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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 17:52

 

 

L'Assemblée nationale vient de voter le projet de loi sur l'ANI. C'est un coup de Jarnac porté aux droits des salariés. Ce texte soutenu par le MEDEF va renforcer les possibilités de licenciement au moment où le chômage connait des taux records.

Je salue le travail des députés communistes et Front de gauche pour mettre à jour la nocivité de ce texte et ouvrir toutes les brèches possibles. Leur mobilisation a permis que dans le vote final, 19 députés de gauche votent contre le texte et 55 s'abstiennent. C'est donc 74 députés de gauche qui ont refusé de voter le texte de l'ANI. Cela signifie que le projet de loi adopté aujourd'hui à l'Assemblée nationale n'aura pas de majorité de gauche au Sénat. Le groupe des sénateurs CRC est décidé à continuer ce combat avec détermination, au coté de tous ceux qui se sont mobilisés aujourd'hui dans de nombreuses villes de France. La bataille n'est pas terminée.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, sénateur de Paris

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 17:45

 

Les coupeurs d’ailes

 

Qui sont les coupeurs d’ailes ?

 

La vie est un combat

De la naissance à la mort

 

Sans état d’âme, sans crier gare

Les coupeurs d’ailes arrivent

C’est avec tristesse, désarroi

Que le couperet tombe

 

Hélas, lorsqu’ils frappent,

C’est déjà presque trop tard pour réagir

Je veux parler, vous l’avez deviné, des licenciements

 

Le mal est fait

Ceux qui vivotaient ou vivaient se retrouvent

Du jour au lendemain anéantis, frustrés, perdus

Leur vie devient galère

Du nord au sud, de l’est à l’ouest

Ils courent, ils sautent, broient du noir,

Ils cherchent, ils espèrent et…qui sait…

Trouvent un autre travail ou sombrent dans la misère

 

Qui est responsable ?

 

Monique David

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 18:16

Un traité européen signé, malgré les promesses électorales, sans la moindre modification ; l’austérité imposée à la population alors que les robinets sont grands ouverts pour les grandes entreprises ; un accord concocté par le MEDEF et accepté par certains syndicats qui met à mal le droit du travail et supprime les garanties dont bénéficient encore les salariés ; un gouvernement « de gauche » qui transforme cet accord liberticide en projet de loi qu’il impose à sa majorité de voter tel quel ; un ministre des finances chargé de lutter contre la fraude fiscale qui possède depuis 20 ans un compte non déclaré à l’étranger et qui, jusqu’au dernier moment ment au pays et aux parlementaires déclarant « sur l’honneur » qu’il n’en a jamais eu ; …

 

Tout cela illustre l’effarante porosité, les accointances toxiques qui existent au sein de l’oligarchie économique, politique et médiatique qui, depuis des dizaines d’années, toutes alternances confondues, tient le haut du pavé au service exclusif de l’appétit et des exigences de l’argent-roi.

 

Ce n’est pas ce qu’ont voulu celles et ceux qui , en battant Sarkozy il y a moins d’un an,  espéraient un changement de politique. On comprend leur désillusion, leur amertume, leur colère, leur dégoût et la nausée qui les saisit parfois.

 

La droite, devenue subitement amnésique par rapport à ses responsabilités dans la situation du pays, et l’extrême-droite veulent en tirer profit. L’ancienne majorité en lorgnant sur les possibles progrès de 2014 et le Front National en développant dans tous les médias généreusement mis à sa disposition le thème du « Tous pourris ! ».

 

Dans ce contexte la responsabilité de tous ceux qui veulent un véritable sursaut est énorme. Face aux flots de démagogie des uns et à la volonté de minimiser la situation en la ramenant à la dimension d’une dérive personnelle de Cahuzac des autres, il s’agit, sans exclusive, de rassembler contre la Finance et l’austérité toutes les forces qui ont voulu le changement en mai dernier. Il s’agit de montrer que ce système et ce régime touchent à leur fin. Qu’ils sont incapables de répondre aux besoins et aux défis de notre temps. Qu’il est indispensable et urgent de révolutionner la démocratie.

 

C’est le sens de la grande marche pour la VIème République du 5 mai à Paris qui se donne pour objectif d’ouvrir la voie à une véritable alternative politique dans notre pays.

