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20 octobre 2017 5 20 /10 /octobre /2017 06:11
Assemblée du PCF Finistère à Ploujean (Morlaix) en août 2015 : avec un débat sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et celui de Centrale à Gaz à Landivisiau

Assemblée du PCF Finistère à Ploujean (Morlaix) en août 2015 : avec un débat sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et celui de Centrale à Gaz à Landivisiau

Assemblée Générale du PCF Finistère à Kernevel (Rosporden) en juillet 2017

Assemblée Générale du PCF Finistère à Kernevel (Rosporden) en juillet 2017

Après notre précédente AG du 8 juillet à Kernevel le 8 juillet dernier, en présence de 75 adhérents, la fédération du PCF Finistère (850 adhérents, dont 620 à jour de cotisation) tiendra sa prochaine:  

Assemblée Générale à la salle polyvalente de Ploujean, sur la commune de Morlaix:

Le Samedi 21 octobre de 9h30 à 13h 

Cette Assemblée Générale qui s'inscrit dans la préparation de l'Assemblée Nationale des Animateurs de section du 18 novembre 2017 et du Congrès Extraordinaire du Parti Communiste en 2018 sera suivie d'un apéritif et d'un repas fraternel (couscous, dessert). 

  

Assemblée Générale des adhérents du PCF en Finistère à Morlaix le samedi 21 octobre (salle polyvalente de Ploujean)
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20 octobre 2017 5 20 /10 /octobre /2017 06:10
Flyer réalisé par François Rippe pour l'AFPS et le collectif "Libérez Salah Hamouri"

Flyer réalisé par François Rippe pour l'AFPS et le collectif "Libérez Salah Hamouri"

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20 octobre 2017 5 20 /10 /octobre /2017 05:55

Hier, les agents municipaux de la Ville de Morlaix ont participé à une assemblée générale provoquée par l'intersyndicale CGT-CFDT, pointant un « mal-être » et la remise en cause des 35 heures. Un piquet de grève a été voté pour lundi matin. 

La salle du local de la CGT, à l'ancien lycée Kernéguès, était surchauffée hier soir. Environ soixante-dix agents municipaux de la Ville de Morlaix se sont prononcés pour un piquet de grève lundi, à 8 h 30, devant la mairie et dans le hall. « On espère être reçus par le maire dans la matinée », a expliqué Philippe Tromelin, secrétaire de la section locale de la CFTD, et agent municipal depuis 35 ans à Morlaix. Dans le viseur de l'intersyndicale, la remise en cause du temps de travail du personnel de la ville. « À l'heure actuelle, depuis 2002, les agents de la ville ont un régime dérogatoire aux 35 heures, qui a été mis en place pour compenser les heures faites en termes de travaux exceptionnels, tels que les manifestations festives et sportives qui se déroulent à Morlaix », a expliqué l'intersyndicale.

« Suppression des acquis sociaux »


« Au début du mois, lors d'une réunion avec la direction générale des services, on a appris le projet de la municipalité de passer aux 1.607 heures (contre les 1.540 heures actuelles) au 1e r janvier 2018, avec la suppression des accords sociaux, comme les congés d'ancienneté, les congés exceptionnels... Donc la remise à plat des acquis sociaux, sans compensation ». Philippe Tromelin pointe aussi un mal-être « qui dure » chez le personnel, dû à « une mauvaise organisation, au niveau technique et administratif. Heureusement, les agents connaissent leur métier et sont présents. Pour le moment ». Le dernier mouvement de grève des agents de la ville remonte à octobre 2016.

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20 octobre 2017 5 20 /10 /octobre /2017 05:44
Roger Héré et Martine Carn, deux des piliers du collectif de défense de l'hôpital public en pays de Morlaix

Roger Héré et Martine Carn, deux des piliers du collectif de défense de l'hôpital public en pays de Morlaix

