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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 19:57
Au marché de St Pol de Léon le mardi 3 avril: Distribution de tract pour le rassemblement  du vendredi 6 avril à Rennes (10h30 devant l'ARS) du comité de défense de l'hôpital de Morlaix

Au marché de St Pol de Léon le mardi 3 avril: Distribution de tract pour le rassemblement du vendredi 6 avril à Rennes (10h30 devant l'ARS) du comité de défense de l'hôpital de Morlaix

Au dernières nouvelles, 8 morlaisiens du comité de défense de l'hôpital sont déjà prévus au co-voiturage pour se rendre à Rennes pour la manifestation régionale de défense de l'hôpital devant l'ARS. 

Un covoiturage est proposé, au départ du parking de Géant (côté Citroën) à 8 h.

Les membres du Comité de défense du CHPM ont procédé, hier matin, à une distribution de tracts invitant la population à se mobiliser pour la défense de l’hôpital public.

Les membres du Comité de défense du CHPM ont procédé, hier matin, à une distribution de tracts invitant la population à se mobiliser pour la défense de l’hôpital public.

Une opération de distribution de tracts, symbolisant une « scène de crime », a eu lieu hier matin sur le parvis de l’Hôtel de ville, organisée par le comité de défense du Centre hospitalier des Pays de Morlaix (CHPM). Il s’agissait, pour les militants, de communiquer sur le mouvement national de défense contre « la tentative de meurtre sur l’hôpital public et sur la Sécurité Sociale » et sur le rassemblement régional qui aura lieu à Rennes le vendredi 6 avril, à 10 h 30, place des Colombes.

 

Un covoiturage

 

Martine Carn, responsable du comité explique : « Face à la catastrophe sanitaire annoncée, c’est une grande première en Bretagne avec la participation de nombreux comités de défense des hôpitaux qui manifesteront devant l’ARS à Rennes ». Le comité appelle le public à s’associer à cette action et à exprimer sa volonté d’une politique de santé qui réponde aux besoins et pour l’accès aux soins pour tous.

Un covoiturage est proposé, au départ du parking de Géant (côté Citroën) à 8 h.

Inscriptions sur cdhchpm@gmail.com ou m.carn@orange.fr

 

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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 19:55
Tentative de meurtre sur l'hôpital public et la sécurité sociale (action unitaire devant l'ARS à Rennes vendredi 6 avril de 11h à 15h)

 

TENTATIVE DE MEURTRE CONTRE L'HÔPITAL PUBLIC ET LA SÉCURITÉ SOCIALE

RENNES VENDREDI 6 AVRIL 10H30 

DEVANT L'ARS 

6 PLACE DES COLOMBES 

TOUS ENSEMBLE PERSONNELS HOSPITALIERS, USAGERS, CITOYENS

 

Dans le cadre de la journée mondiale contre la marchandisation de la santé, relayée en France par le collectif Notre Santé En Danger, une initiative régionale est portée en Bretagne par la Coordination Nationale de défense des Hôpitaux et Maternités de proximité et les  collectifs locaux de défense des hôpitaux publics (pour notre département les comités de défense des hôpitaux de Douarnenez, Concarneau, Brest-Carhaix, Morlaix), des syndicats de la santé (CGT et Sud impliqués localement), des partis politiques dont le PCF.

 

Cette action qui vise à interpeller l'ARS Bretagne et à alerter l'opinion publique se déroule en un moment où hôpitaux publics et EHPAD, sont dans une situation d'une gravité extrême, qui a motivé la décision de nos parlementaires d'engager un tour de France des hôpitaux,  où la protection sociale est menacée comme jamais, où les attaques contre le ferroviaire public et la forte mobilisation des cheminots  mettent au cœur des débats et des luttes la question des services publics.

Il est important que nous communistes soyons présents et visibles car la lutte pour l'hôpital et plus généralement les services publics est un marqueur de notre engagement.

 

 

Déroulement  de la journée :

Rendez-vous devant l'ARS 6 place des Colombes à 10h30 où une délégation sera reçue à 11h puis nous défilerons jusqu'à la place de la République (celle de la mairie a été refusée).

Nous instruirons le procès des politiques de santé qui nous ont conduits à ce désastre et ferons des propositions pour sortir de cette catastrophe.

PROGRAMME :
· 11H. : rencontre avec direction de l'ARS (une délégation reçue par le directeur adjoint) et préliminaires de l’enquête
· Défilé avec déplacement des "blessés" (l'hôpital public et la Sécu) vers la place de la République
· Faites du bruit : chants, slogans…
· Présentation de la cartographie des « crimes et châtiments » des hôpitaux et de la Sécurité Sociale
dus à l'ARS BRETAGNE (projet régional de santé), bras armé des gouvernements successifs depuis
trop longtemps.
· Procès des accusés avec témoignages de ceux qui subissent les choix politiques (usagers, salariés,
élus…)
· 13 h Pique nique, cantine, café (une asso proposera des repas)
· Faites du bruit (chansons, musique…)
· 15 h verdict avec prise de parole du juge des assises et notification à toutes et tous des revendications remises à l'ARS

 

 

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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 19:54
Tuer pour dissuader: Israël assume ses méthodes à Gaza (Chloé Démoulin, Médiapart)
Tuer pour dissuader: Israël assume ses méthodes à Gaza
 PAR 

Une nouvelle manifestation sous tension doit se tenir vendredi 6 avril à Gaza, une semaine après les tirs de l'armée israélienne qui ont fait 16 morts parmi les manifestants. Alors que les demandes d'enquête se multiplient sur ces événements, Israël assume sa stratégie pour dissuader les Palestiniens de s’infiltrer sur son territoire. Mais cette stratégie s’est révélée contre-productive par le passé.

Malgré les appels au calme de la communauté internationale, la manifestation prévue vendredi 6 avril à Gaza s'annonce sous très forte tension. Droit dans ses bottes, le gouvernement israélien a annoncé le déploiement de renforts supplémentaires. Il a aussi prévenu que les règles d’engagement, autorisant l’armée à tirer sur quiconque s’approche de la frontière, resteraient en vigueur. De l’autre côté, les organisateurs de la protestation, qui prévoient plus de participants que la semaine dernière, ont appelé les Palestiniens à rester « pacifiques ».

Mercredi, des tas de sable ont été élevés pour protéger les manifestants des balles dans un campement installé près de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza. Sur les réseaux sociaux, les appels se sont multipliés pour que les Gazaouis amassent des pneus afin de les enflammer dans l’espoir que la fumée bloque le champ de vision des snipers. Des messages encouragent également les femmes à apporter des miroirs ou des lasers pour aveugler les soldats. Le Hamas a quant à lui publié des « recommandations de sécurité » à destination de ses membres pour leur expliquer comment éviter d’être pris pour cible, notamment en portant des masques ou des keffiehs sur la tête.

En dépit des mises en garde sans ambiguïté de l’armée israélienne, prétendre que le bilan meurtrier de vendredi dernier, en marge de la manifestation qui réunissait des dizaines de milliers de Palestiniens à Gaza, était prévisible serait présomptueux. Seize Palestiniens ont été tués et plus de 700 blessés par des tirs à balles réelles provenant de l’armée israélienne à la frontière de l’enclave.

Des chiffres jamais atteints depuis la guerre de 2014 entre le Hamas et Israël. Alors comment expliquer que l’armée israélienne ait tiré à balles réelles sur autant de Palestiniens ? N’a-t-elle pas à sa disposition de nombreuses autres méthodes non-létales pour repousser ou maîtriser les manifestants qu’elle juge menaçants ?

Pour répondre à ces questions, les Nations unies et l’Union européenne ont réclamé une enquête indépendante. Mais le gouvernement israélien a exclu de but en blanc une telle perspective. Jugeant cette demande « hypocrite », le ministre de la défense israélien Avidgor Liberman, tenant d’une ligne dure vis-à-vis des Palestiniens, a affirmé à la radio publique israélienne que son pays ne coopérerait à « aucune commission d’enquête ». De son côté, le premier ministre Benjamin Netanyahou a réaffirmé son soutien à l’armée en félicitant les soldats israéliens. Au cours de la semaine, Tsahal a toutefois fait savoir qu’une enquête interne serait ouverte.

