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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 10:35
Les candidats communistes du secteur de Brest Métropole: Eric Guellec, Anne-Catherine Cleuziou, Yasmine Tanguy, Maxime Paul, Claude Bournot-Gallou, Pierre-Yves Liziar, Catherine Flageul, Jean-Paul Cam

Les candidats communistes du secteur de Brest Métropole: Eric Guellec, Anne-Catherine Cleuziou, Yasmine Tanguy, Maxime Paul, Claude Bournot-Gallou, Pierre-Yves Liziar, Catherine Flageul, Jean-Paul Cam

Ismaël Dupont et Muriel Grimardias

Ismaël Dupont et Muriel Grimardias

Objet : Réponse au mouvement Pays de Brest pour la Culture.

 

Mesdames, Messieurs,

 

Nous vous remercions de nous solliciter à propos de la Politique Culturelle. Si les un-e-s et les autres d’entre nous ont des approches quelque peu différentes, ici ou là, nous nous permettons de répondre collectivement à votre questionnaire.

Tout d’abord, soyez assurés de notre sympathie à votre mouvement dont l’originalité et la pertinence devraient faire école.

Les communistes et apparentés que nous sommes ont la Culture pour ADN. Dans toutes les villes à direction communiste, comme dans les endroits où nous sommes en « charge » de la Culture, la création, l’éducation artistique ont été les bienvenues. A fortiori l’Education Populaire.

 

Au Parlement, par le biais de nos députés et sénateurs communistes, les luttes des professionnels de l’Art et de la Culture ont toujours, (oui toujours !) trouvé un soutien mais aussi une amplification de leurs revendications.

C’est l’une de nos raisons d’être.

 

Pour répondre directement à vos interrogations :

 

1/ Nous ferons voter une Loi Cadre d’orientation et de programmation intitulée « Oser l’Art et la Culture » qui se substituera, après concertations citoyennes, nationales et décentralisées, avec un grand Ministère de la Culture aux missions transversales et interministérielles, à la loi LCAP votée il y a peu.

Cette loi, dite de Création Artistique et du Patrimoine soulève, à juste titre, une réticence syndicale, quant à la remise en question de la présomption de salariat des artistes. En d’autres termes, elle permet de substituer l’apport des artistes amateurs à l’emploi des artistes professionnels. C’est déjà le cas pour les choristes professionnels, par exemple. C’est instrumentaliser les légitimes pratiques amateurs qui méritent bien mieux que ces calculs affairistes.

 

2/ Concernant, le régime de l’intermittence, nous voulons une « garantie de la pérennité » du régime paritaire et solidaire des intermittent-e-s du spectacle.

Ce qui n’est pas assuré quand le Président Macron souhaite refonder l’UNEDIC et promet des sanctions aux demandeurs d’emploi.

Un grand plan de création d’emplois permanents et de sécurisation des parcours de formation et de professionnalisation des artistes, des acteurs culturels nous semble indispensable.

 

 

3/ Ces mesures impliquent la reconnaissance et la protection d’« Un Statut de l’Artiste ».

Si, sous ces termes vous faites référence à la recommandation de l’UNESCO, qui après des années de luttes de la Fédération Internationale des Acteurs (dont le représentant en France est le Syndicat Français des Artistes, CGT), fait reconnaitre « la nature spécifique du travail des Artistes », nous la faisons nôtre.

Le statut de l’Artiste fait beaucoup de bien aux artistes des pays les moins disposés à reconnaître l’originalité de leurs professions, à reconnaitre les lois sociales, fiscales, de propriété intellectuelle, de liberté de création ainsi que leurs droits moraux.

Il s’agit donc de créer un statut équivalent à celui des autres travailleurs qui lui aussi demande à être protégé. Ce qui n’est fondamentalement pas acquis en France par exemple en matière de santé et de sécurité (voir les danseurs !) même si de très récents décrets, là aussi fruits d’une bataille syndicale, et c’est heureux, ouvrent plus de droits à la Sécurité Sociale pour les artistes et technicien-e-s intermittent-e-s et les auteurs.

 

Nous sommes sensibles au Spectacle Vivant, également aux secteurs audiovisuel, phonographique, aux acteurs du numérique… A ce titre, il nous paraît indispensable de mettre le numérique au service de l’émancipation humaine, et d’assurer une juste rémunération à ses créateurs.

 

4/ Notre proposition est claire et sans ambiguïté. Pour garantir la responsabilité nationale de l’Etat et celle des collectivités territoriales dans le financement de la création, de la diffusion et de l’action culturelle, la loi définira les conditions d’une compétence partagée entre eux et 1% du PIB y sera consacré afin de garantir une politique de la Création et du Patrimoine, de la Démocratie et de l’Education populaire.

 

5/ Comme vous le rappelez, les budgets culturels souffrent des nouveaux dispositifs de sécurité liés aux politiques antiterroristes et à l’état d’urgence. Nous le déplorons.

Il ne faut pas céder à la tentation d’une réponse sécuritaire, censée éradiquer de façon quasi magique et instantanée le terrorisme. L’état d’urgence a divisé les français, portant atteinte aux libertés fondamentales. Il a créé de nouvelles contraintes budgétaires, notamment sur les budgets culturels, sans pour autant apporter de plus-value à l’action de la police, de la justice et de l’armée dans la lutte contre le terrorisme. Nous proposons un autre chemin. La société a besoin de revitaliser « sa » démocratie, pour marginaliser ceux qui sèment la haine et la division qui peuvent conduire certains jusqu’à l’action violente et barbare. Nous devons concentrer nos efforts sur des politiques publiques ambitieuses, qui s’attaquent aux racines du mal. A ce titre, la culture est un vrai rempart face aux obscurantismes et un puissant moteur de cohésion sociale. Une politique culturelle ambitieuse doit être un axe essentiel des réponses progressistes à apporter face à la barbarie et à la menace de division. La culture pour tous est l’une des pierres de l’espérance collective que nous devons construire pour triompher face au terrorisme. Elle crée du lien, du partage, de l’émancipation quand les extrémismes obscurs souhaitent l’inverse.

Enfin, nous estimons que pour développer le partage du sensible et de l’imaginaire au même titre que celui des savoirs et de la connaissance, fondement même d’une culture commune indispensable au vivre-ensemble, respectueuses des diversités, la loi doit créer les conditions d’une démocratie culturelle par l’éducation artistique à l’école, l’éducation populaire dans la cité, le retour de la culture au cœur du travail.