 

Depuis trop longtemps notre peuple est privé du droit de peser véritablement sur les choix qui concernent et sa vie et l’avenir du pays.

 

Le refus obstiné de la proportionnelle qui seule permet de représenter fidèlement l’opinion des Français, la généralisation de la délégation de pouvoirs, la marche permanente vers un bipartisme institutionnalisé n’ont pas d’autre objectif que de maintenir indéfiniment la mainmise de cette oligarchie sur tous les aspects de la vie du pays, quelle que soit l’opinion des Français.

 

Il est urgent de remettre les choses à l’endroit et de redonner réellement au peuple la primauté que lui reconnaît la constitution lorsqu’elle affirme qu’il est à l’origine de toute souveraineté.

 

L’heure n’est donc ni au « tous pourris » ni au « coup de balai » mais au rassemblement de toutes celles et tous ceux qui veulent prendre leur place dans la construction de cette  Nouvelle République.

 

Alain DAVID

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 13:57

Communiqué du Front de Gauche

Vendredi 5 avril 2013


 

Affaire Cahuzac - Marche Dimanche 5 Mai 2013

L’affaire Cahuzac suscite la colère et la nausée. D’une gravité extrême, elle ne révèle pas seulement l’absence de probité et d’honnêteté d’un homme. Elle met à jour, une nouvelle fois, un système oligarchique profondément néfaste, une démocratie à bout de souffle, la collusion grandissante entre les hautes sphères financières et celles de l'Etat. Il faut mettre fin au règne de la finance.

L’heure n’est pas au bricolage mais à la réorientation de la politique du pays et à la refonte du cadre institutionnel. Au moment où le gouvernement demande au plus grand nombre de se serrer la ceinture et après l’intervention télévisée d’un Président qui confirme son cap visant à ne rien changer, cet épisode misérable précipite la crise politique.

Le Front de Gauche est engagé dans la bataille contre l’austérité à l'image de sa campagne "pour une alternative à l'austérité". Il participera à la manifestation du 9 avril contre l’ANI, appelle les parlementaires à ne pas retranscrire dans la loi cet accord minoritaire. Dans l'immédiat, il exige la suspension du débat parlementaire sur ce texte pour légiférer en urgence contre le pouvoir de la finance, contre les paradis fiscaux, y compris en Europe, contre les conflits d’intérêt. Il faut des contrôles, des normes nouvelles, et pas seulement des appels à la morale individuelle, des moyens financiers pour faire face à la fraude fiscale.

La défiance des citoyennes et citoyens à l’égard des responsables politiques atteint son seuil critique. L’oligarchie croit en sa toute puissance, en son impunité. C’est pourquoi la réplique doit être forte et claire. Le Front de Gauche défend la perspective d'un processus constituant pour une nouvelle République. Redéfinir les règles sociales et démocratiques est le moyen pour que le peuple reprenne le pouvoir. La VIe République visera à élargir le socle des droits, à étendre la souveraineté populaire, à favoriser la démocratie sociale.

Face à l'accélération de la crise sociale et politique, le Front de Gauche assumera toutes ses responsabilités pour que la colère légitime débouche sur l’espoir et la transformation sociale. Le Front de Gauche propose à toutes les forces et les personnes qui ont voulu le changement en mai dernier et plus largement au peuple, contre la finance et l'austérité, à une grande marche citoyenne pour la 6ème République le 5 mai à Paris.

5 avril 2013

 

 

marche-citoyenne-pour-la-6e-Republique.jpg

bandeau Front De Gauche

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 13:20
Après Cahuzac : stoppez l'évasion fiscale !
Signez la pétition