Aux yeux d’une grande partie de la communauté internationale, il ne fait aucun doute que l’armée israélienne a usé de sa force militaire de façon « disproportionnée ». Un sentiment partagé par la plupart des correspondants étrangers qui couvraient la « grande marche du retour » organisée à Gaza à l’appel de plusieurs organisations, dont le Hamas. Il s'agissait d'un mouvement de protestation réclamant « le droit au retour » des réfugiés palestiniens et dénonçant le strict blocus imposé à l’enclave.

Selon les observations effectuées sur place, la grande majorité des manifestants, dont des femmes et des enfants, étaient pacifiques et ne représentaient aucune menace pour l’armée israélienne. Estimés au nombre de 30 000 par Tsahal – peut-être davantage mais loin des 100 000 promis par le Hamas –, ces derniers ont afflué de cinq points de rassemblement.

Dans la journée, quelques centaines de jeunes Palestiniens se sont approchés de la clôture de sécurité séparant la bande de Gaza d’Israël, pénétrant dans la zone tampon d’environ 300 mètres qui la précède. Qualifiés d’« émeutiers » par l’armée israélienne, plusieurs d’entre eux étaient armés de lance-pierres et de cocktails Molotov, d’autres ont enflammé des pneus. Rien d’inhabituel dans cette zone où des affrontements rituels ont régulièrement lieu entre de jeunes Gazaouis et l’armée, et justifient rarement une riposte à balle réelle, à moins qu’un Palestinien ne vienne toucher la clôture de sécurité ou tente de la franchir.

À la veille de la manifestation, deux Palestiniens étaient toutefois parvenus à traverser la frontière avec un coupe-boulon et un couteau en leur possession. Le quatrième incident du genre depuis le début de la semaine. Autre élément invoqué par les Israéliens : à la suite de l’échec de sa réconciliation avec le Fatah, et dans une volonté de réaffirmer son autorité sur la population gazaouie, le Hamas aurait pu vouloir profiter de la mobilisation pour mener des actions violentes. Une crainte nourrie par le discours de reconquête du groupe islamiste qui, malgré sa nouvelle charte réclamant un retour aux frontières de 1967, avait appelé les Palestiniens à faire de cette marche le « début du retour de toute la Palestine », c’est-à-dire des terres conquises par Israël en 1948.

Dans la hantise que des tentatives d’infiltration massives ou isolées, préméditées ou spontanées, n’aient lieu, les autorités israéliennes avaient donc déployé cent snipers le long de la frontière. Selon l’armée, vidéo à l’appui, au moins deux Palestiniens auraient été tués vendredi dernier alors qu’ils essayaient de franchir la clôture de sécurité au nord de la bande de Gaza. Un autre, toujours selon Tsahal, aurait été abattu après avoir tiré en direction des soldats. Aucun détail n’a en revanche été fourni concernant les circonstances dans lesquelles les quatorze autres Palestiniens ont été tués.

Éléments troublants : une vidéo relayée samedi par le journal israélien Haaretz montre qu’un des jeunes Palestiniens qui se trouvaient dans la zone tampon a été touché d’une balle dans le dos alors qu’il s’éloignait de la frontière en courant avec un pneu à la main ; une autre vidéo montre qu’un Palestinien qui était en train de prier avec plusieurs autres personnes a, lui, été touché à la jambe.

L’armée israélienne s’est défendue en affirmant que le Hamas a l’habitude de publier des enregistrements tronqués et trafiqués. Mais la question demeure : pourquoi les soldats israéliens ont ouvert le feu sur des individus qui ne représentaient visiblement pas de menace immédiate ?

« Sur le papier, l’armée israélienne n’engage la force létale qu’en dernier ressort, mais si l’on en juge par les déclarations de Tsahal et l’ampleur du bilan, cela n’a pas été le casvendredi », constate Yehuda Shaul, porte-parole de l’ONG Breaking The Silence, qui rend publics depuis plusieurs années les témoignages de vétérans de l’armée israélienne.

« Depuis le début de la seconde Intifada jusqu’à aujourd’hui, lors des manifestations de masse, l’armée donne l’ordre de tirer dans les jambes des meneurs. C’est quelque chose que nous avons observé et qui n’est pas rare », affirme le militant. Mais selon lui, cette pratique ne suffit pas à expliquer le bilan meurtrier de vendredi dernier. « Dans de nombreux cas, quand l’armée fait face à des soulèvements de Palestiniens dans les Territoires occupés, elle considère que le moyen de les calmer ou de les faire stopper est d’infliger des dommages sérieux », poursuit-il.

Le blanc-seing d’une grande partie de la société israélienne ?

Cette stratégie, Yehuda Shaul raconte en avoir été témoin pendant son service militaire« au plus fort de la seconde Intifada, entre 2000 et 2004 ». À l’époque, l’Israélien est posté à l’extérieur de Bethléem près de la colonie de Beitar Illit. « Beaucoup de pierres »sont jetées par les Palestiniens du village voisin sur la route menant à la colonie. « Le général trouvait cela inacceptable, alors il a décidé d’apprendre aux Palestiniens à se calmer en postant des snipers. Il était persuadé qu’une fois qu’un lanceur de pierres serait touché, les Palestiniens auraient reçu le message. »

De fait, tandis que les condamnations affluaient samedi dernier, l’armée israélienne a affirmé sur son compte Twitter avoir agi de façon « précise et mesurée ». « Nous savons où chaque balle a atterri », a assuré le porte-parole de l’armée. S’il a depuis été supprimé, ce message sonne comme un terrible aveu.

En substance, l’armée israélienne laisse penser qu’elle a tiré pour tuer. En frappant fort dès le premier jour à Gaza, elle aurait ainsi cherché à dissuader les Palestiniens susceptibles de pénétrer sur le territoire israélien, mais aussi à tuer dans l’œuf la mobilisation qui doit durer six semaines. Si elle est pour l’heure invérifiable, la théorie est en tout cas invoquée côté palestinien. Dans un communiqué publié mardi, l’Autorité palestinienne affirme que le « massacre » de vendredi a été planifié sur ordre de l'état-major israélien.

« Je crois que la nature des événements qui se sont produits vendredi est plus complexe que les médias étrangers voudraient le présenter. Je ne pense pas qu’il y ait eu une intention délibérée de la part de l’armée israélienne de tuer un maximum de Palestiniens », objecte Amos Harel, spécialiste des questions militaires pour Haaretz.

« Quand la branche militaire du Hamas est impliquée et prend part à la manifestation, je ne peux pas blâmer uniquement l’armée israélienne. Il n’y a pas eu d’enfants ou de femmes tués. Je ne crois pas que les Palestiniens qui ont approché la barrière avaient des intentions pacifiques, et selon plusieurs sources, les Palestiniens tués étaient des membres du Hamas ou d’autres organisations », souligne-t-il.

L’armée israélienne a en effet affirmé qu’au moins dix des Palestiniens tués vendrediétaient des « terroristes avec des antécédents ». Huit seraient des membres du Hamas (cinq seulement selon les revendications du groupe islamiste), un du Djihad islamique et un autre des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, la branche militaire du Fatah. Selon le Djihad islamique, un autre des Palestiniens tués appartiendrait également à ses rangs.

La façon, très rapide et détaillée, dont ces informations ont été livrées par l’armée a cependant de quoi surprendre. En Israël, la révélation des noms des« terroristes » est généralement retardée par de longs embargos. Et « même longtemps après que [leurs]identités ont été publiées dans les médias ou par le service de sécurité du Shin Bet, l’armée s’abstient généralement de les désigner par leur nom », souligne le journaliste Judah Ari Gross du Times of Israël.

