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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 19:51

Le collectif citoyen du Front de Gauche de la circonscription de Morlaix a réussi son pari: le car qui partira à 12h du parking du collège Mendès France le samedi 14 janvier pour rejoindre le meeting de Nantes est complet: 49 inscrits pour 49 places!

 

Si tout le monde en fait autant dans les villes et les campagnes du Grand Ouest et de Bretagne, le Zénith de Nantes, avec ses 6000 places assises, sera trop étroit pour accueillir la foule des sympathisants du Front de Gauche et des curieux. 

 

C'est dire les espoirs et l'enthousiasme que suscitent notre campagne de rassemblement et de mise en mouvement des citoyens et notre candidat aux présidentielles Jean-Luc Mélenchon.

 

 

Programme des festivités

Avant 16h30: ateliers citoyens animés par des experts: comment contrer le FN, "le vote utile", l'argument de la dette

16h30-17h: "Nous, on peut!" avec Jacques Généreux, porte-parole du Parti de Gauche, économiste et philosophe.

17h-18h:  représentation de la pièce de théâtre de Fréredic Lordon, économiste, collaborateur à Là-bas si j'y suis

18h-20h: meeting du FDG avec Patrick Le Hyaric, Martine Billard, Jean-Luc Mélenchon

 

 

bandeau Front De Gauche

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 16:42

morlaix-stationnement.jpg

 

 

 

 

Dans un procès d'intention rétrospectif peu utile sauf s'il était animé par un esprit de division non dépourvu de finalité électorale de court terme, le rédacteur de la tribune du groupe Idées dans le dernier magazine municipal a prétendu que le PCF avait envisagé avec le PS lors de la précédente mandature de confier la gestion des parkings à une société privée. Nous dementons cette affirmation. La position constante du groupe des élus communistes et républicains lors du précédent mandat a été de dire qu’il fallait séparer les choix techniques (mise sous barrière éventuellement) des choix de gestion. Nous étions opposés à la délégation de service public et nous disions que la gestion du stationnement pouvait très bien être municipale quelle que soit la solution technique retenue.Nous avons d’ailleurs toujours défendu l’idée qu’un tel choix ne pouvait se faire sans consultation de la population. Si le projet de délégation de service public n'a pas abouti sous le précédent maire, c'est qu'il y avait désaccord et peut-être que nos élus y étaient pour quelque chose... C'est sur l'avenir et la crédibilisation d'un projet de conquête sociale au service des besoins de la population que la gauche doit se concentrer, non sur la stigmatisation des uns et des autres en référence au passé

 

...........................................................................................................................................................................................................................

 A PROPOS DE MORLAIX-MAG (Tribune du groupe Idées sur la page de l'opposition, janvier 2012) 

Alain David

 

Quelques remarques:

 

1. Tout d’abord la façon dont IDEES a présenté les choses est à la limite de l’honnêteté intellectuelle. Et il y a une recherche de conflit évidente… qui n’est pas nouvelle puisqu’elle rappelle la guerre ouverte menée contre la précédente municipalité pendant plus de 10 ans.

 

2 – Sur la délégation de service public

 

Il est vrai que ce mode de gestion a été envisagé et étudié

 

La position constante du groupe des élus communistes et républicains a été de dire qu’il fallait séparer les choix techniques (mise sous barrière éventuellement) des choix de gestion. Nous étions opposés à la délégation de service public et nous disions que la gestion du stationnement pouvait très bien être municipale quelle que soit la solution technique retenue.
Nous avons d’ailleurs toujours défendu l’idée qu’un tel choix ne pouvait se faire sans consultation de la population
C’est la raison pour laquelle la décision n’a pas été prise avant les élections municipales.

 

3 -Sur les problèmes de circulation et de stationnement

 

Par ailleurs, dans la perspective de l’arrivée de la Grande Vitesse j’ai été amené, au nom de la ville, à défendre à différents niveaux la nécessité d’aborder le problème de façon globale.
C'est-à-dire intégrer à la réflexion l’aménagement du Pôle d’Echange Multimodal (PEM) de la gare, le redimensionnement des transports en commun, les liaisons gare-centre ville (mécaniques ou non), les parkings de périphérie, … avec liaison par navettes gratuites

 

Compte tenu de cette nouvelle donne, pousser la réflexion sur la possibilité de gratuité des transports publics et du stationnement avec la mise en place d’une zone bleue rigoureusement gérée. Ce qui aurait comme conséquence de libérer la collectivité de l’obligation d’investir dans les barrières et les paramètres.