Voilà, Mesdames Messieurs, chers amis, rapidement esquissée, une approche de ce que nous continuerons à défendre quand nous serons élus au Parlement.

En espérant avoir répondu à votre attente, nous vous remercions de votre sollicitation et vous prions de croire en notre attention ainsi que nos sentiments les meilleurs.

 

Jean Paul Cam (3ème circonscription), Eric Guellec (2ème circonscription), Pierre-Yves Liziar (5ème circonscription), Maxime Paul (6ème circonscription), Ismaël Dupont (4ème circonscription).

 

L'enjeu de la culture - Réponse des candidats communistes aux Législatives au mouvement Pays de Brest pour la Culture
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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 07:03
Réponse des candidats communistes du Finistère à la Fédération Générale des Retraités de la Fonction Publique

 

Réponse des candidats communistes du Finistère à la Fédération Générale des Retraités de la Fonction Publique

 

Nous partageons vos préoccupations concernant la retraite et les retraité-e-s, le statut de la Fonction Publique, l’accès aux soins, la prise en charge de la perte d’autonomie.

Le fait que l’on puisse vivre aujourd’hui plus longtemps est un formidable progrès.

Sans oublier que de fortes inégalités subsistent, 6 ans d’écart d’espérance de vie selon que l’on est cadre ou ouvrier, et que l’espérance de vie en bonne santé ne progresse pas.

L’allongement de la durée de la vie est une chance pour la société et et non une charge à supporter.

Les retraités participent à la vie sociale, économique, à la solidarité entre les générations, ils sont très engagés dans le milieu associatif, notamment dans le domaine caritatif.

Nous pensons qu’il est possible, nécessaire de gagner en qualité de vie à tous les âges.

C’est un choix de civilisation, le choix de l’humain.

 

Nous sommes loin de ces objectifs, la situation des retraités s’est dégradée avec les différentes réformes, les prélèvements ont augmenté, le découplage des retraites par rapport aux salaires a eu un effet très négatif. Les retraités les plus modestes, surtout des femmes, ont été particulièrement touchés. Certains d'entre eux sont obligés aujourd'hui de joindre un travail d'appoint à leur petite pension.

Près de 38% des retraités perçoivent le minimum contributif de 629 €.

Les retraités ne sont pas des privilégiés !

 

Les projets annoncés par le président font peser la menace de nouvelles et graves détériorations : amputation des dépenses publiques de 60 milliards d’euros ; augmentation de la CSG qui toucherait 60 % des retraité-e-s ( le seuil à partir duquel on devient un « retraité aisé » selon M. Macron est en dessous de 1200 € par mois pour une personne seule !) ; mise en place d’un système de retraites par points à cotisations définies mais sans garantie de prestations, système qui a fait chuter le montant des retraites de 10 % en 4 ans en Suède.

Toucher une retraite de misère ou travailler toujours plus longtemps, c'est dans ce piège que M. Macron veut enfermer les salarié-e-s.

Et cela au nom d’une prétendue égalité qui pénalise en réalité lourdement les femmes et tous ceux qui n’ont pas eu une carrière complète en raison du chômage, de la maladie, du handicap...C’est la négation du système solidaire de retraites par répartition.

Nos propositions sont diamétralement opposées à ces orientations.

 

La retraite des fonctionnaires et des autres

Le statut de la Fonction Publique dû au ministre communiste Maurice Thorez en 1946, étendu par un autre ministre communiste Anicet Le Pors en 1983, est un socle progressiste qui doit être préservé et servir de point d'appui pour de nouvelles conquêtes sociales pour tous et dans tous les domaines.

Au contraire de ceux qui veulent aligner par le bas, nous visons une convergence vers le haut des acquis sociaux.

 

En matière de retraites nous proposons :

  • l’abrogation des réformes engagées depuis 1993

  • le droit à une retraite à taux plein à 60 ans en incluant depuis l’âge de 18 ans les périodes d’études, de chômage, de maladie, d’invalidité...

  • une retraite par répartition à prestations définies, indexée sur les salaires

  • aucune pension inférieure au SMIC, que nous proposons de porter à 1800 € brut

Tout cela s’appuie sur une relance de la croissance et de l’emploi stable et qualifié, sur l’égalité salariale femmes-hommes, la suppression des exonérations patronales, une cotisation sur les revenus financiers au même niveau que les salaires.

Nous proposons d’aller vers la suppression de la CSG .

 

La santé et le vieillissement

Fracture sociale, désertification médicale, dépassements d’honoraires, restes à charge, hôpital public malade de l’austérité, mainmise des intérêts privés, notre santé est en danger, et les retraités sont particulièrement concernés.

Nous nous prononçons pour l’abrogation des lois Bachelot et Touraine, l’arrêt des fermetures de lits et services hospitaliers, la suppression du numérus clausus, un pôle public du médicament, le remboursement à 100 % par la Sécu de tous les soins prescrits, pour une cotisation sur les revenus financiers.

Quant à la perte d’autonomie, la loi d’adaptation de la société au vieillissement n’a pas répondu aux attentes en raison du manque de moyens financiers d’une part, de l’absence du volet initialement prévu sur les établissements d’autre part.

Elle doit être prise en charge à 100% dans le cadre de la Sécurité sociale.

Nous proposons la création d’un nouveau service public de l’aide à la personne, l’ouverture de structures d’accueil, le recrutement et la formation de personnels qualifiés.

Ces propositions s'inscrivent dans des choix économiques et politiques en rupture avec les politiques d'austérité. Alors que l'évasion fiscale approche les 80 milliards d'euros par an, que les dividendes versés aux actionnaires en 2016 par les entreprises du CAC 40 s'élèvent à 54 milliards d'euros, l'argent existe pour relancer l'emploi et le pouvoir d'achat, engager la transition écologique, développer les services publics, la protection sociale.

 

Démocratie sociale

Notre conception de la démocratie n’est ni celle de l’usage répété du 49/3 pour faire passer des projets impopulaires, ni celle du gouvernement par ordonnances.

La gouvernance du pays a tout à gagner dans une véritable démocratie sociale.