 

Pour Yehuda Shaul, il est « insensé » de croire que l’armée israélienne ait pu savoir exactement sur qui elle tirait vendredi. « Ce n’est pas comme si les snipers avaient eu entre les mains des photos de membres du Hamas et avaient pu les identifier dans la foule au moment de tirer », balaie-t-il. Selon le porte-parole de Breaking The Silence, « l’armée a tiré sur ces Palestiniens à cause de ses règles d’engagement » et aurait ensuite tenté de « se blanchir en cherchant dans ses bases de données pour leur trouver une proximité avec le Hamas ou un dossier incriminant ».

Les esprits les plus sceptiques pourraient toutefois se demander si le bain de sang devendredi dernier sert vraiment les intérêts d’Israël. Depuis plusieurs années, de hauts gradés de l’armée israélienne répètent à l’envi qu’un trop grand nombre de victimes risque de mener à l’escalade. Chaque enterrement supplémentaire attiserait les flammes de la résistance palestinienne. « Le meilleur exemple est le début de la seconde Intifada. Cela a commencé par des manifestations de masse. Et à l’époque, l’armée a pensé que si elle infligeait des dommages importants, elle éteindrait la protestation. Mais c’est l’inverse qui s’est produit », rappelle Yehuda Shaul.

D’un autre côté, une grande partie de la société israélienne estime que l’usage de la force par l’armée est légitime pour éviter et même prévenir toute atteinte à l’intégrité d’Israël. Le regard tolérant porté par les Israéliens envers le soldat Elor Azaria, qui avait abattu un assaillant palestinien blessé au sol en 2016, l'a prouvé. Le bilan de vendredi, intervenu à la veille de la pâque juive et très vite éclipsé par d’autres affaires domestiques, n’a de ce point de vue pas suscité de vive émotion au sein du public israélien.

Si ce blanc-seing populaire pourrait en partie expliquer la force de la répression israélienne, un autre facteur peut jouer : le soutien de l’administration Trump. Samedisoir, les États-Unis ont bloqué un projet de déclaration du Conseil de sécurité de l’ONU appelant « toutes les parties à la retenue » et demandant une enquête. Quelques heures avant les événements de vendredi, l’envoyé spécial de la Maison Blanche au Proche-Orient, Jason Greenblatt, avait quant à lui considéré que le Hamas encourageait une« marche hostile » le long de la frontière israélienne. Un vocabulaire qui disqualifiait d’emblée l’éventualité d’une mobilisation pacifique des Palestiniens et laissait toute latitude à la droite israélienne pour imposer sa narration.

 

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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 19:43
Rassemblement pour Gaza vendredi 6 avril à 18h à Brest, rue de Siam près du monument aux morts
Comme vous le savez un massacre a eu lieu à Gaza le 30 mars; Plusieurs milliers de Palestinien-ne-s qui manifestaient sans la moindre violence, sur le territoire de Gaza, ont été violemment attaqués par les soldats israéliens postés juste de l'autre côté de la frontière.
Les tireurs d'élite ont tué 17 manifestants qui cherchaient à fuir les tirs, certains d'une balle dans le dos.
Le gouvernement israélien a félicité ses soldats.
 
La violence israélienne, illégale et criminelle, ne peut être acceptée plus longtemps. La communauté internationale doit agir au plus vite, la France au premier rang.
 
Nous nous réunirons à Brest pour le dire haut et fort vendredi 6 avril à 18 h en haut de la rue de Siam, près du monument aux morts. 
 
ASSOCIATION FRANCE-PALESTINE SOLIDARITE 
 
Maison de l'International  
50 Esplanade de la Fraternité - 29200 Brest
 
Adresse postale:
245, Cours Aimé Césaire - 29200 Brest 
 
Permanence Mensuelle: 
2ème mardi du mois - 18h-19h30
le Mouton à 5 pattes - rue Navarin, Brest
 
www.france-palestine.org
afpsbrest.wordpress.com
www.facebook.com/afps.brest
PCF Section du Pays de Brest 
5 rue Henri Moreau 29200 Brest
Tramway : station St Martin
Tel 02 98 43 47 78 / Fax 02 98 43 44 62 
@ : pcf_brest@yahoo.fr
 
La section du Pays de Brest du PCF soutient l'appel de l'AFPS à se rassembler vendredi 6 avril à 18 h à proximité du monument aux morts à Brest pour protester contre le massacre de manifestants pacifiques par les soldats israéliens.
 
 Chaque 30 mars lors de la grande marche du retour pour la Journée de la terre, les Palestiniens commémorent la mort, en 1976, de six arabes israéliens tués lors d'une manifestation contre la confiscation de leur terre par Israël. Ils se mobilisent pour faire droit au retour des réfugiés palestiniens.
Cet année ils étaient plus de 30 000 sur la bande de Gaza a manifester pacifiquement alors que des tireurs d'élite de l'armée israélienne avaient l'autorisation de tirer sur eux à balles réelles. 17 palestiniens ont été assassinés et plus de 500 blessés.
Ce massacre intervient dans un contexte où le gouvernement d'extrême droite Israélien se sent pousser des ailes. Aidé par les décisions mortifères de Trump, il s'attaque aux « arabes israéliens », c'est à dire les palestiniens restés en Israël après 1948, en adoptant à la Knesset La loi sur “l’État-nation”, qui va constitutionnaliser le caractère exclusivement juif de l’État et l'apartheid.
Jusqu'où ira cette politique qui fait feu de tout bois des lois internationales et des droits humains des Palestiniens ?
Le PCF, à la fois indigné et très inquiet de cette escalade dangereuse et meurtrière, demande au président Macron et à l'ensemble de la communauté internationale d'intervenir immédiatement pour que cessent les exactions du gouvernement Israélien.
Rassemblement pour Gaza vendredi 6 avril à 18h à Brest, rue de Siam près du monument aux morts
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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 15:05
Dominique Adenot

Dominique Adenot

Dominique Adenot vient donc de nous quitter. C'est une bien triste nouvelle pour ses proches, pour toutes celles et tous ceux qui l'ont connu, pour la population de sa ville qu'il aimait tant et à laquelle il a tant apporté. Dominique a aussi été le responsable de l'Association Nationale des Elus Communistes et Républicains. 

 

Expression de Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste Français: 

Je viens d’apprendre le décès de Dominique Adenot. Je suis bouleversé. Je perds un ami proche, un camarade avec qui j’ai maintes fois échangé pendant de nombreuses années. Je connaissais sa maladie, je savais que le cancer qui le rongeait s’était aggravé ces dernières semaines. Nous en parlions encore ensemble la semaine dernière.

J’ai pu à cette occasion mesurer une fois de plus la lucidité, le courage et la combativité de Dominique. Son humanité. 
Son courage force le respect, comme le souci qu’il a eu jusqu’au bout d’informer de son état de santé les habitant-e-s de Champigny-sur-Marne, ville dont il était maire, notamment lorsque, très affaibli, il a décidé le 23 mars de laisser son mandat de maire.

Dominique aimait sa ville de Champigny, aimait ses habitant-e-s. Il avait un sens aigu de l’écoute, de la transparence dans toutes les décisions qu’il était amené à prendre, de la construction avec les gens des choix politiques les plus opportuns pour eux et pour la ville. Il a su impulser et mettre en place à Champigny des initiatives et des pratiques de démocratie directe et participative, d’une grande modernité, qui tranchent  avec les dérives autocratiques et autoritaires souvent en vigueur aujourd’hui.     

Dominique  avait Champigny et le Val-de-Marne à cœur. Il avait tout simplement confiance dans les gens, il travaillait main dans la main  avec Christian Favier, Président communiste du département, comme avec tous les élus, et ses collègues maires des villes du département. Il était aimé de la population, respecté bien au-delà des rangs du Parti communiste.
 
Sa dernière lettre aux campinoises et campinois témoigne de qui était profondément Dominique : un homme soucieux de la transparence et de la clarté, qui avait l’intérêt général chevillé au corps et qui prenait pour cela toutes ses responsabilités avec courage, détermination, lucidité.

