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Le Chiffon Rouge
Morlaix
AG du PCF Finistère à Pont de Buis les Quimerc'h ce 12 novembre 2022 de 9h30 à 12h30.
Photos Isabelle Maugeais, Ismaël Dupont, Gilles Dussautiez
Des débats constructifs et des propositions pour faire progresser l'animation et le fonctionnement du parti au niveau départemental et des sections avec la restitution des groupes de travail en ruches par 5 camarades, Erwan Rivoalan, Bernard Jasserand, Pierre-Yves Liziar, Yves Beaumont Peuziat, Gilbert Sinquin, suivie d'un débat plus général et d'un repas fraternel avec une soixantaine de camarades, dont 4 nouveaux adhérents de cette année (44 en tout pour l'instant en 2022 et 81 ces deux dernières années).
Merci à tous les camarades qui ont participé à l'AG. Et à Igor Zamichei, animateur du comité exécutif national du PCF, et responsable à la vie du parti du PCF, pour sa présence et ses interventions.
La prochaine AG de préparation du congrès consacrée au débat sur l'orientation politique nationale du PCF aura lieu début d'année 2023 avant le congrès départemental en mars 2023.
Dès aujourd’hui, nous pouvons indexer les salaires sur l’inflation. Fabien Roussel a déposé une proposition de loi dans ce sens pour une échelle mobile des salaires supprimée en 1982. Au-delà, nous proposons une conférence sociale nationale pour une augmentation générale des salaires et la construction d’une sécurité de l’emploi et de la formation permettant à chacune et chacun d’alterner tout au long de sa vie périodes d’emploi et de formation dans une sécurité de revenu et de droits. Et remettons à plat les 160 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises pour les conditionner à l’augmentation des salaires de 10%, à l’embauche-formation de salariés et au développement de productions écologiques.
NOS RETRAITES NE SONT PAS À VENDRE !
Le pouvoir Macron s’obstine à vouloir reporter l’âge de départ en retraite. Rien ne l’y oblige alors que le système est excédentaire (en 2021, comme en 2022)
Nous pouvons gagner une bonne retraite en bonne santé pour toutes et tous à 60 ans à taux plein avec une pension à 75 % du revenu net d’activité.En s’attaquant au coût du capital, nous pouvons travailler toutes et tous, travailler moins et travailler mieux.
C’est le défi des Jours heureux qui nous anime. Relevons-le ensemble dans l’action.
La Fédération du Parti communiste du Finistère et les sections communistes du département appellent à participer en grand nombre à l'ensemble des manifestations syndicales prévues dans le département:
Le 10 novembre : Mobilisation générale pour les salaires et la retraite à 60 ans!
-Brest : Place de la Libertée à 11h00
-Quimper : Place de la Résistance à 11h00
-Quimperlé : Coat Kaer à 10h30
-Carhaix : Devant la Maison des Syndicats à 11h30
-Morlaix : Place des Otages à 17h30
Guy Jourden
Président du Conseil de développement de la Métropole et du Pays de Brest et syndicaliste CGT (Comité Régional)
« J’interviens comme syndicaliste, membre d’un Conseil de développement mais également comme usager régulier des trains TGV et TER »
Les conseils de développement et leur réseau breton sont intervenus lors du débat LNOBPL pour des améliorations des trajets Brest Rennes et Quimper Rennes avec le souhait d’un début des travaux à l’Ouest. Mais ils ont également souligné dans leurs contributions l’importance des trajets du quotidien et des lignes fines du territoire qui permettent d’alimenter les grandes lignes
Lors de ce débat LNOBPL nous nous sommes aperçus que plusieurs associations d’usagers regroupées dans la coordination régionale partageaient cette approche.
Plusieurs conseils de développement (Brest Quimper Lorient Pays COB) ayant constaté depuis plusieurs années le mauvais fonctionnement de la ligne Brest-Quimper avaient établi une note d’intention pour un travail en commun.
L’objectif étant dans un premier temps de faire fonctionner correctement cette ligne fine de territoire où en 2016 78 millions d’euros ont été investis par la SNCF, l’Etat, la Région, le département et les collectivités locales.