Monsieur le président,
L'affaire Cahuzac révèle brutalement à tous les citoyens la négligence et même la complaisance de nos dirigeants vis-à-vis de l'évasion fiscale.
Pourquoi l'administration fiscale a-t-elle perdu 25 000 agents depuis 2002 ? Pourquoi le nombre de vérifications approfondies de situations personnelles a-t-il chuté de 12% entre 2006 et 2011 ? Pourquoi laisse-t-on chaque année 60 à 80 milliards d'euros échapper à l'impôt, tout en prétextant les déficits publics ainsi creusés pour sacrifier les retraites, les allocations sociales, les emplois publics, les investissements écologiques d'avenir ?
Votre gouvernement peut prendre sans tarder cinq mesures clés pour en finir avec la complaisance : 
  1. embauchez sous 12 mois au moins 1 000 agents de contrôle fiscal pour renforcer les 5 000 vérificateurs actuellement en poste. Chacune des nouvelles recrues rapportera à l'État au moins 2,3 millions d'euros par an grâce aux redressements fiscaux opérés, soit 40 fois le montant de son traitement !
  2. exigez des banques la communication de l'identité de tous les ressortissants français détenteurs de comptes à l’étranger. La loi FATCA oblige depuis début 2013 tous les groupes bancaires opérant aux Etats Unis à communiquer sur demande du fisc américain les données concernant ses ressortissants: il suffit d'une volonté politique !
  3. établissez, en lien avec les associations spécialisées, une liste crédible des paradis fiscaux, ces trous noirs de la finance occulte et de la corruption   
  4. donnez 12 mois aux banques opérant en France pour fermer leurs filiales dans ces territoires, sous menace de retrait de la licence bancaire. Les banques françaises ont 527 filiales dans les paradis fiscaux dont 360 pour la seule BNP Paribas !
  5. imposez le "reporting par pays" aux multinationales établies en France : cette transparence sur le chiffre d'affaires, les bénéfices et les impôts payés dans chaque pays permettra au fisc de déjouer les manipulations des prix de transfert entre filiales des multinationales et de pouvoir enfin imposer Total ou Google sur leurs bénéfices.
Le changement, c'est maintenant ou jamais !
 

Attac France, le 5 avril 2013


- Tribune de Dominique Plihon (porte-parole d'Attac) et Vincent Drezet (secrétaire général de Solidaires finances publiques) : http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/04/04/apres-l-affaire-cahuzac-agir-enfin-contre-l-evasion-fiscale_3154205_3232.html
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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 06:22

Des parlementaires UMP déposent un projet de loi d'amnistie à la fraude fiscale pour les titulaires de compte dans les paradis fiscaux. Pour justifier cette clémence vis à vis des super-riches qui volent la collectivité, on nous dit cela ferait revenir 10 milliards d'impôts supplémentaires en France. La fraude fiscale via les paradis fiscaux représente plus que le déficit annuel de l'Etat français, quatre fois le poids du déficit total des caisses de protection sociale. Depuis 2009 et la conférence internationale où les chefs d'Etat avaient promis de lutter contre l'évasion ficale et l'impunité des super riches évadant leur argent (sale, très souvent) dans les paradis fiscaux, le poids total de l'argent placé dans les paradis fiscaux aurait été multiplié par trois. Et dans le même temps, on enlève des moyens humains au ministère des finances pour contrôler la fraude fiscale.

A travers ce projet de loi qui intervient à point nommé pour dénoncer le cynisme de ces meilleurs amis des riches que sont les dirigeants UMP, inspiré s'il vous plaît par le grand pragmatique Silvio Berlusconi, c'est une nouvelle fois les collusions entre le monde politique et le monde de la finance qui sont mises au grand jour.  

 

Le Point.fr - Publié le 04/04/2013 à 22:41 - Modifié le 05/04/2013 à 07:05

Ce dispositif, proposé quelques jours avant que n'éclate l'affaire Cahuzac, est destiné à rapatrier des capitaux placés illégalement à l'étranger.

L'Assemblée nationale. L'Assemblée nationale. © SIPA

Par

Ils ignoraient que l'exil fiscal provoquerait un cataclysme politique quelques jours plus tard. Plusieurs députés UMP ont déposé, en fin de semaine dernière, une proposition de loi mettant en place un dispositif d'amnistie fiscale visant à rapatrier les capitaux placés illégalement à l'étranger.

 

Prenant modèle sur l'amnistie fiscale mise en place en Italie, en 2009, par Silvio Berlusconi, les députés soulignent qu'un tel dispositif pourrait permettre de "rapatrier en quelques mois 130 à 150 milliards d'euros, avec à la clef des recettes fiscales pouvant atteindre 8 à 10 milliards d'euros". Ces députés, parmi lesquels Dino Cinieri, Julien Aubert, Valérie Boyer, Nicolas Dhuicq, proposent de fixer une taxe forfaitaire "raisonnable", fixée à 5 %, sur les capitaux rapatriés.

