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8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 05:08
Ismaël Dupont - Un député engagé pour la défense des droits humains, de la fraternité humaine et des libertés démocratiques. Rencontre avec Amnesty International le 7 juin 2017

J'ai rencontré hier, mercredi 7 juin, les représentants du groupe local d'Amnesty International, Christine Bernas et Michel Peron, pour répondre pendant 1h30 à leurs questions. Une rencontre chaleureuse et intéressante. Je me suis engagé sur tous les priorités d'Amnesty International, car cela correspond à notre programme et à ce que votent déjà les députés Front de Gauche et PCF: 

- la non reconduction de l'état d'urgence

- voter contre les lois d'extension de la surveillance et du contrôle sur le numérique, surtout quand elles violent le droit international. 

- garantir le droit de réunion et de manifestation

- rendre le droit d'asile pour les réfugiés fuyant la guerre ou la persécution effectif et inconditionnel. Régulariser les sans-papiers présents sur le territoire depuis des années. Accorder  des visas humanitaires depuis les consulats à l'étranger. Protéger les réfugiés. 

- respecter les populations des bidonvilles tout en travaillant à les reloger.  

- s'attaquer aux pratiques de violations des droits humains et écologiques des filiales des multinationales

- cesser de construire une diplomatie de marchands de canons et de vouloir gonfler nos ventes d'armes en alimentant les guerres et les trafics. 

- protéger les civils dans les conflits

- protéger les défenseurs des droits humains

Ismaël Dupont - Un député engagé pour la défense des droits humains, de la fraternité humaine et des libertés démocratiques. Rencontre avec Amnesty International le 7 juin 2017
Ismaël Dupont - Un député engagé pour la défense des droits humains, de la fraternité humaine et des libertés démocratiques. Rencontre avec Amnesty International le 7 juin 2017
Ismaël Dupont - Un député engagé pour la défense des droits humains, de la fraternité humaine et des libertés démocratiques. Rencontre avec Amnesty International le 7 juin 2017
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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 21:00

Préambule

«La langue et la culture bretonnes constituent une richesse qu’on ne saurait accepter de perdre.»

Ainsi commence l’exposé des motifs d’une proposition de loi élaborée en 1974 par les fédérations de Bretagne du Parti communiste et destinée à défendre et à promouvoir la langue et la culture bretonnes, tout particulièrement dans le domaine de l’Enseignement, mais aussi dans les domaines de la radio et de la télévision. Soulignant tout l’intérêt porté à ces problèmes par le PCF, nous ne pouvons que rappeler ce qui nous relie en la matière aux institutrices et instituteurs qui reconstruisirent Ar Falz après la Libération, aux interventions de Marcel Cachin(1) dont le nom reste attaché à la première proposition de loi tendant à la «conservation de la langue et de la culture bretonnes» présentée le 16 mai 1947 par les députés communistes Pierre Hervé, Gabriel Paul Alain Signor pour le Finistère, Hélène Le Jeune et Marcel Hamon pour les Côtes-du-Nord, Louis Guiguen pour le Morbihan et l’ensemble du groupe des députés communistes et apparentés (2) .

Dans la période récente les Fédérations bretonnes du PCF ont pris des initiatives de rencontres et de débats comme ce fut tout particulièrement le cas lors de la venue de Pierre Laurent, secrétaire national de notre Parti en Bretagne : eut lieu à cette occasion à Loudéac le 2 avril 2016 une rencontre avec des représentants d’associations culturelles et de syndicats attachés à la défense et au développement des langues et cultures régionales. Plus récemment ce fut à la Fête de l’Humanité le 10 septembre dernier un riche débat organisé par les communistes bretons auquel participaient des responsables syndicaux et associatifs oeuvrant pour notre vieille langue celtique. Plus récemment encore fut organisé lors de la Fête de l’Humanité Bretagne à Lorient le 3 décembre dernier un autre débat portant sur ces questions.

C’est ce travail d’écoute, de prise en compte des exigences de celles et ceux qui, sur le terrain, travaillent au maintien et à l’épanouissement des langues (breton et gallo) et des cultures populaires propres à notre région qu’entend poursuivre le PCF en Bretagne. Ce travail est d’autant plus nécessaire que la politique d’austérité conduite par l’actuel gouvernement, dans la foulée des précédents, met en péril tous les efforts des milliers de personnes qui se dévouent à cette cause dans le cadre de leurs associations ou dans le système scolaire. Ce combat pour les langues et cultures régionales doit par conséquent également passer par le combat populaire pour rompre avec ces politiques de régression.

Aussi bien ce petit document que nous publions ici ne saurait donc être considéré comme clôturant nos réflexions. Il ne vise qu’à présenter les grands axes d’une réflexion collective, et c’est avec le plus haut intérêt que nous recevrons toutes les remarques et contributions de nature à enrichir notre document dont nous ne pouvons que souhaiter qu’il puisse dores et déjà contribuer à faire avancer dans les institutions et dans la société la cause de la langue bretonne, et celle du gallo ; bref celle d’un héritage de haute valeur auquel une véritable démocratie doit faire toute sa place... et sans barguigner.

Amédée Perrot mai 2017

(1) Marcel Cachin : Né à Paimpol. 1869-1958, dirigeant du PCF, sénateur, fondateur en 1930 des «Bretons émancipés», association qui se transforme après la guerre en «Union des sociétés bretonnes d’Ile de France», très vivante encore aujourd’hui.

(2) Le rapporteur désigné par l’Assemblée s’empressa d’enterrer le projet; c’était monsieur Dexone , le futur auteur de la loi de 1951 qui porte son nom, loi très en retrait par rapport à celle qu’avaient proposée les communistes.