Autour des 4 conseils de développement, de membres de la SNCF et de la coordination bretonne des usagers un groupe de travail s’est mis en place et il s’est étoffé avec la participation de divers représentants des collectivités territoriales ou de leurs groupements, des syndicats et de l’Association un train pour Hanvec …
Ce groupe de travail après seulement quelques mois a réussi à établir une analyse et des propositions communes qui seront prochainement portées auprès de la Région et de la SNCF notamment dans le cadre du prochain CPER. Cette analyse fera l’objet, d’une synthèse et d’un livret de 12 pages tiré à une centaine d’exemplaire + une version numérique avec des liens.
Le groupe poursuivra son travail avec les collectivités territoriales autour des mobilités, de la multi-modalité et de la difficulté de stationnement auprès des gares.
Appréciation de la réunion de Morlaix organisée par le PCF
Cette réunion a été très riche en témoignages et proposition d’actions. On sentait une volonté collective malgré la diversité des intervenants. Cette richesse il faut la conforter dans les mois qui viennent par un plan breton du ferroviaire et la recherche d’alliés auprès des usagers et des collectivités. La question du financement va être déterminante et l’état ne doit pas se défausser de sa responsabilité en la matière. De même il est indispensable d’améliorer le fonctionnement du TER en redonnant toute sa place à l’humain dans les gares et dans les trains.
Résumé d’intervention Y. Tizon, Morlaix, le 8 octobre 2022
Une nouvelle gare à Rennes, pourquoi faire ?
En premier lieu, il est important de préciser que le projet d’une deuxième gare Rennes ne peut être analysé ni compris comme un sujet nouveau en réponse à un engouement ferroviaire de plus en plus tendance alors que les actes doivent prendre le pas des paroles et annonces bienfaisantes.
Ainsi, cette idée ferroviaire n’est pas réfléchie pour faire plaisir et se faire plaisir mais construit sur des réalités de tout ordre pour les enjeux convergents de demain.
C’est un projet qui date de plus de dix ans avec une base qui a muri depuis au grès de réflexions, renforcée dans le temps par les évidences de mobilité qui s’imposent en Bretagne.
Celles-ci sont de deux ordres, le transport des voyageurs et celui des matières.
Pour construire un plan ferroviaire dans notre région comme ailleurs, la situation exige de l’entreprendre non pas à partir d’ambitions légitimes parsemées dans les territoires et agglomérations puisque nous avons trouvé depuis longtemps les meilleures solutions à partir d’un système ferroviaire dont l’optimum s’atteint que si l’on admette et comprends qu’il doit être intégré.
Le rail n’est rien sans la roue et inversement.
Quand on réfléchit circulation ferroviaire, il faut parler « infrastructure » et penser un réseau qui ne doit jamais être saturé pour amortir les évolutions de transports qualitativement et quantitativement.
L’indépendance d’un réseau limite les ambitions de son utilisation, la concurrence le vide.
A partir de ces données essentielles, la limite d’une stratégie de développement ferroviaire que celle de son financement et d’un équilibre de satisfaction.
Il faut accompagner les dépenses et les entreprendre avec des objectifs clairs pour arriver au résultat escompté par une efficacité qui n’est pas uniquement observer budgétairement.
C’est pourquoi, pour ne pas brider le débat et s’enfermer dans un rapport financier afin de rester concentré sur l’obligation de réfléchir à d’autres infrastructures et gares ferroviaire, il est important dans ce temps le débat d’aujourd’hui de réfléchir à revoir et réviser l’organisation de la mobilité puisque l’avenir de planète nous y contraint.
Commençons par un état rapide de la situation.
Pour peu que l’on s’y intéresse vraiment, la marque péninsulaire de la Bretagne réduit considérablement les solutions ferroviaires d’aujourd’hui. La gare de Rennes est le point principal d’entrée et de sortie de notre région, un point obligé.
Mais le temps et les décisions ont rajouté à cette contrainte une nouvelle notion et organisation de ce territoire au grès d’une régionalisation du transport collectif de masse.