 

4 – Quelles leçons ?

 

Ce type de petites manœuvres ne va sans doute pas manquer de se multiplier

Ce n’est pas un signe de force

En tout état de cause le plus important , me semble-t-il, est de montrer à la population l’utilité et la crédibilité de nos propositions.

 

Alain David

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 18:53

L'amour, la beauté de la nature et de l'art humain, l'amitié, la fête, le rire, la réflexion et l'imaginaire, le partage, la lutte pour ses idéaux sont ces facteurs de joie qui renforcent notre humanité. 

 

 On peut y accéder quelle que soit la brutalité des temps, si l'on n'est pas trop maltraité par les accidents de la vie et les désordres d'une société injuste.  

 

Je souhaite à tous mes camarades de combat politique et à tous mes concitoyens d'en goûter le plus possible en cette année 2012. C'est l'amour de la vie  qui donne la force de se battre, de changer le monde et de chercher à améliorer le sort d'autrui.

 

2011 a bousculé bien des certitudes, fait naître d'immenses espoirs mais aussi de grandes angoisses. Après la conquête progressive de l'Amérique Latine par une gauche de transformation sociale ces dernières années, les magnifiques et courageuses mobilisations des populations arabes pour destituer des pouvoirs dictatoriaux et corrompus, la contagion du mouvement des Indignés en Europe, aux Etats-Unis, en Israël, les dernières manifestations d'ampleur contre l'autoritarisme et l'oligarchie en Russie, montrent que les peuples sont encore capables de se réveiller pour desserrer des carcans de domination étouffants et écrire leur histoire par la force de déterminations rassemblées. La quête de souveraineté, de liberté, d'égalité, de dignité a été le point commun de ces soulèvements populaires qui ne s'entendent pas sur des projets de société définis verticalement et livrés clefs en main.  

 

Ce sont également ces valeurs qui inspirent notre opposition résolue au renforcement de la domination du néo-libéralisme et des pouvoirs financiers en Europe, facilitée par la création d'un climat de peur de la dette et des agences de notation. La régression sociale qu'on impose à toute l'Europe pour ne pas placer le secteur bancaire sous contrôle public et continuer à servir les intérêts des grandes fortunes et des multinationales se réalise en nourrissant la xénophobie, le nationalisme, la recherche de bouc-émissaires.

 

Les acquis civilisationnels de la deuxième moitié du vingtième siècle sont battus en brèche de manière inquiétante aujourd'hui. On normalise le racisme, stigmatise et traque les réfugiés et les immigrés; on bafoue les règles de justice essentielles au nom des intérêts supposés de la sécurité tout en entretenant artificiellement le sentiment d'insécurité; on fait passer tour à tour les pauvres, les bénéficiaires de l'aide sociale, les fonctionnaires, pour des fainéants parasites; on légitime des alliances entre la droite, l'extrême droite, et parfois même la social-démocratie pour faire la politique voulue par le capital.   

 

Le renforcement des logiques de domination de classe et la mise en crise de nos sociétés et de la terre par le capitalisme financier montrent que la sclérose ou le détournement ultra-violent et oppressif de certaines expériences communistes au XXème siècle ne doivent pas nous dispenser de penser l'alternative et de vouloir construire une société basée sur autre chose que sur le culte de l'argent et de la réussite individuelle. 

 

La participation politique constante des citoyens, la solidarité, la satisfaction des besoins de tous, l'émancipation des individus par la culture, la transformation des conditions de travail et d'existence sociale pour rendre l'homme souverain dans toutes ses sphères d'activité, la sauvegarde de notre niche écologique doivent être les socles de cette société à bâtir.

 

Le projet du Front de Gauche, l'Humain d'abord, indique des voies concrètes- et pratiquables immédiatement à condition d'être portées par un mouvement populaire - pour inverser le cours des choses et nourrir à nouveau l'espérance. 

 

Les citoyens qui se mobilisent pour défendre ce projet aux élections présidentielles et législatives de 2012 le font avec la claire conscience que nous avons rendez-vous avec l'Histoire, que ces élections ne sont pas comme les autres.

