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21 octobre 2025 2 21 /10 /octobre /2025 06:52
Le RN vote contre la taxe Zucman - Une preuve de plus de l'imposture de ses prétentions sociales

Le RN contre la taxe Zucman
En commission, les députés d’extrême droite ont voté contre la création de cette taxe sur les ultra-riches.
Toujours du côté du capital, jamais de celui du peuple.

👉 Les valets du capital, c’est eux.

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20 octobre 2025 1 20 /10 /octobre /2025 07:33
Assan Lakehoul et Camille Mongin remettent la gerbe de la JC devant les monuments aux fusillés de Châteaubriant et les porte-drapeaux lors de la cérémonie protocolaire

Assan Lakehoul et Camille Mongin remettent la gerbe de la JC devant les monuments aux fusillés de Châteaubriant et les porte-drapeaux lors de la cérémonie protocolaire

Stephane Peu  remet la gerbe du PCF devant les monuments aux fusillés de Châteaubriant et les porte-drapeaux lors de la cérémonie protocolaire

Stephane Peu remet la gerbe du PCF devant les monuments aux fusillés de Châteaubriant et les porte-drapeaux lors de la cérémonie protocolaire

Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941

84 ans après l'exécution des 27 dans la Sablière à Châteaubriant, nous étions réunis ce dimanche 19 octobre à Châteaubriant pour rendre hommage à nos camarades. Nous avons vécu, sous la pluie, une émouvante cérémonie, et d'excellents discours de Carine Picard Niles et Stéphane Peu avant le spectacle des chorales chœur et mouvement et Echosonora.

Plusieurs camarades finistériens étaient présents: Sergine Le Fief Le Bohec et Yannick Le Bohec, Jeannine Daniel, Lucienne Nayet, Yoann Daniel, Enzo De Gregorio, Paul Mongault, Ismaël Dupont, et Taran Marec et Eric Guellec, qui représentaient le maire de Brest. 

La direction de la JC était présente elle aussi avec Camille Mongin responsable de l'UEC et Assan Lakehoul, et les camarades de l'Ille-et-vilaine, des Côtes d'Armor, du Morbihan et bien sûr de Loire-Atlantique. 

La fédération du PCF Finistère, avec Ismaël Dupont, Lucienne Nayet, Jeannine Daniel, Yoann Daniel, a déposé une gerbe devant la stèle d'hommage à Pierre Guéguin, ancien maire communiste de Concarneau et conseiller général exécuté le 22 octobre 1941  

Après la cérémonie, quelle émotion de retrouver les objets personnels de Guy Moquet, Jean-Pierre Timbaud et les autres internés politiques et fusillés de Chateaubriand au musée de la Sablière en même temps qu'une belle exposition sur le thème du concours national de la résistance et de la déportation 2026.

Des objets, écrits, effets personnels qui témoignent de la générosité d'âme et de cœur, de la conviction et de l'idéal, de l'esprit de résistance de ces prisonniers communistes sacrifiés par les collaborateurs de Vichy et l'occupant nazi.

Reportage photo Ismaël Dupont, Yoann Daniel, Enzo De Gregorio 

Sculpture réalisée par Jean-Pierre Timbault au camp de Choisel à Châteaubriant

Sculpture réalisée par Jean-Pierre Timbault au camp de Choisel à Châteaubriant

Guy Môquet et sa famille

Guy Môquet et sa famille

Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Lettre de Guy Môquet à sa mère

Lettre de Guy Môquet à sa mère

Valise de Guy Môquet et effets personnels

Valise de Guy Môquet et effets personnels

Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
Commémoration des 84 ans de l'exécution des 27 détenus politiques communistes et cégétistes du camp de Choisel à Châteaubriant le 22 octobre 1941
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19 octobre 2025 7 19 /10 /octobre /2025 06:26
Dimanche 19 octobre à 14 h, à la Sablière de Châteaubriant: commémoration et hommage aux 27 otages communistes et cégétistes fusillés à Chateaubriant le 22 octobre 1941, en présence de Stephane Peu, président du groupe communiste à l'Assemblée Nationale

🚩 Le 22 octobre 1941, 27 militants communistes et syndicalistes CGT ont été fusillés par les nazis en représailles à l’action de jeunes résistants. Le choix des otages avait été laissé à la discrétion du gouvernement de Vichy : sur la liste de 100 détenus présentée par les Allemands au ministre de l’Intérieur Pierre Pucheu, 50 noms furent retenus, essentiellement des communistes.

📆 La commémoration aura lieu dimanche 19 octobre à 14 h, à la Sablière de Châteaubriant, en présence de Stéphane Peu, député et président du groupe GDR, et de nombreux militants et élus du PCF.

