Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 13:13
Pierre Laurent candidat aux Régionales en Ile de France avec Clémentine Autain

Dimanche, 28 Juin, 2015 - Humanite.fr

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et sénateur de Paris, a annoncé dans un entretien au Parisien qu'il est candidat aux élections régionales de décembre en Ile-de-France, en duo avec Clémentine Autain, pour "une politique ambitieuse de gauche".

"Les communistes m'ont désigné comme leur chef de file car nous estimons possible de construire un projet +l'Ile de France en commun+ à l'image de ce qui s'est fait à Barcelone, avec une liste faisant converger des forces politiques et citoyennes", a expliqué Pierre Laurent. Il a pour ambition de "réunir toutes les forces disponibles pour une politique ambitieuse de gauche refusant la logique d'austérité". Il s'agit, à ses yeux, d'une candidature représentant "l'ensemble du Front de gauche" et "toutes les forces disponibles".
"Nous souhaitons d'ailleurs que la liste soit portée par un duo paritaire avec Clémentine Autain. Cela aurait beaucoup de sens. Nous proposons une grande assemblée régionale le 6 juillet ouverte à tous ceux qui veulent construire cette force".

Il faudra également composer avec le Parti de Gauche, qui a également élu ses chefs de file. « Eric Coquerel, coordinateur politique du PG et conseiller régional et Catherine Fayet, syndicaliste santé (91) ont été élu-e-s chefs de file régionaux. Eric Coquerel a été désigné pour éventuellement solliciter la tête de liste régionale dans le cadre du rassemblement citoyen » explique le communiqué du PG.

Pas de cumul

Pierre Laurent assure qu’il renoncera à son mandat de sénateur s'il est élu président de région. Il est le troisième candidat de gauche à se lancer dans la course en Ile-de-France après Emmanuelle Cosse (EELV) et Claude Bartolone (PS), qui souhaitait pourtant réunir les différentes composantes de la gauche dès le premier tour.

S'il veut "tout faire pour écarter le danger d'une victoire" de la candidate des Républicains "Valérie Pécresse, qui a mis en faillite le système universitaire en quatre ans", qui "protège les villes qui ne veulent pas construire de logement social" et "s'est opposée à la tarification sociale des transports", il reproche à Claude Bartolone d'être "un soutien de la politique gouvernementale actuelle".

Partager cet article
Repost0
26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 05:42

Communiqué de presse de la Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics

24 juin 2015

70 ans après sa création, remobilisons-nous pour la Sécurité Sociale !

Tous les syndicats CGT, FO, et Sud santé sociaux du secteur santé, action sociale et médicosocial appellent à la grève et à la manifestation le 25 juin pour assurer leurs missions de prise en charge de qualité de l’ensemble de la population Avec eux, nous nous prononçons pour l’abandon des « économies inédites » (Marisol Touraine) du pacte de responsabilité, 10 Mds sur l’hôpital public, 22000 postes supprimés, coupe de 1,2 Md sur les frais de gestion de la Sécurité Sociale dont les centres ferment …

Avec eux, nous nous prononçons pour le retrait du projet de loi de santé qui donnerait les moyens aux Agences Régionales de Santé de réaliser ces coupes budgétaires par amplification des fermetures d’hôpitaux et maternités, mutualisations, fusions, restructurations... partout en France. Le projet de loi de santé est également une loi de privatisation qui conformément aux textes européens récuse toute distinction public-privé.

Le projet de réforme de l’AP – HP de M Hirsch (Assistance Publique- Hôpitaux de Paris), le 1 et Centre Hospitalier Universitaire d’Europe, concerne non seulement tous les hôpitaux et maternités publics de France mais tous les services publics : le « choix » que M Hirsch entend imposer entre la suppression de 4000 postes ou la suppression de RTT, la flexibilisation des horaires…est l’extension au secteur public de la loi dite de sécurisation de l’emploi appliquée entre autres chez Renault et PSA et aggravée par la loi Macron.

Pour la 1ère fois la loi de financement de la Sécurité Sociale 2015 – 2017 prévoit une baisse du budget maladie par personne en termes réels. Cette politique affecte l’accès à la prévention et aux soins pour toutes et tous Le 25 juin les cheminots aussi comme de nombreuses professions du public comme du privé seront en grève pour les salaires… La Convergence apporte son plein soutien aux organisations CGT, FO, Solidaires, FSU, et appelle les collectifs et les membres de Convergence à se joindre à cette journée de mobilisation. Une autre politique est possible et nécessaire. A Guéret le 14 juin nous avons lancé les travaux pour des assises du service public du 21ème siècle. Les convergences sont en marche.