L'exemple de l'Italie

Ils rappellent que ce taux avait été fixé sous Berlusconi également à 5 % dans un premier temps - avant d'être remonté à 7 % - et que cette amnistie fiscale avait permis le rapatriement de quelque 104 milliards d'euros, correspondant à 5,6 milliards de recettes fiscales supplémentaires.

Ils mettent ces chiffres en regard des résultats obtenus en France où l'administration fiscale avait mis en place, sous le gouvernement précédent, une cellule d'accueil négociant, au cas par cas, avec les contribuables désireux de rapatrier des capitaux.

Franchise d'impôt

Faisant valoir que les pénalités imposées alors pouvaient atteindre 80 % des sommes rapatriées, ils soulignent qu'à la fin du dispositif, en décembre 2009, "moins de 700 millions avaient été récupérés". Selon des chiffres cités par les députés, la fraude fiscale atteindrait chaque année en France une quarantaine de milliards d'euros.

Le texte UMP propose également une franchise d'impôt pour les capitaux rapatriés qui seraient investis dans la création ou la reprise d'entreprises françaises.

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 10:02

 

Restitution des travaux de l’atelier 3

« Face à la démocratie confisquée, comment reprendre le pouvoir et avancer vers la VIe République ? »

 

-L’atelier a groupé une bonne trentaine de personnes, venues de presque tout le département (sauf Carhaix et environs immédiats et le pays de Quimperlé).

-Avant ouverture du débat, Daniel Fehrenbach a présenté les différents angles sous lesquels examiner différents problèmes (eau et DSP, Doux et problème des aides publiques à de telles entreprises, transition énergétique, élections municipales et démocratie locale, solidarité international et recherche de la Paix).

-des post-it ont été distribués aux présents, pour que tout le monde puisse s’exprimer et que chacun mentionne la question qu’il jugeait importante) ; le point le plus souvent mentionné était celui de la démocratie locale et c’est essentiellement celui-ci qui a été l’objet des débats dans l’atelier.

 

-Démocratie participative : problème de vocabulaire ; tout le monde en parle mais sans mettre forcément la même chose sous ces mots.

-Il ne suffit pas d’être présent et de donner son avis ; une opinion n’est pas un argument ; entre les élections, il n’est pas possible de donner son avis ; il ne suffit pas d’être présent, une co-élaboration en amont des décisions est évoquée ; pourquoi les gens ne vont pas voter? Peut-être parce que les programmes sont faits pour plusieurs années sans possibilité d’intervention des électeurs après l’élection. Comment redonner goût à la démocratie ?

-Refuser la professionnalisation de la vie politique : nécessité d’un statut de l’élu (notamment pour ceux qui dans un conseil municipal ne sont pas maire ou adjoints) permettant d’éviter des pertes de salaire lors de la participation à l’activité municipale. Le cumul des mandats (plusieurs mandats à diverses fonctions ou plusieurs mandats successifs pour une même fonction) n’est pas démocratique. Comment contrôler les élus : compte-rendu de mandat à dates régulières ?

-Le problème de la désignation des candidats est posé : par qui ? par un parti ? un front ? un autre moyen ? La solution du tirage au sort est proposée, analogue à celui qui est fait pour la désignation des jurés pour certains tribunaux.

-Le vote obligatoire est évoqué. Inversement un participant pose la question de savoir s’il faut aller voter et s’il faut des élus.

 

-La démocratie ne peut exister que s’il y a un engagement citoyen. Il y a un travail à faire pour rassembler les gens et pour leur donner des explications sans complication.

-La démocratie devrait pouvoir exister en dehors des institutions et du cadre électoral. De nombreuses personnes ne vont pas voter, mais ont cependant une conscience politique.

-Problème des experts, derrière lesquels se réfugient les élus (dans le débat qui suit la restitution orale, un élu fera valoir que les élus ne peuvent pas tout savoir et doivent chercher des avis autorisés avant de prendre une décision). Ce qui pose problème, c’est que des élus ne prennent pas leur responsabilité en refusant de trancher et en laissant les experts décider pour eux.

-Les gens sont aussi écoeurés par un autre dévoiement de la démocratie : on les consulte, mais l’on ne tient pas compte de leur avis, que ce soit pour le vote sur le TCE en 2005, ou pour une décision locale (l’exemple est cité d’une consultation à Brest sur un projet d’aménagement ; bien qu’un large consensus se soit dégagé parmi les habitants consultés pour une solution, c’est une autre solution qui a été adoptée).

