La CGT est un syndicat de lutte, de classe et de masse. Et c'est sur ces valeurs que le syndicat CGT Bigard lance un appel à la mobilisation. Nous vous donnons RDV le 23 juin au prud'homme de Quimper à partir de 12h00 pour soutenir notre camarade injustement licencié.
Rappel des faits :
Le 8 septembre un salarié est convoqué au bureau du DRH en vue d'une sanction.
Le 11 septembre le couperet tombe, Michel est licencié pour manquement important et inadmissible dans son travail.
Dossier monté de toutes pièces sûr de faux témoignages de 2 cadres travaillant dans l'entreprise. Le salarié aurait avoué avoir coupé plusieurs vannes de stérilisation à l’abattoir bœuf. Insensé. Le salarié n'a pas travaillé à ces postes ce jour là, n'avait pas le matériel pour couper les vannes, en 26 ans il n'a jamais eu d'avertissement ni même de remarque sur son travail.
La coupe est pleine, le patronat n'a plus de limite, dorénavant il rédige de faux témoignages pour faire des exemples. LE BUT : Asservir les salariés pour mieux les exploiter.
Nous voulons organiser un mouvement de masse et de classe le plus large possible donner une dimension syndicale et politique pour la défense de notre collègue, contre ce patronat voyou qui ne respecte ni l'ouvrier, ni le code du travail, ni les lois républicaines. La France sombre petit à petit dans la corruption, où l'argent est roi. Bigard se crée sa propre loi, celle du grand capital : ni foi, ni loi. En cette période faste pour le grand patronat il n'hésite plus à licencier pour inaptitude, alors qu'il a obligation de préserver la santé des salariés, d'adapter des postes pour maintenir celui-ci dans l'entreprise. Mais, non ! Au contraire ! L'exclusion, le chômage ils l'entretiennent. Comme disait Marx : entretenir la garde de réserve. C'est de là que le grand patronat puise sa ressource, sur le lit du racisme, du fascisme, de l'inégalité au droit, au travail. La fracture qui déchire notre monde vient de l'inégalité : 1% du patrimoine cumulé des plus riches dépasse celui des 99% restant. 67 personnes possèdent autant de richesse que trois milliards et demi d'êtres humains. Cela ne peut plus durer !
Venez nombreux, la classe ouvrière dit non à cette exploitation à outrance du salarié, du peuple.
Rien ne justifie de tels actes, les limites sont dépassées.
Exigeons la réintégration de notre collègue Michel Le Gouge.
Dans la lutte nous nous unirons. Par l'union nous vaincrons.
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