Site : www.convergence-sp.org

facebook : Convergence Services Publics

Après Guéret... Communiqué de presse de la Convergence de défense et de développement des services publics contre la casse de la Sécurité Sociale et du système de santé
Partager cet article
Repost0
24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 14:08

La Fondation Abbé Pierre publie cette année son 20e rapport sur « L’État du mal-logement en France ».

20 ans après, elle ne s’imaginait pas devoir dresser un aussi dur constat de la situation actuelle. Une occasion de s’interroger sur les blocages structurels, sociaux ou idéologiques, qui produisent aujourd’hui une situation toujours aussi pénible pour plusieurs millions de nos concitoyens, dont plus de 3,5 millions sont mal logés ou même en errance...

Ces personnes, dont on parle finalement davantage à coups de statistiques, la Fondation a voulu montrer leur quotidien de forçats de l’abri, se heurtant aux manques criants de réponses à leurs besoins et à des labyrinthes institutionnels froids ou kafkaïens (malgré les nombreuses mesures mises en œuvre ces dernières années, telles la loi Dalo, le « logement d’abord », le SIAO, etc...), oubliant que derrière chacun de ces millions de ménages, il y a des enfants, des femmes, des vieillards, des hommes, tordus de souffrance et de peur du lendemain, quand ce n’est pas du soir même.

Aujourd’hui, la crise du logement est toujours aussi criante. Et, malgré des intentions politiques qui prêtaient à l’optimisme, certaines des avancées sociales annoncées ont eu bien du mal à se concrétiser quand elles n’ont pas été détricotées en chemin... alors même qu’elles bénéficiaient d’un soutien politique, d’un mandat électoral clair et d’un réel relais dans l’opinion.

Pourquoi cette résistance ?

Le manque de volonté des acteurs et des financements publics n’est pas seul en cause.

En s’appuyant sur les leçons de ces vingt ans d’action et d’inaction et sur son Contrat social pour une nouvelle politique du logement qui reste en jachère malgré la signature présidentielle, la Fondation Abbé Pierre s’interroge et interpelle à nouveau les pouvoirs publics de tous niveaux dans les responsabilités qui sont les leurs.

Pour la vingtième fois. Mais elle garde des raisons de croire qu’elle continuera à dépasser les résistances au profit du plus grand nombre.

Fondation Abbé Pierre
20e Rapport sur l'État du Mal-Logement en France 2015

Ler rapport intégral
http://www.fondation-abbe-pierre.fr/sites/default/files/content-files/files/20e_rapport_sur_letat_du_mal-logement_en_france_2015.pdf

Le Rapport éclairage Bretagne

http://www.fondation-abbe-pierre.fr/sites/default/files/content-files/files/eclairage_regional_2015_-_letat_du_mal-logement_en_bretagne.pdf

Partager cet article
Repost0
24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 05:59

Loi sur le renseignement: une copie de la NSA

Loi sur le renseignement: une copie de la NSA

Les révélations sur l'espionnage de hauts responsables français intervient au moment du vote définitif du très critiqué projet de loi renseignement. Ce «Patriot Act» à la française offre à nos services le même type de pouvoirs que leurs homologues américains.

Partager cet article
Repost0
21 juin 2015 7 21 /06 /juin /2015 05:34

Michel Kerninon est un ancien journaliste du Télégramme, militant syndical, qui intervient encore très régulièrement dans le courrier des lecteurs sur le site internet. Il vit dans la région de Morlaix et a adressé cette tribune pleine de lucidité au "Chiffon Rouge".

LA REPUBLIQUE EN DANGER

19 JUIN 2015 | PAR MICHEL KERNINON

La peur de la défaite électorale tétanise des deux partis qui se passent le relais du témoin de la direction du pays depuis 20 ans. Cette hantise les rend abouliques et absolument inefficaces à assurer la gestion du pays sur le plan social et économique. Cette impuissance structurelle à rétablir l'égalité et la justice est un poison pour le pays.

La situation présente augure d'une rupture identitaire sociale, -(élections ou pas)- et le séisme pourrait se produire peut-être à la faveur d'une étincelle sociale plus inacceptable que les précédentes ou d'un drame imprévisible. Le pays et sa population paient le prix fort de leur passivité en matière de solidarité. On ressent un abandon progressif de la cohésion sociale nationale que, récemment, semblait avoir pu ranimer, et très furtivement, le drame du 11 janvier dernier.