 

-Sortir du cadre institutionnel, du cadre des partis pour une démocratie plus réelle :

-rôle des associations, des conseils de quartier ;

-rôle des assemblées citoyennes, des collectifs citoyens ; mais dans les collectifs, il peut y avoir une méconnaissance du cadre institutionnel.

-Rôle des syndicats, mais ce n’est pas évident quand il y a 8 % de syndiqués dans le secteur privé. La démocratie dans l’entreprise n’est pas évidente ; prendre des responsabilités syndicales expose à des sanctions. Promouvoir la démocratie dans les entreprises, dont les patrons savent, eux, faire de la politique.

-Déni de démocratie au-delà de la démocratie locale et des élections municipales :

-force de frappe et domaine réservé du chef de l’Etat : nécessité de détricoter la force de frappe et de faire redescendre le débat en vue du rassemblement du 9 juin à l’Ile Longue ;

-politique étrangère, domaine réservé du Chef de l’Etat : Hollande décide seul de l’envoi de troupes françaises au Mali ;

-Accord National Interprofessionnel ;

-vote sur le TCE, fonctionnement de l’Union européenne.

-Il ne faut pas compter sur la grande presse et les médias (notamment la TV) pour mener le débat et promouvoir la citoyenneté ; il n’y a qu’à voir comment nos rencontres départementales ont été annoncées.

 

-La démocratie reste un idéal à atteindre. Quels moyens pour y arriver ? Elle est en recul, mais il faut utiliser les contradictions émergentes.

-Il faut prendre la parole, personne ne nous la donnera. La démocratie est bafouée, mais elle n’est pas figée.

-Participer à des luttes pour amener plus de citoyenneté. La démocratie n’existera que si les citoyens s’engagent. Les jeunes sont capables de générosité et de se mobiliser.

-Poser le problème de la lutte des classes.

-Développer les explications (mais sans faire la leçon au peuple, comme cela a été dit dans le débat qui a suivi) et le débat.

-Reprendre le travail d’analyse, tel qu’il a été fait sur le TCE, ce qui a abouti à la victoire du Non, même si le résultat du vote n’a pas été respecté . Les assemblées citoyennes n’ont pas très bien fonctionné lors des élections présidentielles et législatives, dans la mesure où les remontées des propositions ont été insuffisantes ; ce travail devrait être plus facile pour les municipales. Il est nécessaire pour redonner un espoir.

-Importance de redonner aux gens le sens de l’intérêt général, qui n’est pas la somme des intérêts particuliers. Sortir de la délégation de pouvoir.

-Raisonner en terme de peuple et de souveraineté du peuple.

 

-Lors des municipales, proposer non un programme détaillé pour 6 ans, mais de grandes options en rendant compte de la façon dont elles sont appliquées.

-Charte citoyenne (Concarneau) au lieu de programme détaillé. Réfléchir à partir des problèmes locaux (problème des hôpitaux de proximité), des problèmes quotidiens des gens, et notamment ceux les plus menacés, mais en les reliant aussi aux problèmes d’ensemble en tenant les deux bouts, le tout dans un langage simple et compréhensible.

-Intérêt des Forums citoyens.

-Cahiers de doléance à élaborer comme base de réflexion.

 

Beaucoup de problèmes évoqués sur les post it n’ont pas été abordés. Certains n’ont été qu’effleurés (Union européenne, citoyens et politique de défense, presse et slogans réducteurs, démocratie dans l’entreprise), d’autres n’ont pas été abordés (proportionnelle intégrale, retraite pour tous, droits vitaux assurés à tous). Certains ont estimé que l’atelier n’avait réuni que des convaincus et qu’il n’en est rien sorti. Cependant le fait d’échanger n’est jamais négligeable. Le rôle du Front de Gauche reste incontournable pour sortir de l’idéologie dominante et de la pensée unique. Ce que nous disons, personne d’autre ne le dira.

 

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 07:22

Article de l'Humanité.fr:

 

Bis repetita. Après la journée d'action du 5 mars dernier, les trois organisations syndicales allient leurs forces pour manifester contre l'accord national interprofessionnel (ANI) de sécurisation et flexibilité de l'emploi, dont la transposition dans un projet de loi sera examiné ce jour-là à l'Assemblée nationale.