« Vous qui restez, soyez dignes de nous les 27 qui vont mourir. » – Guy Môquet, militant communiste fusillé par les nazis le 22 octobre 1941 à l’âge de 17 ans

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19 octobre 2025 7 19 /10 /octobre /2025 06:08
Ian Brossat : « La Sécu constitue une subversion du capitalisme » - Grand entretien avec Aurélien Soucheyre, L'Humanité Magazine, 16 octobre 2025

Offrir à tous un temps de vie libéré du travail, avec les retraites. Garantir à chacun un accès aux soins, en cas de maladie. Assurer formation et emploi à tous les travailleurs. Telles sont les immenses conquêtes de la Sécurité sociale, le tout en socialisant les richesses créées par le travail. Mais cette promesse peut-elle encore être tenue au XXIe siècle ? Le communiste Ian Brossat assure que oui.

80 ans après sa création, la Sécurité sociale reste plébiscitée en France, malgré les attaques frontales de ceux qui veulent la privatiser. L’heure est à la reconquête estime Ian Brossat, porte-parole du PCF.

Que représente à vos yeux la Sécurité sociale, dont on fête les 80 ans ?

C’est un trésor, une formidable conquête de la classe ouvrière, qui prend son destin en main et assure dans l’égalité et la justice un avenir meilleur pour tous. Ce n’est pas un hasard si elle a été bâtie avec Ambroise Croizat, ouvrier et ministre communiste du Travail. La Sécu, en s’appuyant sur les richesses créées par le travail, constitue une subversion du capitalisme.

Elle a éloigné la peur du lendemain et apporté des retraites à tous les Français, ainsi qu’un accès aux soins pour tous sans condition de revenus. Il s’agit dans notre histoire humaine d’une rupture majeure et d’une étape fondamentale dont nous profitons encore aujourd’hui. Quatre-vingts ans après sa fondation, elle est plus que jamais appelée à protéger et à se redévelopper. C’est pourquoi les communistes proposent de l’inscrire dans la Constitution, afin d’éloigner toute remise en question de ce pilier fondamental de notre société auquel les Français sont si attachés.

Comment expliquez-vous que la Sécu soit si populaire, malgré des années de discours sur le « trou », le « modèle social infinançable », et malgré un système qui se délite peu à peu ?

Parce qu’elle est considérée comme indispensable face aux aléas de la vie et parce qu’elle fait partie de l’identité de notre pays. La France, ce sont des monuments, une histoire qui nous rend fiers, mais aussi un modèle social singulier qui passe par la Sécurité sociale et les services publics, en lien direct avec la promesse républicaine de liberté, d’égalité et de fraternité. Bien sûr, nous avons raison d’insister sur les failles du système actuel et sur les dangers qui pèsent sur l’avenir de la Sécu.

Mais nous devons toujours rappeler dans un même mouvement le formidable atout qu’elle représente face à ceux qui cherchent à l’abattre. Grâce à notre système de retraite, la France a un taux de retraités pauvres de 10 %, qui est bien inférieur à celui de l’Allemagne (15 %) et de l’Europe (16 %). Bien sûr, 10 % c’est trop et nous devons mieux faire. Mais ce n’est pas en réalisant le rêve des libéraux, qui veulent « marchandiser » la Sécu et remettre la main sur des centaines de milliards d’euros qui leur échappent que nous y arriverons. Une privatisation de la Sécu aurait pour conséquence une explosion des inégalités. Il s’agit là d’une arnaque et les Français en sont parfaitement conscients.

La Sécu constitue-t-elle le meilleur des systèmes de santé, puisque les États-Uniens dépensent 17 points de PIB pour un accès aux soins partiel et inégal, contre 12 points de PIB en France pour un accès universel ?

La comparaison américaine est très éclairante. Les États-Unis sont l’exemple même d’un régime très inégalitaire qui compte 25 millions de non-assurés et où la rapacité des compagnies privées n’est plus à démontrer. L’affaire Luigi Mangione, du nom de ce citoyen suspecté d’avoir assassiné le directeur d’une assurance privée, est assez édifiante. Personne ne peut cautionner ce crime effrayant.

Mais que Luigi Mangione obtienne ensuite une telle popularité, un tel assentiment dans la société américaine, montre bien les défaillances monstrueuses du système de santé américain. Ce système est tellement inégalitaire, cruel et inhumain que l’assassin d’un assureur devient une coqueluche. En comparaison, la France, où des traitements très onéreux comme les chimiothérapies sont sans reste à charge pour les patients, est infiniment plus vertueuse.

Quel mode de financement privilégier pour la Sécu et pourquoi ? Plutôt la cotisation ? La CSG ? La TVA sociale ?