C’est ce qui fit de lui un grand maire, un président de l’Association Nationale des Elus Communistes et Républicains qui marquera son histoire par son souci de l’écoute, de l’unité et du rassemblement autour d’objectifs travaillés en commun. C’est ce qui fit de lui un dirigeant national du PCF exigeant, constructif, dont l’avis et les réflexions étaient précieuses aux communistes comme à moi-même.
 
Dominique, comme militant, comme élu et comme maire, a marqué les habitant-e-s de sa ville et du Val-de-Marne. Il a marqué le Parti communiste, il a marqué et fait honneur à la politique. Je veux dire aux habitant-e-s de la ville de Champigny et du Val-de-Marne, aux élu-e-s de toutes sensibilités de sa ville et du département, à ses camarades du Parti communiste, combien je partage leur tristesse  mais aussi combien ils ont tout lieu d’être fiers du chemin parcouru à ses côtés. 

Je veux faire part à Marie-Claire, son épouse, à ses enfants, sa famille et ses proches qui l’ont soutenu sans faille dans son combat contre la maladie de toute mon affection, de toute ma disponibilité dans ce moment si difficile. 

Je veux enfin exprimer à Christian Fautré premier adjoint de la ville, toute ma solidarité, en lui demandant de la relayer auprès des élus et de la population. Christian  a  secondé Dominique à chaque instant dans l’activité municipale, notamment au cours de sa maladie. Dominique, dans ce souci de clarté et de responsabilité que j’évoquais, a proposé au Conseil municipal que Christian lui succède comme maire et a informé la population de ce souhait. Christian, comme tous les élus, savent pouvoir compter sur notre solidarité active dans leur mission de poursuivre, avec les campinoises et campinois, l’action de Dominique Adenot.

 

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

 

Dominique Adenot, maire PCF de Champigny sur Marne depuis 2004, est décédé ce jeudi 5 avril 2018 dans sa 64 ème année, vient d’annoncer la ville de Champigny. 

Atteint d’un cancer, il avait démissionné de son mandat de maire le 23 mars dernier.

« Avec son épouse, ses enfants, sa famille, nous lui rendrons l’hommage officiel et populaire qui lui est dû. Nous leur adressons, au nom de la Municipalité, du Conseil municipal, des agents du service public communal, de toute la population de notre ville, nos plus attristées condoléances. A cette heure, nous ne pouvons que nous recueillir et leur adresser toute notre tendresse, notre soutien, et notre détermination à poursuivre l’engagement qui a été le sien, comme communiste, comme humaniste, comme maire de notre ville. C’était son souhait le plus cher« , réagit la municipalité.

Un livre de condoléances sera ouvert à l’Hôtel de ville dès cet après-midi.

Le jour et l’heure de ses obsèques, publiques, seront publiées dès qu’elles seront connues.

Né en 1954, Dominique Adenot avait rejoint le PCF alors qu’il était encore étudiant en lettres à l’université de Besançon. Après avoir travaillé à Reims, il s’était installé à Champigny-sur-Marne en 1983.  Au sein du Conseil municipal de Champigny, il fut notamment adjoint en charge de l’éducation puis premier adjoint de 2002 à 2004, date à laquelle il succède à Jean-Louis Bargero. Il sera réélu ensuite à la tête du Conseil municipal en 2008 et en 2014. Il fut également président de l’Association départementale des élus communistes et républicains (ADECR) du Val-de-Marne puis président de l’Association nationale des élus communistes et républicains (ANECR).

Réactions-hommages de ses proches et alliés politiques
Disparition de Dominique Adenot : Une immense tristesse

Sa disparition, après de longs mois de lutte contre la maladie, constitue un choc brutal pour celles et ceux qui l’ont côtoyé.

Homme de conviction et de dialogue, profondément attaché à sa ville, à ses concitoyens, et tout particulièrement aux plus fragiles d’entre eux, Dominique Adenot a toujours su se mobiliser pour sa commune et les intérêts des campinoises et des campinois.

Premier dirigeant de l’Association nationale des élus communistes et républicains, il a toujours eu à cœur de défendre la décentralisation, la démocratie locale et les moyens indispensables aux collectivités territoriales pour exercer leurs missions et mener à bien leurs projets.

Je perds aujourd’hui un ami et un camarade de longue date.

Le Val-de-Marne et Champigny perdent un élu disponible, exigent, chaleureux et attentif aux plus faibles.

Je tiens à rendre un hommage ému à sa mémoire et exprimer, au nom du Conseil départemental, à ses proches, à son fils Matthieu et à son épouse Marie-Claire, mes plus sincères condoléances et toute ma solidarité.

Christian Favier 
Président du Conseil départemental du Val-de-Marne

Christian Favier, président du Conseil départemental du Val-de-Marne (PCF)
« Je viens d’apprendre avec une immense tristesse la disparition de Dominique Adenot, Maire de Champigny-sur-Marne jusqu’à il y a quelques jours. Sa disparition, après de longs mois de lutte contre la maladie, constitue un choc brutal pour celles et ceux qui l’ont côtoyé. Homme de conviction et de dialogue, profondément attaché à sa ville, à ses concitoyens, et tout particulièrement aux plus fragiles d’entre eux, Dominique Adenot a toujours su se mobiliser pour sa commune et les intérêts des campinoises et des campinois. Premier dirigeant de l’Association nationale des élus communistes et républicains, il a toujours eu à cœur de défendre la décentralisation, la démocratie locale et les moyens indispensables aux collectivités territoriales pour exercer leurs missions et mener à bien leurs projets. Je perds aujourd’hui un ami et un camarade de longue date. Le Val-de-Marne et Champigny perdent un élu disponible, exigent, chaleureux et attentif aux plus faibles. Je tiens à rendre un hommage ému à sa mémoire et exprimer, au nom du Conseil départemental, à ses proches, à son fils Matthieu et à son épouse Marie-Claire, mes plus sincères condoléances et toute ma solidarité. »

Caroline Adomo, présidente du groupe des élus PS du Conseil municipal
« Engagé pour Champigny depuis 1983,  il était une figure emblématique de la vie politique locale et aura contribué au développement et au rayonnement de notre commune. Maire depuis 2004,  il a agi jusqu’à la fin pour Champigny. Membre du Parti communiste français, il devint président de l’Association nationale des élus communistes et républicains (ANECR) en octobre 2010 succédant à André Chassaigne. Reconnu par tous, son engagement pour la ville aura dépassé les clivages et les partis politiques. C’est donc avec une grande émotion et beaucoup de peine que nous adressons nos plus sincères condoléances à son épouse, ses enfants ainsi qu’à ses proches et collègues du PCF. »

Jean-Philippe Gautrais, maire de Fontenay-sous-Bois
« C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de mon ami et collègue Dominique Adenot qui a été pendant de longues années une figure du communisme municipal et de l’engagement politique en faveur de celles et ceux qui souffrent le plus dans notre société. Il commence son parcours de militant auprès de jeunesses communistes et en deviendra plus tard l’un des principaux dirigeants en 1983, date aussi de son engagement local dans la ville de Champigny où il s’installe. Il sera l’un des animateurs du lancement de la lutte pour la libération de Mandela en France. Elu local à partir de 1989, il deviendra premier adjoint en 2002, puis Maire en 2004 suite à la démission de Jean-Louis Bargero. En parallèle de cet engagement profondément local, et de ce rapport si passionné qu’il avait avec sa ville, il deviendra un responsable local, départemental et national du parti communiste français pour lequel il milita tout au long de son engagement. Il sera aussi président de l’Association Nationale des élus communistes et républicains de 2010 à 2016. J’adresse à son épouse, ses enfants, sa famille et ses proches, ainsi qu’à l’ensemble de la population Campinoise mes sincères condoléances. Champigny a perdu aujourd’hui un homme qui a mis l’ensemble de son action au service de l’intérêt général et du progrès social. »

