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7 juillet 2023 5 07 /07 /juillet /2023 08:13

Se nourrir au quotidien reste très compliqué en France pour les ménages à petit budget. Alors que la hausse moyenne des prix serait tombée à 4,5% entre juillet 2022 et juin 2023 selon l’INSEE, celle des produits alimentaires augmente de 13, 6%. La hausse atteint même 27,9% pour un produit comme la fraise. 

Selon une note publiée le 30 juin par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), la hausse moyenne des prix sur douze mois était de 4,5% à la fin du mois de juin, contre 5,1% un mois plus tôt. En utilisant le conditionnel, l’INSEE indique que « cette nouvelle baisse de l’inflation serait due au repli de l’énergie (notamment lié à la nouvelle baisse sur un an des prix des produits pétroliers du fait de leur hausse mensuelle moins forte que celle observée en juin 2022) et au ralentissement des prix de l’alimentation ». Mais les prix des aliments sont en hausse de 13,6% sur douze mois à la fin du mois de juin, contre 14,3% à la fin du mois de mai. Le prix des produits manufacturés est signalé en hausse de 4,3% sur douze mois en juin par l’INSEE, celui de l’énergie serait en baisse de -3%. Néanmoins, les consommateurs se souviennent que les prix du gaz et de l’électricité soumis aux tarifs réglementés ont augmenté de 15% au mois de janvier 2023.

Des baisses inférieures à 1% sur quelques produits

 S’agissant des prix en grandes surfaces, le panéliste Circana a publié le 27 juin des chiffres qui font état de toutes petites baisses sur certains produits en juin par rapport à mai. La baisse moyenne est de -0,6% sur les huiles, de -0 6% sur les alcools, de - 0,5% sur les bières tandis que la hausse est de +0,1% sur le jambon, de + 0,1% sur l’épicerie sucrée, de + 02% sur les glaces. Il est donc difficile de constater une baisse des prix en magasin au moment de passer à la caisse. Surtout quand le prix de la fraise a augmenté de 27,9% sur un an selon l’INSEE.

Les baisses de prix sont très faibles alors que les volumes de produits alimentaires vendus en grandes surfaces ont chuté de 4,4% depuis le mois de janvier 2023 pour cause de recul du pouvoir d’achat dans beaucoup de ménages. Ces dernières semaines, nous avons montré dans plusieurs articles que les hausses des prix des bovins de boucherie et des porcs charcutiers ces derniers mois avaient été relativement fortes. Ces hausses succédaient à cinq années de prix trop bas, ce qui avait conduit les éleveurs à vendre plus d’animaux que souhaité afin de ne pas continuer à perdre de l’argent à les nourrir plus longtemps. Pourtant, ces vaches et ces truies étaient là pour faire naître des veaux et des porcelets afin de contribuer à préserver notre souveraineté alimentaire. Depuis, l’offre provenant de nos éleveurs étant devenue insuffisante pour répondre à la demande, les prix ont augmenté. Sur le marché au cadran de Plérin dans les Côtes d’Armor, le kilo de carcasse de porc cotait 2,15€ en juin 2023, contre 1,65€ un an plus tôt et seulement 1,25€ en janvier et février 2022. Le kilo de carcasse d’une vache de réforme de la race laitière prim’holsteins cotait 4,64€ en juin 2023 à Cholet contre 2, 80€ deux ans plus tôt.

Quand le risque de pénurie fait monter les prix 

  En 2023, c’est le recul de l’offre au regard de la demande qui a fait monter les prix payés aux producteurs et ces hausses en pourcentage ont été répercutées partiellement jusqu’aux consommateurs. C’est aussi ce que constate le récent rapport de « l’Observatoire de la formation des prix et des marges », présidé par Philippe Chalmin. Ce rapport indique que les prix de certains produits « ont été boostés par la décapitalisation des cheptels et les abandons de production. Il ajoute que  »sur un an le prix du porc à la production a augmenté 25,3% en moyenne et celui de la viande bovine de 32,9%.«  Selon l’Observatoire, la part qui revient au producteur quand le client d’une grande surface achète un kilo de steak haché a progressé de 35,8% dans la valeur finale.Il ne faut pas en conclure que les éleveurs sont en train de faire fortune. Ils ont longtemps supporté des prix trop bas alors leurs coûts de productions augmentaient depuis deux ans du fait de la hausse du prix des énergies, des engrais et des aliments du bétail.