 

 Nous sommes à un point de carrefour: ou nous continuons sur la voie que nous tracent les Merkel, Barroso, Sarkozy, Papendréou, Zapatero, et peut-être même malheureusement certains responsables socialistes français,et nous aggraverons la crise sociale et écologique, le dégoût des politiques et le vote d'extrême-droite, ou nous opérons un virage à 180 degrés en tentant de reprendre le pouvoir sur le secteur financier et les décisions économiques afin de tendre vers une société plus humaine.

 

Nous avons face à nous l'obstacle du désenchantement et de  la dépolitisation d'une partie de nos concitoyens, et au premier chef les victimes du système, ainsi que ceux de la force du rouleau compresseur médiatique et des habitudes pernicieuses du bipartisme. 

Mais pour nous, il y a l'investissement de centaines de milliers de militants et sympathisants etl'élan que peuvent donner le bon droit, le bon sens et la défense des intérêts du plus grand nombre.   

 

Alors? Oui.

Une belle année 2012, qui commencera par quelques mois de travail intense pour faire émerger la possibilité d'une alternative en France: c'est affaire de proximité, d'écoute et de respect, de capacité à montrer que l'on ne se bat pas pour des places mais pour des valeurs démocratiques et sociales essentielles et la mise en oeuvre du seul projet de sortie de crise satisfaisant.

 

Un dernier voeu, un dernier espoir : que cesse la répression des foules syriennes révoltées et que triomphe la révolution citoyenne en Syrie. 

 

 

enfant-syrien.jpg

 

 

Bloavez Mad!

 

Ismaël Dupont.        

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 13:34
Le site internet du journal Ouest-France Le marché de la place Cornic au pied du mur - Morlaix

Nous reprenons ici la page Morlaix du sîte internet de Ouest France où, après l'article de la journaliste Jennifer Pinel sur les réactions de mécontentement suite à cette décision, Alain David, ancien élu communiste et adjoint à l'urbanisme à Morlaix, dénonce avec des arguments qui portent, la délégation de service public pour le stationnement payant et ses conséquences pour les commerçants et les morlaisiens.   

 

 

Jeudi 15 décembre 2011

L'avenir des commerçants non-sédentaires de la place Cornic est suspendu à la décision de la municipalité.

Le 1 er janvier, la gestion des parkings de la ville sera confiée à la société Vinci. L'avenir du marché de la place Cornic s'en trouve menacé.

« On a le sentiment d'être dans l'impasse », confiait, hier, Daniel Imbault, marchand de chaussures et représentant des commerçants non-sédentaires du marché de Morlaix. En cause : le marché de la place Cornic, dont l'avenir est en suspens depuis que la municipalité a choisi de confier la gestion des parkings de la ville à une société privée.

Si, pour la place Allende, un compromis a été trouvé avec la société Effiparc Bretagne (groupe Vinci), futur gestionaire, il n'en est rien pour la place Cornic. Cette dernière compte une vingtaine de commerçants, l'hiver ; une centaine, l'été.

Les pompiers mettent leur veto

« Dans un premier temps, la municipalité a proposé de reloger les commerçants, rue du Mur, mais le service de sécurité des pompiers a refusé cette éventualité », annonce Daniel Imbault.

Contacté par la rédaction, le service Prévision du centre de secours morlaisien justifie cette décision par un manque d'accessibilité. « La règle veut que nous disposions de quatre mètres de largeur autour du marché afin de pouvoir faire passer le matériel incendie. Ce n'est pas le cas dans la rue du Mur », précise l'un des membres du service. Qui rappelle que ce problème se pose aussi pour la place Allende, qui accueille le marché alimentaire. « Comme cette place est une place historique du marché morlaisien, il est difficile de faire évoluer les choses », confie le pompier.

« Hors la loi ? »

Lors d'une rencontre inopinée, Daniel Imbault a échangé avec Annie Piriou, adjointe chargée de l'attractivité à la Ville. « Elle m'a confié ne pas avoir d'autres pistes pour reloger les déballeurs de la place Cornic », s'alarme Daniel Imbault. « La place de Viarmes avait été envisagée, mais le délégataire de service public a refusé. Les gestionnaires de Vinci veulent bien recevoir le marché des bouquinistes, une fois par mois, mais ils refusent d'accueillir le marché non-alimentaire, tous les samedis. »

Afin de défendre ses collègues, le représentant des commerçants a contacté le syndicat des marchés de France. « D'après les juristes et les avocats, la mairie ne serait pas dans ses droits. Déménager un marché, elle peut le faire. En amputer une partie, c'est autre chose ! », annonce-t-il.

