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31 juillet 2020 5 31 /07 /juillet /2020 05:53

 

Le 11 octobre  2017, le président Macron promettait aux paysans de faire dépendre l’évolution des prix agricoles de celle des coûts de production en France. Le 2 octobre  2018, sa majorité parlementaire votait la loi EGALIM  dans le but affiché  d’atteindre cet objectif. Près de deux ans plus tard, rien n’a fonctionné comme annoncé par le pouvoir politique. Les coûts production sont en hausse sensible  et les prix agricoles sont en baisse. Du coup,  la « Convention citoyenne » pour le climat veut « rendre les négociations tripartites  plus justes pour les agriculteurs». Il reste à voir ce qu’en feront le gouvernement dirigé par Jean Castex avec Julien Denormandie, le quatrième  ministre de l’Agriculture en seulement trois ans.

La « Convention citoyenne » a fait 14 propositions  dans le but de parvenir à  ce qu’elle nomme une « alimentation plus durable » en France. Le groupe  CRCE au Sénat (1) approuve la plupart de ces propositions, comme, par exemple « étendre toutes les dispositions de la loi EGALIM  à la restauration collective privée à partir de 2025 ». Le groupe parlementaire indique aussi  qu’il porte depuis des années  ce qui est défini dans le second  objectif de la « Convention citoyenne»  et que cette dernière a rédigé comme suit : « Rendre les négociations tripartites  plus justes pour les agriculteurs. Assurer la présence de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes  (DGCCRF)  dans les négociations, rendre la méthode obligatoire  pour toutes les filières  et organiser des rendez-vous réguliers  à l’échelle des interprofessions, obliger à la transparence,  les entreprises  agroalimentaires  et les centrales d’achats ».

 

Les effets pervers de certains services rendus en écologie

 Dans la liste des sept propositions  de l’objectif numéro 5  de la Convention citoyenne, la cinquième  est ainsi rédigée : « Aider au maintien, des prairies permanentes (éviter au maximum les terres nues en mettant en place un couvert obligatoire, rémunérer les services rendus par les agriculteurs  pour le stockage du carbone  par leurs activités) ». Le groupe CRCE indique qu’il n’est pas favorable  à la rémunération des « services rendus » tels que formulés  dans cette rédaction. On ne peut que lui donner raison. Car on assiste à de nombreux effets pervers avec la mise en place de ce type de  rémunération. En Allemagne, la méthanisation des effluents d’élevage permet de transformer le gaz méthane en électricité. Elle  est bien rémunérée dans un pays qui doit fermer ses dernières centrales nucléaires en 2022. Du coup, pour favoriser la production de méthane, les éleveurs allemands  déversent de plus en plus de verdure dans les fosses à lisier, en l’occurrence du maïs cultivé à cet effet et récolté encore vert au maximum de volume et de son poids. Outre Rhin, cela a conduit à doubler les surfaces agricoles consacrées au maïs en quelques années, avec beaucoup d’épandages d’engrais azotés s’ajoutant aux labours. De ce fait,  le bilan carbone de la méthanisation des effluents d’élevage n’est pas bon du tout, tandis que   le prix des terres  agricoles a doublé en dix ans. Car on s’est lancé dans une course aux hectares pour la culture du maïs dont la plus grande partie ne sert plus à nourrir les vaches.

 

Les conditionnels irréalistes du président Macron

 Mais revenons au président Macron. Concernant la loi EGALIM qui fut votée en octobre 2018 par sa majorité parlementaire, il disait un an plus tôt  dans son discours de Rungis: « nous modifierons la loi pour inverser la construction du prix qui doit pouvoir partir des coûts de production ». Toute  l’ambiguïté du propos  étant dans ces sept mots : « qui doit pouvoir partir des coûts de production ». Car le président de la République ajoutait aussitôt : « Mais cette nouvelle approche ne saurait suffire parce qu’elle ne sera efficace qui si les agriculteurs se regroupent véritablement en organisations de producteurs pour peser plus dans les négociations  en tirant profit des possibilités du droit de la concurrence ».