Nous nous prononçons pour un dialogue réel et constructif avec les syndicats, les associations, pour la mise en place de vraies structures démocratiques de concertation, pour un élargissement des droits des citoyens, des salariés.

Nous voulons par exemple rétablir l’élection au suffrage universel des représentants des assurés sociaux dans les caisses de Sécurité sociale. Nous proposons aussi que les syndicats et associations d’usagers soient associés aux côtés de l’État et des collectivités à l’élaboration des politiques publiques de l’autonomie et au suivi de leur mise en œuvre.

 

Réponse rédigée par Yvonne Rainero - au nom de l'ensemble des candidats communistes aux élections législatives du Finistère: 

Ismaël Dupont et Muriel Grimardias(4ème circonscription), Yvonne Rainero et Jean-Claude Perrot (1ère circonscription), Jean Paul Cam et Yasmine Tanguy (3ème circonscription), Eric Guellec et Anne-Catherine Cleuziou (2ème circonscription), Pierre-Yves Liziar et Claude Bournot-Gallou (5èmecirconscription), Maxime Paul et Catherine Flageul (6ème circonscription), Martine Le Nozerh (suppléante communiste de Roland Jaouen, FI dans la 7e circonscription), Jacques Rannou et Christine Belleguic (8e circonscription)

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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 06:58
Tribune d'Ismaël Dupont - candidat PCF-Front de Gauche aux élections législatives dans la 4ème circonscription du Finistère - Ouest-France Morlaix, 1er juin 2017
Tribune d'Ismaël Dupont - candidat PCF-Front de Gauche aux élections législatives dans la 4ème circonscription du Finistère - Ouest-France Morlaix, 1er juin 2017
Tribune d'Ismaël Dupont pour Ouest-France 
 
qui a donné quartier libre aux candidats pour s'exprimer (en 1200 signes, espaces compris).  
 
 
Les jeux ne sont pas faits. Il ne s'agit pas de donner une majorité à Macron mais d'élire des députés qui prendront en compte vos besoins et votre vie.
Comme député de proximité, à l'écoute de mes concitoyens, luttant avec eux, je me donnerai pour tâche la dignité pour tous et la construction d'un avenir acceptable pour nos jeunes.
Je résisterai à la politique de régression sociale de Macron, un président au service des puissances d'argent.
Pour vous défendre, vous aurez besoin d'un élu sérieux et combatif, qui ne lâche rien contre leurs politiques inégalitaires.
Comme porte-parole du Front de gauche, comme élu à Morlaix-Communauté et à Morlaix, je suis présent depuis huit ans dans toutes les luttes du territoire pour les salariés, les services publics, l'écologie, les droits humains.
Je porte les valeurs de la gauche de progrès.
Mes priorités sont : des services publics de santé de qualité sur le territoire. Lutter énergiquement contre la casse de l'hôpital public.
Je souhaite aussi m'engager pour les personnes âgées et leur droit à l'autonomie, proposer des solutions solidaires pour nos aînés, dans le cadre de nouveaux services à construire et d'un plan d'investissement ambitieux.  
 
Tribune publiée le 1er juin dans Ouest-France
Tribune d'Ismaël Dupont - candidat PCF-Front de Gauche aux élections législatives dans la 4ème circonscription du Finistère - Ouest-France Morlaix, 1er juin 2017
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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 06:47

Le Parti Communiste présente de nombreux jeunes candidats partout en France et en Bretagne, des militants engagés dans la société,  ayant l'humain au coeur et une volonté profonde de transformer la société pour combattre les inégalités et aux injustices. 

Christelle Schweizer, candidate communiste à Lamballe, est emblématique de cette nouvelle génération de militants et de candidats communistes, au même titre que Solenn Halou (Saint Malo), Benoit Montadone (Fougères), etc. 

Sur ces élections législatives 2017, avec l'entrée en scène de centaines de nouveaux candidats relativement jeunes (la vingtaine, la trentaine ou la quarantaine), le Parti Communiste a fait la preuve qu'il pouvait être une force politique sur laquelle on pouvait compter pour l'avenir et le présent.   

Christelle Schweitzer, 38 ans, directrice d'école de musique, candidate communiste à Lamballe (Le Télégramme)
Législatives. La communiste Christelle Schweitzer en lice

Législatives. La communiste Christelle Schweitzer en lice

Ouest-France

Christelle Schweitzer, la directrice de l’école de musique de Lamballe se déclare candidate aux législatives dans la circonscription Lamballe-Loudéac. À 38 ans, elle se présente pour la première fois.

Elle est la quatrième candidate de la circonscription Lamballe-Loudéac à être sur la ligne de départ. À 38 ans, Christelle Schweitzer, directrice de l’école de musique de Lamballe, se lance dans la course à l’élection législative « sous l’étiquette de la gauche rassemblée et plurielle, et plus exactement du Front de gauche et du Parti communiste français (PCF) ».

Secrétaire de la section lamballais du PC, depuis trois ans, la professeur de flûte de formation, originaire de la région lyonnaise, estime qu’il est « important de faire entendre d’autres voix solidaires » alors que « la France, en 2016, est le seul pays à voir ses dividendes augmenter, tout comme les salaires des grands patrons ». « Nous allons militer pour un nouveau modèle social basé sur l’égalité et la répartition des richesses, prône la fille d’ouvriers, jamais élue. L’humain doit primer. »

Donner de l’espoir aux jeunes

Lors de la campagne, « nous ouvrirons des débats progressistes primordiaux », défend la communiste encartée depuis ses études. « Je fais partie de la génération marquée par le traumatisme de 2002. » Sa candidature, elle l’a mûrie « depuis le conflit de la Cooperl il y a un an ». Trois thèmes cimentent son programme : « L’éducation et la jeunesse, les services publics et l’écologie. »

Pour la mère de deux fillettes plaidant pour le droit des femmes, « la jeunesse est un sujet à mettre sur la table. Il faut lui donner de l’espoir. Dans les écoles, des classes ferment, les études sont plus chères… Nous, nous ne parlons pas de 500 000 fonctionnaires en moins, mais de 500 000 en plus ! En écologie, il faut développer une espèce de cercle vertueux qui parle des producteurs, des éleveurs et des paysans, en passant par tous les intermédiaires de la chaîne ».