A propos de la Charte culturelle européenne des langues et des cultures minoritaires.

Nous nous sommes déclarés favorables à la ratification de la Charte. Malheureusement la proposition de loi constitutionnelle autorisant cette ratification a été enterrée par le Sénat, à majorité de droite alors qu’elle avait été largement approuvée par l’Assemblée nationale. Les élus communistes et Front de Gauche, tant à l’Assemblée qu’au Sénat ainsi qu’au Parlement européen ont avec constance réitéré leurs prises de position et leurs votes en faveur de cette ratification. Face au capitalisme mondialisé qui détruit la diversité dans tous les domaines et ne connaît d’autre langue que celle de la finance, ratifier cette Charte, loin de mettre en cause l’unité de la République ne pourrait que l’enrichir et la renforcer. Au demeurant il va de soi que pour nous ce qui vaut pour le breton et le gallo vaut pour toutes les autres langues existant dans les autres régions de France, comme pour celles d’OutreMer et celles issues des immigrations. Il s’agit de mettre en avant un processus de démocratisation de la société, de reconnaissance des cultures populaires et de création des conditions de leur plein épanouissement. Il s’agit du respect dû à chaque individu dans ce qu’il porte souvent au plus profond de lui-même. Il s’agit ici de liberté, de démocratie, d’égalité.

A propos de Diwan. Lors de la demande de l’école associative Diwan d’intégrer le service public d’éducation, nous nous y étions montrés favorables. Il est regrettable que le Conseil d’État, pour des motifs qui ont peu à voir avec la culture, ait bloqué toute possibilité d’intégration. Qui peut en effet raisonnablement penser que l’emploi de la méthode pédagogique d’immersion représenterait un danger pour la République? Nous ne perdons pas l’espoir que le chemin puisse à nouveau être recherché pour l’intégration et que l’obstacle du Conseil d’État puisse être levé.

 

Débat sur la République et les langues régionales à la fête de l'Huma en septembre 2016 avec Jean-Marc Cléry (porte-parole FSU Bretagne), Paolig Combot (président de Ar Falz Skol Vreizh), Stéphanie Stoll (présidente de Diwan), Ismaël Dupont et Dominique Bucchini (ancien président communiste de l'assemblée de Corse)

Débat sur la République et les langues régionales à la fête de l'Huma en septembre 2016 avec Jean-Marc Cléry (porte-parole FSU Bretagne), Paolig Combot (président de Ar Falz Skol Vreizh), Stéphanie Stoll (présidente de Diwan), Ismaël Dupont et Dominique Bucchini (ancien président communiste de l'assemblée de Corse)

Dominique Bucchini, ancien président communiste de l'Assemblée de Corse, qui porta l'introduction de la co-officialité du Corse

Dominique Bucchini, ancien président communiste de l'Assemblée de Corse, qui porta l'introduction de la co-officialité du Corse

Débat sur l'identité et les langues de Bretagne avec Vincent Roussel (Diwan), Louis Bellec (Radio Bro Gwened), Ismaël Dupont, animateur (l'organisateur était Jean-Pierre Fouillé), Georges Cadiou (journaliste et historien, régionaliste de gauche), Erik Marchand (chanteur, musicien, et camarade du PCF dans le Centre-Finistère)

Débat sur l'identité et les langues de Bretagne avec Vincent Roussel (Diwan), Louis Bellec (Radio Bro Gwened), Ismaël Dupont, animateur (l'organisateur était Jean-Pierre Fouillé), Georges Cadiou (journaliste et historien, régionaliste de gauche), Erik Marchand (chanteur, musicien, et camarade du PCF dans le Centre-Finistère)

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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 20:46
Législatives: Jeudi 8 juin: réunion-débat au bourg de Plougoulm au bar Amzer Zo à 18h30 avec Ismaël Dupont et Muriel Grimardias

L'Humain d'abord

Un député vraiment de gauche pour la circonscription! 

Les candidats PCF-Front de Gauche "L'humain au coeur" seront au bourg de Plougoulm, au bar Amzer Zo, le jeudi 8 juin à 18h30, pour échanger avec les plougoulmoises et plougoulmois et les habitants des alentours qui souhaitent échanger avec nous. 

Nous avons décidé de débattre en particulier sur la santé et l'écologie comme enjeux politiques majeurs des législatives.  

 

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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 20:45
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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 15:22
Législatives: Réponse des candidats communistes du nord-Finistère au réseau brestois pour l'accueil des migrants dans la dignité

Objet : Réponse au réseau brestois pour l’accueil des migrants dans la dignité.

 

                                                                                                                      Brest, le 4/6/2017

Madame, Monsieur,

Nous vous remercions de votre sollicitation dans le cadre des élections législatives au sujet des réfugiés et de la crise migratoire. Il est vrai que ce sujet est quasiment absent, à notre grand regret, des débats de la campagne électorale.

Il est pourtant prioritaire tant la situation actuelle est dramatique, insatisfaisante sur le plan humain et juridique.

À l’opposé des discours de l’extrême droite et de la droite, qui instrumentalisent la crise des migrants pour diviser la société française, la France a besoin d’une politique d’accueil digne de ce nom pour les migrants – quelle que soit la cause initiale de leur exil –, elle doit prendre des initiatives pour la refonte des politiques migratoires européennes et de sa propre politique en la matière ; la mise en œuvre de politiques publiques de solidarité et de protection des populations les plus fragilisées par la crise économique et sociale.

