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Le Chiffon Rouge
Morlaix
Plusieurs camarades finistériens (Brest, Scaër, Morlaix, Plouigneau, St Thégonnec...) étaient à Châteaubriant ce dimanche 18 octobre, et parmi eux 5 camarades du PCF Morlaix, pour les 79 ans de l'exécution des otages le 22 octobre 1941 par les nazis, 27 prisonniers dont le seul tort était d'être communistes et qui ont été livrés à l'occupant par le sinistre ministre de Vichy Pucheu.
Ian Brossat prenait la parole dans la carrière pour y représenter le Parti communiste français.
Châteaubriant, 18 octobre. Ian Brossat avec nos camarades et amis de Morlaix, Walden Gauthier, lycéen, militant des jeunesses communistes, 16 ans, et Lucienne Nayet, présidente du Réseau du Musée National de la Résistance de Champigny-sur-Marne, pour l'hommage aux 27 fusillés communistes de la Sablière de 1941. Photo Mariane Gauthier-Destable. Jean-Luc Le Calvez
Le 22 octobre 1941, à Chateaubriant, 27 résistants, choisis par Vichy, furent fusillés par les nazis.
Des hommes,syndicalistes et politiques, dont « on dira que c’était des communistes » pour reprendre les mots d’Aragon qui leur a rendus hommage.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Hôpital public : il y a urgence !
Le coronavirus continue à circuler activement dans notre pays, et pas seulement dans les grandes métropoles, alors que l’approche de l’hiver fait craindre un afflux difficile à maîtriser vers les hôpitaux, et que la prise en charge des parcours de soins des autres malades a déjà souffert de la pandémie.
Nos hôpitaux publics et leurs personnels ont tenu bon face à l’incurie du gouvernement mais sont aujourd’hui au bord de la rupture.
Des enquêtes récentes témoignent de l’ampleur du burn-out des soignants qui pousse nombre d’entre eux à envisager de quitter leur métier.
La crise sanitaire a mis en évidence le fossé qui s’est creusé entre les besoins de la population en matière d’accès aux soins et les moyens matériels et humains pour y répondre.
En 20 ans, 100 000 lits ont été fermés dans les hôpitaux, et 7 milliards d’euros ponctionnés sur les budgets des hôpitaux publics.
La France est au 22ème rang des 33 pays de l’OCDE pour la rémunération des infirmières.
Il ne suffira pas, pour combler ce gouffre, des 183 € lâchés par le gouvernement pour les hospitaliers, mais refusés à celles et ceux qui travaillent dans le social et le médicosocial.
Le gouvernement Macron n’a mis en place aucune stratégie cohérente pour faire face à la pandémie.
Loin de répondre aux urgences sanitaires, il poursuit au contraire le même cap austéritaire, vidant les caisses de la Sécurité Sociale à coup d’exonérations de cotisations patronales, ce qui fragilise encore plus nos hôpitaux et accélère les suppressions de lits. Et veut même taxer de 18 € les passages aux urgences non suivis d’hospitalisation.
Pendant ce temps, les grandes entreprises du CAC 40 reçoivent sans condition 100 milliards d’euros tout en supprimant des dizaines de milliers d’emplois, et les plus grandes fortunes battent tous les records.
L’argent ainsi détourné vers la finance joue contre l’économie, contre l’emploi.
Il y a urgence à l’utiliser autrement, il doit être mobilisé pour la réponse aux besoins.
Et les dividendes financiers doivent être mis à contribution.
Le Parti Communiste du Pays de Morlaix soutient la mobilisation du jeudi 15 Octobre pour l’hôpital et appelle les citoyens à s’y associer (BREST : Appel à manifester pour la santé, place de la Liberté, jeudi 15 octobre 2020 à 10 h ; à 11 h devant la sous-préfecture).
Toutes et tous, ensemble, exigeons l’arrêt des restructurations hospitalières et des fermetures de lits, un plan massif de recrutement et de formation de personnels, au moins 100 000 embauches tout de suite, la revalorisation des salaires.