La raison de cette situation est évidemment le record du chômage de masse, structurel et inexorablement croissant. Et la conséquence directe, qui est la montée de l'insécurité sociale, la précarité s'étend depuis maintenant une dizaine d'années. La fracture sociale touche plusieurs générations, de jeunes adultes à qui est interdite l'activité professionnelle, comme des adultes dans la force de l'âge chassés prématurément du marché du travail. Avant même d'envisager une retraite de plus en plus incertaine. Et à quel âge d'ailleurs la retraite et à quelles conditions ?

L'incendie social qui couve se répand donc plus intensivement depuis une dizaine d'années. La hausse dramatique et sans fin du chômage constitue un siège éjectable pour le pouvoir actuel. Le 49-3 tient lieu de dispositif d'urgence pour un pays en perdition. Mais il est surtout le cache misère de l'impuissance à sortir le pays de la crise où il s'enfonce.

Qui y croit donc à ce dispositif en forme d'usine à gaz ? Quelques patrons, peut-être, qui espèrent tirer profit du système et d'ailleurs certains ont déjà beaucoup reçu de la manne publique. Mais le million d'emplois créés s'est affiché seulement sur la veste de Gattaz.

Cette loi quasi d'exception est extraite du néant au forceps constitutionnel du 49-3. La représentation nationale est en cela bafouée dans sa représentativité électorale. Et pour la deuxième fois en moins de trois mois.

Le " coup d'Etat permanent " que Mitterrand reprochait à De Gaulle revient donc à toute berzingue avec le socialo-hollandisme, néo-libéralisme à la sauce PS, pour lequel aucun d'entre nous n'a voté.

Le fourre-tout portant le nom de loi Macron manque d'imagination économique et de créativité sociale. Il est totalement dénué de la force que constituerait la recherche de justice sociale qui pourrait peut-être remobiliser le pays. Et le gouvernement Vals, au passage, a même réussi à introduire dans le dispositif quelques abaissements scélérats sur le Droit du travail et la protection sociale. Les salariés, les chercheurs d'emploi, sont traités a priori comme de futurs travailleurs jetabes. Ils n'ont rien à espérer de ce coup de force anti-social.

Que savent d'ailleurs des dirigeants du pays de la condition sociale des personnes en difficulté et de la France réelle ? Des difficultés quotidiennes de leurs concitoyens que savent-ils dans la caste politique ? Cet aveuglement qui permet même d'aller au match avec l'argent public sans se rendre compte de l'inanité d'un tel exploit... Pour ne pas revenir sur des indélicatesses à caractère financier et outrageants pour le peuple de certains malfrats dans la politique et les affaires, dont les noms s'égrènent au fil des années comme le chapelet d'offenses faites au peuple et à la démocratie.

C'est pour cela que les citoyens considèrent qu' un grand nombre de politiques, -élus ou désignés par le fait du prince-, comme de moins en moins légitimes. Non représentatifs. Inaptes, par calcul ou par impuissance, à défendre l'intérêt général qu'ils prétendent représenter.

L'emploi du 49-3 ne va pas améliorer leur légitimité aux yeux des électeurs. Nouveau coup de Jarnac antilégislatif, le 49-3 est désormais le symbole de l'impuissance de ce gouvernement à apporter une renaissance à notre société en crise sociale historique en raison d'un chômage inendigué. De plus en plus aux abois et récusé par le peuple, il s'affole à l'approche des échéances de décembre 2015, les élections régionales, et de 2017 ce grand chambardement présidentiel. Hollande en nommant et maintenant Valls piétine le programme social qu'il avaient promis et bafoue comme son prédécesseur la morale qu'il avait prétendu restaurer.

LA REPUBLIQUE EN DANGER

19 JUIN 2015 | PAR MICHEL KERNINON

La peur de la défaite électorale tétanise des deux partis qui se passent le relais du témoin de la direction du pays depuis 20 ans. Cette hantise les rend abouliques et absolument inefficaces à assurer la gestion du pays sur le plan social et économique. Cette impuissance structurelle à rétablir l'égalité et la justice est un poison pour le pays.

La situation présente augure d'une rupture identitaire sociale, -(élections ou pas)- et le séisme pourrait se produire peut-être à la faveur d'une étincelle sociale plus inacceptable que les précédentes ou d'un drame imprévisible. Le pays et sa population paient le prix fort de leur passivité en matière de solidarité. On ressent un abandon progressif de la cohésion sociale nationale que, récemment, semblait avoir pu ranimer, et très furtivement, le drame du 11 janvier dernier.