En théorie, les deux lois Egalim, annoncées à Rungis en octobre 2017 par le président Macron, puis votées en 2018 et 2021, devaient  »inverser cette construction du prix doit pouvoir partir des coûts de production« avait promis le cher de l’Etat aux paysans. En pratique, il a fallu attendre que la demande en volume dépasse l’offre disponible, malgré des importations accrues, pour que les prix payés aux éleveurs augmentent. Pour les paysans, comme pour beaucoup d’autres professions, les promesses du président Macron débouchent toujours sur des trahisons.

 

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6 juillet 2023 4 06 /07 /juillet /2023 08:07

 

Un rapport sénatorial publié ce mercredi confirme une fraude massive, en 2022, des concurrents d’EDF. À la clé, plus d’1,6 milliard d’euros d’amende. Pour mettre fin à ce scandale, les parlementaires proposent 25 mesures législatives.

 

En plein emballement des marchés de l’énergie à l’automne 2022, de premiers indices laissaient entendre que certains fournisseurs alternatifs de courant étaient en train d’empocher un sacré pactole en surfant sur les suites de l’invasion russe en Ukraine et en tirant parti des règles françaises alambiquées de l’ouverture à la concurrence du marché de l’électricité.

Avec, au centre de ces présomptions, l’Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique). Ce dispositif mis en place par l’État fournit de l’électricité nucléaire produite par EDF à moindre prix à ses concurrents afin que ces derniers se fassent une place au soleil de la concurrence.

Pour créer artificiellement la concurrence

Quelle est l’ampleur de ces superprofits ? Y a-t-il eu fraude ? La sénatrice LR Dominique Estrosi Sassone et son homologue PCF Fabien Gay ont mené l’enquête au sein d’une mission parlementaire sur « les conditions d’utilisation de l’Arenh ». Six mois plus tard, leurs travaux, rendus publics ce mercredi, assortis de recommandations votées à l’unanimité, dressent un constat affligeant.

Soixante-douze fournisseurs sur 100 ont abusé de l’Arenh, selon les contrôles effectués par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Une fraude pour laquelle ils se sont vus infliger une amende globale de plus de 1,6 milliard d’euros. De quoi faire mentir la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, qui ne voyait dans l’Arenh qu’ un instrument au service des consommateurs.

Pour mieux comprendre ce scandale, il faut se pencher sur ce mécanisme dont la France a le secret. Pour créer artificiellement la concurrence sur le secteur de l’électricité et permettre aux nouveaux fournisseurs d’être rentables, l’Arenh plume EDF en octroyant une partie de l’électricité nucléaire produite par le groupe public, à prix canon, à ces fournisseurs dits alternatifs.

Récupérer l’électricité à bas prix et la revendre sur les marchés

Créé en 2011, le prix fixé au départ à 32 euros le mégawattheure (MWH) a progressé pour atteindre 42 euros en 2012, sans bouger ensuite. Charge à la Commission de régulation de l’énergie (CRE) de répartir les térawattheures (TWh) mis à disposition par EDF entre les différents acteurs du marché.

Seulement, à la suite de la guerre en Ukraine, le mécanisme a été modifié par le gouvernement pour lutter contre l’envolée des prix, entre avril et décembre 2022. L’exécutif espérait alors qu’en octroyant aux concurrents d’EDF 19,5 TWh supplémentaires, au prix de 46,20 euros/MWh, cette énergie bon marché permettrait d’atténuer la pression sur les prix qui avaient atteint sur le marché de gros jusqu’à 700 euros/MWh. Si ce relèvement a permis de contenir, en partie, la hausse des tarifs, notent les sénateurs, ses effets pervers et l’avidité des bénéficiaires ont noirci le tableau.