Christelle Schweitzer, 38 ans, directrice d'école de musique, candidate communiste à Lamballe (Le Télégramme)
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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 06:38
Jacques Rannou, maire délégué communiste de Kernevel, soutien à Jean-Luc Mélenchon a qui il a donné son parrainage, candidat PCF-Front de Gauche aux élections législatives

Jacques Rannou, maire délégué communiste de Kernevel, soutien à Jean-Luc Mélenchon a qui il a donné son parrainage, candidat PCF-Front de Gauche aux élections législatives

Catherine Gentric.

Le candidat du Parti communiste aux législatives de la 8e circonscription est un fervent défenseur des services publics et des salariés. Mais surtout un véritable candidat de territoire.

À Kernével, s'il est un homme ancré dans les terres du pays, c'est bien le candidat du Parti communiste français. Jacques Rannou, « Kernevellois de souche », comme il dit. Un amoureux éternel de son village, ou plutôt de sa commune, dont les frontières furent un jour aspirées par celle de Rosporden la voisine. « Né ici », il n'a, dans l'âme, jamais quitté ses terres, ni même sa mairie. Ou presque. Maire délégué de Kernével entre 1998 et 2008, réengagé dans la fonction en 2016, il connaît la mairie, et le territoire, comme le fond de sa poche. Son père, jadis, était secrétaire de mairie. La famille habitait à l'étage.

Alors, à 59 ans, cet ancien cheminot engagé, délégué syndical et représentant du personnel, sait dire les choses pour les autres.

Un manque d'unité avec France insoumise

Membre du Front de Gauche, encarté au PCF, soutien de Jean-Luc Mélenchon à la Présidentielle et parrain de sa candidature en tant que maire adjoint de Kernével, il aurait souhaité, avec ses « collègues militants », éviter le maximum d'émiettement et « qu'il y ait au premier tour une réunification des forces de gauche, pour être sûr d'être au deuxième tour et de remporter l'élection... Je regrette que cela n'ait pu se faire », dit-il.

Dans cette logique, il aura bataillé pour avoir des candidatures d'unité pour le scrutin des législatives, multipliant les rencontres avec le collectif Citoyens debout, émanation locale de France insoumise.

« C'était notre choix avéré, sans arrière-pensée, dit-il. Il y a 577 circonscriptions, huit dans le Finistère. Unis, nous avions une capacité à nous faire entendre. Au PCF, nous avions une légitimité. Y compris moi. Mais on ne revendiquait pas forcément de manière hégémonique toutes les places. »

Hélas, les candidatures communes au final n'aboutiront pas. «Avec France insoumise, c'était plutôt, «c'est nous qui commandons », avec obligation de signer une charte. C'est un fonctionnement un peu hiérarchisé avec le national qui décide de ce que l'on va faire localement », explique-t-il.

 

Pas question pour lui donc d'être « un citoyen debout-assis-donne la patte », dit-il. Nous connaissons bien les dossiers. Nous voulons bien partager. Et, sur la 8e, il y a des choses à porter. Le côté maritime certes, mais aussi pour l'arrière-pays que l'on oublie trop, avec beaucoup de zones rurales et de petits commerces ».

Forcément, Jacques Rannou fait de la préservation des services public son cheval de bataille : «Beaucoup de communes du territoire sont confrontées à cette problématique : disparition des écoles, des bureaux de poste, des commerces. Il faut refondre la politique, partir des préoccupations premières des citoyens, ne pas être hors-sol. En tant que député, il faut être les deux pieds dans la réalité de notre territoire. », assène-t-il.

Et de citer, entre autres, l'arrivée du TGV à grande vitesse qui va chambouler tous les horaires des TER (Trains express régionaux) « qui ne correspondront plus aux attentes des scolaires et des salariés. Il y aura des réveils douloureux à la rentrée pour les gens de Quimperlé et Rosporden », avertit-il.

L'élu kernévellois, député, se promet aussi logiquement de revisiter cette fameuse loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) : « Au parlement on l'abrogerait. Elle fait l'impasse notamment sur les communes à la périphérie des métropoles qui sont renvoyées à des communes dortoirs. Cela rejoint le problème de la ruralité... »

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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 06:20

Objet : Réponse à l'USR CGT                                                        

Brest, le 3/6/2017

Bonjour M Phelep

 

Je vous remercie de m’avoir fait parvenir votre lettre ouverte.

Voici quelques éléments de réponse que je suis prêt à compléter.

 

Je suis prêt à prendre quelques heures pour vous préciser notre programme si vous le souhaitez.

 

Recevez monsieur le secrétaire l’expression de mes sentiments syndicalistes

 

Fraternellement

 

Pour l'ensemble des candidats communistes du Finistère: Yvonne Rainero et Jean-Claude Perrot (1ère circonscription), Eric Guellec et Anne-Catherine Cleuziou (2ème circonscription),  Jean-Paul Cam et Yasmine Tanguy (3ème circonscription), Ismaël Dupont et Muriel Grimardias (4e circonscription), Pierre-Yves Liziar et Claude Bournot-Gallou (5ème circonscription), Maxime Paul et Catherine Flageul (6ème circonscription), Martine Le Nozerh (suppléante d'un candidat France Insoumise, Rolland Jaouen, 7e circonscription), Jacques Rannou et Christine Belleguic (8ème circonscription).

 

Jean-Paul Cam, candidat communiste sur la 3e circonscription du Finistère

 

 

Les mauvais coups ne nous ont pas épargné ces dernières années. 1993, 2003, 2010 et 2014, quatre années, quatre réformes des retraites. Nous les avons toutes combattues ensemble. Outre le recul de l’âge de la retraite qui a eu comme conséquence la baisse des pensions des salariés les plus précarisés, en particulier les femmes, s’est ajouté le gel des pensions, ainsi que la mise en œuvre de mesures fiscales régressives (hausse de la CSG, TVA, Contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie, suppression de la demi-part pour les personnes seules  ayant élevé un enfant...).