Pétition et manifestation en vue

Le représentant des commerçants ne veut pas rajouter de l'huile sur le feu : « On ne cherche pas la bagarre, mais il faut trouver une solution. » Le porte-parole des commerçants s'interroge tout de même sur les motivations d'Agnès Le Brun, première magistrate de la ville. « Se rend-t-elle compte que le marché a une grande importance pour les habitants de la ville ? Ou est-ce qu'elle s'en moque ? », interroge-t-il.

Daniel Imbault et Stéphane Jehanno, également représentant des commerçants non-sédentaires de Morlaix, espèrent obtenir un rendez-vous avec Agnès Le Brun. Ils envisagent de lancer une pétition sur le marché de samedi. Une manifestation pourrait également être organisée.

« Trouvez-vous plus important de faire perdurer le marché ou de pouvoir disposer d'un parking le samedi, place Cornic ? »

Jennifer PINEL.

http://www.ouest-france.fr/2011/12/15/morlaix/Le-marche-de-la-place-Cornic-au-pied-du-mur--61889914.html

 

Le site internet du journal Ouest-France Trouvez-vous plus important de faire perdurer le marché ou de pouvoir disposer d'un parking le samedi, place Cornic ?

Au 1er janvier, le stationnement dans le centre-ville de Morlaix sera confié en délégation de service public à Effiparc Bretagne (groupe Vinci). Conséquence inattendue de ce changement : la place Cornic, qui devient un parking sous barrières, ne sera plus accessible aux commerçants non sédentaires qui s'y retrouvaient chaque samedi.

Donnez votre avis

 

de Alain David, Morlaix | jeudi 15 décembre 2011

La décision de mettre en place un stationnement sous barrières n'induisait pas obligatoirement la délégation de service public à une société privée. La gestion aurait tout à fait pu demeurer municipale, la ville restant ainsi maîtresse de la gestion de l'espace public. C'est un autre choix qui a été fait pour des raisons essentiellement financières. C'est ainsi, pour répondre aux exigences de VINCY, que la municipalité a abandonné sa souveraineté sur l'utilisation du centre ville avec les conséquences que l'on connaît : quasi suppression du stationnement gratuit,  suppression de la gratuité du lundi où pourtant il n'y a aucun problème de stationnement, et maintenant déplacement du marché. Ce marché hebdomadaire concourt pourtant très fortement à l'attractivité de notre ville dont l'équipe municipale répète à qui veut l'entendre que c'est l'un de ses soucis permanents. Comprenne qui pourra ! Cette décision, bien entendu, a été prise sans aucune consultation de la population . Mais il est vrai que Madame le Maire a l'autre jour déclaré sur Tébéo que la démocratie ce n'est pas : "chacun a un avis " mais : "élire des responsables pour décider à votre place ". Plutôt que de prendre des décisions aussi lourdes au coup par coup n'aurait-il pas été plus efficace ...et plus démocratique (Oh le gros mot! ) de poser publiquement et complètement les problèmes de la circulation, du stationnement et de l'animation du centre-ville ? Surtout que l'aménagement du pôle gare et l'arrivée de la grande vitesse rebat toutes les cartes.

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 08:34

Le Mouvement de la Paix de Morlaix-Plougasnou a organisé hier soir à la salle Gallouedec de Saint-Martin des Champs, samedi 4 décembre, une conférence-débat sur l'explosion des dépenses d'armement dans le monde, la prolifération du nucléaire militaire, et la responsabilité des puissances occidentales dans le développement des conflits dans les pays du sud. La conférence-débat prenait appui sur un powerpoint et des vidéos commentés par Roland Nivet, vice-président du Mouvement de la paix, et se terminait pas un buffet convivial.

 

Ayant des obligations ailleurs, je n'ai pas pu rester jusqu'au bout de la réunion, mais je veux tout de même faire part de son intérêt extrême et des éléments d'information peu connus que j'en ai retiré et qui méritent d'être portés à l'attention du public comme point de départ d'un grand débat qui mérite d'être mené très largement dans le pays, tant les enjeux en termes de sécurité, de développement, de relations équitables nord-sud, sont importants.