La part des cotisations sociales, rebaptisée « charges sociales » par les libéraux, a fortement diminué depuis 1980. Elle est passée de 83 % à un peu plus de 50 % des recettes de la Sécu. Or elle est profondément juste car, via la cotisation liée au salaire, chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. Il est également logique que les richesses issues du travail financent la protection sociale. En comparaison, la CSG (contribution sociale généralisée) pèse en réalité davantage sur les salariés et les retraités que sur le capital. Quant à la TVA sociale, ce vocable est une provocation en soi : c’est comme si l’on parlait d’un lion végétarien. La TVA est profondément injuste car elle pèse beaucoup plus lourd sur les petits revenus.

Par ailleurs, les entreprises bénéficient chaque année de plus de 80 milliards d’euros d’exonération de cotisations sociales. Il faut remettre en question ces exonérations et pourquoi pas mettre en place des cotisations minorées pour les entreprises qui font le choix de l’emploi, des salaires, de la formation et du respect de l’environnement, et aussi des cotisations pour celles qui font l’inverse. Ce serait beaucoup plus vertueux et utile que des exonérations qui ont soit un effet invisible, soit un effet pervers. Je pense notamment à celles sur les bas salaires qui incitent à mal rémunérer, alors qu’il faut prioriser l’inverse.

La Sécurité sociale est-elle trop importante pour être confiée seulement à l’État et aux Chambres parlementaires ?

Bien sûr. Nous sommes aujourd’hui très loin de l’esprit de départ qui animait les fondateurs de la Sécu, avec un régime géré démocratiquement par les assurés sociaux eux-mêmes via des caisses paritaires où les représentants des travailleurs et le patronat prenaient ensemble les décisions. Une gestion technocratique et étatique de la Sécu s’est depuis imposée, avec une dégradation des comptes. Nous plaidons pour un retour à une gestion plus démocratique et plus efficace, par les assurés sociaux eux-mêmes.

Quels doivent être les grands combats pour une Sécurité sociale du XXIe siècle ?

Il y a deux priorités : l’enjeu de revenir sur la réforme Borne est fondamental et reste dans toutes les têtes. Il est frappant de voir que cette réforme honteuse qui repousse l’âge de départ à 64 ans est encore massivement rejetée et toujours au cœur du bras de fer politique. Il faut revenir à 62 ans, et même à 60 ans.

Nous devons sacraliser un temps de vie en dehors du travail, et nous pouvons le financer. Nous produisons d’ailleurs beaucoup plus de richesses qu’en 1981 ! L’autre grand combat, à mon sens, est celui de la création d’un pôle public du médicament, pour éviter que les grands groupes privés ne fassent leur beurre sur le dos de la Sécu, garantir un accès aux traitements, maîtriser les coûts et assurer notre indépendance sanitaire.

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17 octobre 2025 5 17 /10 /octobre /2025 05:22
Les communistes mobilisés pour arracher des victoires !
Communiqué du PCF publié le 16 octobre 2025

Le gouvernement Lecornu 2, imposé par un président de la République disqualifié et qui a évité de justesse la censure, va désormais défendre un budget à l’image de ces huit dernières années : dur pour le monde du travail et les services publics, doux pour le capital et les plus riches, juteux pour l’industrie de la guerre et l’armement.

Il faut tout faire pour le combattre, par tous les moyens, au Parlement comme dans la rue !

Grâce aux mobilisations et face à la colère de plus en plus forte de nos concitoyen·nes, les représentants zélés de la finance ont dû, malgré tout, annoncer une potentielle suspension de la réforme des retraites.

Nous jugerons sur les actes car rien n’est encore gagné.

Mais dans les entreprises, dans les syndicats, les 600 000 salarié·es concernés font leurs comptes. Ils espèrent partir en retraite au plus vite. Les en empêcher serait une terrible trahison.

Les communistes continueront de se battre pour l'abrogation totale de la réforme que des millions de salarié·es attendent et qu'une majorité de nos concitoyen.nes exige.

Les communistes et leurs parlementaires abordent le débat budgétaire qui s’annonce avec combativité et utiliseront au maximum le renoncement du Premier ministre à cet article 49-3 que nous dénonçons depuis si longtemps.

Lucides, nous savons que d’autres articles de la Constitution seront employés pour corseter le débat. Mais nous utiliserons autant que possible cette possibilité démocratique nouvelle pour augmenter le pouvoir d’achat par la hausse des salaires et des retraites, pour faire gagner la baisse de la CSG, le retour de l’ISF, la taxe Zucman, la fin des franchises médicales, le 100 % sécu, un plan de relance de l’industrie et le développement des services publics par la création d'un fonds d'avances de 100 milliards d'euros dès 2026, la mise en place de critères sociaux et environnementaux pour les aides publiques aux entreprises, une réelle politique du logement, une loi contre la vie chère en métropole et dans les territoires dits d’Outre-mer...