Dit autrement, il fallait se regrouper pour exiger un prix en deçà  duquel  on refuserait de livrer des produits périssables comme les fruits et légumes arrivés à maturité, ou le lait des vaches  que l’on vient de  traire. Au risque de tout perdre s’ils ne sont pas vendus  aux prix  proposés par les acheteurs. En ce mois de juillet  2020, marqué par la sécheresse et le manque d’herbe dans les prés, cela voudrait dire aussi ne pas céder les vaches de réforme en deçà de tel prix, quitte à acheter des fourrages  afin de le nourrir plus longtemps, pour, finalement, les vendre moins cher un mois plus tard puisque les acheteurs auront importé entre temps la viande bovine  dont ils avaient besoin.

 

Les prix de 2019 et de 2020 plus bas qu’en 2018

Le 29 juin  2020, le jeune bovin charollais cotait 2,66€ le kilo vif sur le marché de  Châteaumeillant contre  2,80€ un an plus tôt et 3€ en juin 2018. Comme la  sécheresse de cet été 2020 succède à celle de l’été   2019, les achats accrus de  fourrage pour pallier au manque d’herbe font encore augmenter  les coûts de production   par rapport à  2019 et 2018. Les prix de vente des animaux étant plus bas, force est de constater que la  loi EGALIM entrée en vigueur depuis janvier 2019  a été totalement inefficace. Le blé, lui cotait 163€ la tonne le 30 juin dernier contre 170€ un an plus tôt.

Les membres de la  « Convention  citoyenne »  ont donc raison de vouloir  « rendre les négociations triparties plus jutes  pour les agriculteurs ». Car la loi EGALIM, telle que voulue par  Emmanuel Macron  et votée par sa majorité parlementaire, n’a été qu’une tromperie dans la mesure où elle impliquait  que le paysans gagnent en permanence le « bras de fer » que leurs imposent leurs partenaires de l’aval. Mais il suffit  que  ces derniers importent  plus que de besoin  pour faire chuter le pris du lait, de la viande ou des fruits et légumes  au départ de chaque ferme  en France.

 

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30 juillet 2020 4 30 /07 /juillet /2020 05:28

 

Les députés ont débattu jeudi de l’orientation des finances publiques pour 2021, à nouveau dictée par les dogmes libéraux.

À en croire le débat sur l’orientation des finances publiques, qui s’est tenu jeudi à l’Assemblée nationale, le gouvernement n’a retenu aucune leçon de la crise sanitaire. Pour 2021, Bercy prévoit d’augmenter les crédits alloués aux différents ministères de 7,17 milliards d’euros (au profit notamment de l’éducation nationale et des armées), tandis que leurs effectifs seront « stabilisés » (avec des augmentations pour la justice, la police et la santé).

Une méthode dénoncée par la gauche de l’Hémicycle

Un plan de financement en somme assez classique, fidèle à la politique mise en place depuis 2017, et qui ne prend pas le virage attendu « du renforcement de l’État, capable de reprendre la main sur son économie, et de répondre aux besoins du pays, en rapport avec les urgences sociales et écologiques », déplore le député et secrétaire national du PCF, Fabien Roussel.

Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, a toutefois indiqué que ces crédits ne tiendront pas compte du plan de relance, isolé dans une mission budgétaire spécifique. Reste que, pour le ministre, le « seul et unique objectif économique » est de « retrouver dès 2022 un niveau de richesse national pour la France équivalent à celui de 2019 » : les prévisions de Bercy envisagent une récession d’environ 11 % en 2020, et une croissance de 8 % sur l’année 2021. « Ce n’est certainement pas en engageant des dépenses publiques tous azimuts, sans aucune considération pour le modèle économique, que nous y arriverons. C’est en faisant le choix résolu de l’amélioration de l’offre française, en développant l’innovation, l’investissement », a soutenu Bruno Le Maire. Une méthode aussitôt dénoncée par la gauche de l’Hémicycle. Fabien Roussel déplore ainsi qu’une nouvelle fois, le gouvernement a choisi « une politique de l’offre, en continuant d’alléger les impôts du capital, des plus riches, soutenant la logique de la concurrence libre, quoi qu’il en coûte aux êtres humains et à la nature ».

De nombreux oublis ont été relevés, comme les aides directes aux ménages les plus précaires, refusées par la majorité, ou des mesures concernant la jeunesse, alors que 700 000 personnes arrivent sur le marché du travail « sans aucun filet pour ceux qui ne trouveront pas d’emplois et qui ne pourront toucher ni le RSA ni le chômage », alerte la présidente du groupe PS, Valérie Rabault. Les députés n’ont pas eu le droit à la primeur du plan présenté au même moment par Jean Castex à Besançon. La députée socialiste s’inquiète en outre de l’absence des conclusions du Ségur. Un autre oubli majeur qui ne manquera pas d’être scruté, dès le 24 août, lorsque le plan de relance sera présenté en Conseil des ministres.