Elus du groupe Uces (Union pour la citoyenneté, l’écologie et le socialisme)
« C’est avec une immense peine que le groupe des élus de l’Ucès du Conseil Municipal de Champigny-sur-Marne vient d’apprendre le décès brutal de Dominique Adenot. Nous le savions souffrant, mais nous savions aussi sa détermination à combattre la maladie qui vient de l’emporter. Nous présentons nos condoléances les plus sincères à son épouse, à ses enfants, à sa famille et à ses amis, en espérant qu’ils puissent trouver la force de surmonter cette épreuve cruelle. Dominique Adenot laissera un grand vide à Champigny, ville qu’il aimait et au destin de laquelle il s’est dévoué comme Maire-adjoint puis comme Maire depuis près de trente années. Qu’il en soit ici sincèrement remercié, notamment pour avoir su rassembler autour de lui des équipes constituées d’élus aux sensibilités diverses, sans jamais avoir manqué de les respecter dans leurs convictions et la conduite de leur action au service du bien commun. »

Elus campinois de la France Insoumise
« C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris ce soir le décès de Dominique Adenot. Dominique Adenot mérite d’être remercié et salué pour l’engagement et le dévouement qui furent les siens pour faire de Champigny-sur-Marne une ville solidaire. Actifs à ses côtés ces dernières années, nous avons pu apprécier son sens du débat et sa capacité à créer du commun dans le respect de la diversité des approches. Les campinois.es perdent un élu de terrain auquel ils étaient fortement attachés. À son épouse Marie-Claire, ses enfants et ses petits-enfants, nous présentons nos plus sincères condoléances. A tous ses camarades, nous adressons nos pensées fraternelles amicales dans ces temps douloureux. Avec tous les campinois.es, nous partageons ce moment de recueillement et de tristesse. »

 

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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 14:57
Réforme constitutionnelle: Macron et Philippe veulent encore affaiblir le Parlement et en limiter le pluralisme
Édouard Philippe confirme une lourde attaque contre le Parlement

jeudi 5 avril 2018

Edouard Philippe a présenté le 4 avril, de manière souvent imprécise, les grandes lignes de la réforme institutionnelle.

 

Au-delà de telle ou telle mesure, le fil conducteur de cette réforme est l’affaiblissement du Parlement.

La mesure démagogique de réduction du nombre de députés et sénateurs à hauteur de 30% occulte la raison essentielle du désamour entre la population et les assemblées : leur faible représentativité, leur pouvoir déclinant face à un pouvoir exécutif renforcé et des autorités européennes toutes puissantes et leur inefficacité depuis des années à répondre aux attentes de nos concitoyens, à changer leur vie.

Réduire le nombre de parlementaires, c’est affaiblir la démocratie représentative. Réduire le nombre de parlementaires, c’est moins de pluralisme, moins de lien entre élu-e-s et population. Réduire le nombre de parlementaires, c’est la marche vers un Parlement de technocrates au détriment de la représentation du peuple.

L’inscription de nouvelles restrictions du droit d’amendement dans la Constitution confirme cette volonté de museler le pouvoir législatif ou du moins ce qu’il en restera.

Ce pouvoir législatif c’est le socle de la République, l’héritage des lumières et de la grande Révolution de 1789.

L’imprécision d’Edouard Philippe pour présenter des mesures d’une importance historique marque un rare mépris vis-à-vis du peuple. Cette imprécision masque la volonté de continuer à négocier en catimini, entre gouvernement et Présidents de l’Assemblée nationale et Sénat, une véritable trahison de l’esprit même de la République.

La référence au « Pacte girondin » sonne comme une lourde menace à l’égard de l’Etat républicain dont l’unicité est l’une des caractéristiques premières.
Cette lourde attaque contre le Parlement a un sens profond : celle de laisser la voie libre au marché qui ne supporte plus l’obstacle démocratique que représentent le débat pluraliste et la représentation populaire, même imparfaite.

C’est pourquoi ce débat institutionnel en cours ne peut être distingué de l’offensive contre les services publics et l’intérêt général. Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE demandent que les présidents de groupes et dirigeants d’organisations politiques représentés au Parlement soient à nouveau reçus par le Premier ministre et cela sans délai pour que les projets de loi leur soient présentés dans leur totalité. Enfin, ils exigent que la voie du référendum prévale après un premier examen des textes par le Parlement, en particulier sur les questions liées à la représentation et aux pouvoirs des assemblées. Le Parlement est dans le viseur d’Emmanuel Macron. C’est au peuple de décider de l’avenir de la démocratie dans notre pays.

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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 14:51
Les députés communistes à l'Assemblée Nationale

Les députés communistes à l'Assemblée Nationale

Immigration : Collomb porte une "politique de la peur"

jeudi 5 avril 2018

Le 4 avril dernier, les députés communistes ont dénoncé une volonté de G. Collomb "d’accompagner la politique de la peur" avec le projet de loi asile-immigration, déplorant aussi son "entêtement" à défendre un texte "d’exclusion".

C’est "un texte d’exclusion, un texte profondément déséquilibré" et "également inutile", a affirmé Elsa Faucillon lors d’un point presse, alors que le projet de loi est en cours d’examen en commission des Lois, dont elle est membre.

Le projet a "une portée hyper-communicationnelle pour le gouvernement et pour le ministre", qui a tenté lors de son propos liminaire en commission mardi soir "en permanence, sans chiffres à l’appui, de parler d’une immigration en submersion, massive", ajouté la députée des Hauts-de-Seine.

"On a bien senti dans sa présentation, le 3 avril, qu’il y avait une volonté d’accompagner la politique de la peur", a-t-elle poursuivi. Et d’ajouter avoir perçu de "la colère" chez certains élus LREM face au discours de Gérard Collomb, qui lui a laissé un sentiment de "nausée".

Le groupe entend "dénoncer l’intox qui est faite et qui accompagne ce discours de la peur", en luttant notamment contre "cette idée d’invasion" et en dénonçant "l’amalgame fait entre asile et immigration".

Pour E. Faucillon, "quand on essaie de surfer sur la logique de la peur, les gens finissent par préférer l’original à la copie et il n’est pas nécessaire de rappeler qu’Emmanuel Macron a été élu au second tour face à Marine Le Pen".

De son côté, Stéphane Peu 77 a dénoncé une "fuite en avant politiquement très dangereuse", soulignant que "partout" où cela s’est produit, "ce sont les extrêmes droites européennes qui en ont tiré profit".

Il a critiqué un "entêtement à légiférer en dépit des (critiques des) professionnels et des spécialistes du secteur".

Le député de Seine-Saint-Denis a épinglé "une façon de gouverner les yeux fixés sur les enquêtes d’opinion". "Emmanuel Macron emprunte les mêmes chaussures que (l’ex-Premier ministre italien) Matteo Renzi ou d’autres en Europe, avec malheureusement les résultats qu’on connaît".

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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 14:47
Ferroviaire: Une étude démonte les arguments du gouvernement
Ferroviaire : Une étude démonte les arguments du gouvernement

jeudi 5 avril 2018

Rapport Spinetta sur le ferroviaire : et si le coût du capital était l’enjeu clé plutôt que le coût du statut ? titre une étude faite par le cabinet d’expertise économique Degest. 

Le rapport Spinetta, sur lequel s’appuie le gouvernement pour préparer sa réforme de la SNCF, met en avant une dérive des coûts du mode ferroviaire qu’il attribue au coût des « petites » lignes jugées non « pertinentes » et au coût du travail trop important en raison du statut de cheminot. Le cabinet DEGEST démontre que c’est, en réalité, l’absence de financements à la hauteur des ambitions ferroviaires de l’Etat qui coûte cher. Depuis 2010, en raison de l’état vieillissant du réseau et de la volonté de développer de nouvelles lignes de TGV, l’Etat a engagé SNCF Réseau dans un programme d’investissements dépassant les 5 Mds€ annuels. Au même moment, l’Etat réduit drastiquement ses subventions ce qui créé un effet ciseau et contraint SNCF Réseau à recourir massivement à l’endettement (17,5 Mds€ de dette supplémentaires depuis 2010).

La dette accumulée est devenue tellement importante que SNCF Réseau est obligée de s’endetter … pour rembourser sa dette … créée par l’Etat.