Toutes et tous, ensemble, exigeons, la fin des scandaleuses exonérations patronales, la contribution du capital financier (100 milliards peuvent être disponibles immédiatement, dont 42,5 milliards pour l’ASSURANCE MALADIE qui finance les hôpitaux).
Et rassemblons-nous pour une autre politique résolument à gauche, sociale, écologique et démocratique.
Samedi 10 octobre, les franges les plus réactionnaires de la société française s’apprêtent à sortir dans la rue. Leur étendard du moment : la lutte contre la PMA & la GPA . Qu’on ne soit pas dupe des intentions des organisateurs de « marchons enfants », peu leur importe les enfants, ils sont là pour la défense de leur credo : l’ordre moral et le couple hétéro-patriarcal.
Émanation anti-PMA de la « manif pour tous », « Marchons enfants » est officiellement composé de dizaines d’associations se présentant comme plus respectables l’une que l’autre. En effet, même si la stratégie de « la manif pour tous » avait déjà été de lisser son image auprès de l’opinion en ne faisant pas apparaître les franges les plus intégristes et radicales, force est de constater que le bilan avait été mitigé : d’un côté elle avait réussi à mobiliser dans la rue (dont des « réacs-modérés ») d’un autre côté elle n’avait pas pu freiner l’expression et les actions violentes des groupes intégristes et d’extrême droite (printemps français, CIVITAS, groupuscules d’ultra-droite divers…). Le résultat avait été catastrophique avec des manifestations finissants en émeutes LGBTQIphobes, xénophobes et racistes et une multiplication dramatique des agressions contre les personnes LGBTQI pendants et après les trop longs mois qu’avaient duré la promulgation de la loi pour le mariage pour toutes et tous. « Marchons enfants » tente donc de contrôler son image au maximum, mais quand on y regarde de plus près sa sociologie est évidente. Une grande partie des groupes censés en faire partie sont des coquilles vides. Les organisations animatrices du mouvement sont toujours les mêmes et en particulier Alliance Vita et la manif pour tous. Ce sont des mobilisations pour le maintien (voir le renforcement) des inégalités de genre et d’orientation sexuelle. Au contraire nous continuerons à nous battre pour l’égalité de toutes et tous et sommes solidaires des associations LGBTQI.
Les organisations syndicales FSU, CGT EDUC ACTION, CNT, Solidaires réunies au sein de Visa 29, politiques : PCF,LFI, UCL, NPA, ENSEMBLE, ainsi que le COLLECTIF DES DROIT DES FEMMES et LE PLANNING FAMILIAL appellent les Finistèrien·nes à affirmer haut et fort leur refus de l’expression de l’intolérance et de la discrimination dans les rues de Brest ce 10 octobre comme tous les autres jours.
Rdv
Samedi 10 octobre 14 h 30 Parvis Fac Segalen
La vieillesse est venue petit à petit, par délicatesse, pour ne pas froisser le vieux musicien. Ces paroles sont empruntées à la chanson, Les Cerisiers, de Jean Ferrat que José chantait en toutes occasions, qui faisait naître l’émotion dans l’auditoire, et correspondait parfaitement à la vie d’engagements qui fut la sienne.
Dès l’enfance, quand il trainait ses galoches entre les baraques du quartier du Bouguen, José a vécu la solidarité ouvrière qui permettait de dépasser à peine la pauvreté dans ces années d’après- guerre. Il a vite compris la nécessité de se serrer les coudes et de se battre aux côtés de ceux de sa condition pour la dignité, la justice sociale, la satisfaction de revendications améliorant le quotidien.
A l’âge de 17 ans, en 1956, José adhère au Parti Communiste Français. De 1961 à 1964, il fut secrétaire départemental des jeunesses communistes, membre du comité fédéral de 1961 1968. Pépé est longtemps resté membre du comité de section de BREST.
Cet engagement s’est également traduit par son adhésion à la CGT dès qu’il commença sa vie de travail, notamment à EDF où il endossa plusieurs responsabilités différentes, non sans se trouver fréquemment en face des tracasseries de la direction.
