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22 janvier 2019 2 22 /01 /janvier /2019 16:49
Ian Brossat, tête de liste européenne du PCF, à la rencontre des salariés d'Amazon

" À l'occasion de ma venue dans le Loiret, j'ai eu l'occasion d'échanger avec des salariés d'Amazon.
L'un des plus gros sites français d'Amazon est en effet situé à Saran, à deux pas de la salle où nous tenions meeting.
Je reviendrai prochainement plus en détails sur nos échanges. Il y a beaucoup à dire sur les conditions de travail, l'optimisation fiscale"  Ian Brossat 

L'Humanité annonce aujourd'hui, reprenant le rapport d'OXFAM, que "le PDG d'Amazon, Jeff Bezos, est le milliardaire qui a vu sa fortune exploser le plus. Avec une hausse de 39 milliards sur un an, il atteint les 112 milliards, ce qui fait de lui l'homme le plus riche du monde. "1% seulement de sa fortune équivaut au budget total de la santé de l'Ethipie, un pays de 105 millions d'habitants", pointe le rapport d'OXFAM.

Ian Brossat, tête de liste de "la France qui travaille"

Article La Nouvelle République - 21 janvier 2019 à l'occasion de la venue de Ian Brossat dans le Loiret et à St Pierre des Corps

Le chef de file des communistes aux élections européennes était hier à Saint-Pierre-des-Corps pour défendre “ l’Europe des gens ; pas celle de l’argent ”.

Le Parti communiste français dévoilera la composition de sa liste pour les prochaines élections européennes le 2 février, après un vote de validation des militants. On connaîtra alors le nom du représentant de la Touraine qui devrait figurer sur cette liste aux côtés notamment de Sébastien Nugou, un cheminot du Loiret.
“ Déjouer le piège de l’abstention ”
Sans attendre cette annonce, la tête de liste du PCF (désignée depuis le mois de juin) bat déjà la campagne. Connu comme étant l’adjoint au maire de Paris chargé du logement et de l’hébergement d’urgence, Ian Brossat était ainsi hier à Saint-Pierre-des-Corps pour présider un grand repas républicain en présence de 250 personnes. D’emblée, il a souligné la nécessité pour le Parti communiste de s’investir dès maintement dans la bataille des Européennes pour « déjouer le piège de l’abstention » qui avait atteint 54 % en 2004 (et même 63 % à Saint-Pierre-des-Corps). « La participation sera l’un des premiers enjeux de cette élection », a insisté Ian Brossat en faisant allusion à la menace pressante des mouvements nationalistes et/ou fascistes.
Pour les communistes, la campagne électorale qui débute doit faire écho à la colère « légitime » des Gilets jaunes, des invisibles et autres « humiliés de la République ». « Les logiques auxquelles nous nous heurtons en France sont les mêmes que l’on retrouve à l’œuvre en Europe », dénonce Ian Brossat en s’attaquant aux « dogmes » de l’austérité budgétaire et de l’ultra-libéralisme.
Dans les semaines à venir, le PCF compte bien se faire entendre en revendiquant une « juste rémunération du travail », plus de services publics et une lutte impitoyable contre l’évasion fiscale. « Nous défendons l’Europe des gens et non pas celle de l’argent », résume Ian Brossat qui se présente volontiers comme la « tête de liste de la France qui travaille ».
Ian Brossat, tête de liste européenne du PCF, à la rencontre des salariés d'Amazon
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22 janvier 2019 2 22 /01 /janvier /2019 16:35
Le 24 janvier 2019 : grève dans l'éducation nationale? - L'Académie de Rennes perd 124 postes alors qu'elle gagne des élèves
10h Brest -Rassemblement Place de la Liberté puis Manif vers le lieu de l’AG - Maison du Peuple salle 1
Quimper - Rassemblement Place de la Résistance puis Manif vers le lieu de l’AG - Halles St François

Communication du SNES-FSU:

Jeudi prochain 24 janvier, le SNES-FSU avec les organisations syndicales SNEP, SNUEP, SNETAP de la FSU, CGT Éduc’action, Sud Éducation, SNCL FAEN, CGT AGRI, SIES et avec les organisations lycéennes UNL et FIDL appellent les collègues du second degré à cesser le travail.

  • Sur quelles revendications ?

Le retrait de la réforme des lycées, du baccalauréat et de Parcoursup, l’abandon du projet de service national universel, l’arrêt des suppressions de postes, l’augmentation des salaires, le respect de la liberté d’expression et de manifestation (lire ici l’appel intersyndical national).