En très peu de temps, la décision du gouvernement a transformé l’Arenh en mine d’or pour certains fournisseurs, n’hésitant pas à frauder pour mieux spéculer sur les marchés. Pour EDF, ce fut un gouffre financier. Le groupe a perdu 8,1 milliards d’euros. Car, du fait de son parc défaillant, il « a dû acheter des volumes au prix de 256,70 euros par MWh pour les revendre à 46,20 euros », notent les rapporteurs.

Pour les concurrents d’EDF, la manœuvre a consisté à « maximiser leurs portefeuilles de clients, sur la période d’avril à octobre, afin de bénéficier des droits à l’Arenh, qui sont calculés sur cette période, puis à se séparer de ce portefeuille de clients, en augmentant fortement leurs prix, pour revendre leurs droits à l’Arenh sur les marchés », expliquent les deux parlementaires.

Cette pratique illégale ne se limite pas à une simple fraude commerciale, puisqu’elle a également pour effet d’augmenter les tarifs réglementés de vente de l’électricité (TRVE). Schématiquement, plus les volumes demandés par les concurrents d’EDF sont conséquents, plus le TRVE est élevé.

Ce qui a nécessairement un impact sur les factures d’électricité des ménages. Selon les calculs de la CRE, effectués a posteriori, l’allocation d’Arenh effective en 2022 a été supérieure de « 5,8 TWh, au droit total constaté ».

 

Les mêmes fraudes en 2023

Pour voir comment les fournisseurs ont utilisé ces excédents d’Arenh, la CRE a usé de ses outils de contrôle : les compléments de prix (CP). Le premier, appelé CP1, mesure l’excès entre le volume demandé et celui des droits théoriques.

Le second (CP2) scrute la différence entre les volumes demandés et les besoins réels du fournisseur. Résultat : « Parmi les 100 fournisseurs ayant bénéficié de l’Arenh en 2022 (…) 58 sont redevables d’un CP1. » Ceux-ci se sont vus infliger une pénalité de 1,6 milliard d’euros.

« Quatorze fournisseurs sont redevables du terme CP2 », avec une pénalité de 21,9 millions d’euros, note la CRE dans une délibération datée du 29 juin. Quatre d’entre eux font l’objet d’une enquête.

Ces fraudes seraient cependant encore sous-estimées, estime le sénateur communiste Fabien Gay, tant les paramètres de contrôle sont « limités », précise-t-il.

L’association de consommateurs CLCV a calculé, par exemple, que pour 2022, « la demande d’Arenh accréditée par la CRE était trop élevée de 24 TWh », avec une augmentation de 16 % sur le tarif réglementé, avant bouclier tarifaire.

« Pour 2023, la surestimation du guichet Arenh serait de l’ordre de 12 TWh et aurait eu un impact de l’ordre de 5 % sur l’augmentation du TRV », poursuit-elle. L’association a donc déposé, en juin, un recours devant le Conseil d’État.

 

Les fraudeurs récupèrent l’argent des amendes

Pour les fournisseurs pris la main dans le sac, l’amende de la CRE est cependant quasi indolore : le 1,6 milliard d’euros de pénalités sera ensuite versé… à ces mêmes fournisseurs. Un scandale dans le scandale que le sénateur communiste voudrait voir corrigé, afin que l’argent ruisselle jusque dans la poche des consommateurs lésés.

Outre la réforme des instruments de contrôle et de sanction, les rapporteurs souhaitent une modification de la méthodologie de l’Arenh, notamment sur « la période de calcul des droits », en mettant fin à la saisonnalité. Ce qui permettrait d’être au plus près de la production nucléaire, explique Fabien Gay.