Christophe Boudrot, responsable de la CGT des agents hospitaliers

Christophe Boudrot, responsable de la CGT des agents hospitaliers

Rassemblement pour l'hôpital de Morlaix, les conditions de travail des personnels et d'accueil des patients le 19 octobre (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Rassemblement pour l'hôpital de Morlaix, les conditions de travail des personnels et d'accueil des patients le 19 octobre (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Rassemblement pour l'hôpital de Morlaix, les conditions de travail des personnels et d'accueil des patients le 19 octobre (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Rassemblement pour l'hôpital de Morlaix, les conditions de travail des personnels et d'accueil des patients le 19 octobre (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Rassemblement pour l'hôpital de Morlaix, les conditions de travail des personnels et d'accueil des patients le 19 octobre (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Rassemblement pour l'hôpital de Morlaix, les conditions de travail des personnels et d'accueil des patients le 19 octobre (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Rassemblement pour l'hôpital de Morlaix, les conditions de travail des personnels et d'accueil des patients le 19 octobre (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Alain David et le maire de Plounéour-Ménez, Jean-Michel Parcheminal

Alain David et le maire de Plounéour-Ménez, Jean-Michel Parcheminal

Rassemblement pour l'hôpital de Morlaix, les conditions de travail des personnels et d'accueil des patients le 19 octobre (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Rassemblement pour l'hôpital de Morlaix, les conditions de travail des personnels et d'accueil des patients le 19 octobre (photos Pierre-Yvon Boisnard)

Le comité de défense du centre hospitalier du pays de Morlaix et le PCF du pays de Morlaix appelaient à soutenir le rassemblement des agents hospitaliers CGT dans les locaux administratifs de l'hôpital décidé face à une dégradation nette des conditions d'accueil des usagers et des conditions de travail des personnels. C'était le troisième ou quatrième rassemblement à l'hôpital cette année. Et la situation ne cesse de se dégrader du fait de la volonté de transformer l'hôpital en entreprise et le patient en marchandise. Face à cette déshumanisation et cette dégradation considérable de l'hôpital public, un seul mot d'ordre: RESISTANCE! Le maire de Plounéour-Menez, Jean-Michel Parcheminal, était présent hier aux services administratifs de l'hôpital avec le personnel gréviste de la CGT et les citoyens solidaires.   

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20 octobre 2017 5 20 /10 /octobre /2017 05:32
Réunis au rez-de-chaussée du bâtiment administratif, les manifestants réclament des moyens pour le centre hospitalier des Pays de Morlaix.

Réunis au rez-de-chaussée du bâtiment administratif, les manifestants réclament des moyens pour le centre hospitalier des Pays de Morlaix.

À l'appel de la CGT, une poignée de personnes a manifesté hier après-midi, à l'hôpital des Pays de Morlaix. Regroupés à l'intérieur du bâtiment administratif, ces quelques personnels en grève et leurs soutiens protestaient contre de « mauvaises conditions de travail, des suppressions de postes, la réorganisation des services ou encore l'avenir incertain de la cuisine et de la maternité ». « Les usagers se rendent bien compte qu'il y a une pression. On nous parle restructuration ou humanisation de l'hôpital, mais la réalité, c'est qu'on ferme des lits, des services », insistait Martine Carn, présidente du comité de défense de l'hôpital public en Pays de Morlaix, qui soutenait le mouvement. Même son de cloche du côté de la section locale du Parti communiste, dont plusieurs membres étaient présents : « On continue à réduire les budgets des services publics en général et de la santé en particulier car on veut faire des économies sur le dos d'usagers que l'on tranforme en clients. C'est tout sauf ce qu'il faut faire », soufflait ainsi Jean-Luc Le Calvez.

« Un enjeu important d'emploi »


Seul maire du secteur à avoir fait le déplacement, Jean-Michel Parcheminal, de Plounéour-Ménez, se disait inquiet. « Je suis ici à deux titres, expliquait-il. Personnel, d'abord, car j'ai été hospitalisé à Morlaix et les soins qui m'ont été prodigués étaient d'excellente qualité. Et il faut à tout prix préserver cette qualité. Or, tout laisse à penser que ça va devenir de plus en plus difficile. Par ailleurs, je viens en tant que maire, car des habitants de ma commune travaillent ici et qu'il y a un enjeu important d'emploi ». Et l'édile de souligner qu'au-delà de l'hôpital, il y a un problème majeur à régler : « Les déserts médicaux dans les petites communes ». Un autre débat, mais pas forcément si éloigné des revendications des grévistes.
 