Le SNES-FSU Bretagne souhaite aussi dénoncer plus particulièrement la volonté du Ministre de museler les enseignants, la publication prochaine du décret pour 2 HSA obligatoires, la situation dans les collèges et lycées de l’académie (voir le tract académique ici).

  • Pourquoi le 24 janvier ?

Les DGH sont arrivées dans les collèges et lycées. Les effectifs remontent dans l’académie qui perd pourtant 123 postes (*) en équivalent temps plein. Les suppressions de postes, les sur-effectifs par division, les pressions aux HSA dégraderont les conditions de travail autant en collège qu’en lycée. Dès cette année, de nombreux collègues pourraient perdre leur poste ou subir un service partagé entre deux établissements. La grève de jeudi doit permettre à tous les établissements de s’organiser pour dénoncer les conditions de rentrée 2019 en plus des effets catastrophiques de la réforme du lycée. La rectrice présidera le lundi 28 janvier le CTA (comité technique académique) pour présenter les conditions de rentrée : les représentants élus du SNES porteront toutes vos demandes, n’hésitez pas à communiquer toutes informations utiles et vos motions. La mobilisation peut permettre de récupérer des moyens et éviter des suppressions de postes. (*) document du CTA du 28/01/19

Les éléments de langage n’y font rien : plus le ministre parle de bienveillance et se prétend « le ministre des professeurs », plus les personnels ressentent un mépris profond à leur égard.
Non aux suppressions de postes ! Non aux réformes du Bac et du lycée !
Toutes et tous en grève le 24 janvier !

Rendez-vous sur la page de l'évènement : https://www.facebook.com/events/295206664465177/
et sur le site https://stopmepris.fr/
Carte tirée de l'US n°785 :https://www.snes.edu/IMG/pdf/us_785_pdf_bd.pdf

#STOPMEPRIS
Chère et cher collègue,
 
Le mépris du ministre envers les personnels continue...
Le SNES-FSU s’est procuré les programmes du lycée alors que le ministère retarde leur parution.
Ils sont censés être publiés dans un BO spécial le 22 janvier 2019. Seuls les arrêtés introductifs sont pour l’instant sortis au JO du dimanche 20 janvier, sans le contenu des programmes.
Tous les programmes sont en ligne sur le site du SNES-FSU avec en regard le nombre de voix obtenues au Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) de décembre. Pour une grande majorité d’entre eux, et malgré des votes négatifs, le ministère n’a apporté aucune modification significative avant leur publication, démontrant, s’il en était encore besoin, son mépris pour la profession et ses représentants. Le ministère nous invite aujourd’hui à la même procédure sur les programmes de Terminale.
Le SNES-FSU continue à demander l’abrogation de la réforme du lycée et des programmes qui en découlent. Continuons à nous mobiliser dans la suite des actions déjà engagées.

 
En collège, entre contraintes, pressions et management agressif, les professeurs et vies scolaires doivent quotidiennement pallier les insuffisances budgétaires. La coupe est pleine !
Les effectifs d’élèves augmentent et les moyens diminuent. Les classes sont surchargées et d’une hétérogénéité critique. La réforme du collège et ses assouplissements, bien loin de permettre une meilleure réussite des élèves, a surtout dégradé de manière significative les conditions de travail. Les injonctions se sont multipliées sur les programmes, l’évaluation, l’AP, les projets... Des tensions se développent dans les équipes pour répartir les moyens de la marge horaire qui sert à financer dédoublements, co-interventions, enseignements facultatifs...
Le SNES-FSU continue de demander le respect de la liberté pédagogique et la remise à plat des textes concernant le DNB et l’évaluation des élèves.

 
Toutes et tous en grève jeudi 24 janvier !

 
Le SNES-FSU vous propose d’agir et de manifester notre insatisfaction :
1. En interpellant le ministre
Adressez un courrier personnalisé au ministre Jean-Michel Blanquer et interpellez-le sur les réseaux sociaux. En savoir plus...
2. En participant à la grève et aux manifestations du jeudi 24 janvier
L’intersyndicale a appelé à la mobilisation. En savoir plus...
3. En signant la pétition contre l’article 1 de la loi sur l’école “de la confiance”
L’article 1 de la future loi « pour une école de la confiance » vise à inscrire dans la loi une obligation de réserve qui n’y figure pas. Il permettrait de donner un fondement légal à des mesures disciplinaires condamnant des personnels jugés coupables de « faits portant atteinte à la réputation du service public », expression suffisamment floue pour y inclure toute critique des politiques scolaires. Défendons notre liberté d’expression en signant la pétition ! En savoir plus...
4. En signant la pétition contre l’imposition des 2 HSA
Ce ne sont pas d’heures supplémentaires dont nous avons besoin mais d’une revalorisation qui nous concernera tous et toutes ! Signer la pétition...
 