A l’expansion des trains du quotidiens, c’est greffé l’arrivée du TGV à pleine vitesse sur une étoile ferroviaire de plus en plus sollicité par la mise en œuvre d’une Nouvelle Economie Géographique, la NEG, idée de Paul Krugman qui a obtenu le prix Nobel économique en 2008.
Idée reprise par Balladur et Attali dans leurs rapports sur la gestion de l’administration et la rationalisation économique, la carte des régions a été révisée par ces prismes politiques pour déplacer le rôle de l’Etat et centraliser les activités et décisions au sein d’agglomérations démesurées.
Ainsi, Rennes est devenue métropole et sa gare multimodale et toutes les deux sont aujourd’hui en recherche de solutions contre la saturation quand bien même l’envie d’expansion persiste.
De la sorte , plus le ferroviaire bloque la mobilité au sein de la métropole, plus il freine le débit des trains pour le reste de la région sans oublier celles de nos voisins.
Cela génère une véritable opposition de fond entre la régionalisation et la métropolisation jusqu’à transformer cette dernière dans un rôle confiscatoire par un mécanisme monopolisant le développement de toute une région, au moins sur le plan des mobilités.
Pendant que certains réfléchissent à une deuxième rocade routière, du côté de la SNCF, la modernisation de la gare de Rennes a été pensée pour améliorer la gestion des circulations sur ce point dur. Limitée par l’empreinte dans un espace remodelé, aux deux récents quais il est prévu de mettre en œuvre une nouvelle technologie d’exploitation pour recevoir deux trains sur une même voie (2TVM).
Quand dans le même temps la nouvelle ligne de métro augmente l’offre de transport collectif, indéniablement de nouveaux flux de voyageurs vont pouvoir lâcher leur volant pour une carte Korrigo par l’attrait de ce point de connexion de transport collectif.
Au-delà de se féliciter d’avance de ce succès pour l’environnement, le potentiel de gonflement du flux dans l’espace multimodal de la gare de Rennes annonce déjà une nouvelle étape de saturation d’autant plus que le besoin de mobilité par habitant va croitre au grès d’une augmentation de la population en Bretagne elle aussi attendue. Une liaison ferroviaire nouvelle entre la Métropole de Nantes et celle de Rennes achève le besoin de repenser l’étoile ferrée de Rennes.
L’ancrage d’une saturation de la gare de Rennes ne peut persister en un point d’étranglement pour toute une région qui est irriguée de matières majoritairement par la route.
Comment croire d’ailleurs à la faisabilité du plan du Président Farrandou en Bretagne d’un « fois deux » de trains fret dans ces conditions ? Depuis l’ouverture de la Ligne Nouvelle entre Le Mans et Rennes, la ligne dite classique a été rendu libre de sillons TGV, offrant un véritable corridor ferroviaire fret, pour autant, aucune augmentation de trafic n’a été mesurée par cette énième particularité bretonne.
Si au passage, une des caractéristiques bretonnes appelle plutôt à « diviser par deux » le nombre de camion, le besoin d’augmenter les solutions ferroviaires de l’étoile de Rennes est une réelle évidence à tel point que l’étude géographique du réseau définit la possibilité d’un contournement. Vue d’avion, les voies dessinent un cercle qui ne demandent qu’à être achevé puisqu’entre la ligne de Saint Malo et celle vers Vitré, 10 kilomètres séparent ses deux axes.
Contourner Rennes permet des solutions de soulagement de trafic et offre la place pour une deuxième gare et pourquoi pas d’en faire nouveau point multimodal, relier au métro dans le périmètre du projet ViaSilva.
Mais cela permet aussi de donner des ambitions aux autres projets de développement d’une région où les ports ne sont pas reliés aux rails. Il ne faut pas avoir la faiblesse de penser qu’en faisant sauter le bouchon de Rennes, la réouverture de la ligne Morlaix Roscoff par exemple rend possible la relation directe avec le Marché d’Intérêt National de Rungis. L’étoile ferroviaire de Rennes et son contournement c’est aussi une réponse qui permet la construction d’une nouvelle ligne vers Fougères puis la Normandie tout comme que l’embranchement ferroviaire de plusieurs usines en bretagne, au centre pour seul exemple.