 

Florent Le Du

 

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29 juillet 2020 3 29 /07 /juillet /2020 05:25

 

Les 6,5 milliards pour l’emploi des jeunes iront en grande partie vers des baisses de cotisations.

« L e gouvernement avait décidé de mettre le paquet », s’est targué ce jeudi le premier ministre en dessinant les contours de son plan de relance pour la jeunesse. En tout, 6,5 milliards d’euros sur deux ans ont été mis sur la table. De quoi éviter une « rentrée compliquée », espère Jean Castex. Les entreprises qui embaucheront un jeune de moins de 25 ans en CDI ou CDD d’au moins trois mois seront exemptées de cotisations sociales à hauteur de 4 000 euros pendant un an. Le tout dans la limite de deux Smic, contre 1,6 précédemment annoncé, à l’appel du Medef. Pour le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, interrogé par Franceinfo, ces « cadeaux » aux patrons ne permettront pas d’éviter la casse sociale. « Nous proposions que ces aides soient conditionnées à des embauches en CDI. Avec de telles mesures, on enferme les jeunes dans la précarité », a-t-il affirmé.

Pas d’accès au RSA pour les moins de 25 ans

En plus de ces exonérations, fustigées par les syndicats, qui craignent des effets d’aubaine, l’enveloppe prévoit notamment la création de 100 000 places en service civique, de 200 000 places en formation et l’octroi de primes pour l’embauche d’apprentis, entrées en vigueur le 1er juillet. Elle marque également le retour des contrats aidés, drastiquement réduits au début du quinquennat. 300 000 « parcours d’insertion » devraient voir le jour. Les grandes revendications des organisations de jeunesse, dont l’accès pour tous les jeunes de moins de 25 ans au RSA, restent quant à elles lettre morte.

Marie Toulgoat

 

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29 juillet 2020 3 29 /07 /juillet /2020 05:23

 

La politique agricole commune a globalement sauvé son budget lors du dernier Conseil européen. Mais pour encourager quel système agricole et alimentaire ? Entretien avec Mathieu Courgeau, paysan et président de Pour une autre PAC.


 La politique agricole commune, c’est la manne financière qui structure l’avenir de l’agriculture paysanne, qui maintient la biodiversité et rémunère les producteurs ou l’agrobusiness, qui pousse à l’agrandissement et à gagner des parts de marché à l’export. Dans le budget européen, l’enveloppe est globalement maintenue à 386 milliards d’euros (contre 382) pour les sept prochaines années. Mais pour le collectif Pour une autre PAC, qui réunit 43 syndicats, associations environnementales et de consommateurs, il faut changer les règles.

 

Pour Emmanuel Macron, « l’accord conclu permet de protéger les revenus des agriculteurs pour les sept prochaines années », qu’en pensez-vous ?

Mathieu Courgeau C’est un mensonge ! La PAC ne « protège » pas le revenu des paysans. Au mieux, elle compense les effets délétères du modèle productiviste et libéral qu’elle a elle-même contribué à faire émerger. Globalement, le budget de la politique agricole commune défini le 21 juillet est un peu inférieur à la programmation précédente (portant sur la période 2014-2020 - NDLR). Or, cette dernière n’a pas sauvé le revenu agricole : le bilan, c’est un agriculteur sur cinq qui vit sous le seuil de pauvreté. Ces subventions ne viennent que compenser des prix très bas. Pour assurer les revenus paysans, il faut réguler les marchés agricoles et partager la valeur ajoutée. Et là-dessus, rien n’avance. On continue à signer des accords de libre-échange et la loi Egalim, adoptée en 2018 et qui était censée mieux répartir les marges, est un échec total.


Que contient cet accord pour l’avenir de l’agriculture européenne ?