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22 janvier 2019 2 22 /01 /janvier /2019 16:23

François-Xavier Bellamy, la tête de liste des Républicains (ex UMP) aux élections Européennes du 26 mai prochain, catholique conservateur, proche de la Manif pour tous, s'est déclaré hostile à l'IVG et au droit à l'avortement. Peu de temps auparavant, Laurent Wauquiez, qui n'en finit pas de mordre sur les plates bandes de l'extrême-droite, s'était déclaré hostile à la PMA en la comparant à l'eugénisme pratiqué par les Nazis. 

Cette droite est-elle encore républicaine? En tout cas, le virage à droite toute de Wauquiez fait pour l'instant les affaires de Macron car la liste LR est créditée de pas plus de 10% des intentions de vote aux Européennes, Macron devenant le candidat naturel de la bourgeoisie, du centre-droit libéral.

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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 20:19
Débat sur parcoursup à la fac de Brest le 22 octobre 2018 avec le sénateur communiste Pierre Ouzoulias et des syndicalistes de la FSU, CGT'action, SUD, à l'initiative du PCF et de la JC

Débat sur parcoursup à la fac de Brest le 22 octobre 2018 avec le sénateur communiste Pierre Ouzoulias et des syndicalistes de la FSU, CGT'action, SUD, à l'initiative du PCF et de la JC

Le Défenseur des droits, M. J. Toubon, reconnaît le caractère discriminatoire

de certaines dispositions de la procédure Parcoursup

 

Au nom du groupe CRCÉ, le sénateur communiste Pierre Ouzoulias avait dénoncé, dès la promulgation de la loi sur l’Orientation et la réussite des étudiants (ORE), en mars 2018, le caractère potentiellement discriminatoire de certaines des dispositions de la procédure Parcoursup. Il avait notamment enjoint le Gouvernement à garantir l’absolue transparence des procédures de sélection des dossiers de candidatures par tous les établissements de l’enseignement de l’enseignement supérieur.

À ce titre, le 25 mai, il avait demandé à la Ministre chargée de l’Enseignement supérieur la communication des procédures et outils de traitement informatique élaborés par les universités et communément désignés par l’expression d’algorithmes locaux pour les distinguer de l’algorithme national publié par les services du ministère. Sans réponse, le comité éthique et scientifique de Parcoursup puis la Commission d’accès aux documents administratifs ont été ensuite saisis, toujours sans succès.

Depuis un an, le Gouvernement n’a cessé de nier l’existence de ces algorithmes et a refusé de les transmettre, au prétexte qu’ils seraient protégés par la loi ORE. Saisi le 18 juin 2018, le Défenseur des droits, M. J. Toubon vient de nous donner raison. Il demande au ministère de tout mettre en œuvre pour rendre publiques les modalités de traitement des dossiers de candidature. Il regrette que la moitié des établissements ne lui ait pas transmis ces algorithmes locaux.

Plus grave, il considère que, dans le cadre de ces procédures, le « recours au critère du lycée d’origine pour départager les candidats en favorisant certains candidats ou en défavorisant d’autres, en fonction de l’établissement dans lequel ils sont scolarisés, peut être assimilé à une pratique discriminatoire ». Il observe, enfin, que les bacheliers des filières technologiques et professionnelles ont eu moins de chances d’accéder à l’enseignement supérieur que ceux détenteurs du baccalauréat général. Il demande donc au Gouvernement de « favoriser davantage leur accès dans les formations de leur choix ».

Le groupe CRCÉ se félicite vivement de la décision du Défenseur des droits qui conforte ses positions et les démarches entreprises depuis un an. Il regrette grandement que le Gouvernement ait entravé sa mission constitutionnelle de contrôle de l’action du Gouvernement et d’évaluation des politiques publiques en l’obligeant à saisir le Défenseur des droits pour obtenir la communication de documents administratifs qui auraient dû être rendus publics. Lors du débat au Sénat du 16 janvier, il a dénoncé un système qui a remplacé le tirage au sort par l’opacité.

Enfin, il considère que Parcoursup, comme APB, sont des outils de gestion de la pénurie. Il demande que des moyens supplémentaires soient mis en œuvre pour accueillir de façon satisfaisante les 32 000 bacheliers supplémentaires et remettre à niveau un enseignement supérieur en grande difficulté.