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5 juillet 2023 3 05 /07 /juillet /2023 07:48
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4 juillet 2023 2 04 /07 /juillet /2023 12:10

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 juillet 2023 1 03 /07 /juillet /2023 05:36

 

Dans une lettre ouverte, les édiles de la Coopérative des élu·e·s communistes, républicain·e·s et citoyen·ne·s (Coop CRC), « urgentistes d’une République essorée », exigent un débat national « sur la cohésion territoriale, contre les discriminations et les précarités »

 

Devant les images accablantes et inadmissibles de la mort d’un jeune de 17 ans, Nahel, tué à bout portant par un policier, notre pays a basculé dans la violence. Nous, maires, avec les élus locaux et les agents des services municipaux, avons passé ces derniers jours et nuits à jouer à la fois les médiateurs et les urgentistes d’une République essorée, fracturée, fracassée. Drame après drame, il semble que notre pays n’en retienne aucune leçon. Les faits sont durs : nous constatons depuis vingt ans une dégradation des rapports entre la police, la population et la jeunesse, avec des phénomènes de brutalité, associés aux discriminations, qui touchent le reste de nos institutions. Les discours guerriers contre la délinquance ne sont que poudre aux yeux pour mieux cacher les baisses d’effectifs de la police nationale et le démantèlement des renseignements généraux. Dans nos villes, les commissaires en place nous confient chaque semaine leur dépit face au manque de moyens. Comme le reste des services publics, la police est victime des politiques néolibérales, du profit roi. Il faut aussi redonner les moyens à la justice, en particulier celle des mineurs, d’être efficace.

Nous avons besoin d’un grand débat national pour permettre à la police de servir le peuple, et lui en donner les moyens. Il faut changer les conditions de formation des agents et leur doctrine d’engagement. Il faut dire et redire que les habitants des quartiers populaires sont les premières et principales victimes de ces violences urbaines, qui ne servent aucune cause et que nous dénonçons. Les cibles sont des transports publics qui sont ceux qu’eux-mêmes, ou leurs parents, empruntent pour aller travailler, les écoles où leurs frères et petites sœurs construisent leur avenir, des mairies où leur famille se rend au quotidien.

Dans une triste ironie, les services publics de proximité ne sont pas épargnés par une jeunesse désemparée, sans perspective, et qui voit ses parents s’acharner au travail pour des salaires de misère qui ne leur permettent pas de vivre dignement. Le travail doit être synonyme de fierté et d’émancipation.

Le rapport Borloo « Vivre ensemble – vivre en grand la République, pour une réconciliation nationale » a subi un enterrement de première classe. Nous, élus locaux, porte-voix des habitantes et habitants, avec les associations, avions travaillé à cette réconciliation nationale. Une occasion manquée par le pouvoir. Dans beaucoup de nos banlieues, nous sommes passés de la pauvreté à la misère sous l’effet du Covid et de la crise énergétique. Dans le ­logement social, la régularisation annuelle des charges est synonyme de 13e mois de loyer. Le taux de chômage y est 2,7 fois supérieur à la moyenne nationale, dans un environnement de plus en plus invivable sous l’effet du réchauffement climatique.

Dans nos campagnes, les services publics essentiels sont réduits à peau de chagrin. Santé, loisirs, éducation, gendarmerie… tous sont exsangues, dommages collatéraux de la notation financière internationale. Tous ces facteurs ont permis à l’idéologie nauséabonde de l’extrême droite de se développer. Cela doit cesser ! Il n’y a pas de territoires « perdus » de la République. Il existe aujourd’hui une « République » qui exclut les habitants des banlieues comme elle exclut la France rurale où la crise des gilets jaunes avait débuté. L’ONU nous a régulièrement alertés sur les dérives de notre système « tout-­répressif ». Plus que jamais, nous avons besoin d’une politique nationale et des moyens pour rétablir la cohésion nationale. Les choix libéraux ont précipité notre société vers l’individualisme et la précarité : les droits élémentaires à l’éducation, à la sécurité, à la santé, au logement, aux transports, au sport, à la culture et à l’emploi doivent être une réalité garantie par l’État et par les politiques des gouvernants. Les services publics sont les premiers vecteurs d’égalité et de justice de notre pays. Il faudra également garantir aux collectivités un fonds d’urgence pour la réparation des dégâts.

