Fernand Léger
Il voit le jour à Argentan, en 1881 et décède en région parisienne à Gif-sur-Yvette en 1955. Mauvais élève, il quitte très tôt la Normandie, dès l’âge de 19 ans, pour rejoindre Paris et s’installe à Montparnasse, dans le quartier des peintres. Nous sommes alors en 1900. Il y rencontre Picasso, y côtoie Chagall, Modigliani, Apollinaire. Le succès arrivera rapidement. Le monde entier lui tendra bientôt les bras. On le classe parmi les cubistes mais son œuvre est si singulière, si personnelle, si graphique que le terme de tubiste lui est alors attribué. Léger était un artiste protéiforme. Il avait tous les talents ! Peintre, illustrateur, décorateur, costumier, vitrailliste. Parmi ses amis les plus fidèles, citons, Blaise Cendrars, Louis Aragon et Jacques Prévert mais aussi Paul Éluard. Il adhère au Parti communiste français en 1945 et restera membre du parti jusqu’à la fin de sa vie. « C’était un homme d’une très grande gentillesse, d’un naturel et d’une bonté parfaite » dira de lui Daniel-Henry Kahnweiler, son marchand d’art et principal soutien des cubistes. Entre autre anecdote, il donnera des cours de peinture à un jeune peintre méconnu dont le nom n’est autre que Serge Gainsbourg.
Hector Calchas
La partie de cartes – Les constructeurs – Le réveil-matin – La couseuse.
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