 
 
 

Paris, le 21 janvier 2019

 

Construire un projet démocratique de droit à l'éducation pour tous à l'opposé de la logique politique de Parcoursup - excellent débat organisé par le PCF à Brest ce mardi 22 octobre

 


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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 16:28
Traité franco-allemand : M. Macron, ne mettez pas la France à l’heure allemande (Ian Brossat - PCF)

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Traité franco-allemand : "M. Macron, ne mettez pas la France à l’heure allemande" (Ian Brossat - PCF)

 

En signant demain un nouveau traité franco-allemand d’Aix-la-Chapelle, Emmanuel Macron et Angela Merkel cherchent à cacher le fait que le couple franco-allemand est en panne, et l’Europe en crise.

De fait, ce nouveau traité est quasiment muet sur les questions les plus brûlantes qui se posent à nous en 2019. Crise sociale, environnementale, accueil des migrants : le document n’affiche aucune ambition progressiste sur ces sujets cruciaux qui sont pourtant au cœur de l’actualité et qui agitent les peuples.

En revanche, dans son article 4, loin des priorités des Français, il encourage les coopérations militaires et de défense. Quelle ironie. Les dirigeants franco-allemands s’avèrent incapables de taper du poing sur la table ensemble pour mettre fin à la crise économique et sociale, mais ils sont capables d’organiser une coopération de tous les instants en matière militaire, au sein d’un « Conseil franco-allemand de défense et de sécurité ».

Pire, l’article 20 créé un Conseil franco-allemand d’experts économiques composé de dix experts indépendants « afin de présenter aux deux gouvernements des recommandations sur leur action économique ». En imposant une convergence avec les politiques économiques menées en Allemagne, ce traité comporte un risque non négligeable pour les salariés français. Doit-on craindre l’importation en France des mesures Hartz IV qui ont créé outre-rhin une population de plus de 7 millions de travailleurs pauvres, avec notamment les « jobs à 1€ de l’heure » ? Nul doute que ce comité sans aucune légitimité démocratique ne servira qu’à cautionner la fuite en avant austéritaire de Macron et Merkel.

Non, M. Macron, nous ne relancerons pas l’idée européenne attaquée par les populistes en mettant la France à l’heure allemande, mais au contraire en révolutionnant l’Union Européenne et en rompant avec l’ordo-libéralisme qui appauvrit les peuples et enrichit une minorité.

Non, M. Macron, ce n’est pas du côté de l’Allemagne de Mme Merkel que se trouve l’avenir de l’Europe, mais bien plutôt du côté des pays qui, comme l’Espagne et le Portugal, œuvrent pour une Union du progrès social.

 

Ian Brossat, tête de liste du PCF aux élections européennes,

Paris, le 21 janvier 2019.

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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 06:39
Marie-Hélène Bourlard est ouvrière. Vous l'avez peut-être vue dans Merci Patron. Elle sera candidate aux élections européennes aux côtés de Ian Brossat, en position éligible

Marie-Hélène Bourlard est ouvrière. Vous l'avez peut-être vue dans Merci Patron. Elle sera candidate aux élections européennes aux côtés de Ian Brossat, en position éligible

Elle pourrait être la première ouvrière française à entrer au Parlement européen, en position éligible pour le PCF. Marie-Hélène Bourlard, historique militante CGT du textile dans le Nord et figure du documentaire césarisé "Merci Patron !", consacre son combat à "ceux qui n'y arrivent plus".

Sa vie pourrait se résumer en une succession de "bagarres" : pour améliorer les conditions de travail dans son ancienne usine de costumes haut de gamme, lutter contre les délocalisations, défendre les territoires "abandonnés"...

Née au Quesnoy, petite ville de l'Avesnois, elle perd son père à 16 ans, quitte l'école et entre comme presseuse à l'usine Bidermann, à Poix-du-Nord, tout près. Très vite elle adhère à la CGT, puis au PCF. Qu'elle ne quittera plus. "J'ai appris qu'il fallait toujours se battre pour obtenir quelque chose", ne serait-ce qu'installer la climatisation dans les ateliers, poursuit l'ancienne déléguée syndicale, 61 ans, élue en 1980 pour son "punch" - et mise à pied de nombreuses semaines pendant ces années "d'entraide", de "fierté de leur savoir-faire" en dépit des "conditions très dures".

Mais l'industrie du textile périclite rapidement, les délocalisations s'enchaînent. L'usine devenue Ecce, sous-traitant de LVMH, perd dès les années 1990 les griffes Pierre Cardin, Yves-Saint-Laurent, Kenzo. "Elle a participé aux négociations, pour que les salariés aient une compensation de la perte de leur travail, et renégocier les mutations", raconte Guy Facq, ancien adjoint PCF de Poix-du Nord. "Elle savait entraîner ses troupes", même si "son franc parler ne plaît pas à tout le monde".