Les communistes se battront pied à pied au Parlement et partout en France au plus près des Français·es pour arracher des victoires pour le pouvoir d’achat, la justice fiscale et sociale, le climat, pour une politique de paix et de progrès.

Les parlementaires débattront. Chaque citoyen·ne sera juge du vote de ses représentant·es. Chaque parlementaire sera face à ses responsabilités.

Le PCF appelle les Françaises et Français à intervenir dans les débats, à interpeller leurs représentant·es, leurs député·es, leurs sénateurs et sénatrices. Un sursaut populaire inédit est nécessaire pour changer notre destin collectif. Nous appelons toutes les forces syndicales, associatives et citoyennes à y participer. Le peuple doit reprendre la main.

Les communistes, leurs parlementaires, fidèles au mandat qui leur a été confié, se battront pour arracher toutes les victoires possibles pour le monde du travail, pour nos enfants, pour la Paix et le progrès social.

Nous serons toujours au rendez-vous du débat démocratique, fiscal et social. Celui qui s’annonce sera déterminant pour l’avenir de notre pays. Nous y prendrons toute notre part.

Paris, le 16 octobre 2025

Fabien Roussel,

Secrétaire national du PCF

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17 octobre 2025 5 17 /10 /octobre /2025 05:19
Que retenir du de la déclaration de politique générale du Premier Ministre le 14 octobre? - Ian Brossat
Que retenir du de la déclaration de politique générale du Premier Ministre le 14 octobre?
 
Ian Brossat, porte-parole du Parti communiste, sénateur communiste de Paris
 
La suspension de la réforme des retraites, assurément. Elle est le fruit d’une mobilisation populaire sans précédent. Manifestations monstres, grèves importantes massivement soutenues par le monde du travail, relayées par des parlementaires de gauche opiniâtres. Sans cela, cette exigence serait tombée aux oubliettes.
Quelques nuances néanmoins. D’abord, Lecornu s’est bien gardé de dire quel véhicule permettra concrètement d’assurer cette suspension. Ensuite, il parle de « suspension », pas d’abrogation, soit une avancée par rapport à ce qui était prévu mais en retrait par rapport à ce qui s’est exprimé dans les urnes aux dernières élections législatives. Les électeurs ont majoritairement voté pour des partis, certes fort différents, mais qui s’engageaient à abroger la réforme Borne. Enfin, et c’est le plus grave, dans la mesure où Lecornu refuse de faire payer le capital (il se paie même le luxe de diviser par deux la contribution des plus riches !), il fait payer cette avancée aux plus modestes eux-mêmes. Donner d’une main, reprendre de l’autre, telle est sa devise.
Son budget est en effet une avalanche de mauvais coups contre le monde du travail : blocage des pensions de retraites, gel des prestations sociales et notamment des APL, suppression des APL pour les étudiants étrangers, baisse de la rémunération des apprentis, hausse de l’impôt sur le revenu avec la non-indexation de son barème sur l’inflation…
Un vrai musée des horreurs libérales dans le droit fil du budget Bayrou qui a conduit à un vote de défiance.
J’entends dire que l’engagement pris par le Premier Ministre de ne pas faire usage du 49-3 changerait la donne. C’est oublier qu’il dispose de bien d’autres outils pour passer en force. L’article 40 notamment peut être dégainé à tout moment par le gouvernement pour empêcher la création de nouvelles dépenses.
L’équation de 2024 n’a donc pas fondamentalement changé : le Président de la République reste déterminé à nier le résultat des urnes. Moyennant quelques aménagements, il continue à imposer la même politique pour assurer la domination du capital, ignorant l’exigence de changement exprimée par le monde du travail.
Dans ces conditions, je ne vois pas bien ce qui pourrait justifier autre chose qu’un vote de censure jeudi.
Et bien sûr, si elle n’est pas adoptée, le combat continuera. Pour faire barrage aux mauvais coups contre le monde du travail, pour la hausse des salaires et du pouvoir d’achat, pour la justice fiscale, pour l’abrogation en bonne et due forme de la réforme des retraites, pour une relance de la politique du logement.
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17 octobre 2025 5 17 /10 /octobre /2025 05:16

Pour le groupe CRCE-K (communiste), sa présidente, Cécile Cukierman, a dénoncé les événements de la veille, à l’Assemblée, où Sébastien Lecornu s’est assuré, pour l’heure, une non-censure des députés PS, grâce notamment à l’annonce de la suspension de la réforme des retraites. « Les annonces que vous avez faites ne vous permettront pas de durer. Evidemment, certains se satisfont d’un plat de lentille, pour prolonger le jour sans fin de la macronie. 

Mais quand les lentilles ne sont pas cuites, le plat est indigeste », lance la sénatrice PCF de la Loire, dénonçant « le gel des pensions de retraite, des minima sociaux », « la hausse des franchises médicales » ou « la baisse de 5 milliards d’euros du budget des collectivités ».