Nous exigeons un travail en profondeur pour ­arracher les racines du mal que sont l’inégalité ­républicaine et l’absence de cohésion sociale. Nous demandons au président de la République qu’il entende le cri d’une partie de la jeunesse et des élus locaux. Qu’il y ­réponde par l’organisation d’un débat national sur la cohésion territoriale, contre les discriminations et les précarités afin de fonder le rassemblement républicain autour de solutions durables de progrès.

Ainsi nous construirons avec tous les citoyen·ne·s la République que notre pays mérite.

Vive la liberté, vive l’égalité, vive la fraternité !

Les Signataires :

 

RIO Philippe, Maire de Grigny, 91

BESSAC Patrice, Maire de Montreuil, 93

LECLERC Patrice, Maire de Gennevilliers, 92

BARRE Stéphane, Maire de Oissel, 76

BONNEFOY Cyrille, Maire de La Ricamarie, 42

BELSOLA Laurent, Maire de Port-de-Bouc, 13

BELHOMME Jacqueline, Maire de Malakoff, 92

QUENNESSON Julien, Maire de Somain, 59

ROSSO Georges, Maire de du Rove, 13

FAVERJON Christophe, Maire d’Unieux, 42

CHARROUX Gaby, maire de Martigues, 13

BONY Vincent, maire de Rive de Gier, 42

MOISE Joachim, Maire de Saint-Etienne du Rouvray, 76

BOUYSSOU Philippe, Maire d’Ivry sur Seine, 94

CORZANI Olivier, Maire de Fleury-Merogis, 91

DAUMIN Stéphanie, Maire de Chevilly-Larue, 94

MARION Joel, Maire de Compans, 77

AUZOU Jacques, Maire de Boulazac-Isle-Manoir, 24

OLLIVIER Corinne, Maire de Vierzon, 18

SULLI Renzo, Maire de Echirolles, 38

HAUTIN Maryvonne, Maire de Saran, 45

AMIABLE Marie-Hélène, Maire de Bagneux, 92

BLANDIOT-FARIDE Charlotte, Maire de Mitry-Mory, 77

PRAT Claude, Maire de Glenat, 15

BEURIOT Valéry, Maire de Brionne, 27

ANDRE Sylvain, Maire de Cendras, 30

PARNIERE Jean-Claude, Maire de Soumans, 23

GINIES Michel, maire de Damparis, 39

LEPROUST gilles, Maire d’Allonnes, 72

MORETTO Richard, Maire de Le Sautel, 09

CERCEL Agnès, Maire de Tourville-la-Rivière, 76

PETIT Arnaud, Maire de Woincourt, 80

FOURNIES Valerie, Maire de Fresnes-sur-Escaut, 59

FOURNIER Maryline, Maire d’Arques-la-Bataille, 76  

BARRIER jean François, maire de Velzic, 15

DE WINTER Damien, Maire de Giberville, 14

COUSSEAU Helene, Maire de Lesperon, 40

ALBIN Noël, Maire de Touët de l’Escarène, 06

LUCAS Maryline, Maire de Guesnain, 59

ALBIN Noël, maire de Touët de l’Escarène, 06

CHAMPIRE Christian, Maire de Grenay, 62

THOUVENIN Daniel, maire de Villorceau, 45

MUZETTE Thierry, maire de Sainte-Anne Saint-Priest, 87

BOUVIER Gilbert, Maire de Gilhac et Bruzac, 07

DASSA Emmanuel, Maire de Briis-sous-Forge, 91

POUX Gilles, Maire de La Courneuve, 93

CORBIER Emile, Maire de Chamborigaud, 30

ABATE Patrick, Maire de Talange, 57

LEON Jean-Marc, Maire de Joudreville, 54