Celle que beaucoup décrivent comme "joviale", "sincère", "spontanée", négocie directement avec le directeur général, qui se rappelle une déléguée "très dévouée aux autres et ne se battait pas pour son cas personnel". "Elle n'était pas dans la haine ni dans l'outrance", assure Jean-Damien Waquet.

"Peur" de personne

Un certain François Ruffin s'intéresse alors à ces ouvrières et sympathise avec cette femme "hyper ouverte" et "entraînante". "Elle constitue une sorte de passerelle entre l'univers médiatique, culturel, intellectuel, et anciennement son usine", estime le député France insoumise, dont elle est restée proche. Sur ses conseils, elle achète une action et prend la parole face à Bernard Arnault en 2007 en assemblée générale des actionnaires de LVMH à Paris, pour son documentaire "Merci patron !", César en 2017.

L'usine fermera définitivement peu après. Celle qui n'a "peur" de personne, ni des "grands patrons", ni des "députés européens" ni des "lobbys", se reconvertit, devenant ambulancière pour une entreprise familiale locale, jusqu'à sa retraite en 2017. 

Depuis, elle fait du bénévolat aux Restos du Coeur et manifeste chaque samedi avec les "gilets jaunes", dont elle connaît tous les prénoms. "On a les mêmes revendications, la hausse du

pouvoir d'achat, ils n'y arrivent plus, c'est pas normal", s'emporte cette petite femme au léger accent du nord qui "représente toute la dignité de la classe ouvrière" selon Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

"Quand on n'est pas sectaire, on ne peut que l'apprécier", juge la maire LR du Quesnoy, Marie-Sophie Lesne. Et la maire centriste d'Orsinval (Nord), Elisabeth Debruille, où elle réside, d'ajouter :

"C'est une femme de convictions, qui défend toujours les gens et tout notre territoire."
Smic européen

"Ian (Brossat) m’a contactée à la journée à la mer de Malo-les-Bains", cette sortie organisée chaque année par les communistes du Nord pour que les enfants puissent aller à la plage, racontait-elle à "l'Humanité" en novembre. "Il voulait quelqu’un qui vienne du terrain."

Si elle est élue, cette fan de Martha Desrumaux, figure historique du mouvement ouvrier, se battra pour un "Smic européen", face aux "multinationales qui commandent, décident de l'austérité en France, mais s'en mettent plein les poches".

"Ici il n'y a pas d'infrastructures, les gens doivent faire des km pour les services publics, les postes ferment, il n'y a plus de commerces dans les petits villages, on manque de médecins", déplore celle qui préfère "parler aux gens" plutôt que les réseaux sociaux. Quant à Emmanuel Macron...

"Il devrait sortir de temps en temps et voir la réalité."

"Une réalité" qu'elle veut faire entendre à Bruxelles, à condition que la liste de Ian Brossat - sur laquelle elle devrait être 2e ou 4e, officialisée le 26 janvier - fasse au moins 5%.

A. R. (Avec AFP)
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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 06:17
Intervention de François Auguste, ancien président du Conseil National du PCF, au congrès départemental du PCF 29 à Plounéour Lanvern le 10 novembre 2019

Intervention de François Auguste, ancien président du Conseil National du PCF, au congrès départemental du PCF 29 à Plounéour Lanvern le 10 novembre 2019

Le peuple souverain. Référendum d’initiative citoyenne, démocratie : quelle République ?

Avec François Auguste, ancien vice-président PCF de la région Rhône-Alpes, délégué à la démocratie participative, Michèle Riot-Sarcey, historienne et Olivier Caremelle, adjoint au maire PS de Lomme (Nord).

Rappel des faits. Avec le mouvement des gilets jaunes monte l’exigence d’une démocratie directe, avec notamment le référendum d’initiative citoyenne (RIC).

  • L’irruption citoyenne par François Auguste, ancien vice-président PCF de la région Rhône-Alpes, délégué à la démocratie participative

François AUGUSTEConseiller régional et membre du conseil national du PCFcredit : DR(libre de droit)La principale caractéristique, inédite, du mouvement des gilets jaunes, c’est l’irruption d’un mouvement citoyen, populaire et massif, dans le champ politique. Et c’est sa durée, déjouant toutes les tentatives de le dévoyer, le casser, le réprimer.

Il exprime une colère partagée par des millions de Français, face à la baisse du pouvoir d’achat, l’injustice fiscale, la régression des services publics. Colère aussi face à une représentation politique, institutionnelle en décalage total, dans sa majorité, avec la vie réelle, à cause de la monarchie présidentielle. Les revendications d’urgence sociale et d’égalité sont associées, à juste titre, à l’urgence démocratique.