Il y a une bataille idéologique à mener et une bataille politique fondées sur l’exigence de solidarités à redévelopper dans la société française, et à nouer avec les migrants qui paient au plus fort le prix des directives de Dublin et de l’austérité européenne.

Pour sauver des vies, il faut impérativement ouvrir des voies légales et sécurisées vers l’Europe.

En cinq mois, selon l'Organisation internationale des migrations, 2 606 femmes, hommes et enfants ont perdu la vie en voulant rejoindre l'Italie par la traversée de la Méditerranée depuis la Libye.

Ces tout derniers jours, par contre, 10 000 personnes ont pu être secourues grâce à l'intervention de navires affrétés par des associations comme SOS Méditerranée dont nous saluons l'engagement, mais aussi par quelques bateaux militaires ou encore des embarcations de la marine marchande en provenance d'Espagne, d'Italie, de Malte. Cette solidarité qui a permis de sauver des milliers de vies devrait être mieux connue et les acteurs de ces interventions honorés et soutenus dans leur action.

L'augmentation du nombre de victimes noyées en mer, parmi lesquelles de nombreux enfants, fait craindre que 2017 ne soit une année particulièrement meurtrière puisque la voie de passage terrestre par l'Europe centrale est maintenant close par les autorités de plusieurs pays européens.

Cette situation ne fait que multiplier les risques de nouvelles et nombreuses victimes et doit conduire l'Union européenne et ses États membres, en particulier les États riverains, à prendre des mesures exceptionnelles de sauvetage et de sécurisation, pour les migrants, des voies de migration respectant les conventions internationales.

Car ces femmes et ces hommes, s'ils fuient la guerre et leurs terres de misère, fuient aussi les violences en Libye où les exécutions, les tortures, les viols, les extorsions sont monnaie courante. Cette même Libye, pays en guerre, avec qui l'UE et ses États membres dont la France ont signé lors du dernier sommet européen de Malte un accord pour financer l'ouverture de camps de rétention pour les migrants sur le sol libyen.

Aussi abject que contraire aux droits humains, ce nouvel Accord de la honte, après celui conclu avec la Turquie, pousse encore et toujours les migrants à risquer leur vie sous la coupe des trafiquants.

La seule réponse politique efficace est pour l'UE d'ouvrir des voies de passage légales et sécurisées qui mettraient un coup d'arrêt aux tragédies quotidiennes en mer et au commerce ignoble des trafiquants.

Le Parti communiste français par le biais de ses candidats aux élections législatives renouvelle l'exigence de la mise en œuvre d'une véritable politique d'accueil pour ces femmes et hommes venus chercher protection en Europe, en ouvrant de nouveaux centres d'accueil et d'orientation, et particulièrement en France, dans le département des Alpes Maritimes qui est, pour beaucoup d'entre eux, le premier contact avec la France.

Elles et ils doivent y trouver les possibilités concrètes de déposer leur demande d'asile s'ils le souhaitent ou de poursuivre leur chemin de plein droit vers le nord de l'Europe.

Les mineurs isolés étrangers doivent être mis sous la protection de l’État et des pouvoirs publics qui leur doivent assistance. L’État, l'administration préfectorale et les responsables politiques du département des Alpes Maritimes se doivent de mettre un terme à la scandaleuse "chasse" aux migrants et à tous les citoyens qui leur apporte secours, auxquels nous exprimons son plein et entier soutien et sa totale solidarité.

Pour résoudre la « crise migratoire », nous défendrons :

 

L’aide d’urgence aux réfugiés et aux migrants est essentielle.

 

• Respect absolu de la convention de Genève sur les réfugiés politiques et création de deux statuts spécifiques pour les réfugiés économiques et les réfugiés climatiques.

• Mettre aux normes du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) de l’ONU des centres d’accueil par le doublement de leurs capacités.

• Mettre en place des dispositifs de soutien médico-social, des parcours d’insertion professionnelle et de scolarisation des enfants, garantir les droits de l’homme, de la femme et de l’enfant.

 

La refondation des politiques migratoires et des visas en France et en Europe.

 

• Abrogation des règlements de Dublin.

• Réorientation des missions de Frontex pour le sauvetage et l’ouverture de voies d’accès légales vers l’Europe, sans condition, pour sécuriser les migrants et lutter contre les trafiquants.

• Abrogation du « visa Balladur » qui a fait 10 000 morts dans la mer d’Anjouan. • Refonte complète des politiques de visas en France incluant la régularisation des sans-papiers.

• Organisation d’une conférence initiée par la France avec les pays d’émigration pour construire des politiques migratoires partagées et des coopérations pour le développement mutuel.

 

Des actions sous l’égide de l’ONU

• Mettre en place un plan international solidaire de lutte contre les inégalités sociales et économiques.

• Relancer l’aide publique au développement avec le respect des promesses la portant à 0,7 % du PIB et monter progressivement cette aide à 1 %.

• Promouvoir l’abolition de l’arme nucléaire et la dénucléarisation du Moyen-Orient et de l’Europe. Plan pour la paix en Syrie et en Irak

• S’engager résolument dans les initiatives diplomatiques de l’ONU pour la résolution politique des conflits en Syrie et en Irak.

• S’engager dans la lutte pour le démantèlement des filières du djihadisme en agissant contre les États et personnalités qui leur apportent des soutiens financiers, humains et matériels.

 

Des moyens pour soutenir le réseau des villes solidaires

 

• Stopper les mesures d’austérité qui frappent les budgets publics des collectivités locales, qui représentent une coupe de 7 milliards d’euros en 2016 et 2017.