Cécile Cukierman alerte sur « l’enfumage auquel nous assistons. Il faut le dire clairement, l’exécutif garde la main sur le débat budgétaire, 49-3 ou non ». 

La présidente du groupe communiste rappelle les autres armes à la main du gouvernement dans les débats : « Article 40, qui ne permet pas au Parlement d’engager des dépenses sans accord au gouvernement », « vote bloqué », « seconde délibération » et enfin « ordonnances budgétaires ».

« Vous dites laisser du temps au débat, en sachant très bien que le délai constitutionnel de 70 jours ne suffira pas. Les ordonnances sont une sorte de super 49.3 qui vous permettront d’imposer votre propre budget », alerte Cécile Cukierman, qui pointe un lièvre, ou plutôt une contradiction, entre les propos tenus par le premier ministre en début d’après-midi devant les députés et ceux tenus juste avant devant les sénateurs : « Vous avez déclaré ici lors de la déclaration de politique générale qu’il y aura un texte sur la suspension de la réforme. A l’Assemblée, vous dites je pense qu’il faut que le gouvernement dépose un amendement au PLFSS, dès novembre ».

« M. Lecornu, vous vous dites moine soldat, laissez moi vous parler du pêché originel.
Depuis plus d’un an, le chaos est organisé par le chef de l’État, croyez moi-même vos annonces ne vous permettront pas de durer. »
 
Cécile Cukierman en réponse au discours de politique générale du Premier ministre au Sénat.

Lu sur Public Sénat: 

https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/direct-suivez-la-declaration-de-politique-generale-de-sebastien-lecornu-devant-le-senat-0?at_content=photo&at_term=publicsenat&at_campaign=facebook&at_medium=Social&at_source=nonli

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14 octobre 2025 2 14 /10 /octobre /2025 05:39
Photo du Conseil National du PCF du 11 octobre 2025 à l'Institut d'études stratégiques par Jean-Noël Aqua

Photo du Conseil National du PCF du 11 octobre 2025 à l'Institut d'études stratégiques par Jean-Noël Aqua

Intervention de Ismaël Dupont (Finistère) dans le débat sur la possibilité d'une dissolution et de législatives anticipées: pour l'unité à gauche 
 
La situation politique d'apparence chaotique est au fond assez claire. Macron minoritaire et plus que jamais méprisant de la République, est toujours droit dans ses bottes et toujours aussi tordu. Un comportement qui s'explique par sa soumission à l'agenda du Capital. Macron, les intérêts qu'il sert, le Capital, s'accommodent aujourd'hui d'une arrivée au pouvoir de l'extrême-droite et préfèrent ça à une autre politique économique et sociale. 
 
Dans cette situation, la responsabilité du PCF est d'œuvrer à l'unité de l'électorat de gauche et des classes populaires pour ouvrir une perspective de progrès humain et social, pour combattre l'exploitation capitaliste et conjurer la menace fasciste, la prise de pouvoir d'une extrême-droite raciste, autoritaire, pro-capitaliste qui trouverait dans les institutions de la Ve République des outils formidables pour gouverner de manière antidémocratique, Stéphane Peu l'a souligné. 
 
Il est plus facile de mobiliser l'électorat populaire sur des enjeux de classe avec l'unité de la gauche. 
 
Soyons unitaires. Jouons notre basket face à la menace de l'extrême-droite que nous avons toujours combattue. C'est comme ça qu'on sera fort comme parti militant, en phase avec le mouvement social et syndical, la jeunesse engagée à gauche. 
 
Il y a la vague brune, correspondant à un mouvement international et européen appuyé sur l'offensive de milliardaires comme Bolloré, Sterin et les autres contre la démocratie, les conquis sociaux.
 
Il y a aussi l'enjeu de la lutte contre les inégalités, la pauvreté et la désespérance sociale qui alimentent le vote d'extrême-droite. Gabriel Zucman dans sa réponse à Bernard Arnault rappelle qu'en 1996, quand j'ai commencé à militer, le patrimoine des 500 plus grandes fortunes en France était de 80 milliards d'euros, représentant 6,4 % du PIB. En 2024 ce patrimoine des 500 plus grandes fortunes françaises a atteint 1228 milliards d'euros, soit 42 % du PIB... 28 ans plus tard. 
La fondation Jean Jaurès a publié également dernièrement une étude montrant qu'en 20 ans, le patrimoine et la richesse des 10% de français les plus riches avaient été augmentés de 91%, ceux des 10% de français les plus pauvres avaient baissé de 54%, en euros constant, tandis que les 500 plus grandes fortunes françaises avaient vu leur richesse multipliée par 14. 
C'est la réalité d'une bascule de plus en plus oligarchique et inégalitaire du monde et de la société française accentuée par des décennies de politique néo libérale. 
 