Le référendum d’initiative citoyenne leur est apparu comme une réponse à cette crise de la représentation. Il emprunte à l’expérience suisse. Sans être un modèle, celle-ci est intéressante. Elle a créé une culture du débat et une réelle participation aux décisions. Ce n’est pas l’usage du référendum, même répété, qui encourage l’abstention. Celle-ci est liée à l’intérêt ou pas de son objet. Chaque référendum crée un large débat. Il faut avoir confiance dans la force de conviction des idées progressistes et confiance aussi dans l’intelligence populaire. Je rappelle que quelques semaines avant le référendum de 2005, le oui était encore majoritaire, et le formidable débat populaire et citoyen a renversé la vapeur. J’ajoute que si le référendum avait été souverain, le traité constitutionnel européen (TCE) ne passait pas. La seule limite qu’il faut mettre à la pratique référendaire, et elle est importante, c’est de ne pas toucher aux droits fondamentaux et aux acquis obtenus de haute lutte qui les ont enrichis, je pense bien sûr à la peine de mort, à l’avortement, au mariage pour tous. Le RIC doit-il se substituer au pouvoir législatif des élus ? Non, mais on pourrait inventer un nouveau processus d’élaboration des lois incluant le RIC.

Si une loi est proposée par une pétition de 1 million de personnes par exemple, un projet de loi pourrait être proposé par le Parlement, soumis à l’avis des Français, puis voté par le Parlement. Le RIC à lui tout seul ne réglera pas la crise de la représentation. Le problème est le suivant : instaure-t-on un contre-pouvoir citoyen en laissant intactes les institutions actuelles ou bien décide-t-on de construire un nouveau système de représentation, une nouvelle République qui mêle représentants élus et participation citoyenne sous toutes les formes possibles, dont le RIC ? Il va bien falloir s’attaquer à la cause principale de cette crise : la monarchie présidentielle construite au fil des décennies depuis le socle de 1962, avec des réformes et une pratique toujours plus autocratiques.

La suppression de l’élection du président de la République au suffrage universel est un préalable. On peut garder la fonction, réduite à quelques prérogatives, avec un président élu par l’Assemblée nationale. Le deuxième acte fondateur est la mise en œuvre d’un processus citoyen de coélaboration d’une nouvelle Constitution.

L’irruption citoyenne sous de multiples formes dans les processus de décision à tous les niveaux, en partenariat avec les élus, permettra la création d’un nouveau système de représentation. Cela implique de le démocratiser, d’avoir des élus à l’image de notre peuple et un vote à la proportionnelle à toutes les élections. On pourrait transformer le Sénat en assemblée citoyenne composée pour un tiers d’élus locaux, pour un tiers de syndicats et d’associations, pour un tiers de citoyens tirés au sort. Cela implique aussi le droit de vote aux étrangers. Les formes de la participation citoyenne sont multiples : réunions publiques, transparence des projets et des choix, budgets participatifs, tirage au sort pour la participation à des instances, RIC… De nombreuses et belles expériences existent dans nombre de collectivités et montrent que c’est possible, dans l’enthousiasme des acteurs concernés, élus et citoyens.

Le mouvement populaire actuel appelle un vrai grand débat et la construction d’une VIe République, démocratique, citoyenne et participative.

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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 06:13
A Versailles, Macron fait la cour aux grands patrons (Lola Ruscio, L'Humanité -21 janvier 2019) ... et ça se passe le jour anniversaire de la décapitation du Roi Louis XVI
À Versailles, Macron fait la cour aux grands patrons
Lundi, 21 Janvier, 2019

Alors que le chef de l’État convie, ce lundi, 150 grands patrons à son événement Choose France, Attac dénonce l’impact négatif des sociétés du CAC 40 sur l’économie française. La CGT appelle à manifester.

Emmanuel Macron choisit ses rendez-vous avec goût. C’est ce lundi 21 janvier, date anniversaire de la décapitation de Louis XVI par les révolutionnaires, que le président jupitérien reçoit sous les ors du château de Versailles le gratin de la finance et de l’industrie. À la veille du Forum économique mondial de Davos, 150 dirigeants de multinationales étrangères et françaises sont attendus pour la deuxième édition de son événement, Choose France, en anglais dans le titre.

Pour ce « sommet de l’attractivité de la France », le chef de l’État a convoqué le ban et l’arrière-ban de son gouvernement à fouler les tapis rouges versaillais. Tout ce beau monde, renforcé par plusieurs présidents de région, est censé faire la cour à cette floppée de grands patrons en route pour la Suisse. Près de 400 rencontres bilatérales doivent se tenir, de même que des ateliers sur l’intelligence artificielle ou le Brexit. En VRP autoproclamé de l’« entreprise France », Emmanuel Macron recevra les dirigeants de Microsoft, Mittal, General Electric on Snapchat, Procter & Gamble, ainsi qu’Aliko Dangote, la première fortune africaine à la tête du conglomérat nigérian éponyme.