• Engager un plan d’aide et d’accueil d’ampleur de 4 milliards d’euros dont au moins 2 milliards pour les collectivités

Voilà, Madame, Monsieur, rapidement esquissée, une approche de ce que nous serons attachés à défendre et à continuer de proposer quand nous serons élus au Parlement.

En espérant avoir répondu à votre attente, nous vous remercions de votre sollicitation et vous prions de croire en notre attention  ainsi que nos sentiments les meilleurs.

Nous restons à votre disposition pour échanger de manière plus approfondie si vous le souhaitez.

Jean Paul Cam (3ème circonscription), Eric Guellec (2ème circonscription), Pierre-Yves Liziar (5ème circonscription), Maxime Paul (6ème circonscription), Ismaël Dupont (4ème circonscription).

 

Législatives: Réponse des candidats communistes du nord-Finistère au réseau brestois pour l'accueil des migrants dans la dignité
Législatives: Réponse des candidats communistes du nord-Finistère au réseau brestois pour l'accueil des migrants dans la dignité
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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 11:31

Objet : Réponse des candidats communistes au Mouvement de la Paix

Brest, le 4/6/2017

Madame, Monsieur,

Nous vous remercions de votre sollicitation dans le cadre des élections législatives au sujet de la promotion de valeurs de paix. Il est vrai que ce sujet est quasiment absent, à notre grand regret, des débats de la campagne électorale.

Il est pourtant prioritaire tant la situation actuelle, par la surenchère guerrière, est préoccupante.

Nous sommes convaincus que pour en finir avec le chaos, il faut promouvoir la culture de la paix.

Oui, la grande paix humaine est possible. La politique internationale de la France est marquée par une dynamique de remilitarisation des rapports internationaux : primat de la logique de puissance et de rapport de force, politique d’alliances antagonistes, interventionnisme, regain de la course aux armements, renforcement de la doctrine de dissuasion nucléaire. Cette dynamique s’inscrit dans une visée, celle de consolider et de renforcer la place de la France dans la mondialisation capitaliste.

Nous devons engager une nouvelle phase de notre action pour empêcher ces orientations politiques de perdurer et de s’ancrer, et faire grandir des propositions de paix et de sécurité collective jusqu’à les rendre majoritaires dans l’opinion. Nous devons contester l’assertion selon laquelle la « France est en guerre » et que nous n’aurions « pas le choix » que d’accepter l’idée même que nous serions entrés dans « une troisième guerre mondiale » en portant nos solutions et en éclairant en permanence les causes, origines et sources des conflits, et le rôle dévastateur de la montée des nationalismes ajoutée à la mise en compétition forcenée des peuples et des individus. Dans le prolongement de la Conférence mondiale pour la paix et le progrès de juin et des marches pour la paix de septembre dernier, il faut relancer un grand mouvement pacifiste.

Pour cela, et dès que nous serons à l’Assemblée Nationale, nous pouvons agir sur plusieurs points

Refonte de notre politique étrangère pour la paix et le progrès

• Faire reculer les logiques de guerre, de domination, d’exploitation et de mise en concurrence des peuples.

• Prendre en compte l’aspiration à la sécurité globale, à la paix qu’expriment nos concitoyen-ne-s comme des millions de femmes et d’hommes dans le monde.

• Changer de logique et rompre avec les politiques de la peur et la logique de guerre.

• Promouvoir la culture de la paix : élaborer démocratiquement des solutions politiques, économiques, sociales, culturelles, éducatives qui s’attaquent aux inégalités sociales et contribuent à construire un monde de justice, de solidarité, de fraternité et de paix répondant aux besoins et droits humains...

• Agir contre les politiques d’austérité incompatibles avec une politique de paix et de sécurité globale et qui appauvrissent les économies nationales et les peuples, affaiblissent les puissances publiques en mettant en concurrence les individus, menant à l’instabilité de longue durée.

• Agir pour mettre en œuvre des objectifs de développement humains, sociaux, écologiques, de coopération, de solidarité internationale, indispensables à la paix car indissociables d’elle.

 

Défense nationale garantissant notre indépendance et au service de la paix

• Arrêt de l’opération Sentinelle qui est inutile, contreproductive et dangereuse.

• Refuser tout partenariat public-privé ou externalisation pour les missions des forces armées. • Soumettre les opérations extérieures à un vote du Congrès contraignant pour l’exécutif et à un contrôle permanent de la représentation nationale.

• Reconnaître les droits démocratiques des soldats et veiller à ce que les restrictions légitimes à la nécessité du service ou au devoir de réserve ne laissent pas la place à des interprétations étendues ou partisanes de la part de la hiérarchie militaire ou du ministère.

• Constituer un pôle public des industries de défense sous l’égide de la Délégation générale de l’armement et sous contrôle du Parlement : fin des privatisations ; nationalisation des entreprises stratégiques ; mobilisation en faveur du « Traité sur le commerce des armes » de l’ONU et politique de diversification et de reconversion vers le civil des industries, qui s’intensifiera à mesure des progrès du désarmement multilatéral.

 

Promouvoir un multilatéralisme dégagé des pressions des puissants

• Œuvrer en tant que membre permanent de l’ONU pour redonner à l’institution les moyens de sa mission initiale affirmée dans sa Charte et en lui donnant autorité sur un FMI profondément transformé afin d’agir sur les causes du chaos du monde traduit par le libre-échange, la dérégulation, la déréglementation, la financiarisation des économies, l’accaparement des ressources, la course aux armements.

• S’engager pour que, sous l’égide de l’ONU, soit organisée une Conférence régionale pour la paix et le développement du Proche et Moyen-Orient, la reconnaissance de l’État palestinien et une conférence internationale pour le désarmement nucléaire, conférence inclusive et multilatérale qui mette aussi à son ordre du jour la question de l’évolution de l’exploitation des ressources pétrolifères et gazières.