 

Aujourd’hui, cette politique de casse, avec l’élection l’Emmanuel Macron, s’il parvient à obtenir une majorité absolue ou relative avec la droite va s'aggraver. Le président de la République, lors de sa rencontre les syndicats mardi dernier a confirmé son intention de réformer le système de retraites. Et n’hésitera pas à museler la représentativité nationale pour imposer ses réformes. Nous le savons le slogan d’« un euro cotisé (qui) donne in fine les mêmes droits à pension » se traduira par des pensions réduites pour coûter moins cher au système, ce qui est le propre des retraites par points. Selon lequel chacun choisirait le moment de prendre sa retraite en fonction des sommes qu’il a cotisées. Un système à la carte, indexé sur les capacités contributives de chacun. La conséquence, c’est la rupture du système solidaire, dans lequel ce sont les cotisations des actifs qui s’ajustent pour garantir le niveau des pensions. Adieu les corrections comme le « minimum contributif », bienvenue à la pénalisation des plus pauvres, des moins qualifiés, des carrières incomplètes et… des femmes (qui cumulent souvent ces critères). En bref, bonjour le « chacun-pour-soi ».

 

Comme vous le savez, le projet d’Emmanuel Macron recèle un autre danger : celui du basculement d’un système où le montant de la retraite et son mode de calcul sont connus à l’avance des cotisants, vers un autre où la valeur du « point », et donc la pension, changent en fonction de la conjoncture, comme en Italie ou en Suède. C’est ce qu’on appelle un système à  comptes notionnels, où ce ne sont plus les cotisations qu’on ajuste à la hausse ou à la baisse, mais les pensions elles-mêmes.

 

C’est un véritable enjeu de civilisation qui s’ouvre devant nous. A l’image de la proposition de loi déposée en 2010 par le groupe communiste. La revalorisation des pensions est une urgence absolue. C’est le sens de la proposition d’un taux de remplacement de 75 % minimum du salaire et en aucun cas inférieur au Smic revalorisé pour une carrière complète de travail. Un vaste plan de rattrapage des retraites est également nécessaire pour que les femmes qui ont subi les inégalités salariales et professionnelles retrouvent rapidement le même niveau de retraite que les hommes. Nous défendrons et garantirons, comme nous l’avons toujours proposé, le droit à la retraite à 60 ans à taux plein. Les pensions sont bloquées depuis quatre ans, à part le 0,1 % du 1er octobre. Nous demandons une revalorisation par un rattrapage de 300 € et que l'évolution des pensions soit indexée sur celle des salaires et non des prix. Le niveau des retraites baisse de 1 % par an en moyenne depuis 20 ans. Des écarts très importants de pensions existent entre les hommes et les femmes : 1200€ en moyenne pour les premiers, 800€ pour les secondes. Pour financer ces mesures, nous devons mettre à contribution les revenus du capital. Les revenus financiers des entreprises et des institutions financières s’élèvent à plus de 300 milliards d’euros par an. Ils échappent largement aux prélèvements sociaux. C’est pourquoi nous sommes pour une extension des prélèvements sociaux à tous les revenus financiers au même niveau que les cotisations sur les salaires. Nous mettrons en place une modulation du niveau des cotisations sociales patronales, en fonction du développement de l’emploi, de la qualification et des salaires. Enfin, la réponse aux situations de perte d’autonomie que vivent des millions de personnes dans notre pays est un enjeu de société important. Pour y répondre, un service public de l’autonomie pour les personnes âgées conçu et organisé à partir des services publics et sociaux existants sera créé.

 

Sur la taxe d’habitation nous partageons votre point de vue. Cette mesure va à terme  étouffer les services publics. Les premières victimes seront les retraités. Il faut donner aux collectivités locales les moyens d’une politique sociale, cela passe par un fonds national de péréquation. Il faut une nouvelle révision foncière et que les mécanismes qui bloquent les plafonnements de la taxe d’habitation soient abrogés.

 

Sur l’autonomie vieillissement nous refusons la création d’un cinquième risque

La création d’une véritable coordination des politiques publiques de l’autonomie des personnes devra être mise en place avec un contrôle démocratique : état, collectivités territoriales, organisations syndicales, associations des usagers. L’enjeu consistera à travailler, à partir de l’existant, à l’amélioration du niveau de la prise en charge, tant pécuniaire que de la qualité de la prise en charge.

Nous proposons au niveau départemental un pôle public de « l’autonomie», s’appuyant sur le développement des services publics existants avec tous les aspects d’aides (repas, toilettes, mobilisations, etc.) mais aussi équipements et aménagements des logements, transports. Le pôle public doit permettre une synergie entre les services publics ainsi développés en les coordonnant avec les nouveaux services publics du handicap et celui des personnes âgées à créer pour favoriser la promotion des activités sociales des personnes âgées et des personnes en situation de handicap. Cette coordination départementale doit permettre une simplification des démarches pour les personnes et les aidants et une meilleure efficacité du service rendu.

Nous proposons une structuration nationale des pôles publics départementaux dans une forme à définir (agence, établissement public, service ministériel) afin de garantir une maîtrise, une cohérence et une égalité sur le territoire national. Nous voulons assurer à cette échelle une indépendance totale et des critères indiscutables aux procédures de détermination du niveau de perte d’autonomie. Ce sera aussi engager une vaste politique de formation, de professionnalisation et de création en nombre d’emplois qualifiés des services d’aide à la personne,

Dans votre courrier, vous portez le développement des services publics de qualité et de proximité au cœur de vos revendications. Les services publics, notre bien commun, méritent mieux que le traitement qui leur est actuellement infligé. Dans un moment de crise profonde où se développent précarité, insécurité, inégalité mais aussi dans un moment de révolte où monte l’exigence d’une culture de partage, de justice et de solidarité, nous mettons la question des services publics au cœur des débats comme une réponse incontournable structurante d’une nouvelle société plus humaine et solidaire. Partout dans nos territoires les luttes se multiplient contre les politiques d’austérité pour empêcher la fermeture du bureau de poste du quartier, des services de l’hôpital voisin, de la classe de l’école communale ou d’une ligne ferroviaire. Nous devons tous ensemble mettre un coup d’arrêt à la diabolisation de la « dépense publique », pour nourrir ces luttes de nos propositions et obtenir des avancées concrètes, pour les faire converger et construire un front d’idées et d’actions pour le service public du XXIe siècle.

 

Voilà ce que je voulais apporter comme réponse aux demandes que vous avez exprimées. Vous pouvez compter sur nous dans les prochaines années comme vous avez pu toujours compter sur les députés communistes /Front de Gauche pour porter des propositions utiles aux retraités et utiles à notre protection sociale solidaires.