En recevant les grands patrons, le président compte faire valoir tous les cadeaux qu’il leur a offerts pour les inciter à investir en France. Ses services parlent de « faire de la pédagogie sur les réformes économiques menées depuis dix-huit mois et sur ce qui reste à faire ». Malgré les revendications sociales des gilets jaunes, Emmanuel Macron ne prévoit aucun changement de cap : « Pour les investisseurs et les agents économiques, la stabilité et la prévisibilité sont très importantes. Donner des gages, des garanties de stabilité, est important pour le président », assure son entourage. L’an dernier, le premier sommet Choose France avait promis trois milliards et demi d’euros d’investissement, de la part de six grands patrons sur les 140 réunis. Un an après, les promesses ont été tenues, estime la présidence de la République, s’appuyant sur un recensement effectué par Business France de 340 projets d’investissement français ou internationaux de plus de dix millions d’euros réalisés depuis dix-huit mois. Combien tirent-ils leur origine du premier grand raout business à Versailles ? Mystère. Et ces trois milliards et demi d’euros représentent cinq cents millions d’euros de moins que ce que rapportait, seul, feu l’impôt sur la grande fortune.

Des entreprises qui créent bien de la richesse, mais qui s’évapore aussi vite

Pas sûr que faire la cour à ce point aux grands patrons rapporte. Un décompte d’Attac, publié hier, jette un voile sombre sur l’apport des grands groupes du CAC 40 à l’économie française. Ces entreprises créent bien de la richesse, mais qui s’évapore aussi vite. Côté pile, entre 2010 et 2017, leurs bénéfices cumulés ont augmenté de 9,3 %. Côté face, les dividendes versés aux actionnaires ont augmenté de 44 % en valeur absolue, le salaire moyen de leur pdg a atteint 4,68 millions d’euros. Soit « 257 fois le Smic par an et 119 fois plus que la moyenne de la rémunération de leurs salariés », dénonce l’association. Et les impôts versés par ces grandes écuries du CAC 40 ont baissé de 6,4 % en valeur absolue. La faute à leurs quelque 2 500 filiales déclarées dans des territoires identifiés comme des paradis fiscaux ? Autre statistique lourde de sens, les effectifs de ces multinationales cotées à Paris ont fondu de 20 % et leurs investissements, hors secteur des banques-assurances, ont atteint leur niveau le plus bas depuis 2007, à soixante-neuf milliards d’euros contre soixante-quinze milliards dix ans plus tôt. « La révolte sociale qui secoue la France depuis fin 2018 a pour revendications principales la défense du pouvoir d’achat, la justice fiscale, sociale et écologique. Autant d’exigences légitimes auxquelles les grandes entreprises du CAC 40 tournent le dos ! » fustige Attac. « Ces multinationales, actrices principales de la mondialisation, ne manqueront pas de prononcer, cette année encore, au sommet de Davos, de belles déclarations sur leurs responsabilités sociale et environnementale qui ne devraient pas tromper les 99 % qui en subissent les effets délétères », lit-on dans le rapport. De ces injustices, le « président des riches », comme le surnomment les opposants d’Emmanuel Macron, ne devrait en piper mot à ses convives versaillais. C’est compter sans la CGT Île-de-France, qui appelle à manifester aujourd’hui devant le château de Versailles.

Lola Ruscio
A Versailles, Macron fait la cour aux grands patrons (Lola Ruscio, L'Humanité -21 janvier 2019) ... et ça se passe le jour anniversaire de la décapitation du Roi Louis XVI
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20 janvier 2019 7 20 /01 /janvier /2019 11:12
Non à la répression gouvernementale et policière du mouvement populaire: exigeons l'amnistie des Gilets Jaunes

Le Chiffon Rouge (PCF Morlaix) et Rouge Finistère (PCF Finistère) relaient une pétition initié par Le Media pour l’amnistie des manifestants arrêtés lors de l’actuel mouvement social: https://amnistiegj.fr/

Nos députés communistes par la voix d’André Chassaigne ont déposé une proposition de loi pour l’amnistie lors des mouvements sociaux. A lire l’article sur la  Justice de classe : Prison ferme pour Maria et ses camarades de Valence.

Article de Libération sur le nombre de blessés graves : tirs-de-flashball-grenades-combien-y-a-t-il-eu-de-blesses-graves-parmi-les-gilets-jaunes.