• Sortir du commandement intégré de l’OTAN, agir pour sa dissolution.

Voilà, Madame, Monsieur, rapidement esquissée, une approche de ce que nous serons attaché à défendre et à continuer de proposer quand nous serons élus au Parlement.

En espérant avoir répondu à votre attente, nous vous remercions de votre sollicitation et vous prions de croire en notre attention ainsi que nos sentiments les meilleurs.

Nous restons à votre disposition pour échanger de manière plus approfondie si vous le souhaitez.

 

Jean Paul Cam (3ème circonscription), Eric Guellec (2ème circonscription), Pierre-Yves Liziar (5ème circonscription), Maxime Paul (6ème circonscription), Ismaël Dupont (4ème circonscription), Yvonne Rainero (1ère circonscription).

 

Législatives - Réponse des candidats communistes du Finistère au Mouvement de la Paix
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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 11:23

Objet : Réponse à l’UNAPEI.

                                                                                                                      Brest, le 3/6/2017

Monsieur Claude Laurent,

Nous sommes candidats aux élections législatives sur le département du Finistère pour le Parti Communiste Français.

Nous promouvons une société qui s’adapte au handicap et faisons avec le PCF un certain nombre de propositions :

Il s’agit d’établir le principe d’une société s’adaptant aux personnes handicapées,

- de soutenir les associations de personnes handicapées

- de renforcer le droit du travail pour les personnes handicapées

- d’améliorer l’accueil des élèves et étudiants handicapés

- d’augmenter les places d’hébergement indispensable

- d’améliorer le service public et arriver au 100% sécu pour les soins et appareillages.

Nous défendons les principes de Solidarité et d’Universalité au cœur de notre système de Sécurité Sociale : « Chacun cotise en fonction de ses moyens et reçoit en fonction de ses besoins ».

La qualité d’une société se juge à la manière dont elle considère les personnes en situation de handicap.

De ce point de vue, le quinquennat de François Hollande n’a pas marqué de progrès : avec la loi Macron, l’obligation d’emploi des personnes handicapées est devenue moins contraignante ! Avec la loi travail, l’allègement pour l’employeur de l’obligation d’adaptation du poste aux capacités de la personne va placer de plus en plus de salariés en situation de handicap dans le travail.

La lutte contre toutes les discriminations et pour l’égalité des droits est au cœur des propositions du PCF.

Ce n’est pas aux personnes en situation de handicap de s’intégrer à la société mais à la société de créer les conditions du vivre ensemble.

Le vivre ensemble, au cœur d’un projet de société.

L’ambition d’une société ouverte, sans discriminations, est un défi devant se concrétiser dans tous les domaines de la vie : la citoyenneté, l’éducation et la scolarité, la vie professionnelle, le logement, la vie familiale, les loisirs, la culture, le sport… Et l’accès des personnes en situation de handicap à toutes ces activités, c’est aussi l’ouverture à tous de domaines parfois réservés!

Les services publics doivent être à la pointe de cette ouverture : école, université, transport… en s’en donnant les moyens. Et par exemple, l’accompagnement, à l’école, quand il est nécessaire, ne doit pas être une surcharge supplémentaire pour les enseignants, mais bien inclus dans le service public. Il faut, développer les nouveaux services publics à créer en particulier dans l’aide à la personne. Le service public doit aussi être la réponse aux besoins de places d’hébergement : d’après l’UNAPEI, 47 500 personnes handicapées sont toujours en attente d’un accompagnement de proximité. Et 6 500 autres sont encore accueillies en Belgique faute de solution adaptée en France. Comme vous le précisez, Monsieur Laurent, rien qu’en Bretagne, vous avez dénombré plus de 3 500 personnes sans solutions correspondantes à leur plan de compensation tel que prononcé et notifié par les MDPH.

Derrière chaque dossier il y a une vie à accompagner dans sa singularité.

Sur les enjeux santé, l'accès aux soins est difficile pour les personnes en situation de handicap, dont les ressources financières sont trop souvent scandaleusement faibles, un quart des bénéficiaires de l'AAH vivant sous le seuil de pauvreté. Pour elles, notre proposition de remboursement à 100% par la Sécurité sociale des soins prescrits prend toute son importance, prise en charge à 100% qui inclut, dans une conception élargie du soin, tous les appareillages nécessaires : lunettes, appareils auditifs, fauteuils roulants...dont le financement est aujourd'hui un véritable parcours d'obstacles.

Sur le travail, la lutte contre les discriminations à l’embauche ne peut être la variable d’ajustement de questions budgétaires ou d’une soumission aux intérêts patronaux. Et, en 2016, la prolongation de la dérogation donnée aux universités les autorisant à ne pas payer les pénalités qu’elles doivent au FIPHFP (Fond pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique) est un très mauvais signal. C’est au contraire un effort significatif qui doit être engagé pour la formation professionnelle des personnes en situation de handicap et leur insertion dans l’emploi, avec traduction dans le code du travail.

La citoyenneté, la démocratie : à faire vivre !

Les associations de personnes en situation de handicap sont nombreuses, diverses. Cette diversité doit être soutenue et aidée quand il s’agit d’associations organisant des services, dans un champ d’économie sociale et solidaire, pour éviter que les difficultés financières ne se transforment en mal être du personnel, soutenue et aidée quand il s’agit de défendre les droits des personnes en situation de handicap, sans choisir qui porte la bonne parole, comme le font les actuelles ARS, décidant des représentants dignes de siéger dans leurs instances de concertation.