SICOT Olivier, Maire de Varennes Vauzelles, 58

PICARD Michelle, Maire de Vénissieux, 69

LANGLOIS Nicolas, Maire de Dieppe, 76

PICANDET Nicole, Maire de Vieure, 03

TORDJMAN Patricia, Maire de Gentilly, 94

TALLET Maud, Maire de Champs-sur-Marne, 77

SARRABEYROUSE Olivier, Maire de Noisy-le-Sec, 93

SASSO Marc, Maire de Chambon, 30

BARBIER Michel, Maire de la ville d’Eu (76)

LEBOUC Michel, Maire de Magnanville, 78

BRUNEAU Alban, Maire de Gonfreville l’Orcher, 76

SPIZAK Pierrick, Maire de Villerupt, 54

MOURARET Maire de Dives-sur-Mer, 14

AUBREE Pascal, Maire de Bussy-lès-poix, 80

ESTIENNE Claude, maire du Chaffaut-Saint-Jurson, 04

GAUTHIER Jean-Marc, Maire de Vaulnaveys-le-Bas, 38

SERPEDES Claude, Maire de Saint-Martin-de-Valgalgues, 30

NEDJAR Djamel, Maire de Limay, 78

CLEMENT Bernard, Maire de Domessargues, 30

LOPEZ DUBREUIL Julie, Maire de Saint-jean-du-Pin, 30

BOUIS Florence, Maire de Molières-sur-Cèze, 30

PERRON Patrick maire d’Algrange, 57

BEUILLE Michel, Maire d’Aussonne, 31

SAN ANDRES Thierry, Maire de Saint Benoit de Carmaux, 81

BONNARGENT Alexis, Maire de Vidouze, 65

CHAMBON Denis, Maire de Saint Alban, 38

MOLINO André, Maire de Septeme-les-Vallons, 13

QUEIROS David Saint Martin d’Hères, 38

MORERE André Maire de Saint-Hilaire, 31

BONNERY Alain, Maire de Nebias, 11

BOISSET Francois, Maire de Riom, 15

THOUVENIN Daniel, Maire de Villorceau, 45

BASQUIN Alexandre, Maire d’Avesnes-les-Aubert, 59

RENOIR Gilles, Maire de Fays La Chapelle, 10

BENEZECH Patrick, Maire de Mus, 30

PEREZ Jean-Pierre, Maire de Vendres, 34

COLBAC Francis, Maire de Trélissac, 24

COHARD Roger, Maire du Cheylas, 38

RANNOU Jacques, Maire de Kernével, 29

ANDRIUZZI Jean-Michel, Maire de Montpezat, 30

MERCIER Michel, Maire du Martinet, 30

GARCIA Nicolas, Maire d’Elne, 66

JACQUES Laurent, Maire du Tréport, 76

MOREL Christine, Maire d’Harfleur, 76

GAUTRAIS Jean-Philippe, Maire de Fontenay-sous-Bois, 94

SONREL Christophe, Maire de Damelevières, 54

ASSENSI François, Maire de Tremblay-en-France, 93

GARZON Pierre, Maire de Villejuif, 94

BOSINO Jean-Pierre, Maire de Montataire, 60

OZTORUN Dénis, Maire de Bonneuil-sur-Marne, 94

 

 

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3 juillet 2023 1 03 /07 /juillet /2023 05:30

Le président de l'Association des maires de France (AMF) et maire de Cannes, David Lisnard, a lancé un appel aux maires pour le retour à la paix civile et donne rendez-vous ce lundi à midi aux élus et à la population devant toutes les mairies du pays. Cet appel fait suite à l'attaque à la voiture-bélier du domicile du maire de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), survenue dans la nuit de samedi à dimanche.