Mathieu Courgeau Rappelons que la PAC, c’est un tiers du budget européen. Ce sont des masses financières importantes qui peuvent orienter le système agricole et alimentaire. Beaucoup sera encore à négocier. Mais quelques mauvais signaux sont déjà envoyés. Outre le budget consacré à la PAC, dans le plan de relance, 15 milliards d’euros devaient être fléchés vers la transition agroécologique, l’accompagnement des producteurs. Or, ce volet a été diminué de moitié, seuls 7,5 milliards d’euros lui seront consacrés, ce n’est clairement pas assez. Autre mauvaise nouvelle : la proposition initiale était de rendre obligatoire le plafonnement des aides à 100 000 euros par actif mais, après l’accord « historique », il est devenu facultatif. C’est incompréhensible et complètement injuste. Les plus grosses fermes vont pouvoir continuer à toucher le pactole… Et cela signifie moins d’argent pour le reste. Aucune mesure ne va dans le sens de la création d’emplois dans les territoires, de la transition, des circuits courts ou de la souveraineté alimentaire.

 

Que demandez-vous ?

Mathieu Courgeau Il faut arrêter les aides à l’hectare. Ce paiement aveugle encourage une rente où plus on a de surfaces, plus on a d’aides. Il pousse à l’agrandissement. Qui dit grande surface implique simplification des méthodes de travail, et donc pesticides, engrais… Les subventions doivent aller vers l’intérêt général : encourager l’emploi sur les fermes, la transition, le bien-être animal. Aujourd’hui, beaucoup de paysans sont engagés dans la préservation de prairies naturelles, de haies, de mares, etc. Ce sont autant de services rendus pour l’environnement qui devraient être rémunérés.

 

L’un des enjeux est aussi d’associer les citoyens à ces discussions…

Mathieu Courgeau Pour la première fois, un débat public a eu lieu sur le sujet. Il devait se dérouler en région. Confinement oblige, seule une consultation en ligne a été maintenue. Un rapport de la Commission nationale du débat public a été remis mi-juin au ministre de l’Agriculture. Et ce qui nous semble intéressant, c’est que les citoyens, dans leur contribution, eux, font le lien : ils veulent des produits sains dans des territoires dynamiques… mais avec des producteurs qui puissent vivre correctement de leur métier. La convention citoyenne sur le climat a aussi insisté sur ces aspects. Notre crainte, c’est que le ministre de l’Agriculture n’entende pas tout cela.

Entretien réalisé par Pia de Quatrebarbes

 

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28 juillet 2020 2 28 /07 /juillet /2020 05:42

 

Le gouvernement a annoncé un moratoire sur les surfaces commerciales, mais l’e-commerce pourrait en être exclu. Partout en France, des collectifs se mobilisent.

À Dambach-la Ville, dans le Bas-Rhin, c’est encore des champs de maïs. Mais pour combien de temps ? Le géant du commerce en ligne Amazon veut en bétonner 18 hectares pour faire sortir de terre 150 000 m² d’entrepôt. Ça se passe aussi à Fournès, près du pont du Gard, ou encore à Colombier-Saugnieu, à côté de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Partout, des collectifs de citoyens se mobilisent contre des projets, qu’ils soient du géant de l’e-commerce Amazon ou de son concurrent chinois, Alibaba.

Pour ces opposants, une brèche s’est enfin ouverte, avec le moratoire sur les zones commerciales. C’est l’une des propositions de la convention citoyenne pour le climat. Emmanuel Macron l’a reprise explicitement devant les 150 citoyens, le 29 juin, tout comme le Premier ministre, Jean Castex, en recevant une délégation de ce qui est devenu l’association Les 150, le 20 juillet. Sa mise en œuvre devrait être discutée lors du conseil de défense écologique, prévu la semaine prochaine.

1,4 million de m2 bétonnés

Quelques jours plus tôt, la nouvelle ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, s’était dite favorable à un gel de six mois des projets d’entrepôts d’e-commerce, le temps qu’une mission parlementaire évalue les impacts sur l’emploi et l’environnement de la mesure.

« La bataille ne fait que commencer », prévient Alma Dufour, chargée de campagne surproduction aux Amis de la Terre. Car le gouvernement ne semble pas vouloir intégrer l’e-commerce dans ce moratoire. L’artifice tient au statut des lieux. « Ils sont définis comme des entrepôts logistiques, et non comme des zones commerciales », continue Alma Dufour. Le gouvernement pourra ainsi se targuer d’avoir respecté à la lettre le moratoire de la convention citoyenne…

Sauf qu’entrepôts ou zones commerciales, les effets sont les mêmes : les terres agricoles disparaissent à vitesse grand V. Les Amis de la Terre ont recensé 13 projets, qui, au total, bétonneraient 1,4 million de m². « Et ce ne sont que pour les projets connus. C’est très opaque. Amazon se masque parfois derrière des sociétés écran. Ils font signer aux élus des clauses de confidentialité. Les habitants ne découvrent qu’après le véritable porteur. Alors que l’on a peu de temps pour attaquer les permis de construire », ajoute la chargée de campagne.