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20 octobre 2017 5 20 /10 /octobre /2017 05:19
Contrats aidés: stop à leur suppression, exigeons leur sécurisation! (PCF)

Contrats aidés : stop à leur suppression, exigeons leur sécurisation ! (PCF)
 

En deux ans, 260.000 personnes vont perdre leur emploi et voir leur situation précaire se dégrader encore. Cette décision est également catastrophique pour des milliers d'associations et de services publics dans les collectivités qui auront des difficultés très importantes à remplir leurs missions. Le PCF soutient les propositions portées par les associations et exigent avec elles en premier lieu un moratoire sur la suppression des emplois aidés. En outre, ce type de contrat précaire n'est plus supportable tant pour les personnes que pour la qualité des missions essentielles aux populations assurées dans les territoires. Ils doivent être non pas supprimés mais transformés en emplois pérennes, statutaires concernant les missions de service public, et correctement rémunérés.

Si on totalise contrats aidés, CDD, intérimaires, temps partiels subis, ce sont 4 millions de personnes qui sont touchées en France par les emplois précaires. Les ordonnances " travail XXL" que nous combattons aux cotés des salarié-es et des syndicats, ainsi que les projets gouvernementaux de réforme de l'assurance chômage et de la formation professionnelle risquent d'aggraver encore cette situation. Le PCF demande au gouvernement l'ouverture d'un débat national sur la sécurisation de l'emploi et de la formation et réaffirme ses propositions en la matière qui ont fait l'objet d'une proposition de loi pour une sécurité de l'emploi et de la formation. Pour faire converger les mobilisations et les propositions pour un nouveau progrès social, il propose aux élu-e-s, aux associations, à toutes les forces engagées dans le mouvement social actuel de construire ensemble des États Généraux du progrès social le 3 février prochain.

Parti communiste français

Paris, le 18 octobre 2017.

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19 octobre 2017 4 19 /10 /octobre /2017 10:52
Eliane Assassi

Eliane Assassi

Nous refusons de choisir de répondre à la terreur par la peur, à la menace de nos libertés par moins de libertés

jeudi 19 octobre 2017

Les sénateurs ont adopté définitivement, le 18 octobre, le projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme. Le texte devrait désormais être promulgué avant le 1er novembre, date à laquelle doit prendre fin l’état d’urgence.

Le Groupe communiste républicain citoyen et écologiste a voté contre (voir le scrutin)

Explications par Eliane Assassi :

Il y a trois mois, je présentais une motion opposant la question préalable à ce projet de loi. Notre position, sans surprise, n’a pas varié. En aucun cas, la motion d’Éric Ciotti lors de la CMP ne doit servir d’argument au Gouvernement pour démontrer que son texte est équilibré entre sécurité et liberté.

Le Gouvernement s’est montré hermétique aux critiques des associations et des syndicats, mais aussi à celles du Défenseur des droits, des experts de l’ONU et encore à celles des parlementaires opposés à ce déferlement de mesures sécuritaires.

Les maigres améliorations proposées par notre commission des lois ont été acceptées in extremis. L’obligation pour une personne soumise à une mesure individuelle de surveillance de déclarer les numéros d’abonnement et les identifiants techniques de ses moyens de communication électronique, supprimée en CMP, était la mesure la plus inconstitutionnelle. En revanche, l’accord du juge des libertés et de la détention pour la retenue sur place des personnes dont le domicile est perquisitionné a été rejeté. L’économie générale du texte n’a pas été remise en cause.

En juillet, nous demandions un débat public. Quand comprendrons-nous que la prévention doit prévaloir sur la répression ? Le terrorisme n’est pas de ces menaces que le droit peut définitivement éradiquer. Et pour cause, il échappe aux règles de l’État de droit. Pour la énième fois, je le dis : le terrorisme se nourrit de la guerre du pétrole et du trafic d’armes. Il faut dénoncer le rôle trouble joué par les puissances régionales que sont la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar ainsi que les pratiques scandaleuses de certaines entreprises françaises, au premier rang desquelles Lafarge.

Nous l’affirmions dès le Congrès de Versailles de novembre 2015, la situation réclame une large coalition mondiale sous l’égide de l’ONU qui ait pour tâche de reconstruire ces régions et d’y installer une paix durable afin de permettre le retour de milliers de réfugiés.

Au plan national, elle réclame de refonder le vivre ensemble par l’éducation, la culture, le renforcement du tissu associatif, et, parce que nous ne sommes pas dans l’angélisme en soutenant nos forces de l’ordre épuisées par une politique du chiffre exacerbée les délits et les crimes mais aussi toute forme de radicalisation en recueillant les renseignements à la source. Notre groupe soumettra à notre assemblée une proposition de loi visant à réhabiliter la police de proximité avant la fin de l’année.