Cette politique est inefficace économiquement : sur la période, lorsque SNCF Réseau emprunte 100€ sur les marchés, seuls 41€ vont réellement sur le réseau ; les 59€ restants sont ponctionnés par les acteurs financiers … entretenant une sorte d’économie de la rente occasionnant un surcoût de plus de 140% ! Si l’Etat avait repris la dette de SNCF Réseau en 2010, celle-ci atteindrait uniquement 7,2Mds€ aujourd’hui : le diagnostic du rapport Spinetta en serait sans doute différent. Dans ces conditions, c’est à l’Etat de prendre ses responsabilités, d’assumer le poids de sa dette et de dégager les financements nécessaires au rééquilibrage modal : Pourquoi s’engager dans la fermeture du réseau secondaire au moment même où tous les spécialistes s’accordent à reconnaitre que le mode ferroviaire génère 9 fois moins de coûts « externes » (pollution, congestion, accidents, etc.) que la voiture ?

Pourquoi ne pas chercher à valoriser un aménagement du territoire plus équilibré dans lequel le train aurait toute sa place puisque le réseau est déjà existant ?

Pourquoi entretenir l’idée que le problème clé est le statut des cheminots alors que ces derniers ont accru leur productivité 1,7 fois plus vite que la moyenne de l’économie nationale ces dernières années et que leur espérance de vie à 60 ans est inférieure, toutes catégories socioprofessionnelles confondues, à celle de la population en général ?

Le mode ferroviaire est un atout face aux nouveaux défis de la mobilité et de l’environnement : il ne peut se satisfaire d’une vision purement comptable de court terme.

 Télécharger l’étude

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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 14:23
CONSEIL MÉTROPOLE 30 MARS – Vœu sur le Crédit Mutuel Arkéa

Intervention d’Eric Guellec, Vice-président de Brest Métropole, délégué à la proximité territoriale et à l’urbanisme réglementaire:
 

 

Monsieur Le Président,

Chers collègues,

Quelques mots pour expliquer notre positionnement.

Il y a maintenant plus de deux ans, plusieurs conseils municipaux de commune de la métropole votaient un vœu défendant l’autonomie du Crédit Mutuel Arkéa au sein de de la confédération auquel il appartient.

Ce vœu, les élus communistes l’avaient soutenu afin de défendre et de consolider l’emploi sur notre territoire.

C’était un vœu rassurant pour les salariés.

Le vœu qui nous est présenté aujourd’hui ne porte plus sur une autonomie à l’intérieur de la maison mutualiste mais sur une volonté d’indépendance du Crédit Mutuel Arkéa. Il porte sur sa sortie de la confédération.

Sur le fond, ce projet de scission nous pose question, comme il pose question aux syndicats CGT, UNSA, CFDT et SNB (syndicat national de la banque) qui sont très inquiets. Nous le sommes également.

Quelle pérennité pour les salariés des 332 caisses locales concernées par la scission? N’y aura-t-il pas risque de voir s’installer des agences concurrentes sur les territoires où existent déjà des agences Arkéa?

Par ailleurs, les communistes, s’ils ne croient pas au mythe du banquier philanthrope, sont attachés aux valeurs mutualistes.

Et aujourd’hui, comme en témoignent les mises en garde de la Banque Centrale Européenne et de la Banque de France, le modèle mutualiste du CM Arkéa pourrait ne plus être assuré en cas de scission.

Cette possible démutualisation est tout sauf rassurante.

Enfin, sur la forme, et ça nous ramène directement à la question du vote, nous, groupe des élu-e-s communistes et de progrès, estimons que notre conseil de Brest métropole, n’a pas à donner son aval à cette stratégie d’entreprise qui pourrait avoir des effets néfastes pour les salariés.

Aussi, nous avons décidé de ne pas prendre part au vote de ce vœu.

Je vous remercie.

 

 

Pour info, la Caisse locale de Saint Brieuc, présidée par Armand Allouard a voté hier soir contre la scission proposée par Jean Pierre Denis.

 

 Il n'est pas dans nos habitudes, locales, d'intervenir dans les stratégies bancaires. Une fois que l'on a exposé notre proposition de "pole public bancaire", généralement on s'en tient là.

  

 Pourtant  les établissements bancaires mutualistes et coopératifs représentent une part déterminante des activités financières (gestion des dépôts, prêts...) qui financent l'économie des régions et du pays.

  

 Si l'on considère les 4 plus grands réseaux de banques mutualistes- le Crédit Agricole, la Caisse d'Epargne, le Crédit Mutuel dont fait parrtie le CMB, la Banque populaire -ils comptent à eux seuls 58 750 administrateurs "bénévoles" et 25,9 millions de sociétaires.

 Les banques mutualistes françaises ont été créées au cours du 19e siècle et font partie à leur fondation de ce que l'on appelle "le mouvement ouvrier et progressiste". Certaines des caisses locales du Crédit Mutuel ont d'ailleurs été créées par la CGT et le PCF !

 Elles avaient toutes, à l'origine, la même vocation : financer l'activité de catégories professionnelles qui n'avaient pas, auparavant, accès au crédit.

 Elles participent à ce vaste mouvement de l'Economie Sociale et Solidaire où l'on retrouve les SCOP, les Coopératives agricoles, les Coopératives d'achat pour ne citer qu'elles que nous avons il est vrai considéré avec distance pendant tout un temps.  

 La préparation du Congrès, le déploiement de notre réflexion sur les sujets touchant à l'économie, à la démocratie, à la participation commune à la gestion des entreprises des usagers et des salariés nous conduisent certainement à réévaluer nos approches et nos propositions concrètes.

C'est cette approche nouvelle et expérimentale par bien des aspects qui nous conduit à nous préoccuper des grandes manœuvres dont le Crédit Mutel de Bretagne-ARKEA fait l'objet depuis sa prise de contrôle par Jean Pierre Denis, libéral grand teint. 

  

 C'est un dossier que nous suivons depuis 2016. Il faut dire que le coté remake des Beaux Niais Rouges de 2013 nous avait un peu énervé et l'association capital-travail-élus locaux dFN au PS en passant par l'UDB- tentation régionaliste-binious et flon-flon dissimulait mal une simple opération de captation et de prédation menée par JP Denis et sa bande.

  

 Cependant Jean Pierre Denis et ses potes poursuivent leur petit bonhomme de chemin et travaillent à la sécession du CMB ARKEA de la Confédération Nationale du Crédit Mutuel Et ce malgré les mises en garde du Michel Sapin en son temps, du ministère des finances actuel, de la Banque Central Européenne et de la Banque de France ces jours ci. 

  

 Mais pourquoi nous en mêler  ? Pour tout un tas de bonnes raisons...Au hasard et sans ordre de priorité:

  

  • le secteur mutualiste et coopératif fait partie de notre histoire, même si nous l'associons au "socialisme utopique", puis au socialisme de compromission.
  • le secteur mutualiste et coopératif a été crée par les acteurs du mouvement social et selon les cas des ouvriers, des employés, des artisans; des enseignants, des marins pêcheurs,des paysans.
  • la dérive du secteur mutualiste et coopératif qui s'est rangé aux dogmes libéraux dans la plupart des cas depuis une quarantaine d'année ne nous interdit pas, au contraire, d'intervenir dans son fonctionnement, là où nous le pouvons et de partir à sa reconquête. 
  • Notre réflexion sur le travail passe nécessairement sur son organisation et la place des travailleurs dans les structures des production. Elle ne peut faire l'économie du débat sur le  financement des activités économiques, le rôle du secteur bancaire.

Cette liste de bonnes raisons n'est pas exhaustive et nous en trouverons bien d'autres en avançant.

  

 Alors revenons-en au CMB ARKEA.

 

 Nous pouvons "profiter" de la tentative de sécession de la Caisse Nationale, qui met en danger les sociétaires, les clients et le salariés, pour lancer au niveau de Finistère et peut être de la Région,  la bataille contre de le découplement qui ne ferait qu'aggraver la dérive et pour le retour aux valeurs mutualistes.