La raison de cette situation est évidemment le record du chômage de masse, structurel et inexorablement croissant. Et la conséquence directe, qui est la montée de l'insécurité sociale, la précarité s'étend depuis maintenant une dizaine d'années. La fracture sociale touche plusieurs générations, de jeunes adultes à qui est interdite l'activité professionnelle, comme des adultes dans la force de l'âge chassés prématurément du marché du travail. Avant même d'envisager une retraite de plus en plus incertaine. Et à quel âge d'ailleurs la retraite et à quelles conditions ?

L'incendie social qui couve se répand donc plus intensivement depuis une dizaine d'années. La hausse dramatique et sans fin du chômage constitue un siège éjectable pour le pouvoir actuel. Le 49-3 tient lieu de dispositif d'urgence pour un pays en perdition. Mais il est surtout le cache misère de l'impuissance à sortir le pays de la crise où il s'enfonce.

Qui y croit donc à ce dispositif en forme d'usine à gaz ? Quelques patrons, peut-être, qui espèrent tirer profit du système et d'ailleurs certains ont déjà beaucoup reçu de la manne publique. Mais le million d'emplois créés s'est affiché seulement sur la veste de Gattaz.

Cette loi quasi d'exception est extraite du néant au forceps constitutionnel du 49-3. La représentation nationale est en cela bafouée dans sa représentativité électorale. Et pour la deuxième fois en moins de trois mois.

Le " coup d'Etat permanent " que Mitterrand reprochait à De Gaulle revient donc à toute berzingue avec le socialo-hollandisme, néo-libéralisme à la sauce PS, pour lequel aucun d'entre nous n'a voté.

Le fourre-tout portant le nom de loi Macron manque d'imagination économique et de créativité sociale. Il est totalement dénué de la force que constituerait la recherche de justice sociale qui pourrait peut-être remobiliser le pays. Et le gouvernement Vals, au passage, a même réussi à introduire dans le dispositif quelques abaissements scélérats sur le Droit du travail et la protection sociale. Les salariés, les chercheurs d'emploi, sont traités a priori comme de futurs travailleurs jettabes. Ils n'ont rien à espérer de ce coup de force anti-social.

Que savent d'ailleurs des dirigeants du pays de la condition sociale des personnes en difficulté et de la France réelle ? Des difficultés quotidiennes de leurs concitoyens que savent-ils dans la caste politique ? Cet aveuglement qui permet même d'aller au match avec l'argent public sans se rendre compte de l'inanité d'un tel exploit... Pour ne pas revenir sur des indélicatesses à caractère financier et outrageants pour le peuple de certains malfrats dans la politique et les affaires, dont les noms s'égrènent au fil des années comme le chapelet d'offenses faites au peuple et à la démocratie.

C'est pour cela que les citoyens considèrent qu' un grand nombre de politiques, -élus ou désignés par le fait du prince-, comme de moins en moins légitimes. Non représentatifs. Inaptes, par calcul ou par impuissance, à défendre l'intérêt général qu'ils prétendent représenter.

L'emploi du 49-3 ne va pas améliorer leur légitimité aux yeux des électeurs. Nouveau coup de Jarnac antilégislatif, le 49-3 est désormais le symbole de l'impuissance de ce gouvernement à apporter une renaissance à notre société en crise sociale historique en raison d'un chômage inendigué. De plus en plus aux abois et récusé par le peuple, il s'affole à l'approche des échéances de décembre 2015, les élections régionales, et de 2017 ce grand chambardement présidentiel. Hollande en nommant et maintenant Valls piétine le programme social qu'il avaient promis et bafoue comme son prédécesseur la morale qu'il avait prétendu restaurer.

La République en danger, tribune de Michel Kerninon (publiée sur les blogs de Médiapart)
Partager cet article
Repost0
20 juin 2015 6 20 /06 /juin /2015 14:00

Monsieur le Président de la République,

La crise grecque s'exacerbe de façon alarmante. Chaque jour qui passe peut, soit nous rapprocher d'un accord utile à toute l'Europe, soit d'une rupture dont personne ne peut prévoir les conséquences. L'intransigeance des principaux dirigeants européens peut nous conduire alors au bord de l'abîme. Il est aussi vital que pressant de sortir de ce piège. Le moment est crucial. La responsabilité de chaque acteur concerné est directement engagée. Il serait sordide -et au demeurant parfaitement vain- d'escompter une capitulation du gouvernement grec. La fidélité de celui-ci au mandat que lui a confié son peuple n'est pas un défaut mais un exemple à suivre. S'il refuse la compromission, il s'est, en revanche, montré prêt au compromis. Une solution à la fois digne et réaliste est donc à portée de la main. Le moment ultime est venu pour la concrétiser.

