisque faute de législation étatique claire ou adaptée aux nouvelles plateformes, la censure privée est omniprésente. Sur la plateforme, le plus souvent, ce sont les robots qui reçoivent la tâche d’appliquer le droit national. Les règles sont souvent floues, mouvantes et la sanction est la censure du contenu et de l’auteur, presque toujours automatique sans un contrôle humain indépendant.

La RGPD (article 22) prévoit des dispositions pour contester une décision automatisée, auprès d’un modérateur humain ; dans les faits, la modération humaine est réalisée par des petites mains mal payées chez des prestataires.
La liberté d’expression et la liberté des médias sont souvent victimes de la décision des robots sans procès. Le Digital Services Act adopté en janvier 2022 en Europe doit permettre au régulateur de vérifier la façon dont fonctionnent les algorithmes, dont les décisions de retrait de contenus sont prises et dont les publicitaires ciblent les utilisateurs. Mais faute de moyens ou de contrôle des autorités, certaines plateformes n’appliquent pas suffisamment les législations qui encadrent la liberté d’expression. Cela pose la question de la souveraineté des États sur l’espace numérique de leurs citoyens, qui est contrôlé par des groupes absolument gigantesques et, de plus, étrangers.

« La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) est un outil intéressant pour la défense des droits et des libertés des citoyens sur Internet contre l’État et les GAFAM, mais faute de moyens juridiques, humains et financiers suffisants, son efficacité est limitée. »

Dans le cas des GAFAM, groupes états-uniens, se superpose la problématique du droit américain qui, par le Cloud Act de 2018, permet à Washington une extraterritorialité de sa juridiction sur les données des étrangers stockées ou traitées par une entreprise américaine. Les GAFAM représentent donc un cheval de Troie de l’impérialisme américain partout où ils sont utilisés, ce qu’ont très bien intégré les gouvernements chinois et russes en bannissant les GAFAM pour leur substituer des acteurs locaux, les BHATX (Baidu, Huawei, Alibaba, Tencent, Xiaomi) pour la Chine et les YVMOR (Yandex, Vkontakte, Mail.ru, Ok, Rambler) pour les Russes. Car une autre conséquence de la taille de ces groupes et de leur emprise sur le numérique est la possibilité offerte aux États, avec les outils juridiques et techniques adéquats, de mettre en place une surveillance de masse extrêmement efficace. Edward Snowden en 2013 nous a révélé l’ampleur de cette surveillance de masse menée main dans la main entre les GAFAM etl'agence nationale de la sécurité états-unienne (NSA).
Le gouvernement français a également recours à la puissance informationnelle des GAFAM pour mener sa bataille de l’antiterrorisme avec des conséquences sur les droits des citoyens dans un jeu de balance entre « sécurité » et « libertés ». En France, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) est un outil intéressant pour la défense des droits et des libertés des citoyens sur Internet contre l’État et les GAFAM, mais faute de moyens juridiques, humains et financiers suffisants, son efficacité est limitée ; l’évolution technologique en cours est une menace pour les droits humains, les libertés des individus et la démocratie.

Flavien Ronteix- -Jacquet est docteur en réseaux informatiques.

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