L’heure est grave. Une fois ce projet de loi adopté, périmètre de sécurité, fermeture de lieux de culte et perquisitions administratives seront gravées dans le marbre de notre droit commun. Le groupe CRCE refuse de répondre à la terreur par la peur, aux atteintes aux libertés par moins de liberté.

Le dossier législatif

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19 octobre 2017 4 19 /10 /octobre /2017 10:46
 

 

 

 

34 ans de détention déjà pour le plus vieux prisonnier de France!

http://www.france-palestine.org/34-ans-de-detention-deja-pour-le-plus-vieux-prisonnier-de-France

Georges Ibrahim Abdallah est un militant communiste libanais, combattant pour la cause palestinienne et libanaise qui a résisté alors que l'armée israélienne, en 1982, envahissait son pays avec la complicité des États-Unis.

L'opération israélienne "Paix en Galilée" a culminé dans l'horreur des massacres de Sabra et Chatila où 3 500 Palestiniens furent tués.

Arrêté à Lyon le 24 octobre 1984 Georges Ibrahim Abdallah fut condamné à la perpétuité en 1987, dont 15 ans de peine de sûreté, pour complicité dans l'assassinat d'un responsable des services secrets israéliens et d'un attaché militaire des États-Unis.

De nombreuses violations du droit ont été relevées dans les différentes procédures judiciaires menées :

  •        absence de "preuves criminelles" contre lui,
  •        liens de son premier avocat avec les services du contre - espionnage français (cet avocat, Me Mazurier du barreau de Paris, fut par la suite rayé de l'ordre des avocats),
  •       nouvelles charges et nouvelles preuves non incluses dans son dossier lors du premier procès en 1987 et ses défenseurs ont pu légitimement évoquer "une violation des plus graves de la procédure légale".

 

Le 16 octobre 2013 la Ligue des Droits de l'Homme avait déjà qualifié le maintien en détention de Georges Ibrahim d' "acte arbitraire" et demandé sa libération.

Libérable depuis 1999 il est toujours incarcéré et ses demandes de libération depuis cette date se sont heurtées au même acharnement judiciaire (dont l'application rétroactive de la loi sur la rétention de sûreté de 2008 à sa demande de libération de 2007, libération par ailleurs déclarée irrecevable en 2003 et 2012 malgré le jugement de la cour d'appel de Pau, favorable à une libération conditionnelle et l'avis favorable à cette libération, sous réserve d'expulsion du territoire, de la chambre d'application des peines) .

Georges Ibrahim Abdallah est aujourd’hui entré dans sa 34ème année de détention dans les prisons françaises, celle de Lannemezan à ce jour.

Symbole de la résistance, de la lutte pour le droit des peuples à disposer d'eux - mêmes et à se défendre contre une invasion étrangère et contre la colonisation, il n'a cessé d'exprimer tout au long de ces années son soutien aux luttes de résistance et en particulier celles portées par les prisonniers politiques palestiniens. Georges Ibrahim Abdallah a été membre du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP).

De sa prison, Marwan Barghouti a exprimé, en son nom et au nom de ses frères prisonniers, sa solidarité avec « le militant Georges Ibrahim Abdallah », réclamant du gouvernement français sa libération et affirmant leur solidarité avec sa juste cause, pour laquelle il s’est si longtemps sacrifié en résistant.

Ahmad Saadat, secrétaire général du FPLP, en isolement dans la prison de Ramon en Israël a déclaré : « Les partisans de la liberté dans le monde sont solidaires avec la juste cause de Georges Ibrahim Abdallah et réclament des autorités française sa libération immédiate ». En 2014, Ahmad Saadat résumait ainsi sa solidarité : « Si vous soutenez la Palestine, vous devez soutenir la libération de Georges Ibrahim Abdallah ». En 2017, il a écrit à Georges : « Tu es toujours une source de fierté et de respect ».

Pour Georges Ibrahim Abdallah, nous ne voulons en France ni régime d'embastillement, ni de Guantanamo, ni de soumission aux désirs du gouvernement de Monsieur Netanyahou ou à celui des Etats Unis, ni de raison d'Etat.

Yves Bonnet, ancien directeur des services de la DGSE a déclaré "Je pense que l'obstination française tourne à la bêtise. Elle est injustifiable et incompréhensible. C'est le moment de montrer que la République française est juste".