 

Voici un texte commun de dénonciation des violences et répressions contre les manifestants qu'ont co-signé nos camarades du PCF Quimper: 

 

« On dit d'un fleuve emportant tout

qu'il est violent

Mais on ne dit jamais rien

de la violence des rives qui l'enserrent »

Bertold Brecht

 

Déjà plus de 1500 personnes ont été blessées, certaines gravement, voire tuées comme cette personne âgée de Marseille décédée des suites d'un tir de flashball alors qu'elle fermait ses volets, dans les manifestations des Gilets Jaunes, par des armes policières comme le GLI- F4 ou le LBD 40 : 

93 blessés graves parmi les Gilets Jaunes depuis le 17 novembre, dont 68 par des tirs de lanceurs de balle de défense, et au moins 13 qui ont perdu un œil.

 

Mais le gouvernement Macron/ Philippe n'en a cure.

Il poursuit son offensive répressive avec le projet de loi annoncé qui va multiplier les interdictions de manifester par les arrestations préventives et les interdictions de manifestation pour toutes personnes à l'égard desquelles il existe des "raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace grave ».

Où cela s'arrêtera-t-il ?

La mise en œuvre d'un état autoritaire et policier passe toujours par la suppression des libertés de celles et ceux d'en bas.

Nous refusons la nouvelle loi en préparation et exigeons l'interdiction des armes comme les flashballs , les grenades de désencerclement et demandons l'amnistie pour toutes et tous les manifestants illégitimement condamnés.

Nous exigeons la satisfaction, comme le réclament les Gilets Jaunes, des revendications sociales : une vraie hausse du SMIC, des salaires, des retraites et des minima sociaux;la justice sociale et fiscale, le rétablissement de l'ISF, la fin du CICE, la fin de la casse et le développement des services publics ….

Nous soutenons les mobilisations des Gilets Jaunes et les revendications convergentes avec celles du mouvement syndical et associatif.

Nous serons également dans la rue le 27 Janvier pour le climat et la justice sociale.

Collectif "S'unir pour ne pas subir"

Co-signataires: Solidaires, FSU, ATTAC, Collectif Anti Fasciste de Quimper, Actes en Cornouaille, Convergence des services Publics, Comité Bigouden ZAD, LDH, EELV, Ensemble, NPA Kemper, PCF du pays de Quimper

 

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20 janvier 2019 7 20 /01 /janvier /2019 08:24
Moyens consacrés à la lutte contre les violences faites aux femmes: Laurence Cohen interpelle Marlène Schiappa: où est l'argent contre ces violences?
Moyens consacrés à la lutte contre les violences faites aux femmes

jeudi 17 janvier 2019

Laurence Cohen, Sénatrice du Val-de-Marne,interpelle, dans une question écrite, Marlène Schiappa sur le manque de moyens consacrés à la lutte contre les violences faites aux femmes, notamment suite au rapport 2018.

’’Où est l’argent contre les violences faites aux femmes ?’’

Moyens consacrés à la lutte contre les violences faites aux femmes



Question n° 08531 adressée à a secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations

Laurence Cohen interroge la secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, sur les moyens nécessaires pour lutter contre les violences faites aux femmes.

En effet, le haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes a publié une évaluation intermédiaire du cinquième plan interministériel (2017-2019) et de la politique contre les violences faites aux femmes.

Si ce bilan montre que des améliorations ont été possibles grâce aux politiques publiques menées depuis des années, il montre également la persistance des violences faites aux femmes et l’insuffisance des moyens consacrés.

Cette insuffisance est également dénoncée dans le rapport de 2018 « où est l’argent contre les violences faites aux femmes ? » élaboré par le conseil économique, social et environnemental (CESE), la fondation des femmes, le fonds pour les femmes en méditerranée (FFMED), le haut conseil à l’égalité (HCE) et le « women’s worldwide web » (W4).

Dans ce rapport, comparant de façon très détaillée, action par action, les moyens existants et les moyens nécessaires, il est établi que le besoin financier minimum pour une prise en charge de qualité des femmes victimes de violences conjugales s’élève à environ 506 millions d’euros, alors que les ressources actuellement mobilisées atteignent 79 millions d’euros, soit six fois moins.

Aussi, elle lui demande si le Gouvernement, qui a fait de l’égalité entre les femmes et les hommes la grande cause du quinquennat, entend tenir compte de ce rapport et augmenter considérablement les moyens consacrés à la lutte contre les violences faites aux femmes.

Laurence Cohen, sénatrice communiste du Val-de-Marne, présente à Morlaix pour la Fête du Viaduc du PCF en 2017

Laurence Cohen, sénatrice communiste du Val-de-Marne, présente à Morlaix pour la Fête du Viaduc du PCF en 2017

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