Mieux embrancher les villes, c’est se doter de moyens ferroviaires pour les activités industrielle et plus largement toutes les activités économiques bretonnes et d’échange commerciaux d’aujourd’hui et de demain.
Par des déplacements durables ou tout au moins plus respectueux de l’environnement c’est aussi limiter les impacts négatifs de la métropolisation en combattant la désertification de nos territoires.
C’est une réponse à un aménagement du territoire qui participe à mieux vivre et mieux travailler au pays, ce qui nous concerne toutes et tous.
C’est pourquoi, pour une véritable efficacité et partage du processus cela doit se décider collectivement avec tous les acteurs économiques et politiques pour construire un nouveau plan ferroviaire breton. Et pourquoi pas commencer le travail par une conférence régionale. Celui-ci doit être ordonné pour que chaque projet ait la lisibilité de sa faisabilité et de sa mise en œuvre.
Chacun doit y trouver son compte et avoir la vision du temps à venir.
L’avenir nous appartient collectivement.
Yannick Tizon
Le samedi 5 novembre sur le marché de Morlaix et le dimanche 6 novembre sur le marché de Saint-Martin-des-Champs, les militants communistes du pays de Morlaix distribueront un tract sur l'énergie et pour annoncer la venue de Fabien Roussel dans un mois, le lundi 5 décembre à 19h au Roudour de Saint-Martin-des-Champs.
Communiqué du PCF Carhaix-Huelgoat et du PCF Finistère
Soyons solidaires de l’accueil des réfugiés, à Callac comme ailleurs
Une nouvelle fois les partis xénophobes font montre de haine et affichent leur discours du rejet de l’autre. C’est sur la peur et le mensonge qu’ils agissent. La Bretagne a des valeurs antifascistes, elle a toujours été ouverte aux autres et solidaire. Ces partis fascistes ne sont en rien les défenseurs des plus humbles, ils sont contre l’augmentation du smic, ne défendent pas les services publics, ainsi que l’égalité des droits pour toutes et tous. L’histoire nous enseigne que la monté des fascismes n’augure rien de bon pour les peuples. Ne laissons pas l’histoire bégayer, ne laissons pas la haine occuper la rue. Soyons solidaires de l’accueil, à Callac comme ailleurs, des réfugiés qui sont toujours et avant tout des victimes.
Le samedi 5 novembre à Callac soyons nombreuses et nombreux à dire non à ceux qui instrumentalisent le projet « horizon » par la peur et la désinformation. Rendez-vous près du plan d’eau, espace Kan an Dour à Callac à partir de 12h.
La candidature du port de Roscoff pour intégrer le réseau transeuropéen de transport n’a pas abouti. Le Parti communiste français demande au ministre des Transports de retourner plaider sa cause auprès de la Commission européenne. | ARCHIVES VINCENT MOUCHEL/ OUEST-FRANCE
Photo Port de Roscoff - Ouest-France, 3 novembre 2022
Le port de Roscoff (Finistère) n’a pas été retenu dans le réseau central européen de transport, le 20 octobre 2022. Le Parti communiste français demande au ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, aille insister auprès de la Commission européenne pour la faire changer d’avis.
Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a annoncé que le port de Roscoff n’avait pas été retenu dans le réseau central européen, le 20 octobre 2022. « Il n’en satisferait pas les critères », détaille le Parti communiste français du Finistère, dans un communiqué.
Ce dernier rappelle cependant que le port roscovite a une place de stratégie depuis le Brexit : « Il devient la première porte d’entrée de l’Irlande vers l’Union européenne. »
Aussi, « l’activité portuaire importante déployée à Roscoff, le potentiel agroéconomique du territoire et l’intensité du transport voyageurs maritimes, dans laquelle elle se situe, justifient son inscription dans le réseau de transport transeuropéen ».
Si Roscoff est maintenu dans le réseau global, cela ne suffit pas pour, le PCF. Le parti demande à Clément Beaune « d’insister auprès de la Commission européenne afin que le port de Roscoff soit associé au port de Brest, et inscrit au réseau central RTE-T ».