Nous voulons pour Georges Ibrahim Abdallah la justice et le droit.

Il est un défenseur des droits des peuples à disposer d'eux mêmes, à se défendre contre la colonisation par une puissance étrangère.

Alors que la justice a estimé par deux fois que Georges Ibrahim Abdallah devait être libéré, il est toujours victime de l'arbitraire de notre pouvoir politique.

Georges Ibrahim Abdallah doit être libéré immédiatement et retrouver sa famille au Liban où sa sécurité doit être assurée.

 

Le Bureau national de l’AFPS conjointement avec l’AFPS Pau

Le 18 octobre 2017

--
Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
Fax. : 09 56 03 15 79
Suivez l'AFPS sur www.france-palestine.org, Facebook et Twitter

 

34 de détention pour le plus vieux prisonnier de France: libérez George Ibrahim Abdallah! (AFPS)
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19 octobre 2017 4 19 /10 /octobre /2017 05:52
CES VILLES MOBILISEES POUR LA LIBERATION DE SALAH HAMOURI (L’HUMANITE – LUNDI 16 OCTOBRE 2017 - JULIA HAMLAOUI)

Vœux, pétitions, rassemblements, au-delà des personnalités qui soutiennent l'avocat franco-palestinien, emprisonné depuis le 23 août, la solidarité s'est démultipliée sur tout le territoire français.

Cinquante-cinq jours. Depuis cinquante-cinq jours, Salah Hamouri est incarcéré par les autorités israéliennes, frappé par le régime de la détention administrative pour au moins six mois, sans qu'aucune charge ne lui ait été communiquée. Et depuis cinquante-cinq jours se déploie l'exigence de la libération de cet avocat franco-palestinien qui a déjà connu, du fait de son engagement, la prison pendant sept ans. Voeux de conseils municipaux, pétitions, rassemblements, la solidarité s'est démultipliée ces dernières semaines.

Gennevilliers (Hauts-de-Seine) fait partie de ces villes qui ont décidé de s'engager dès la nouvelle de son arrestation connue, le 23 août. «Nous voulons que le droit international soit respecté et ce n'est pas le cas avec l'emprisonnement de Salah, notre citoyen d'honneur», a expliqué le maire communiste Patrice Leclerc, vendredi dernier, quelques minutes avant de prendre la parole au meeting organisé dans la salle du conseil municipal. Elsa Lefort, l'épouse de Salah Hamouri, était présente. «Ce soutien est extrêmement important car la cause des prisonniers est primordiale, elle touche toutes les familles palestiniennes. Depuis 1967, 40 % des hommes sont passés par les prisons israéliennes. C'est un véritable moyen de pression sur tout un peuple», a-t-elle rappelé, avant d'être longuement applaudie. Dans la ville, des urnes pour recueillir les pétitions sont à disposition, y compris dans l'hôtel de ville et les centres sociaux. Les militants de l'AFPS (Association France Palestine Solidarité) encouragent également à prendre la plume:

«Pour écrire aux prisonniers, c'est 1,30 euro. Pour s'adresser au président de la République (dont l'intervention est plus que sollicitée ­ NDLR), c'est gratuit.»

Quelques jours plus tôt, à Saint-Denis, un drapeau palestinien de 8 mètres de long se déploie depuis l'une des fenêtres de la salle des mariages de la mairie. Au pied de l'hôtel de ville, un autre rassemblement exige la libération de Salah Hamouri. «Résister, ne pas se taire, dénoncer la colonisation, tel est son combat. (...) C'est le système carcéral du régime colonial qu'il s'agit de dénoncer. L'emprisonnement abusif est le quotidien du peuple palestinien », lance le maire PCF Laurent Russier, qui a programmé le vote d'un voeu lors du prochain conseil municipal.

 

AGIR CONTRE UNE DÉTENTION ARBITRAIRE

La même scène de mobilisation a pris place à Besançon (Doubs), début octobre. Un message, encore et toujours: «Paix et justice». De même à Stains (Seine-Saint-Denis) ou à Villeneuve-Saint­Georges (Val-de-Marne) qui ont apposé des banderoles au fronton de leur mairie. À travers tout le pays, une vingtaine de voeux ont d'ores et déjà été votés par des conseils municipaux pour demander l'intervention du gouvernement. Nombre de ces votes sont à l'initiative de villes communistes, comme Martigues (Bouches-duRhône), Avion (Pas-de-Calais) ou Mitry-Mory (Seine-et-Marne), mais d'autres municipalités, telles que la socialiste Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) ou le conseil communautaire de Morlaix (Finistère), se sont également prononcées en ce sens. Dans le Finistère, une pétition réunit même désormais plus d'une centaine d'élus d'horizons divers.