Nous rencontrons les bénévoles des antennes de l’ADAPEI 29 et saluons leur engagement et les actions menées pour une société inclusive et juste pour tous ses citoyens.

Voilà, Monsieur, rapidement esquissée, une approche de ce que nous ferons quand nous serons élus au Parlement.

En espérant avoir répondu à votre attente, nous vous remercions de votre sollicitation et vous prions de croire en notre attention ainsi que nos sentiments les meilleurs.

Nous restons à votre disposition pour échanger de manière plus approfondie si vous le souhaitez.

Jean Paul Cam (3ème circonscription), Eric Guellec (2ème circonscription), Pierre-Yves Liziar (5ème circonscription), Maxime Paul (6ème circonscription), Ismaël Dupont (4ème circonscription), Yvonne Rainero (1ère circonscription).

 

Handicap: réponse des candidats communistes aux élections législatives dans le Finistère
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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 10:35
Les candidats communistes du secteur de Brest Métropole: Eric Guellec, Anne-Catherine Cleuziou, Yasmine Tanguy, Maxime Paul, Claude Bournot-Gallou, Pierre-Yves Liziar, Catherine Flageul, Jean-Paul Cam

Les candidats communistes du secteur de Brest Métropole: Eric Guellec, Anne-Catherine Cleuziou, Yasmine Tanguy, Maxime Paul, Claude Bournot-Gallou, Pierre-Yves Liziar, Catherine Flageul, Jean-Paul Cam

Ismaël Dupont et Muriel Grimardias

Ismaël Dupont et Muriel Grimardias

Objet : Réponse au mouvement Pays de Brest pour la Culture.

 

Mesdames, Messieurs,

 

Nous vous remercions de nous solliciter à propos de la Politique Culturelle. Si les un-e-s et les autres d’entre nous ont des approches quelque peu différentes, ici ou là, nous nous permettons de répondre collectivement à votre questionnaire.

Tout d’abord, soyez assurés de notre sympathie à votre mouvement dont l’originalité et la pertinence devraient faire école.

Les communistes et apparentés que nous sommes ont la Culture pour ADN. Dans toutes les villes à direction communiste, comme dans les endroits où nous sommes en « charge » de la Culture, la création, l’éducation artistique ont été les bienvenues. A fortiori l’Education Populaire.

 

Au Parlement, par le biais de nos députés et sénateurs communistes, les luttes des professionnels de l’Art et de la Culture ont toujours, (oui toujours !) trouvé un soutien mais aussi une amplification de leurs revendications.

C’est l’une de nos raisons d’être.

 

Pour répondre directement à vos interrogations :

 

1/ Nous ferons voter une Loi Cadre d’orientation et de programmation intitulée « Oser l’Art et la Culture » qui se substituera, après concertations citoyennes, nationales et décentralisées, avec un grand Ministère de la Culture aux missions transversales et interministérielles, à la loi LCAP votée il y a peu.

Cette loi, dite de Création Artistique et du Patrimoine soulève, à juste titre, une réticence syndicale, quant à la remise en question de la présomption de salariat des artistes. En d’autres termes, elle permet de substituer l’apport des artistes amateurs à l’emploi des artistes professionnels. C’est déjà le cas pour les choristes professionnels, par exemple. C’est instrumentaliser les légitimes pratiques amateurs qui méritent bien mieux que ces calculs affairistes.

 

2/ Concernant, le régime de l’intermittence, nous voulons une « garantie de la pérennité » du régime paritaire et solidaire des intermittent-e-s du spectacle.

Ce qui n’est pas assuré quand le Président Macron souhaite refonder l’UNEDIC et promet des sanctions aux demandeurs d’emploi.

Un grand plan de création d’emplois permanents et de sécurisation des parcours de formation et de professionnalisation des artistes, des acteurs culturels nous semble indispensable.

 

 

3/ Ces mesures impliquent la reconnaissance et la protection d’« Un Statut de l’Artiste ».

Si, sous ces termes vous faites référence à la recommandation de l’UNESCO, qui après des années de luttes de la Fédération Internationale des Acteurs (dont le représentant en France est le Syndicat Français des Artistes, CGT), fait reconnaitre « la nature spécifique du travail des Artistes », nous la faisons nôtre.

Le statut de l’Artiste fait beaucoup de bien aux artistes des pays les moins disposés à reconnaître l’originalité de leurs professions, à reconnaitre les lois sociales, fiscales, de propriété intellectuelle, de liberté de création ainsi que leurs droits moraux.

Il s’agit donc de créer un statut équivalent à celui des autres travailleurs qui lui aussi demande à être protégé. Ce qui n’est fondamentalement pas acquis en France par exemple en matière de santé et de sécurité (voir les danseurs !) même si de très récents décrets, là aussi fruits d’une bataille syndicale, et c’est heureux, ouvrent plus de droits à la Sécurité Sociale pour les artistes et technicien-e-s intermittent-e-s et les auteurs.

 

Nous sommes sensibles au Spectacle Vivant, également aux secteurs audiovisuel, phonographique, aux acteurs du numérique… A ce titre, il nous paraît indispensable de mettre le numérique au service de l’émancipation humaine, et d’assurer une juste rémunération à ses créateurs.

 

4/ Notre proposition est claire et sans ambiguïté. Pour garantir la responsabilité nationale de l’Etat et celle des collectivités territoriales dans le financement de la création, de la diffusion et de l’action culturelle, la loi définira les conditions d’une compétence partagée entre eux et 1% du PIB y sera consacré afin de garantir une politique de la Création et du Patrimoine, de la Démocratie et de l’Education populaire.