Dans cette situation nous nous devons de participer à créer une perspective de transformation sociale. Sans quoi notre pays ira vers le pire. 
On ne peut pas acter tout simplement le fait accompli de la division à gauche. C'est l'autoroute pour la prise du pouvoir du RN, ou d'une coalition RN-LR que les consignes de vote et l'acte politique fort de Retailleau dans la législative partielle du Tarn (pas une voix pour la gauche, le PS, face au RN) rendent tout à fait plausible. Travailler sur le moyen et long terme, c'est penser nos gestes politiques dans la perspective de la résistance au fascisme, à l'extrême-droite, fortifier notre lien à la jeunesse, au mouvement populaire qui résiste à cette vague brune et envisage les contours d'une autre société. 
 
On ne peut pas renoncer au rassemblement de la gauche, de toute la gauche, sans exclusive, ni alimenter le mythe de deux gauches irréconciliables. On a actuellement 190 députés de gauche, 1/3 de l'assemblée nationale, grâce au sursaut de participation populaire de juin et juillet 2024 manifestant une résistance d'une partie de notre pays à l'idée d'un gouvernement d'extrême-droite, mais aussi le pouvoir mobilisateur du rassemblement des forces de gauche, syndicales et associatives, du front populaire, et d'un programme de rupture qui, même perfectible et devant être précisé, portait des marqueurs forts. 
 
Qui peut croire que la division à gauche sur des élections législatives anticipées en cas de dissolution nous mettrait en dynamique pour les municipales, pour les présidentielles?
 
S'il devait ne pas y avoir d'accord global entre partis ayant constitué le nouveau front populaire en 2024 je suis pour qu'on ne présente pas de candidats contre les députés de gauche en place, quelque soit leur couleur et leur parti à gauche, et évidemment qu'on présente des candidatures uniques et communes de la gauche partout où l'extrême droite a gagné ces circonscriptions ou peut les gagner. Il faut de mon point de vue éviter au maximum l'éclatement des candidatures à gauche si dissolution de l'Assemblée nationale. Je suis inquiet sur notre capacité à conserver un groupe communiste et à résister à la vague brune si on reste au périmètre d'accords départementaux et nationaux restreints à une partie de la gauche, sans la FI. 
 
Ce qui a fait la force du NFP en juin et juillet 2024 c'est son articulation aux aspirations majoritaires du peuple de gauche, l'espoir de la perspective majoritaire qu'il créait, un programme commun donnant un contenu à l'idée d'un gouvernement et d'une législature commune.
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14 octobre 2025 2 14 /10 /octobre /2025 05:35
Au conseil national du PCF, débat sur les contours de l’union pour battre la droite et l’extrême droite - Gaël de Santis - L'Humanité  - 12 octobre 2025
Au conseil national du PCF, débat sur les contours de l’union pour battre la droite et l’extrême droite

Ce samedi, lors du conseil national du PCF, les discussions ont porté sur la meilleure stratégie pour conquérir le plus de circonscriptions pour la gauche. La majorité souhaite choisir, à partir des réalités locales et en lien avec les luttes, les candidatures de gauche les mieux à même de battre la droite et l’extrême droite. Certains dirigeants regrettent que leur parti ne joue pas le rôle de « trait d’union » entre les forces du Nouveau front populaire.

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12 octobre 2025 7 12 /10 /octobre /2025 16:32
Résolution adoptée par le Conseil National du PCF ce samedi 11 octobre 2025
Résolution du Conseil national du PCF – Face au mépris du Président de la République, construisons l’alternative du progrès et de la paix !
La nomination de Sébastien Lecornu à Matignon illustre le refus d’Emmanuel Macron de changer de cap. Son gouvernement persiste dans une politique au service du capital, alors que 12 millions de nos concitoyens vivent sous le seuil de pauvreté et que les 500 plus grandes fortunes détiennent 1 128 milliards d’euros.
Le PCF dénonce ce déni démocratique et appelle à une mobilisation large du monde du travail, de la jeunesse et des forces citoyennes pour construire une alternative politique au service du peuple et de la Nation.
Nous affirmons la nécessité d’un changement profond, autour de mesures de progrès et de justice sociale :
✅ Augmentation des salaires et égalité professionnelle femmes-hommes
✅ Abrogation de la réforme des retraites
✅ Taxation des hauts revenus et du capital, critères sociaux et écologiques pour les aides publiques
✅ Fonds de 100 milliards d’euros pour l’emploi, la formation et les services publics
Le temps est venu de redonner au peuple le pouvoir sur l’argent, la production et la République. Ensemble, faisons grandir l’alternative pour le progrès et la paix !
Face au méprisant de la République, construisons l’alternative pour le progrès et la paix
Publié le 11 octobre 2025

Le Président de la République a décidé de renommer Premier Ministre Sébastien Lecornu, Premier Ministre démissionnaire, avec un mandat clair : faire adopter un budget 2026 conforme à sa politique.