« Quand vous êtes en prison pour des raisons politiques et sur des motifs arbitraires, ce sont des choses qui vous aident à tenir, à vous dire que votre lutte est juste», insiste Elsa Lefort, qui a été reçue la semaine dernière par l'Élysée. «Lors de cette rencontre, il a clairement été exprimé qu'une action serait menée pour que cesse cette détention qualifiée d'arbitraire, ajoute-t-elle. Les paroles sont belles mais, bien sûr, nous attendons les actes. Il ne faut surtout pas relâcher la pression.»

 

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19 octobre 2017 4 19 /10 /octobre /2017 05:46

LES GRANDS ENJEUX POUR NOTRE PLANÈTE, PAR GÉRARD LE PUILL

Le ministre veut accélérer le renouvellement des véhicules légers. Mais pour quel bilan, si les vieux modèles se retrouvent à polluer sous d'autres cieux ? 

 

Les mesures annoncées depuis la fin de l'été par Nicolas Hulot concernant l'évolution de la prime à la voiture « propre » sont-elles de nature à diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre de ce secteur d'ici à 2050, comme l'exigerait une bonne application de l'accord de Paris sur le climat ? On peut en douter sérieusement. Le 18 septembre, Nicolas Hulot déclarait que « la prime de 500 à 1 000 euros... sera généralisée à tous les Français propriétaires de véhicules à essence d'avant 1997 ou diesel d'avant 2001 », afin d'acheter un véhicule moins polluant, neuf ou d'occasion. Le ministre disait viser 100 000 véhicules supplémentaires renouvelés en 2018.

Sachant que près de 39 millions de véhicules légers circulent en France, une accélération du renouvellement du parc automobile de 100 000 voitures par an ne permettra guère de réduire les émissions de CO2. Surtout que le lieu de travail de l'immense majorité des salariés ne cesse de s'éloigner de leur lieu de résidence. Quiconque travaille à Paris, dans sa proche banlieue, voire dans une capitale régionale, a rarement les moyens d'habiter près de son travail.

Domicile et travail s'éloignent sans cesse et 71 % des Français utilisent leur voiture, faute d'alternative.

Du coup, entre 1994 et 2008, la distance moyenne entre le lieu de résidence et le lieu de travail a augmenté de 2,7 kilomètres, et cette tendance n'a pas été inversée depuis. Même à l'intérieur du milieu rural, cette distance augmente aujourd'hui du fait de la rareté des emplois, tandis que le nombre de « navetteurs » augmente chaque année autour des grandes villes. Avoir des voitures moins polluantes mais parcourant plus de kilomètres chaque jour ne permettra pas de réduire sensiblement la pollution si 71 % des Français continuent d'utiliser leur voiture pour aller travailler, faute d'alternative.

Il faut aussi savoir ce que deviendront les vieilles voitures retirées du marché en France. Si elles continuent d'être vendues en Afrique, elles pollueront sous d'autres cieux. Il faut enfin voir dans quelle mesure une augmentation sensible de la production de nouvelles voitures moins polluantes augmentera le bilan carbone de la production automobile via l'extraction et la fabrication de tous les composants de chaque véhicule sorti, en plus du fait même de ce renouvellement du parc automobile.

Enfin, si l'objectif annoncé par Nicolas Hulot de supprimer les véhicules diesel et à essence en 2040 se réalisait au profit de la voiture électrique, il faudrait, d'ici là, construire tous ces nouveaux véhicules, ce qui serait, là aussi, très émetteur de gaz à effet de serre. Et en même temps, comme dirait Macron, il faudrait augmenter dans des proportions considérables notre production électrique pour recharger des dizaines de millions de batteries toutes les nuits. Dans un pays où certains membres du gouvernement veulent accélérer la fermeture des centrales nucléaires, on peut douter de la capacité des éoliennes à produire assez d'électricité. Surtout si l'augmentation de la taxe sur le gasoil imposée aux pauvres salariés sert d'ici là à compenser la disparition de l'impôt sur la fortune...

glepuill@humanite.fr

 

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