 

5/ Comme vous le rappelez, les budgets culturels souffrent des nouveaux dispositifs de sécurité liés aux politiques antiterroristes et à l’état d’urgence. Nous le déplorons.

Il ne faut pas céder à la tentation d’une réponse sécuritaire, censée éradiquer de façon quasi magique et instantanée le terrorisme. L’état d’urgence a divisé les français, portant atteinte aux libertés fondamentales. Il a créé de nouvelles contraintes budgétaires, notamment sur les budgets culturels, sans pour autant apporter de plus-value à l’action de la police, de la justice et de l’armée dans la lutte contre le terrorisme. Nous proposons un autre chemin. La société a besoin de revitaliser « sa » démocratie, pour marginaliser ceux qui sèment la haine et la division qui peuvent conduire certains jusqu’à l’action violente et barbare. Nous devons concentrer nos efforts sur des politiques publiques ambitieuses, qui s’attaquent aux racines du mal. A ce titre, la culture est un vrai rempart face aux obscurantismes et un puissant moteur de cohésion sociale. Une politique culturelle ambitieuse doit être un axe essentiel des réponses progressistes à apporter face à la barbarie et à la menace de division. La culture pour tous est l’une des pierres de l’espérance collective que nous devons construire pour triompher face au terrorisme. Elle crée du lien, du partage, de l’émancipation quand les extrémismes obscurs souhaitent l’inverse.

Enfin, nous estimons que pour développer le partage du sensible et de l’imaginaire au même titre que celui des savoirs et de la connaissance, fondement même d’une culture commune indispensable au vivre-ensemble, respectueuses des diversités, la loi doit créer les conditions d’une démocratie culturelle par l’éducation artistique à l’école, l’éducation populaire dans la cité, le retour de la culture au cœur du travail.

Voilà, Mesdames Messieurs, chers amis, rapidement esquissée, une approche de ce que nous continuerons à défendre quand nous serons élus au Parlement.

En espérant avoir répondu à votre attente, nous vous remercions de votre sollicitation et vous prions de croire en notre attention ainsi que nos sentiments les meilleurs.

 

Jean Paul Cam (3ème circonscription), Eric Guellec (2ème circonscription), Pierre-Yves Liziar (5ème circonscription), Maxime Paul (6ème circonscription), Ismaël Dupont (4ème circonscription).

 

L'enjeu de la culture - Réponse des candidats communistes aux Législatives au mouvement Pays de Brest pour la Culture
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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 07:03
Réponse des candidats communistes du Finistère à la Fédération Générale des Retraités de la Fonction Publique

 

Réponse des candidats communistes du Finistère à la Fédération Générale des Retraités de la Fonction Publique

 

Nous partageons vos préoccupations concernant la retraite et les retraité-e-s, le statut de la Fonction Publique, l’accès aux soins, la prise en charge de la perte d’autonomie.

Le fait que l’on puisse vivre aujourd’hui plus longtemps est un formidable progrès.

Sans oublier que de fortes inégalités subsistent, 6 ans d’écart d’espérance de vie selon que l’on est cadre ou ouvrier, et que l’espérance de vie en bonne santé ne progresse pas.

L’allongement de la durée de la vie est une chance pour la société et et non une charge à supporter.

Les retraités participent à la vie sociale, économique, à la solidarité entre les générations, ils sont très engagés dans le milieu associatif, notamment dans le domaine caritatif.

Nous pensons qu’il est possible, nécessaire de gagner en qualité de vie à tous les âges.

C’est un choix de civilisation, le choix de l’humain.

 

Nous sommes loin de ces objectifs, la situation des retraités s’est dégradée avec les différentes réformes, les prélèvements ont augmenté, le découplage des retraites par rapport aux salaires a eu un effet très négatif. Les retraités les plus modestes, surtout des femmes, ont été particulièrement touchés. Certains d'entre eux sont obligés aujourd'hui de joindre un travail d'appoint à leur petite pension.

Près de 38% des retraités perçoivent le minimum contributif de 629 €.

Les retraités ne sont pas des privilégiés !

 

Les projets annoncés par le président font peser la menace de nouvelles et graves détériorations : amputation des dépenses publiques de 60 milliards d’euros ; augmentation de la CSG qui toucherait 60 % des retraité-e-s ( le seuil à partir duquel on devient un « retraité aisé » selon M. Macron est en dessous de 1200 € par mois pour une personne seule !) ; mise en place d’un système de retraites par points à cotisations définies mais sans garantie de prestations, système qui a fait chuter le montant des retraites de 10 % en 4 ans en Suède.

Toucher une retraite de misère ou travailler toujours plus longtemps, c'est dans ce piège que M. Macron veut enfermer les salarié-e-s.

Et cela au nom d’une prétendue égalité qui pénalise en réalité lourdement les femmes et tous ceux qui n’ont pas eu une carrière complète en raison du chômage, de la maladie, du handicap...C’est la négation du système solidaire de retraites par répartition.

Nos propositions sont diamétralement opposées à ces orientations.

 

La retraite des fonctionnaires et des autres

Le statut de la Fonction Publique dû au ministre communiste Maurice Thorez en 1946, étendu par un autre ministre communiste Anicet Le Pors en 1983, est un socle progressiste qui doit être préservé et servir de point d'appui pour de nouvelles conquêtes sociales pour tous et dans tous les domaines.

Au contraire de ceux qui veulent aligner par le bas, nous visons une convergence vers le haut des acquis sociaux.