 

Jean-Paul Cam, pour les candidats présentés par le parti communiste du Finistère, membre du Front de Gauche

 

 

Législatives - Retraités: Réponse des candidats communistes du Finistère à l'Union Confédérale des Retraités CGT
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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 05:48
Agriculture: Réponse des candidats aux législatives du PCF dans le Finistère au questionnaire de la Confédération Paysanne

Objet : Réponse à la Confédération Paysanne sur ses questions posées aux candidats aux législatives. 

Brest, le 3/6/2017

Monsieur Vincent Pennober,

Nous sommes candidats aux élections législatives sur le département du Finistère pour le Parti Communiste Français.

Vous nous interpellez sur nos propositions pour le secteur agricole dans le cadre de ces élections.

Soyez assuré que nous avons conscience des difficultés et de la crise que subissent nos campagnes. Nous nous rejoignons d’ailleurs sur l’analyse des facteurs qui ont conduit à autant de détresse chez les paysans, à la disparition de nombre d’exploitations agricoles.

On a cru pouvoir mettre en place une agriculture à moindre coût. Il n'en est rien. Rechercher à tout prix à produire des aliments tout-venant conforte un modèle à bout de souffle qui pollue, met en danger les paysans et réduit la biodiversité. C’est tout l’impasse d’une politique agricole ultra-libérale.

Notre analyse est simple. Alors que les profits des groupes de la grande distribution flirtent avec les sommets, la paysannerie française est en grande difficulté. Les agriculteurs sont à bout de souffle, mal rémunérés ; le consommateur, lui, paye également le prix fort. Incidemment, la vitalité des territoires et notamment des ruralités s’en retrouve impacté. Nous sommes donc dans un modèle perdant-perdant.

Pourtant, un nouveau modèle agricole est possible pour sortir de la crise. Nos propositions visent à répondre à la rémunération du travail paysan, à l’accès à tous à une alimentation de qualité ainsi qu’à l’urgence de réponses liées à la crise.

Permettez-nous de développer quelques priorités.

Nous mettrons en œuvre un plan de transition écologique de l’agriculture en vue de faire de l’agriculture française un modèle d’agriculture écologique, sans OGM, autonome en intrants et ressources non renouvelables, non contaminants et contribuant à la lutte contre le changement climatique.

Pour lutter contre la concentration des exploitations nous ferons jouer un droit de préemption systématique des terres libérées en faveur de l’installation d’agriculteurs ou de l’agrandissement de petites exploitations.

Nous agirons pour une nouvelle organisation de l’agriculture dans le cadre des Nations unies, afin de soutenir le développement de marchés régionaux, de réguler les marchés mondiaux, de mettre en œuvre un plan agricole et alimentaire mondial, de promouvoir la relocalisation et la transition écologique de l’agriculture et de combattre les processus d’accaparement de terres.

Nous serons à l'initiative de la construction d’une alliance stratégique avec les pays engagés dans la défense de la souveraineté alimentaire et de l’agriculture paysanne.

Nous impulserons une coopération au développement qui priorise les accords avec les États mettant en œuvre des politiques de souveraineté alimentaire et de soutien à l’agriculture paysanne.

Nous agirons pour l'adoption d’une politique agricole commune cohérente avec l’objectif de souveraineté alimentaire, centrant la production sur les besoins du marché intérieur et la protection de ce dernier, garantissant aux agriculteurs des prix rémunérateurs, encadrant les pratiques de la grande distribution au moyen des prix minimums aux producteurs et de coefficients multiplicateurs maximums et de conférence annuelles sur les prix arbitrées par l'Etat.

La France opposera son veto à la conclusion du cycle de Doha de l’OMC, à la signature des accords de libre-échange (notamment les APE) négociés par l’Union européenne, à toutes les pressions du FMI, de la Banque mondiale et aux conditions posées à l’aide au développement exercées sur les pays du Sud.

Nous mettrons en œuvre un plan national de transition écologique de l'agriculture visant le zéro pesticide. 

Nous engagerons le soutien au développement des filières alternatives labellisées, vivrières, courtes de proximité, biologiques, reposant sur une juste rémunération du travail et permettant au plus grand nombre de bénéficier d'une alimentation de qualité.

Nous défendrons la création d'organismes publics régionaux de certification bio et agriculture raisonnée. 

Nous engagerons la révision du mandat des Sociétés d’aménagement foncier et rural (SAFER) et de leur gouvernance afin d'y rendre les pouvoirs publics majoritaires et pour stopper puis inverser le processus de concentration de l’agriculture.

Nous soutiendrons l’installation de jeunes agriculteurs et la consolidation des petites exploitations, y compris par le biais de réserves foncières, notamment à proximité des villes.

Voilà, Monsieur, rapidement esquissée, une approche de ce que nous ferons si nous sommes élu-e-s députés.

En espérant avoir répondu à votre attente, nous vous remercions de votre sollicitation et vous prions de croire en notre attention ainsi que nos sentiments les meilleurs.

Nous restons à votre disposition pour échanger de manière plus approfondie si vous le souhaitez.

 

Les candidats présentés dans le Parti Communiste et le Front de Gauche dans le Finistère: 

Ismaël Dupont et Muriel Grimardias(4ème circonscription), Yvonne Rainero et Jean-Claude Perrot (1ère circonscription), Jean Paul Cam et Yasmine Tanguy (3ème circonscription), Eric Guellec et Anne-Catherine Cleuziou (2ème circonscription), Pierre-Yves Liziar et Claude Bournot-Gallou (5ème circonscription), Maxime Paul et Catherine Flageul (6ème circonscription), Martine Le Nozerh (suppléante communiste de Roland Jaouen, France Insoumise, dans la 7e circonscription), Jacques Rannou et Christine Belleguic (8e circonscription)

Ismaël Dupont, Xavier Compain, Muriel Grimardias en visite d'une ferme en transition bio au Kermeur à Plougonven dans le cadre d'une journée agriculture de notre campagne législatives

Ismaël Dupont, Xavier Compain, Muriel Grimardias en visite d'une ferme en transition bio au Kermeur à Plougonven dans le cadre d'une journée agriculture de notre campagne législatives

Résister et construire, se faire entendre et respecter. Un député vraiment à gauche pour les pays de Concarneau et Quimperlé. Jacques Rannou cheminot, Maire délégué de Kernével et Christine Belleguic, infirmière. Conseillère municipale de Névez. Soutenus par le PCF-Front de Gauche et République et Socialisme.