  

  

 Enfin pour terminer mais "last is not the least" comme disent les grands bretons, le secteur Economie Sociale et Solidaire du CN est très intéressé par notre démarche et y participe sans l'ombre d'une hésitation.

  


L’origine du mouvement mutualiste bancaire se situe en Allemagne, en Rhénanie, plus précisément. Un fonctionnaire municipal, issu d’un milieu de pauvreté, Frédéric-Guillaume Raiffeisen, marqué par la grande disette qui a sévi entre 1846 et 1847 crée une caisse de secours aux agriculteurs pour lutter contre l’usure. La première caisse mutuelle de dépôts et prêts, permettant aux agriculteurs disposant de finances de recevoir un intérêt en déposant leurs avoirs dans cette caisse qui prêtait cet argent aux paysans, à taux faibles, pour leur permettre de survivre, de s’installer ou d’investir. Cette caisse fait rapidement des petits en Alsace, qui fonctionnent grâce aux bénévoles qui décident d’y consacrer leur temps. Cette idée, dans ces régions, émane d’un courant « chrétien-social ». Les premières caisses mutuelles de dépôts et prêts crées en Bretagne, sont également initiées par ce même courant, et sont d’ailleurs ouvertes le plus souvent dans les presbytères.

Un autre courant de pensée et d’action participe à la mise sur pieds de fédérations de crédit mutuel, le syndicalisme (principalement la CGT) et la gauche ouvrière, singulièrement le Parti Communiste. Longtemps, les dirigeants du Crédit Mutuel Méditerranéen et du Dauphiné-Vivarais (Pierrev Juvin qui fut aussi Président de la MACIF), étaient des communistes. La fédération du Sud-Ouest (Angoulême/Bordeaux) a été  crée par les militants CGT de la poudrerie d’Angoulême.

Au fil du temps, le besoin de fédérer ce mouvement s’est traduit par la création de La Confédération Nationale du Crédit Mutuel. Cette « unification » du Crédit Mutuel a mis plusieurs décennies avant d’aboutir.

En Bretagne, les Caisses Rurales et Urbaines du CM du sud finistère, les Caisses d’Entraides des Côtes d’Armor et la Fédération du CM de Landerneau, qui se nommait déjà CMB, ont fusionné dans la période allant de fin des années 1970 au début des années 1980.

La philosophie du mouvement mutualiste est : "un homme, une voix". C’est sur la base de ce principe que chaque fédération se Crédit Mutuel  est représentée au niveau confédéral en fonction du nombre de sociétaires qu’elle compte en ses livres.

Lors de la privatisation du groupe CIC, le Crédit Mutuel d’Alsace (le plus puissant financièrement) s’est porté candidat au rachat, en obtenant  l’appui politique des autres fédérations du CM, et a emporté la mise.

Dans le même temps, les regroupements se poursuivent en interne et rapidement, trois groupes cohabitent : l’Alsace qui s’entoure de 10 fédérations satellites ( Champagne-Ardennes, Lyon, Ile de France, Nantes, Laval, La Roche/Yon, Caen, Chateaudun, Méditerranée, Dauphiné-Vivarais) Ce groupe, ainsi constitué est appelé CM11/CIC. La fédération de CM du Nord conserve son indépendance politique, tout en dépendant de l’informatique du CM11/CIC. Le CMB s’allie au CM du Sud-Ouest et au CM Massif Central et dispose de son informatique propre, ainsi que de sa compagnie d’assurance vie et IARD (SURAVENIR).

Ces trois groupes possèdent chacun un nombre important de filiales, telles que des banques en ligne.

2008 : arrivée à la tête du CMB, qui avait déjà fait le choix de se nommer « Groupe Arkéa », Jean-Pierre Denis, ex directeur de cabinet de Chirac à la mairie de Paris et ex membre du cabinet de Sarkozy à l’Elysée.

Homme de droite et libéral convaincu, Jean-Pierre Denis crée rapidement la Société des Cadres de Direction(SCD) qui devient prestataire de service pour diriger toutes les sociétés du groupe. A son arrivée, la rémunération des principaux dirigeant étaient inférieure à 100 000€/an.

Très rapidement, la rémunération s’emballe pour atteindre 1,6 millions € en 2016.

Pas très mutualiste dans la démarche comme dans les montants…

Pour comparaison, La rémunération annuelle du Président de la Confédération du CM est de 800 000€ en 2016.

Au regard des ces faits, on peut mieux comprendre la volonté d’indépendance de Jean-Pierre Denis qui ne veut à aucun prix rendre des comptes à la Confédération et continuer à acquérir ou prendre des participations dans les secteurs qu’il juge opportuns.

L’organisation nationale du CM implique une solidarité financière entre tous les membres de la Confédération et les résultats, ainsi que le ratio prudentiel consolidé servent de critère aux agences internationales de notations pour apprécier la solidité de l’entité Crédit Mutuel.

La note attribuée par ces agences influe sur les taux de refinancement que paie le CM sur les marchés.

L’indépendance du Groupe Arkéa aura, inévitablement une influence sur les taux pratiqués, ce qui risque fort d’entraîner, mécaniquement, une hausse des taux appliqués aux sociétaires et clients ainsi qu’une augmentation significative des frais de gestion facturés.

Dans une logique capitaliste de réduction des coûts, nous savons à l’avance qui devra payer l’addition : ce sont les salariés.

De plus, cette indépendance implique la perte de la « marque » Crédit Mutuel et donc, selon toute vraisemblance, la perte du statut de banque mutualiste. Pour quel statut ??? 

Notre responsabilité politique tient à demander qu’un médiateur soit nommé par le gouvernement pour que les liens soient renoués et que l’aventure de la sécession soit évitée.

  •  Les dirigeants du Groupe Arkéa se glorifient de l’excellence des résultats depuis 2008 et s’en servent pour justifier l’indépendance par rapport à la Confédération.
  • Cet argument se retourne très facilement : ce développement très favorable s’est bien déroulé alors qu’Arkéa demeurait au sein de la Confédération, donc l’appartenance à la Confédération n’a empêché en rien le développement autonome du Groupe Arkéa.
  •  Quel serait le statut bancaire du Groupe Arkéa en cas de départ de la Confédération ??
  • De quel manière les dirigeants du CMB Arkéa peuvent-ils rassurer ses clients-sociétaires quant à l’appréciation du groupe sur les marchés financiers ??
  • Les parts sociales détenues par les sociétaires continueront-elles d’être incluses dans les fonds propres ??
  • Quels engagements en terme de pérennisation  et de progression de l’emploi ??
  • Quelle influence sur la fidélité de la clientèle pourrait avoir la disparition de la marque Crédit Mutuel ??

La Fédération du Finistère du Parti Communiste Français

1 er MARS 2018 

 
Volonté de séparation du Crédit Mutuel Arkéa: les élus communistes de Brest Métropole émettent de sérieux doutes sur l'opportunité - intervention d'Eric Guellec

Le Samedi 17 février, le Ouest-France a publié notre communiqué sur le conflit au Crédit Mutuel Arkéa. Merci au journal de faire son travail pour l'expression du pluralisme politique

Arkéa: les communistes contre le "divorce"

La fédération du Finistère se positionne sur la situation du CMB Arkéa et le conflit qui pourrait mener à "un divorce qui, pour nous, aurait des conséquences très dangereuses pour les salariés et la pérennité de l'activité". Les communistes se disent "très attachés aux valeurs du mouvement mutualiste". Selon eux, "la scission comporte des risques et des interrogations multiples". 
Ils évoquent ainsi le risque de la dégradation de la note du CMB-Arkéa, ce qui pèserait sur le coût des ressources; le risque de voir exclues des fonds propres les parts sociales qui y sont actuellement intégrées; la perte de la "marque" Crédit Mutuel, et pour quel statut bancaire: mutualiste, coopératif, banque classique...? ; l'abandon de la solidarité nationale interfédérale. 
Les élus communistes soulignent aussi que "la crainte la plus importante à nos yeux, ce sont les interrogations sur les conséquences à terme sur les salariés, leurs conditions de travail et leurs emplois". 
Pour conclure, ils indiquent que "si les craintes que nous ne sommes pas les seuls à redouter viennent à se réaliser, les dirigeants du CMB Arkéa, et singulièrement son président, porteraient une très lourde responsabilité".