A la charge des collectivités

À Dambach-la Ville, les collectifs ne veulent plus attendre un énième rapport d’une mission parlementaire. « On a tous les arguments. Nous ne sommes pas des doux rêveurs qui refusons des emplois en pleine crise économique », défend d’emblée Yeliz Gencer, membre du « Chaudron des Alternatives », qui se bat avec 60 autres collectifs contre le projet. Ici, comme ailleurs, Amazon a promis 1 000 emplois. « Sauf que la dernière étude sur le sujet faisait état de 2,2  emplois supprimés pour 1 créé », appuie-t-elle.

L’arrivée de l’entrepôt signerait aussi celle de « 1 000 ​​​​​​​ poids lourds quotidiens et 4 500  utilitaires », a calculé le collectif. Et les infrastructures pour supporter un tel trafic seront à la charge des collectivités. Quant aux émissions de particules fines qui en découleront, là aussi, il faudra compter avec. Pour les ONG, le gel doit être immédiat. Et pas en 2021, quand le projet de loi issu de la convention citoyenne sera discuté. « Ça sera trop tard, c’est en ce moment que des dizaines de projets sortent de terre », défend encore Alma Dufour. Pour elle, la vraie hésitation du gouvernement vient de « la puissance d’Amazon et d’Alibaba et les répercussions possibles dans les relations avec les États Unis et la Chine ».

Pia de Quatrebarbe

 

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28 juillet 2020 2 28 /07 /juillet /2020 05:37

Depuis maintenant plus de trois mois et menacé de sanctions plus lourdes, l’inspecteur du travail de la Marne Anthony Smith passait mardi 21 juillet en commission disciplinaire.

Sa hiérarchie lui reproche d’avoir déposé un référé contre l’association d’aide à domicile Aradopa, afin d’exiger notamment que celle-ci fournisse des masques FFP2 et du gel hydro-alcoolique à ses salariés, en pleine crise du Covid-19.

Un comité de soutien rassemblant syndicalistes, inspecteurs du travail et personnalités politiques s’est réuni en amont de cette commission, dans l’objectif de défendre la cause d’Anthony Smith, mais aussi plus largement l’indépendance et les pouvoirs des inspecteurs du travail.

A l'issue de cette commission disciplinaire, le ministère du Travail a proposé deux sanctions à l'encontre d'Anthony Smith: une exclusion de trois mois, ou bien une mutation d'office. Il revient désormais à la nouvelle ministre du Travail Elisabeth Borne de trancher.

En réaction à ces éventuelles sanctions, le comité de soutien d'Anthony Smith a appelé à poursuivre la mobilisation, pour obtenir l'abandon total des poursuites à l'encontre de l'inspecteur du travail.

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27 juillet 2020 1 27 /07 /juillet /2020 12:22

Et si le covid-19 avait raison d’AirBnB ? La ville de Paris souhaite saisir cette opportunité historique afin de réguler la location touristique des logements parisiens via les plateformes de location.

En effet, la désertion des touristes étrangers dans la capitale laisse penser à Ian Brossat, en charge du logement à la mairie de Paris, que le contexte est favorable pour que le logement traditionnel retrouve sa place dans la capitale. Entretien.

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27 juillet 2020 1 27 /07 /juillet /2020 07:15
PCF - De l'argent , pour l'emploi, les salaires et les services publics, pas pour la capital !
PCF - De l'argent , pour l'emploi, les salaires et les services publics, pas pour la capital !
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27 juillet 2020 1 27 /07 /juillet /2020 07:09
CGT - Ségur de la santé : grosses entourloupes à la clé !
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27 juillet 2020 1 27 /07 /juillet /2020 07:05
CONCLUSIONS MINIMALISTES DU SÉGUR DE LA SANTÉ ! RETOUR A L’ANORMAL ? (Coordination Nationale des Comités de défense des Hôpitaux et des maternités de proximité)
CONCLUSIONS MINIMALISTES DU SÉGUR DE LA SANTÉ ! RETOUR A L’ANORMAL ? (Coordination Nationale des Comités de défense des Hôpitaux et des maternités de proximité)
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  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
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