Personnellement je me suis engagé aux jeunesses communistes en 1968. J’ai donc fréquenté José et Christiane depuis longtemps, manif après manif, une campagne électorale chassant l’autre et toujours dans l’expression de fraternité chaleureuse. Il a même réussi à me glisser une licence au club de tennis de table d’EDF, LUMINA Sport, où l’on participait au championnat FSGT.
On s’est tellement peu quittés que nous nous sommes retrouvés citoyens au Relecq-Kerhuon à l’époque où Guy LIZIAR en était le maire, communiste bien sûr. José s’est investi aux côtés de Guy, qu’il remplaça à la présidence après son décès.
La seconde patrie de José et Christiane, l’Espagne, a beaucoup compté dans l’organisation de leur vie et à travers leur soutien indéfectible aux républicains espagnols ayant fui le Franquisme, réfugiés en France avant de retourner dans leur pays.
Pépé, le surnom que José s’était choisi, est le diminutif espagnol de José, diminutif lui-même de Josepe. La maison de la rue des poudriers porte d‘ailleurs fièrement le nom de CASA PEPE.
Il est un autre combat que José a mené toute sa vie, c’est la défense de son journal, l’Humanité. Il ne ratait aucune occasion de vanter les mérites du journal de JAURES afin d’éveiller l’intérêt et pousser à l’abonnement.
Nous allons devoir nous passer de José désormais et ce ne sera pas facile. Surtout pour Christiane, Patricia, Paola et ses petits enfants qui pourrons compter sur le soutien de tous les amis et camarades rencontrés au fil de la vie.
Gérard et Stéphane sont ici aujourd’hui, dans nos pensées et dans nos cœurs.
C’est à l’automne que le vieux musicien a fini par claquer sur son tambourin. A chaque printemps, le temps des cerises nous remettra en mémoire cet engagement de José de rester fidèle à l’esprit qu’on a vu paraître avec la Commune et qui souffle encore au cœur de Paris.
Le moment est venu de te saluer une dernière fois, José, mon camarade, mon ami. Merci de nous avoir gratifiés de ton humanisme et de ta fraternité. Nous avons croisé ton chemin avec bonheur. Il est donc normal que nous te quittions le cœur rempli de chagrin.
Companero Jose, Presente !
Ce week-end, sortie de Rouge Finistère, le journal du PCF Finistère, daté de l'automne 2020, qui sera diffusé a 20 000 exemplaires dans le département. Merci à Chris et Anne pour le travail de mise en page (et de rédaction)!
Merci à tous les rédacteurs et à notre camarade brestois Éric Apperé pour son dessin original!
Communiqué de la fédération du Parti communiste français du Finistère, 29 septembre 2020
Après les sénatoriales du 27 septembre...
Le PCF remercie les électrices et électeurs qui ont apporté leurs voix aux candidats de la liste En Finistère La Gauche.
Rassemblée dans sa diversité, sans attitude hégémonique, la gauche aurait fait élire trois sénateurs dans le Finistère dans le prolongement des bons résultats des listes d’union aux municipales.
Malheureusement, comme nous le craignions, la désunion a profité à la droite.
La liste d’union à gauche composée d’Isabelle MAZELIN (PCF), Philippe BROUDEUR (Les Radicaux de Gauche), Sylvaine VULPIANI (Génération.s), Catherine FLAGEUL (PCF), Bernard PINO (Nouvelle Donne) et Laurent LE TREUST (Génération.s) obtient 193 voix alors que la liste avec une tête de liste communiste recueillait 84 suffrages en 2014.
Ce score de 8.5% est le fruit de la volonté unitaire de l'ensemble des composantes de la liste et reflète la désapprobation de nombreux grands électeurs devant la stratégie du PS qui a préféré présenter un ancien ministre en troisième position plutôt qu’un partenaire de gauche, et qui aurait dû ouvrir plus largement sa liste à la diversité de la gauche.
Une nouvelle fois, la preuve est faite que la gauche doit s’unir pour gagner et que la préparation des départementales et régionales devra impérativement tenir compte de cette démonstration.
La recette du succès passe par la construction de programmes écologiques et sociaux portés par des candidats de la gauche rassemblée et respectueuse de toutes ses composantes. C’est dans cet état d'esprit que nous aborderons les prochaines échéances électorales.