 

En 2010, les dépenses militaires dans le monde représentaient 1650 milliards de dollars: elles sont deux fois plus importante qu'au début du siècle, alors que se préparait la première guerre mondiale. 10% à peine de cette somme suffirait à atteindre les objectifs du millénaire pour le développement et à réduire par conséquent de moitié la pauvreté dans le monde! Depuis 2001 et les attentats du World Trade Center, la stratégie impérialiste américaine de croisade contre l'islamisme et les ennemis de la domination occidentale a eu pour conséquence une augmentation considérable de ces dépenses militaires. En 2002, 850 milliards de dollars étaient consacrés dans le monde aux budgets militaires: ce chiffre est presque deux fois plus élevé aujourd'hui. Les guerres en Irak, en Afganisthan, en Libye sont passées par là.

 

Ce sont les Etats-Unis qui dépensent le plus pour leur armée et leur armement (2100 dollars par habitant et par an) mais la France est malheureusement en troisième position (1026 dollars par habitant et par an). Les cinq pays membres du Conseil de Sécurité (Etats-Unis, GB, France, Russie, Chine) dépensent à eux seuls 956 milliards de dollars pour leur défense et leur armement, ce qui leur assure les moyens de consolider leur domination. L'ensemble des pays industrialisés dépense 2,5% à 3% de ses richesses (PIB) pour les dépenses d'armement.

 

En France, le budget de la défense était en 2011 de 40,5 milliards d'euros. Cela représente 18% du budget de l'Etat, à comparer au 0,7% consacré par exemple au budget de la culture... Cela en dit long sur les priorités des responsables politiques.

 

N'allons pas croire cependant que les impératifs de sécurité, de défense et d'indépendance nationale soient les seules motivations de ce budget militaire en hausse de 6% cette année et qui représente le deuxième poste budgétaire de l'Etat (1/ 5 de nos impôts y passe). Il y a aussi, c'est certain, le désir de permettre à des groupes de marchands d'armes qui ont grandi en têtant le sein de la République tout en rendant des services aux hommes politiques, d'obtenir des marchés auprès de l'Etat pour développer des nouvelles technologies d'administration de la mort qu'ils vendront ensuite à l'étranger, y compris dans des régions instables, à des Etats dictatoriaux... Il est complètement faux de dire que les dépenses d'armement contribuent à notre sécurité collective.  La guerre en Libye (25000 morts au moins), dirigée contre d'anciens bons clients de notre industrie d'armement mais d'où l'on escompte tirer l'importation à bas coût de 25% du pétrole libyen, a déjà engendré un surcoût de 1,5 milliard par rapport au budget militaire prévu.  

 

20% du budget militaire français est consacré à l'armement nucléaire... et 95% des armes nucléaires se trouveraient sur l'île longue à Brest.  

Un plan de 25 milliards a déjà été mis en place pour équiper notre marine de missiles nucléaires M51: or, dans les 25 dernières années, nous avons déjà dépensé énormement d'argent pour remplacer les sous-marins lanceurs d'engins par des sous-marins lanceurs d'engins de nouvelle génération (non détectables, d'où des collusions possibles, comme cela c'est produit il y a quelques années)  équipés de missiles M 45... Le nucléaire militaire, c'est non seulement ultra-dangeureux- l'équilibre de la terreur n'ayant rien d'éternel et toute arme- même dite de dissuasion- étant faite pour servir un jour- car les régimes démocratiques reposent sur des bases bien précaires et ne sont pas d'ailleurs forcément raisonnables (cf. les Etats-Unis de Bush).... C'est non seulement immoral, du fait de l'importance des victimes innocentes et de la menace de mort sur l'humanité toute entière que produisent les armes atomiques. Mais c'est de plus une option extrêmement coûteuse qui nuit au développement social , aux dépenses de santé, d'éducation, de services publics, de protection sociale...  Aujourd'hui, il y a plusieurs pays qui ont renoncé à l'arme nucléaire alors qu'ils avaient les moyens technologiques de la produire (Afrique du Sud, Argentine, Libye...): il est possible d'en sortir.

 

En Bretagne, nous sommes particulièrement concernés par la prolifération nucléaire avec la base aérienne de Landivisiau et l'île longue: comme l'affirme avec force Roland Nivet, il faut exiger le gel du programme M 51 (aujourd'hui, un seul sous-marin est équipé), premier pas vers une Bretagne dénucléarisée. Cet objectif politique demande a être débattu, défendu publiquement par les candidats aux élections et les responsables politiques, d'autant que la région de Brest a toujours été tournée vers la navale, que beaucoup d'emplois dans des technologies de pointe (électronique) sont liés à la présence des bases militaires et de la Direction Générale de l'Armement... Pour autant, tous ces emplois ne seraient pas supprimés en cas de sortie progressive du nucléaire militaire: des plans de reconversion industrielle sont sur la table des entreprises et des syndicalistes.     