C'est dans ce contexte que nous vous lançons un appel solennel : la France ne peut, dans un tel moment, apparaître inerte sinon suiviste des puissants. Son message ne peut se réduire à un rappel docile des "règles" à respecter quand la maison brûle. D'autant que ces règles sont aujourd'hui massivement récusées par les peuples et reconnues contre-productives par nombre de leurs anciens protagonistes eux-mêmes.

Aujourd'hui, alors que la crise de confiance entre les citoyens et les institutions européennes est à son comble, c'est en se montrant capable d'entendre l'exigence de justice, de dignité et de souveraineté d'un peuple debout qu'un pays comme le nôtre sert la cause européenne bien comprise. A l'inverse, qui humilie la Grèce obère l'avenir de la construction européenne. Car le refus de l'austérité et l'aspiration démocratique sont aujourd'hui en Europe les attentes les plus partagées.

C'est pourquoi nous attendons de vous, que vous preniez une initiative politique de nature à débloquer les négociations entre l'"Eurogroup" et les autorités grecques. Nous n'évoquerons pas ici les transformations profondes à promouvoir en Europe qui font débat entre nous. L'acte urgent que nous vous demandons d'accomplir est de refuser de participer à la stratégie d'isolement de la Grèce, concernant en particulier le chantage financier et la nature des "réformes" exigées du gouvernement et du Parlement de ce pays. Apportez un soutien explicite aux mesures saines prises par les autorités grecques, telles que celles qui s'attaquent à la crise humanitaire en Grèce, ou qui permettent enfin de lutter contre l'évasion fiscale. Désolidarisez-vous en revanche nettement des exigences insoutenables de l'"Eurogroup" en matière de dérégulation du marché du travail, de révision du système des retraites ou de privatisations. Acceptez enfin le principe d'une renégociation de la dette grecque, dont une large part est notoirement illégitime.

Cette situation est sans précédent dans l'Union européenne. La France doit prendre la place qui est la sienne dans l'Histoire, celle-ci est aux côtés du peuple grec et de son gouvernement.

Signataires :

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, président du PGE

Dominique Adenot, PCF, président de l'ANECR, maire de Champigny,

Pouria Amirshahi, député PS

François Asensi, député de Seine St Denis GDR, maire de Tremblay en France

Eliane Assassi, Présidente du groupe CRC au Sénat

Isabelle Attard, députée Nouvelle Donne

Clémentine Autain, porte parole d'Ensemble

Marinette Bache, Conseillère de Paris, RetS,

Guillaume Balas, député européen PS

Julien Bayou, porte parole EELV

Martine Billard, Bureau national du PG

Michel Billout, Sénateur CRC

Frédéric Boccara, économiste

Eric Bocquet, Sénateur CRC

Jean-François Bolzinger, syndicaliste

Marie George Buffet, députée GDR

Fanelie Carrey-Conte, députée PS

André Chassaigne, Président du groupe GDR,

Laurence Cohen, Sénatrice CRC

Eric Coquerel, coordinateur général du PG

Catherine Coutard, Vice présidente du MRC

Thomas Coutrot, Mouvement associatif,

Karima Delli, députée europénne EELV

Michèle Demessine, Sénatrice CRC

Bernard Devert, syndicaliste

Jean Pierre Dubois, militant associatif

Marc Dolez, député GDR

Hervé Falciani, lanceur d'alerte

Bastien Faudot, SN et porte-parole du MRC

Jean Pierre Fourré, Vice président honoraire Assemblée nationale, Ret S

Jacqueline Fraysse, Députée GDR

Elisabeth Gauthier, réseau Transform ! Europe

Liem Hoang Ngoc, socialiste affligé

Frédéric Hocquart, conseiller PS de Paris

Nordine Idir, secrétaire général Jeunes communistes

Lucien Jallamion, Secrétaire Général République et Socialisme

Michel Jallamion, Convergences des Services Publics

Eva Joly, députée européenne EELV

Pierre Khalfa, Co-président Fondation Copernic

Pierre Larrouturou, Nouvelle Donne

Jean Luc Laurent, député, maire de Kremlin Bicètre, Président du MRC,

Marie-Noelle Lienemann, Sénatrice PS

Patrick Le Hyaric, député européen GUE-NGL, directeur de l'Humanité

Emmanuel Maurel, député européen PS

Gus Massiah, mouvement social

Jean Luc Mélenchon, député européen GUE-NGL

Alain Obadia, PCF, Président fondation Gabriel Péri

Younous Omarjee, député européen GUE-NGL

Christian Picquet, Gauche Unitaire

Barbara Romagnan, députée PS

Sandrine Rousseau, porte-parole EELV

Anne Sabourin, PCF - Coordinatrice Forum européen des Alternatives

Lydia Samarbakhsh, PCF, responsable International

Nicolas Sansu, député GDR, maire de Vierzon

Laura Slimani, Présidente MJS, présidente jeunes socialistes européens

Aurélie Trouvé, militante associative

Marie-Christine Vergiat, députée européenne GUE-NGL

Francis Wurtz, PCF, député européen honoraire

Appel au président de la République: la place de la France est aux côtés du peuple grec
Partager cet article
Repost0
17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 08:49