Ouest-France, pages Finistère, samedi 17 février 2018

Fédération du Finistère du Parti Communiste Français, 16 février 2018 

CMB-ARKEA: un divorce qui doit être évité car il aurait des conséquences plus que périlleuses!

La volonté exprimée par les dirigeant du CMB-ARKEA et de la fédération du CMB de quitter la confédération Nationale du Crédit Mutuel s’affirme de jour en jour. Les administrateurs des caisses locales vont avoir à exprimer leur choix.

Les communistes qui ont été à l’origine de la création de plusieurs fédérations de Crédit Mutuel (Marseille, Valence, Angoulême), sont très attachés aux valeurs du mouvement mutualiste et souhaitent attirer l’attention de chacun(e) sur les enjeux du conflit en cours.

La scission comporte des risques et des interrogations multiples :

-Risque de dégradation de la note du CMB-ARKEA , comme Standars & Poors vient de le signifier, ce qui pèserait sur le coût des ressources, voire sur le ratio prudentiel à moyen terme

-Risque de voir exclues des fonds propres les parts sociales qui y sont actuellement intégrées

-Perte de la « marque » Crédit Mutuel qui est la banque préférée des français, pour quel statut bancaire (mutualiste, coopératif, banque classique…?

-Abandon de la solidarité nationale interfédérale

Enfin,  une crainte importante à nos yeux concerne les interrogations sur les conséquences à terme sur les salariés, leur conditions de travail et leurs emplois.

Les craintes que nous exprimons sont également exposées dans les conclusions du rapport commandé par la Direction Générale du Trésor et la Banque de France à Christian Noyer, gouverneur honoraire de la Banque de France : «  Le maintien de l’unité serait nettement préférable, tant pour la stabilité de l’ensemble du monde bancaire mutualiste et la crédibilité du modèle mutualiste eu sein de l’union bancaire, que d’un point de vue prudentiel dans la mesure ou la viabilité d’ARKEA dans un scénario de séparation reste à vérifier »

Le Crédit Mutuel, composé de multiples caisses départementales ou régionales a mis des décennies avant de trouver son unité nationale. Un retour en arrière aurait un effet désastreux sur l’image de cette « famille » mutualiste en risquant de fragiliser fortement les composantes essentielles et historiques que constituent le Crédit Mutuel de Bretagne et le CMB-ARKEA.

D’ores et déjà, la fédération du Crédit Mutuel Massif Central, qui fait partie d’ARKEA, jusqu’à présent, s’est désolidarisée de la démarche engagée.

Si les craintes que nous ne sommes pas les seuls à redouter venaient à se réaliser, les dirigeants du CMB-ARKEA, et singulièrement son Président, porteraient une très lourde responsabilité.

Il n’est jamais trop tard pour renouer un dialogue et entrer en négociation sur le champ d’autonomie qui pourrait être reconnu au CMB-ARKEA, ce que n’interdisent pas les statuts de la CNCM. La nomination d’un médiateur pourrait faciliter cette démarche, le gouvernement ne pouvant se désintéresser d’un sujet aussi brûlant.

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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 05:28
Révision constitutionnelle: plus d'autoritarisme, moins de pluralisme (Pierre Laurent, PCF)

"Cheminots, étudiants, salariés, le pays est mobilisé pour la défense des services publics, la relance du pouvoir d’achat, la réduction des inégalités, et s’inquiète de l’autoritarisme du pouvoir qui gouverne par ordonnances et par oukase décrété à l’Élysée. Comme par provocation, c’est pourtant le moment que choisit le premier ministre pour annoncer une révision constitutionnelle qui, au-delà des mots, est, sans aucun doute, la plus antidémocratique depuis la naissance de la 5ème République.

Cette révision n’a qu’une logique : renforcer toujours davantage la concentration des pouvoirs autour du seul président et de l’exécutif, réduire les droits du Parlement et le pluralisme politique, éloigner encore les représentants élus des citoyens. 
Cette révision n’a qu’un objectif : avoir les mains les plus libres possibles pour servir les intérêts des actionnaires et des milieux financiers !

La réduction de 30 % du nombre de parlementaires, au moment où sont déjà diminués les moyens et le nombre d’élus dans les communes, éloignera encore plus le contrôle des citoyens sur le pouvoir législatif. Réduire ainsi d’un tiers le nombre de députés aboutirait à un député pour 171 500 habitants. Cela n’a pas d’équivalent au sein des démocraties européennes ! Tout cela au profit d’une « technocrature » galopante au seul service de l’Élysée."

Révision constitutionnelle : "plus d’autoritarisme, moins de pluralisme" (Pierre Laurent)

Cheminots, étudiants, salariés, le  pays est mobilisé pour la défense des services publics, la relance du pouvoir d’achat, la réduction des inégalités, et s’inquiète de l’autoritarisme du pouvoir qui gouverne par ordonnances et par oukase décrété à l’Élysée. Comme par provocation, c’est pourtant le moment que choisit le premier ministre pour annoncer une révision  constitutionnelle qui, au-delà des mots, est, sans aucun doute,  la plus antidémocratique depuis la naissance de la 5ème République. 

Cette révision  n’a qu’une logique : renforcer toujours davantage la  concentration  des pouvoirs autour du seul président et de l’exécutif, réduire les droits du Parlement et le pluralisme politique, éloigner encore les représentants élus des citoyens.  
Cette révision n’a qu’un objectif : avoir les mains les plus libres possibles pour servir les intérêts des actionnaires et des milieux financiers ! 

La réduction de 30 % du nombre de parlementaires, au moment où sont déjà diminués les moyens et le nombre d’élus dans les communes, éloignera encore plus le contrôle   des citoyens sur le  pouvoir législatif. Réduire ainsi d’un tiers le nombre de députés aboutirait à un député pour 171 500 habitants. Cela n’a pas d’équivalent au sein des démocraties européennes ! Tout cela au profit d’une « technocrature » galopante au seul service de l’Élysée.


Cette réduction du nombre de parlementaires annonce en fait, au nom d’une prétendue efficacité nouvelle de la procédure législative, un recul sans précédent des pouvoirs du Parlement : limitation du droit d’amendement, renforcement de la priorité donnée aux textes gouvernementaux, discussion de certaines lois en commission et non plus en séance publique, réduction de la durée d’examen du budget. L’objectif est de faire taire les élus progressistes, en les empêchant d’accompagner les luttes et de porter jusqu’au Parlement les revendications populaires. Ce n’est pas une dose de  15 % de proportionnelle dans un Parlement rabougri qui permettra de sauvegarder le pluralisme politique, constitutif de notre pays et de réconcilier les citoyens avec la politique.  

Et, comme si cela ne suffisait pas, le premier ministre annonce la division par deux du CESE et  la mise en cause des lois communes de la République par l’extension d’un pouvoir d’adaptation réglementaire  donné aux collectivités locales et à la Corse.
La suppression de la Cour de justice de la République, la sortie des anciens présidents de la République du Conseil Constitutionnel et l’inscription de la lutte contre le réchauffement climatique dans la Constitution, déjà contredite par la réforme anti- écologique du ferroviaire, n’équilibrent en rien le contenu globalement inquiétant de ce projet pour la démocratie.   


Une telle réforme  ne peut se faire en catimini. Une toute autre ambition démocratique est urgente pour le pays. Le pays a besoin d’une nouvelle Constitution mais certainement pas celle là. Le PCF exige un véritable débat public, où la parole soit donnée aux citoyens et aux projets alternatifs comme celui que nous portons avec la VIème République. 
Le débat parlementaire doit s’organiser ensuite en respectant les différents projets mis sur la table. A l’issue de ce débat parlementaire, nous exigeons une consultation populaire par référendum en 2019 pour que la démocratie retrouve ses droits !  

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