Résister et construire, se faire entendre et respecter. Un député vraiment à gauche pour les pays de Concarneau et Quimperlé. Jacques Rannou cheminot, Maire délégué de Kernével et Christine Belleguic, infirmière. Conseillère municipale de Névez. Soutenus par le PCF-Front de Gauche et République et Socialisme.

Eric Guellec et Anne-Catherine Cleuziou (candidats PCF à Brest Centre), Yasmine Tanguy (Brest Rural), Maxime Paul (6e circonscription), Claudie Bournot-Gallou (5e Circo), Pierre-Yves Liziar (5e circo), Catherine Flageul (6e circo), Jean-Paul Cam (1e circo)

Eric Guellec et Anne-Catherine Cleuziou (candidats PCF à Brest Centre), Yasmine Tanguy (Brest Rural), Maxime Paul (6e circonscription), Claudie Bournot-Gallou (5e Circo), Pierre-Yves Liziar (5e circo), Catherine Flageul (6e circo), Jean-Paul Cam (1e circo)

Yvonne Rainero et Jean-Claude Perrot (candidats du PCF dans la 1ère circonscription de Quimper)

Yvonne Rainero et Jean-Claude Perrot (candidats du PCF dans la 1ère circonscription de Quimper)

Agriculture: Réponse des candidats aux législatives du PCF dans le Finistère au questionnaire de la Confédération Paysanne
Agriculture: Réponse des candidats aux législatives du PCF dans le Finistère au questionnaire de la Confédération Paysanne
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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 05:27
Signons le pacte April pour le logiciel libre (Yann Le Pollotec, responsable "révolution numérique" du PCF)
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6 juin 2017 2 06 /06 /juin /2017 20:03
Ordonnances Macron pour créer à un droit du travail particulier à chaque entreprise: résistons à ce grand bond en arrière social et démocratique en élisant un maximum de députés PCF et Front de Gauche et en nous mobilisant dès l'été, dans la rue, les entreprises! - par Ismaël Dupont
photo Pierre-Yvon Boisnard

photo Pierre-Yvon Boisnard

 

Le gouvernement vient de dévoiler les contenus du projet de loi d'habilitation des ordonnances qui sera présenté le 28 juin au conseil des ministres . 

Monsieur Macron a de la suite dans les idées, il est un dangereux  récidiviste :  il a  imposé hier, en dégainant le 49-3,  une loi, portant son nom, qui  imposait  le travail du dimanche…. Il  veut aujourd'hui remettre sur la table toutes les dispositions initialement envisagées par la loi de sa complice El Khomri  que les salariés ont pu faire  retirer par leur mobilisation lors du précédent quinquennat .

Et bien, que Monsieur Macron  se le tienne pour dit : s'il a de la suite dans les idées, nous aussi !

Le combat contre son projet  nous l'avons mené dans la rue en 2016 avec les salariés, avec nos députés PCF et Front de Gauche à l'Assemblée Nationale ;  nous le menons aujourd'hui aux élections législatives qui doivent contribuer à résister à ces projets de régression sociale; nous le mènerons demain, dans l'Hémicycle avec nos députés et dans tout le pays!

Nous le mènerons de façon spectaculaire, visible et durable, pour gagner un débat aujourd'hui urgent et nécessaire: notre pays , les travailleurs, les salariés n'ont pas besoin de droits qui se réduisent comme peau de chagrin, au gré des désirs de rentabilité des actionnaires et du MEDEF, mais d'un code du travail du XXIeme siècle , qui étende au contraire leurs droits, leur pouvoir d'intervention dans les entreprises , qui leur assure un nouveau droit à la mobilité et à la sécurité professionnelle.

Ce que nous voulons, c'est  un débat démocratique , citoyen, à l'échelle de toute la société , avec tous les salariés et leurs représentants, pas un débat assassiné  à coups d'ordonnances en période estivale !

C'est cela pour nous la modernité et le renouvellement  en politique ! 

Et nous ne nous laisserons pas abuser par les mots : la simplification ce n'est pas   mettre fin aux conventions collectives nationales, pour favoriser une négociation truquée par entreprise, avec des droits adaptables et sans arrêt remis en cause pour que la concurrence libre et non faussée entre entreprises se fasse sans arrêt sur le dos de salariés toujours plus taillables et corvéables à merci !

Ce n'est pas  plafonner, donc tirer vers le bas, les indemnités prud’homales pour permettre aux chefs d'entreprises de licencier plus facilement !

La  démocratie et le dialogue social, ce n'est pas  instaurer, le pistolet sur la tempe, des référendum d'entreprises, où les salariés ne pourront répondre qu'aux questions que les chefs d'entreprises et leurs actionnaires auront décidé de leur poser !

Simplifier , démocratiser c'est au contraire instaurer un service public de l'emploi profondément transformé avec pour missions l'appui aux salariés, leur sécurisation et leur formation.

Simplifier , démocratiser, c'est au contraire donner aux salariés de véritables pouvoirs de contre propositions face aux plans de licenciements , moyens financiers à l'appui, pour baisser le coût du capital , pas du travail.

C'est le sens du projet de loi que les parlementaires communistes ont déposé à l'assemblée nationale pour une « sécurité de l'emploi et de la formation ».

Ce projet porte la nécessité de repenser le travail, le temps de travail, le sécurisation de l'emploi tout au long de la vie :  c'est indispensable aujourd'hui pour pouvoir évoluer, s’adapter, élever ses connaissances et qualifications pour le plus grand bien du développement des entreprises et du pays, et dans une totale sécurité.

A travers la question du code du travail, c'est un véritable enjeu de société, pour nous comme pour les générations à venir qui est posé !

  Le  nouveau président de la République a annoncé son intention de régler le problème en ayant recours  aux ordonnances ! 

Les ordonnances, c'est ce qui autorise à dessaisir le Parlement de l'écriture précise de la loi au profit du seul gouvernement.

Rien de plus anti-démocratique. Et Il veut le faire pendant l'été.

Bonjour le coup de force !

Les élections législatives doivent donc  être l'acte premier de la mobilisation pour s'opposer à ce coup de force , et imposer un large débat public, projet contre projet . 