Urvoas, l'homme du «Patriot Act» à la française

Député du Finistère, proche de Manuel Valls, il a porté contre toutes les oppositions le projet de loi renseignement. C’est lui qui en a été l’initiateur, le rapporteur, et celui qui l’a le plus amendé, quitte à mettre le gouvernement en minorité et à apparaître comme le relais des services. Portrait.

Partager cet article
Repost0
7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 09:43

2005-2015 : LES ACQUIS ET LES DÉFIS DE LA GAUCHE

4 juin 2015 Francis Wurtz

C’est une sorte d’hommage du vice à la vertu : le dixième anniversaire de la victoire du NON au projet de traité constitutionnel européen a donné lieu à une multitude d’articles de presse, de sondages d’opinion, voire de savantes études. Manifestement, tous ces organes, hier engagés dans une virulente défense et illustration du OUI et jusqu’alors habitués à prendre de haut les minorités -fatalement incultes- qui osaient mettre en doute leurs certitudes , ne semblent toujours pas totalement remis du choc psychologique que représenta pour eux , le 29 mai 2005, cette sorte d’insurrection démocratique majoritaire faisant fi des conseils généreusement prodigués par les gourous de la pensée dominante.

Alors, cela donne par exemple ceci : « Parmi les électeurs du NON, 52% ont fait leur choix sur la base d’enjeux nationaux , notamment la position prise à l’époque par le président de la République, Jacques Chirac, et seulement 42% en fonction d’enjeux européens. A l’inverse, les électeurs du OUI ont été (…) 81% (à se déterminer) d’après les questions européennes » (1) Comprenez : » les « nonistes » sont primaires, l’Europe, ça les dépasse. Quand il y a un référendum, le peuple vote contre le pouvoir en place , sans s’occuper de la question posée ». Or, si l’on se reporte à l’étude qui a inspiré cette affirmation, on découvre que « la position à l’égard de Jacques Chirac » a motivé…10% des électeurs du NON contre 6% de ceux du OUI ! Ce que recouvre avant tout la catégorie « problèmes nationaux », c’est « la situation sociale en France » (55%), autrement dit un sujet étroitement corrélé à l’ « Europe libérale » que le NON entendait précisément mettre en cause au profit d’une « Europe sociale ». (2) Est-ce donc si dur, dix ans après, de reconnaître que la campagne de gauche en faveur d’une autre Europe fut une expérience de démocratie citoyenne sans pareille ? Et qu’en l’occurrence, les faits ont donné raison à ces citoyens , dûment informés des enjeux cachés dans les discours officiels ? Le problème serait-il que cette longue et riche campagne de débats ait démontré qu’on pouvait être résolument « pour l’Europe » et radicalement opposé à celle que nous subissons ? C’est là , désormais, un acquis majeur que la gauche européenne a intérêt à faire vivre de façon très offensive.

La même question se pose aujourd’hui à l’échelle de toute une nation, gouvernement compris : la Grèce . Voilà un peuple et ses dirigeants qui, ensemble, font face à la ligue des puissants pour, tout à la fois, exiger la fin d’une politique insoutenable que « l’Europe » officielle leur impose et défendre leur droit de rester membres à part entière de l’Union européenne et de la zone euro, avec l’objectif d’agir pour les transformer . « C’est incompatible » leur répliquent en substance ceux qui se voient comme les « patrons » . C’est « la capitulation ou la sortie! » menacent, à mots à peine couverts, les Schaüble et consorts. Faire échec à cet intolérable chantage est, aujourd’hui, un défi de premier ordre à relever par la gauche en Europe. Le week-end dernier, place de la République, à Paris, clôturant le magnifique « Forum européen pour les alternatives », Pierre Laurent l’a souligné en reprenant la formule chère à Alexis Tsipras, le Premier Ministre grec : « Dans l’Europe, il n’y a pas des propriétaires et des locataires . Nous sommes tous des copropriétaires « .

———
(1) Le Monde (29/5/2015)
(2) Il s’agit de l’étude de M. Yves Bertoncini -« Dix ans après le NON »- pour la Fondation Jean Jaurès, proche du Parti socialiste: une étude qui, par ailleurs , n’échappe pas à cette difficulté à reconnaître l’évidence concernant la signification et la portée du vote de 2005.