 

En matière de retraites nous proposons :

  • l’abrogation des réformes engagées depuis 1993

  • le droit à une retraite à taux plein à 60 ans en incluant depuis l’âge de 18 ans les périodes d’études, de chômage, de maladie, d’invalidité...

  • une retraite par répartition à prestations définies, indexée sur les salaires

  • aucune pension inférieure au SMIC, que nous proposons de porter à 1800 € brut

Tout cela s’appuie sur une relance de la croissance et de l’emploi stable et qualifié, sur l’égalité salariale femmes-hommes, la suppression des exonérations patronales, une cotisation sur les revenus financiers au même niveau que les salaires.

Nous proposons d’aller vers la suppression de la CSG .

 

La santé et le vieillissement

Fracture sociale, désertification médicale, dépassements d’honoraires, restes à charge, hôpital public malade de l’austérité, mainmise des intérêts privés, notre santé est en danger, et les retraités sont particulièrement concernés.

Nous nous prononçons pour l’abrogation des lois Bachelot et Touraine, l’arrêt des fermetures de lits et services hospitaliers, la suppression du numérus clausus, un pôle public du médicament, le remboursement à 100 % par la Sécu de tous les soins prescrits, pour une cotisation sur les revenus financiers.

Quant à la perte d’autonomie, la loi d’adaptation de la société au vieillissement n’a pas répondu aux attentes en raison du manque de moyens financiers d’une part, de l’absence du volet initialement prévu sur les établissements d’autre part.

Elle doit être prise en charge à 100% dans le cadre de la Sécurité sociale.

Nous proposons la création d’un nouveau service public de l’aide à la personne, l’ouverture de structures d’accueil, le recrutement et la formation de personnels qualifiés.

Ces propositions s'inscrivent dans des choix économiques et politiques en rupture avec les politiques d'austérité. Alors que l'évasion fiscale approche les 80 milliards d'euros par an, que les dividendes versés aux actionnaires en 2016 par les entreprises du CAC 40 s'élèvent à 54 milliards d'euros, l'argent existe pour relancer l'emploi et le pouvoir d'achat, engager la transition écologique, développer les services publics, la protection sociale.

 

Démocratie sociale

Notre conception de la démocratie n’est ni celle de l’usage répété du 49/3 pour faire passer des projets impopulaires, ni celle du gouvernement par ordonnances.

La gouvernance du pays a tout à gagner dans une véritable démocratie sociale.

Nous nous prononçons pour un dialogue réel et constructif avec les syndicats, les associations, pour la mise en place de vraies structures démocratiques de concertation, pour un élargissement des droits des citoyens, des salariés.

Nous voulons par exemple rétablir l’élection au suffrage universel des représentants des assurés sociaux dans les caisses de Sécurité sociale. Nous proposons aussi que les syndicats et associations d’usagers soient associés aux côtés de l’État et des collectivités à l’élaboration des politiques publiques de l’autonomie et au suivi de leur mise en œuvre.

 

Réponse rédigée par Yvonne Rainero - au nom de l'ensemble des candidats communistes aux élections législatives du Finistère: 

Ismaël Dupont et Muriel Grimardias(4ème circonscription), Yvonne Rainero et Jean-Claude Perrot (1ère circonscription), Jean Paul Cam et Yasmine Tanguy (3ème circonscription), Eric Guellec et Anne-Catherine Cleuziou (2ème circonscription), Pierre-Yves Liziar et Claude Bournot-Gallou (5èmecirconscription), Maxime Paul et Catherine Flageul (6ème circonscription), Martine Le Nozerh (suppléante communiste de Roland Jaouen, FI dans la 7e circonscription), Jacques Rannou et Christine Belleguic (8e circonscription)

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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 06:58
Tribune d'Ismaël Dupont - candidat PCF-Front de Gauche aux élections législatives dans la 4ème circonscription du Finistère - Ouest-France Morlaix, 1er juin 2017
Tribune d'Ismaël Dupont - candidat PCF-Front de Gauche aux élections législatives dans la 4ème circonscription du Finistère - Ouest-France Morlaix, 1er juin 2017
Tribune d'Ismaël Dupont pour Ouest-France 
 
qui a donné quartier libre aux candidats pour s'exprimer (en 1200 signes, espaces compris).  
 
 
Les jeux ne sont pas faits. Il ne s'agit pas de donner une majorité à Macron mais d'élire des députés qui prendront en compte vos besoins et votre vie.
Comme député de proximité, à l'écoute de mes concitoyens, luttant avec eux, je me donnerai pour tâche la dignité pour tous et la construction d'un avenir acceptable pour nos jeunes.
Je résisterai à la politique de régression sociale de Macron, un président au service des puissances d'argent.
Pour vous défendre, vous aurez besoin d'un élu sérieux et combatif, qui ne lâche rien contre leurs politiques inégalitaires.
Comme porte-parole du Front de gauche, comme élu à Morlaix-Communauté et à Morlaix, je suis présent depuis huit ans dans toutes les luttes du territoire pour les salariés, les services publics, l'écologie, les droits humains.
Je porte les valeurs de la gauche de progrès.
Mes priorités sont : des services publics de santé de qualité sur le territoire. Lutter énergiquement contre la casse de l'hôpital public.
Je souhaite aussi m'engager pour les personnes âgées et leur droit à l'autonomie, proposer des solutions solidaires pour nos aînés, dans le cadre de nouveaux services à construire et d'un plan d'investissement ambitieux.  
 
Tribune publiée le 1er juin dans Ouest-France
Tribune d'Ismaël Dupont - candidat PCF-Front de Gauche aux élections législatives dans la 4ème circonscription du Finistère - Ouest-France Morlaix, 1er juin 2017
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