Alors que le domicile du maire de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), Vincent Jeanbrun, a subi dans la nuit de samedi à dimanche une attaque à la voiture-bélier incendiaire, obligeant sa famille à fuir, le président de l’Association des maires de France, David Lisnard, lance un appel aux élus et à la population pour se rassembler ce lundi à midi devant les mairies.

Cet appel devrait se traduire, sur notre territoire par des rassemblements devant les mairies.

Mais au vu des délais entre l'appel national de l'AMF (Association des Maires de France) daté du dimanche 2 juillet et la date de l'action fixée au lundi 3 juillet, il n'est pas sûr que cela va se traduire partout.

Au niveau de Morlaix Communauté une concertation est lancée pour réfléchir à une action commune.

Renseignez-vous et soyons y présents (si un rassemblement se tient).

 

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3 juillet 2023 1 03 /07 /juillet /2023 05:22

 

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2 juillet 2023 7 02 /07 /juillet /2023 05:14

 

Mardi dernier, à Nanterre dans les Hauts-de-Seine, un contrôle routier opéré par deux policiers a débouché sur la mort de Nahel, tué par un tir au thorax de l’un d’eux.

Face à ce décès d’un jeune de 17 ans, l’émotion des communistes du pays est immense. Nous adressons nos condoléances à la famille et aux proches de la victime. Nous saluons la mobilisation massive, digne et sereine, de jeudi dernier à Nanterre et apportons notre soutien au maire, Patrick Jarry et à toute l’équipe municipale.

Après les premières auditions, le policier auteur du tir a été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention préventive. Nous appelons à ce que toute la lumière soit faite sur le contrôle et le tir meurtrier du policier dans les meilleurs délais pour que la justice soit rendue.

Un refus d’obtempérer ne doit pas entraîner la mort ! La loi de 2017, qui élargit la possibilité d’utilisation de leur arme par les agents de police, doit être abrogée. Les parlementaires communistes avaient voté contre en dénonçant les dérives possibles. Les actes et propos racistes, pointés par le Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, à l’encontre de jeunes par certains policiers doivent être sévèrement sanctionnés. Le débat public doit s’ouvrir pour engager au plus vite une politique progressiste, de proximité, pour la tranquillité publique avec une police républicaine proche des citoyens, au service de leurs attentes et de leurs besoins.

Sur la sécurité, comme sur l’ensemble des politiques publiques, des millions d’habitantes et d’habitants, de jeunes, de salarié·es, sont abandonnés par la République et n’ont pas droit au respect, à la dignité, à la justice, à un logement décent, à une éducation, à la culture et aux loisirs, et un emploi de qualité.

Cette situation n’est plus supportable ! Elle est le résultat de décennies de politiques néolibérales, au service du capital et au détriment des travailleuses et travailleurs du pays, et de discriminations.

Le PCF soutient « l’appel pour la jeunesse populaire » porté par plusieurs syndicats et associations exigeant « un plan ambitieux » pour répondre à l’ensemble des problèmes auxquels elle est confronté.

Le PCF appelle à un Grenelle pour l’égalité des territoires et contre toutes les discriminations, rassemblant tous les acteurs et actrices des communes et quartiers concernés, pour qu’enfin une politique à la hauteur des enjeux soit décidée et mise en œuvre avec eux.

Nous présenterons mardi 4 juillet les premières propositions que nous mettons en débat, comprenant :

  • Une politique progressiste de proximité de tranquillité publique.
  • Un plan pour l’égalité républicaine pour tou·tes les habitant·es par le retour des services publics dans toutes nos communes.
  • Un pacte pour la jeunesse qui engage la nation sur des enjeux majeurs tels que l’éducation, le travail et l’emploi, les politiques sociales.

Nous partageons la colère de toutes celles et ceux qui ont vu les images terribles du contrôle et du tir diffusées sur les réseaux sociaux.