2005-2015: les défis et les acquis de la gauche, par Francis Wurtz, ancien parlementaire européen du Front de Gauche
Partager cet article
Repost0
3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 05:05

A l'initiative du Parti de la Gauche Européenne dont Pierre Laurent est le président et du Parti Communiste a eu lieu ce week-end le premier Forum européen des alternatives contre l'austérité à Paris, place de la République.

Étaient réunis là et dans les ateliers thématiques un peu partout à Paris des ministres de Syrisa, la présidente du parlement grec, des responsables de Izquierda Unida, de Die Linke, du Sinn Fein, de Rifondazione comunista (Italie), de la gauche anti-austérité portugaise, danoise, finlandaise, italienne, chypriote, anglaise. Il y avait aussi des militants pour la terre et les paysans du Sahara Occidental, du Maroc, du Pérou, des militants politiques de gauche tunisiens.

Des dirigeants du Parti de Gauche (Mélenchon, Eric Coquerel) ont participé sur certains ateliers, et aussi d'Ensemble (Clémentine Autain), de la Gauche Unitaire, d'EELV (Emmanuelle Cosse), et la gauche du PS (Liem Hoang Ngoc), Nouvelle Donne (Pierre Larrouturou).

Mais aussi des porte-paroles d'Attac, de la fondation Copernic, des responsables syndicaux, associatifs (Amnesty International, Ligue des Droits de l'Homme, Cimade, Comité Syrisa-Paris, Mouvement de la Jeunesse Chrétienne), des économistes indépendants des milieux financiers qui analysent le mouvement capitaliste mondial, des intellectuels et philosophes...

Et bien sûr les dirigeants du PCF (Marie-George Buffet, Pierre Laurent) et les députés européens du PCF (Francis Wurtz, Le Hyaric) et du Front de Gauche (Marie-Christine Vergiat).

Ce week-end de débats qui permis de dire dans toutes les langues et avec tous les accents le droit à la dignité, à la souveraineté démocratique et la primauté du politique et du social sur le marché et les logiques capitalistes, mais aussi l'inspiration internationaliste à une autre Europe, une Europe des peuples, de la solidarité et de la justice sociale, fut un très grand moment de vie politique, à l'image des Congrès Internationaux de la Seconde Internationale dans les années 1880-1900.

La refondation de l'Europe et le retour des peuples et de la démocratie sur le devant de la scène sont plus que jamais d'actualité!

Evidemment, en dehors de l'Huma et de peut-être quelques journaux, aucun journaliste, aucune télé, aucune radio n'a couvert cet événement international!

Les scènes de ménage de la famille Le Pen, les techniques de communication de Hollande, le virage républicain imaginaire de Sarkozy et de l'UMP, sont tellement plus intéressants... Il ne faut surtout pas que le peuple puisse croire que l'on peut desserrer l'étau de la domination du capital, de l'Europe du Fric, de l'austérité et des "élites" libérales.

Malgré cette omerta et ce parti-pris médiatique, les peuples ont redressé la tête en Grèce et en Espagne: c'est maintenant à nous de jouer!

Débat "Avec les Grecs, contre l'austérité, pour la démocratie"

Débat "Avec les Grecs, contre l'austérité, pour la démocratie"

Giogos Katrougalos, ministre de la fonction publique grec

Giogos Katrougalos, ministre de la fonction publique grec

Pierre Khalfa (Fondation Copernic) et Eric Coquerel(Parti de Gauche)

Pierre Khalfa (Fondation Copernic) et Eric Coquerel(Parti de Gauche)

la très gracieuse et charismatique porte-parole de la gauche anti-austérité portugaise

la très gracieuse et charismatique porte-parole de la gauche anti-austérité portugaise

Forum européen des alternatives place de la République le 30 et 31 mai dernier: un événement qui donne l'envie de se battre et d'innover!
Forum européen des alternatives place de la République le 30 et 31 mai dernier: un événement qui donne l'envie de se battre et d'innover!
Forum européen des alternatives place de la République le 30 et 31 mai dernier: un événement qui donne l'envie de se battre et d'innover!
Le porte-parole du parti Syrisa

Le porte-parole du parti Syrisa

Pierre Laurent, Maite Mola (Izquierda Unida, vice-présidence du parti de la Gauche Européenne), Pierre Larroutourou, Clémentine Autain, Christian Piquet, Gus Massiah