Le Président n'a pas en effet le pouvoir à lui seul de déclencher les ordonnances.

Le Parlement doit voter une loi d'habilitation des ordonnances.

Si le Président Macron et son premier ministre issu des républicains font de l'existence d'une majorité absolue, soumise et obéissante,  à l'assemblée un enjeu décisif pour eux, nous  savons  pourquoi maintenant !

D'où l'importance des élections législatives ; car si nous élisons  assez de députés qui le refuse, il n'y aura pas de recours aux ordonnances.

C'est pour cette raison que nous menons cette semaine d'action à la veille d'un scrutin qui sur ce sujet, comme sur beaucoup d'autres, sera décisif pour l'avenir du pays et des salariés .

C'est pour cette raison que nous voulons mettre cette question au cœur de notre campagne des élections législatives.

Les candidates et candidats que nous présentons ou soutenons ont été des acteurs et actrices résolus dans les mobilisations contre la loi El Khomri . Ils portent partout dans leur campagne l'exigence de nouveaux droits pour les salariés , et celle de faire reculer la main mise de la finance et des actionnaires sur les choix économiques et des entreprises . Ils seront présents dans chacune de leur circonscription dans les jours qui viennent pour donner de la résonance à cette semaine d'action.

Les salariés peuvent compter sur elles et eux pour refuser demain, à l'assemblée , le recours aux ordonnances.

Voter pour elles et eux ce dimanche 11 juin , c'est dire non à la casse du Code du Travail.

Et vous pouvez compter sur elles et eux, tout au long de la mandature pour défendre et faire progresser vos droits .

Les faits parlent d'eux mêmes :

Entre 2014 et 2016, Les députés communistes FDG ont déposé plus de 2 400 amendements à la loi Macron, puis El Khomri

Nuits et jours, pied-à-pied, ils n'ont rien lâché !  Ils ont travaillé avec les syndicats, avec « Nuit Debout », et tous les parlementaires opposés à cette loi : ils ont été nos porte-voix ….

Ils continueront à l'être au sein de l'Hémicycle !

En appui sur les députés communistes et Front de Gauche , nous poursuivrons ce combat tout au long de l'été, à la rentrée de septembre, à  la Fête de l'Humanité qui résonnera de cette mobilisation et de cette exigence, et dans les semaines qui suivront !

Mr Macron veut  passer en force pour casser le droit du travail, il  nous trouvera face à lui, il  trouvera sur sa  route  des députés qui exigeront l'abrogation de la loi El Khomri ; qui   engageront  un grand dialogue politique et citoyen pour de nouveaux droits au travail, pour construire  une grande loi de démocratisation sociale, qui mettra en son cœur de nouveaux droits sociaux et de droits d'intervention dans la gestion des entreprises !

Voilà ce qui manque tant  dans notre République !

Voilà l'enjeu des élections législatives des 11 et 18 juin !

 

Ismaël Dupont, candidat PCF-Front de Gauche aux élections législatives: "L'humain au coeur"

Ordonnances Macron pour créer à un droit du travail particulier à chaque entreprise: résistons à ce grand bond en arrière social et démocratique en élisant un maximum de députés PCF et Front de Gauche et en nous mobilisant dès l'été, dans la rue, les entreprises! - par Ismaël Dupont
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5 juin 2017 1 05 /06 /juin /2017 15:10
Au pied des panneaux - billet d'Alain David, 4 juin 2017

AU PIED DES PANNEAUX

 

Cela fait bien longtemps qu’on ne voit plus sur les panneaux électoraux (et en dehors) ces affiches-programme sur lesquelles le badaud pouvait lire l’essentiel des propositions des candidats ou des partis.

Les temps ont changé et les affiches se regardent le plus souvent du siège d’une voiture que du pied d’un panneau. Elles se voient donc plus qu’elles ne se lisent.

Par ailleurs la personnalisation galopante de la vie politique fait que l’on donne la priorité au candidat ou à la candidate plutôt qu’aux idées ou au programme défendus. La démocratie y gagne-t-elle ?  Poser la question c’est y répondre.

L’examen des affiches officielles de la 4ème circonscription n’est cependant pas sans intérêt :

Passons sur celle de la France Insoumise où l’omniprésence de Mélenchon (texte et photo) laisse à penser à celui qui l’aurait « vue» de loin qu’il n’y a pas de candidat « local » que le piéton découvre cependant en petit au bas de l’affiche.

Maël de Calan, « Union de la Droite et du Centre » en tête, en haut de l’affiche, annonce en bien plus grand qu’il s’agit d’ « une droite ouverte pour réformer avec Macron ». Bonjour les offres de service.


Sandrine Le Feur, pour En Marche, se donne comme objectif « Donnons une majorité légitime à Emmanuel Macron » Comme si les contenus et les orientations n’avaient pas d’importance. La proximité avec l’affiche de de Calan faisant dire à une citoyenne de passage « Tiens, il y a deux candidats soutenus par Macron ? » C’est vrai qu’entre ceux qui ont obtenu l’imprimatur officiel, celles et ceux qui se sont autoproclamés « majorité présidentielle », ceux à qui, comme Manuel Valls, le camp macroniste a fait le cadeau de ne pas présenter de candidat contre eux… il y a de quoi perdre son latin. Bonjour l’ambiguïté !

Ce n’est pas le cas de Gwenegan Bui, candidat de « rassemblement des forces de gauche et de progrès » dont le sigle du P.S. social écologie figure sur les documents électoraux…mais qui déclare « je ne serai ni dans la majorité, ni dans l’opposition systématique ». Comprenne qui pourra. A noter qu’il se présente pour la première fois en son nom propre, sans la présence de Marylise Lebranchu. Est-ce cela qui explique la disproportion frappante entre la taille du nom du candidat et celui de la suppléante ?

Ismaël DUPONT , lui annonce clairement la couleur. Le sigle PCF/Front de Gauche est bien visible. Les objectifs aussi «un député vraiment pour vous défendre » et le mot d’ordre « L’Humain au cœur » illustre sa volonté, avec sa suppléante, de poursuivre la pratique d’écoute et de défense de la population qu’il met en œuvre dans ses mandats de conseiller municipal de Morlaix comme de conseiller communautaire.


Finalement donc, le choix n’est pas si difficile que ça!

 Alain David   le 05-05-2017

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