Elle appelle une mobilisation puissante et pacifique pour obtenir la vérité et la justice pour Nahel.

Elle ne peut en aucun cas légitimer les violences de ces derniers jours !

Nous condamnons fermement toutes les violences contre les personnes et les biens, les tirs de mortiers et de cocktails Molotov, qui ont bouleversé la vie de milliers d’habitantes et d’habitants de quartiers populaires, et les pillages des commerces.

La dégradation des mairies et du mobilier urbain de nos communes, des écoles de nos enfants et d’autres services publics, des équipements associatifs (maison de quartier, centre social…), des commissariats de nos quartiers, des voitures personnelles de salarié·es, pénalisent gravement les familles directement touchées et l’ensemble de la population.

Les auteurs de ces délits doivent être arrêtés et traduits en justice.

Non seulement ces violences ne servent en rien la vérité et la justice, mais l’on voit comment aujourd’hui elles sont utilisées par les forces réactionnaires, au pouvoir, à droite et à l’extrême droite, pour stigmatiser des quartiers entiers qualifiés par certains « d’enclaves étrangères » alors qu’ils sont, comme tous les territoires, une part de la France, de ses richesses, de sa force ; considérer comme délinquants l’ensemble des jeunes quand seuls quelques-uns dégradent, saccagent, pillent au détriment de tous ; réduire la vie de ces quartiers à la seule manifestation de la violence ; ou encore semer les germes de la guerre civile, comme l’ont récemment fait deux syndicats de policiers, déclaration aux accents séditieux qui doit déboucher sur des sanctions. Nous sommes opposés aux interdictions de manifestations, qui ne visent pas la fin des violences, mais un coup d’arrêt au mouvement social, ainsi qu’au recours à l’État d’urgence qui loin de mettre fin aux tensions actuelles, les attisera.

Le PCF apporte son soutien et sa solidarité à l’ensemble des habitant·es touché·es par les violences, aux familles pénalisées par la destruction des services, aux secours, aux fonctionnaires de police et à tou·tes les bénévoles des associations, les agents publics et élu·es locaux mobilisés pour protéger et répondre aux demandes de la population.

L’heure est à garantir la sécurité de nos concitoyen·nes et à répondre aux besoins sociaux des habitantes et des habitants.

L’heure est à la République partout et pour toutes et tous. Une république avec un développement massif de ses services publics qui en garantissent l'effectivité de ses principes : Liberté, Égalité, Fraternité.

Pour la vérité et la justice pour Nahel, contre toutes les violences, unissons-nous !

 

Paris, le 1er juillet 2023

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1 juillet 2023 6 01 /07 /juillet /2023 13:22
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30 juin 2023 5 30 /06 /juin /2023 05:28

 

La nuit dernière, en Île-de-France et dans plusieurs villes du pays, des incendies ont été provoqués dans des mairies, des écoles, des commissariats.

Face aux images terribles du décès, la colère est légitime mais aucunement les violences qui ne servent en rien notre combat pour la vérité et la justice.

Pire, cette violence est utilisée comme on l’a vu ces dernières heures par les forces réactionnaires qui cherchent à réduire la vie de nos quartiers populaires à la seule manifestation de la violence.

J’appelle au calme et à une puissante mobilisation pacifique pour que toute la vérité soit faite sur les actes des policiers procédant au contrôle, en particulier de celui qui a tiré, et que justice soit rendue.

J’appelle à ce que le débat public s’ouvre pour engager au plus vite une politique progressiste pour la tranquillité publique avec une police républicaine proche des citoyens, au service de leurs attentes et de leurs besoins.

Je participerai comme citoyen, élu, avec mes amis et camarades, à la marche blanche à Nanterre cet après-midi pour porter cette exigence de vérité et de justice, soutenir la famille et les proches de la victime.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord,
Le 29 juin 2023.

 

 

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