Alors que sa politique a été battue aux dernières élections législatives, cette décision est un nouveau déni démocratique d’une exceptionnelle gravité.

Face à cette provocation, les communistes partagent l’inquiétude, la colère et la lassitude de nos concitoyennes et concitoyens devant les manœuvres politiciennes qui ne répondent pas à leurs immenses attentes sociales et démocratiques.

Nous refusons les mesures de régression sociale issues du précédent projet de budget et les mesures qui privent de moyens le service public, les associations et les collectivités locales et plongent le pays dans la crise tout en confortant les profits du capital. Et nous ne nous contentons pas de demi-mesures sur les retraites sans que le Parlement n’ait réellement la main pour abroger la réforme.

Alors que le patrimoine des 500 plus grandes fortunes de France représente 1128 milliards d’euros, deux fois plus qu’en 2017, c’est à nous, aux salarié·es, aux privé·es d’emploi, aux rétraité·es, aux jeunes, que ce gouvernement demande de mettre encore une fois la main à la poche.

C’est un vrai braquage organisé par la finance contre le peuple, contre l’État, contre la République, contre la démocratie, qui appelle les citoyennes et les citoyens, les salarié·es à prendre le pouvoir sur l’argent et la production.

Cette offensive s’inscrit dans une crise systémique du capitalisme à l’échelle mondiale.

Les grandes puissances économiques et financières ont recours à la guerre économique, politique et militaire pour conquérir les marchés, les ressources, les zones d’influences et maintenir le taux de profit.

Face à cette impasse historique, les classes dominantes choisissent la voie dangereuse du repli nationaliste, de l’extrême droite et s’apprêtent à faire payer aux peuples les guerres impérialistes. Ce mouvement n’épargne aucun continent.

Dans cet affrontement de classe violent, le travail est à nouveau massivement réduit à une fonction de subsistance. Pour la grande majorité de nos concitoyens, travailler ne signifie plus s’émanciper, mais simplement survivre et se nourrir.

Notre pays vit une très grave crise sociale.

12 millions de nos concitoyennes et concitoyens vivent sous le seuil de pauvreté et des dizaines de milliers d’emplois sont à ce jour encore menacés de plans de licenciements. Plus de 4 millions de personnes sont mal logés et plus de 2,9 millions en attente d’un logement social.

Dans cette situation, nous appelons d’abord et avant tout à amplifier la mobilisation sociale avec les organisations syndicales pour résister à la politique menée et gagner par la lutte des avancées pour le monde du travail.

Nous continuerons de nous battre pour obtenir des victoires, nous censurerons le Premier Ministre nommé et nous nous tenons prêts à un retour aux urnes.

Conscients de la menace inédite de l’extrême droite et de la droite extrémisée qui se rapprochent dangereusement, conscients du basculement d’une partie conséquente du grand patronat qui a choisi l’extrême-droite comme personnel politique nous lançons un appel aux travailleurs et aux travailleuses, aux forces syndicales et associatives et aux forces de gauche pour résister et construire l’alternative politique.

Nous voulons un changement de politique pour le progrès et la paix.

Avec la nomination pour la seconde fois de Sébastien Lecornu, le signal envoyé à nos concitoyennes et concitoyens est clair : le Président de la République veut encore et toujours garder la main pour que rien ne change.

Nous, les communistes, affirmons au contraire depuis des mois l’urgence d’un changement de politique pour le progrès et la paix.

Oui, nous voulons plus que tout que la vie change pour chacune et chacun : la fin de la vie chère, un travail qui a du sens et bien rémunéré pour une vie digne, une sécurité d’emploi et de formation pour toutes et tous, une meilleure sécurité sociale, l’accès à des services publics de qualité, une transformation écologique des productions et de la consommation.

Il faut développer le pays, donc accroître les dépenses publiques utiles et changer profondément le comportement des entreprises et des banques. Pour cela il faut conjuguer justice et efficacité, en commençant à combattre la logique du capital.

C’est pourquoi, nous proposons tout de suite de mettre à l’ordre du jour :

  • L’augmentation des salaires et l’égalité professionnelle femmes-hommes.
  • L’abrogation de la réforme des retraites
  • La taxation des hauts revenus et des revenus du capital, des critères sociaux et environnementaux sur les 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises. Une semaine d’action des communistes sera organisée sur cet enjeu des 211 milliards d’euros d’aides publiques.
  • Un fonds d'avances de 100 milliards d'euros dès 2026 pour l'investissement, l'emploi et la formation dans l'industrie et les services publics et la lutte contre le réchauffement climatique.