Les deux centrales non-signataires de l'ANI qui a été paraphé par le Medef, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC, et Solidaires, ont toutes trois appelées ce mardi à se mobiliser dans quinze jours contre ce projet de loi qui sera examiné au Parlement en procédure d'urgence -une seule lecture dans chaque chambre- et après le vote de l'Assemblée, il sera en débat au Sénat.

Rencontres avec les parlementaires

"Pour la CGT, le changement de cap en matière de politique d’emploi et de garanties sociales pour les salariés est d’une absolue nécessité. C'est pourquoi, après la forte mobilisation du 5 mars qui a réuni 200.000 manifestants, la CGT appelle l'ensemble des salariés du privé comme du secteur public, des retraités et des privés d'emploi, à une nouvelle journée de grèves et de manifestations le 9 avril" pour "empêcher la transposition dans la loi du contenu de l'accord du 11 janvier", indique la centrale dans un communiqué.

Cette dernière explique en parallèle poursuivre "les rencontres avec les parlementaires dans les tout prochains jours afin de leur démontrer la nocivité de l'accord pour les salariés et son inefficacité en matière économique."

Régression

Dans un communiqué, Force ouvrière "appelle ses structures et militants à participer aux rassemblements et actions qui auront lieu le 9 avril" et estime que "l'accord du 11 janvier, comme le projet de loi actuel, constituent une régression des droits sociaux".

FO poursuivra aussi ses "démarches auprès des parlementaires".

L'union syndicale Solidaires appelle également dans un communiqué salariés et chômeurs à "participer massivement" à la journée d'action du 9 avril : "Il s'agit d'amplifier et d'élargir la mobilisation après la réussite de la première étape du 5 mars pour montrer notre détermination au gouvernement", indique Solidaires dans un communiqué.

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 07:15

 

Ce n'est pas le laborieux exercice de justification de ses choix politiques auquel s'est livré ce soir le Président de la République qui peut convaincre le pays. Tout le monde voit que l'austérité mène à l'échec ici comme dans toute l'Europe. Mais le Président persiste et signe. Pire, il annonce une année 2013 de hausse continue du chômage, un nouvel allongement de la durée de cotisation des retraites, et sur l'Europe il propose d'aller plus vite dans les sanctions infligées aux peuples en prenant Chypre comme exemple !

Les mots de François Hollande sont restés totalement déconnectés des urgences sociales et des solutions nouvelles nécessaires. Rien de ce que nous avons entendu n'est de nature à rassurer les Françaises et les Français qui souffrent et ont plus que jamais besoin du changement pour lequel ils ont voté.

Il a vanté l'accord sur l'emploi signé par le Medef et trois organisations syndicales minoritaires en continuant à masquer les graves reculs des droits sociaux qu'il contient. Alors que débute dans 4 jours à l'Assemblée nationale la discussion sur ce projet majeur, on attendait du Président qu'il s'explique ! Rien de cela. Résultat, on s'apprête à faciliter encore les licenciements alors que le niveau de chômage bat tous les records !

Puisque le Président de la République ne veut rien changer à sa politique, rien entendre de la colère qui monte, j'appelle, au nom du Parti Communiste Français et du Front de Gauche, les forces du changement à entrer massivement dans l'action pour exiger un changement de cap, pour dire stop aux politiques d'austérité, stop aux licenciements, stop à la casse du code du travail et des services publics.

La semaine prochaine dans tout le pays, nous irons à la rencontre des salariés pour dénoncer les dangers du projet de loi gouvernemental sur l'emploi et demander le vote de la proposition de loi que nous avons déposée pour interdire les licenciements boursiers. La journée d'action syndicale interprofessionnelle du 9 avril a tout notre soutien. Elle doit être le prochain grand rendez-vous de la mobilisation populaire.

 

Déclaration de Pierre Laurent.

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 07:41
  
"Il faut aller plus loin, beaucoup plus loin, dans le sens de la justice fiscale"
  
"La gauche doit incarner la résistance au pouvoir de la finance sinon, nous en sommes convaincus, la politique gouvernementale ira dans le mur. Elle en prend malheureusement le chemin".
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