Pierre Laurent, Maite Mola (Izquierda Unida, vice-présidence du parti de la Gauche Européenne), Pierre Larroutourou, Clémentine Autain, Christian Piquet, Gus Massiah

Appel pour la Grèce de Tasos Koronakis (présidente du Parlement grec) et de Pierre Laurent

Appel pour la Grèce de Tasos Koronakis (présidente du Parlement grec) et de Pierre Laurent

Forum européen des alternatives place de la République le 30 et 31 mai dernier: un événement qui donne l'envie de se battre et d'innover!
Partager cet article
Repost0
25 mai 2015 1 25 /05 /mai /2015 19:09

A PROPOS DE LA CREATION DE LA SECURITE SOCIALE, D’URGENCE RETABLIR L’HISTOIRE

Prenons les devants….

Lors de l’hommage national du 70ème anniversaire de la sécu ( si jamais il est rendu!!!!!…), attendez vous encore et ceci malgré l’énorme travail fait pour rétablir l’histoire, à ce que les medias disent que la sécurité sociale a été fondée par Pierre Laroque. Ainsi qu’il est répété et enseigné constamment….

Ce qui est curieux c’est que lorsque l’on évoque une loi, on lui donne toujours généralement le nom du ministre qui l’a promulguée et non du fonctionnaire qui a participé à sa mise en place: Ainsi dit-on : Loi Macron, Loi Juppé ou Loi Veil par exemple.

Et bien non, là on vous dira loi Laroque qui n’était que le fonctionnaire de Croizat (directeur de la sécurité sociale ). On ne va évidemment pas donner à une institution enviée dans le monde entier et que socialistes, patrons et droite s’évertuent à casser, le nom d’un ministre communiste.

Et pourtant c’est lui, lui le bâtisseur de ce beau conquis social de Novembre 1945 à juillet 1946 alors qu’il est ministre du travail et de la Sécurité Sociale (jusqu’au 4 mai 1947). D’autres y verront encore une création de De Gaulle… oui mais, voilà, De Gaulle avait déjà démissionné ( 15 janvier 1946) lorsque Croizat, après avoir conçu les lois ( de création de la sécu), mit en place les 138 caisses avec la CGT et le peuple de France (malgré l’opposition violente de la droite, des assurances privées, des médecins, des patrons, des notables mutualistes, de la CFTC).

De plus De Gaulle sera le premier à la casser en octobre 1967 par le biais des ordonnances Jeanneney qui suppriment les élections démocratiques des caisses, divisent la sécu en trois branches et établissent le paritarisme qui donne la gestion aux patrons. Juste une petite vérité à rétablir: Pierre Laroque n’est que le commis d’écriture, je le répète: le fonctionnaire, qui mit en forme l’ordonnance portant création de la sécurité sociale du 4 octobre 1945.

Cette ordonnance est une émanation directe du Conseil National de la Résistance et de la réflexion et conception collective menées sous la maîtrise d’œuvre de Croizat dès sa nomination comme président de la Commission du Travail à l’assemblée consultative (juin 1943) du Gouvernement provisoire à Alger.

Et ceci en lien très étroit avec les services du ministère de la Santé dirigé par François Billoux, autre ministre communiste ( de septembre 1944 à novembre 1945) jamais cité lorsque l’on parle de la sécurité sociale (là encore si l’on devait attribuer la paternité de l’ordonnance, c’est à François Billoux qu’il faudrait la donner).

Pierre Laroque ne prendra d’ailleurs ses fonctions qu’en septembre 1944, comme fonctionnaire de… François Billoux…Rappelons encore utilement qu'il n'y aurait jamais eu de sécurité sociale ( ou autres grandes reformes sociales de la libération) s'il n'y a avait pas eu un rapport de force pour l'imposer:: 29 % des voix au PCF, 5 millions d’Adhérents à la CGT, une classe ouvrière grandie par sa résistance héroïque, un patronat sali par sa collaboration. . Il est difficile d’admettre la réalité de l’Histoire et surtout l’actualité brûlante et la modernité d’un homme comme Ambroise Croizat à l’heure où droite, patronat et socialistes veulent privatiser ce bien national qu’est notre belle sécurité sociale.

Le meilleur hommage que nous pouvons rendre à celui que l’on baptisa justement « le ministre des travailleurs » pour ce 70eme anniversaire est de nous battre sans cesse partout pour que la sécurité sociale ne soit pas une coquille vide livrée au privé mais qu’elle reste ce que Croizat et le peuple de France qui l’ont bâtie ont voulu qu’elle soit : un vrai lieu de solidarités, un rempart au rejet, à la souffrance et à l’exclusion MICHEL ETIEVENT

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011