Emmanuel Macron est le premier responsable de la situation de blocage du pays.

Depuis un an, malgré la défaite de ses soutiens aux élections législatives de 2024, c’est lui qui avec l’appui du socle commun a décidé de refuser tout changement de cap politique.

Il a dit non à la nomination d’un Premier Ministre de gauche, non à l’abrogation de la réforme des retraites, non à l’augmentation des salaires et des pensions, non à la taxation des plus riches et du capital, non à la transformation des aides publiques aux entreprises, non au développement des services publics et à un réel débat sur leur financement.

Il mène un combat de classe acharné et agit de concert avec le MEDEF dans une offensive sans précédent pour les profits et contre l’emploi, les salaires, la sécurité sociale, la transition écologique.   

Comme l’immense majorité des Françaises et des Français, nous constatons qu'Emmanuel Macron a perdu toute légitimité populaire à la tête de l'État.

Le présidentialisme de la Ve République est à genou. Elle a montré toutes ses limites et ses dangers que les communistes avaient déjà pointé lors du référendum de 1962.

C’est pourquoi nous appelons à redonner le pouvoir au peuple et à ses élu·es, au Parlement.

Mais cela ne suffira pas à gagner un changement de politique.

L’acharnement du Président de la République trouve sa source dans la demande des multinationales d’un pouvoir tout entier à leur service, concentré dans les mains d’un seul homme. C’est la boussole qui le guide depuis son élection : les marchés et les profits plutôt que l’humain, le capital plutôt que le travail.

L’heure est à la justice fiscale et à réorienter l’argent de l’Etat, des banques et des entreprises qui vient nourrir les profits et appuyer les délocalisations, vers l’emploi et la formation dans l’industrie et les services publics, les salaires, la transition écologique.

L’heure est à prendre le pouvoir au Président, aux ultra-riches et aux grands actionnaires des multinationales, en exigeant davantage de pouvoirs pour les citoyennes et des citoyens, de pouvoirs pour la représentation nationale, de pouvoirs pour les salarié·es dans les entreprises.  

Ensemble, nous voulons une refonte de nos institutions et de notre démocratie sociale pour une nouvelle République et une nouvelle constitution ouvrant de nouveaux pouvoirs aux travailleurs et travailleuses, aux élu·es locaux, à la représentation nationale. Ces changements majeurs nécessiteront la mise en place d’une assemblée constituante.

Nous lançons un appel aux travailleurs et travailleuses, aux forces syndicales et associatives du pays et à toutes les forces de gauche, à débattre des propositions de rupture que nous portons, à s’unir pour obtenir le changement de politique tant attendu et pour battre la droite et l’extrême droite.

Depuis début septembre, à l’appel de l’intersyndicale, des millions de travailleurs et travailleuses se mobilisent à nouveau pour les salaires, les retraites, l’emploi, l’industrie, les services publics. Et aujourd’hui, c’est au tour du mouvement associatif d’être mobilisé pour obtenir des moyens financiers qui permettent aux associations de poursuivre leur action d’intérêt général pour le pays.

Ces mobilisations sont essentielles pour gagner des avancées. C’est pourquoi le PCF soutiendra toutes les initiatives syndicales et associatives qui réclament la fin de l’austérité et la justice sociale et fiscale.

Le Rassemblement national et ses alliés, absents de ces mobilisations, en opposition aux mesures de justice et aux libertés syndicales et associatives, en faveur d’une baisse des dépenses publiques et d’une priorité au remboursement de la dette, ne sont en rien une alternative. S’ils parvenaient au pouvoir, ils continueraient de servir le capital et aggraveraient les fractures du pays par leur projet xénophobe et raciste. 

Fidèles à leur histoire, les communistes sont déterminés à mettre en échec l’extrême droite et la droite extrémisée qui court derrière ses idées de haine.

En cas de dissolution, les communistes appellent à créer toutes les conditions pour battre ces forces et faire élire le plus grand nombre de député·es de gauche et écologistes. Nous appelons à accélérer le travail engagé pour construire dans toutes les circonscriptions les meilleures candidatures à partir des réalités locales pour l’emporter.

Le PCF doit également se renforcer à l’Assemblée nationale avec un groupe plus important et dans toute la France avec une meilleure représentation. dans l’ensemble des départements.

Nous appelons aussi les citoyen·nes et l’ensemble des forces de gauche et écologistes à faire des prochaines élections municipales un levier pour protéger les habitant·es et développer les services publics locaux. Ces deux rendez-vous sont déterminants. Nous voulons gagner les élections législatives et les élections municipales.

Forts de ces objectifs, les communistes sont pleinement mobilisés pour faire gagner demain les forces du travail, de la création, de la jeunesse et ouvrir de nouveaux Jours heureux pour la France.

Paris, le 11 octobre 2025.

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