 

En 2005-2009, les ventes d'armes dans le monde ont été supérieures de 22% par rapport à la période 2000-2004. La France vend 760 millions d'euros d'armes dans les pays en voie de développement. Avec les résultats que l'on sait en Afrique et dans le monde arabe. N'oublions, comme le rappelle Roland Nivet, qu'il y a deux ans, pour conclure de juteux contrats d'armement, ces mêmes militaires syriens qui massacrent leur peuple en révolte défilaient sur les Champs Elysées à Paris le 14 juillet...     

 

Ismaël Dupont.  

 

 

 

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 19:39

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 13:20

Voici un communiqué (réalisé à partir de l'article d'Alain David et approuvé par le secrétariat) envoyé à la presse le lundi 21 novembre mais non publié à ce jour par Le Télégramme et le Ouest France:

 

STATIONNEMENT : UN NOUVEAU MAUVAIS COUP !

 

 

La mise en place du PEM (pôle d’échange multi modal) de la gare pouvait être l’occasion d’une réflexion globale sur le stationnement, la circulation et le transport à Morlaix (parkings de dissuasion, navettes gratuites, transports en commun, liaison mécanique avec la gare, stationnement, …). La municipalité a choisi de s’en tenir à une réflexion étriquée sur la privatisation du stationnement. Ce choix a été uniquement guidé par des considérations financières de courte vue. Certes le budget municipal sera alimenté de 358 000 euros supplémentaires. Mais ce sont les usagers qui paieront ces recettes qui sont une sorte d'impôt déguisé par la suppression de 193 places gratuites et de la gratuité du lundi alors qu'il n'y a aucun problème de stationnement ce jour là. Nous aurions préféré que l'on organise la rotation des voitures sur les espaces de stationnement par des zones bleues mais il fallait que la multinationale Vinci réalise son retour sur investissement... Comme elle prend en charge le salaire des agents de surveillance de la voie publique on peut penser qu’il leur sera demandé de faire preuve d’une extrême rigueur. Suivant une pratique maintenant bien établie à la ville de Morlaix, la population n’a pas été consultée. Comme la durée du contrat est de 8 ans, cette décision inacceptable engage non seulement cette municipalité mais aussi la suivante qui, dans ce domaine, sera pieds et poings liés pendant la quasi-totalité de son mandat.

 

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 18:19

 

STATIONNEMENT : UN NOUVEAU MAUVAIS COUP !

 

stationnement-payant-Morlaix.jpg 

 

Une occasion manquée

 

La mise en place du PEM (pôle d’échange multi-modal) de la gare pouvait être l’occasion d’une réflexion globale sur le stationnement, la circulation et le transport à Morlaix (parkings de dissuasion, navettes gratuites, transports en commun, liaison mécanique avec la gare, stationnement, …)

 

La municipalité a choisi de s’en tenir à une réflexion étriquée sur la privatisation du stationnement.

Un choix uniquement guidé par des considérations financières

 

Au bénéfice de l’exploitant privé

 

  • La rotation du stationnement au centre-ville est une nécessité. Personne ne le conteste. Mais pourquoi ne pas avoir étudié, comme le font de nombreuses villes, la possibilité d’une zone bleue avec un contrôle sérieux ?

  • Pourquoi avoir rejeté la possibilité d’une gestion municipale ? Une mise sous barrière n’implique pas le recours au privé .

  • Avec la suppression de 193 places gratuites

  • Avec la suppression de la gratuité des places latérales de Charles de Gaulle au Viaduc. Pour ne pas faire concurrence à l’exploitant sans doute !

  • Avec la suppression de la gratuité du lundi alors qu’il n’y a ce jour-là aucun problème de stationnement… donc aucune justification à le rendre payant.

 

On voit bien que la clef de compréhension est la ressource qu’il faut assurer à l’exploitant

 

Au bénéfice de la ville ? des usagers ?

 

Certes le budget municipal sera alimenté de 358 000 euros supplémentaires.

 

Mais ce sont les usagers qui paieront

 

Par la suppression des places gratuites

Par la suppression de la gratuité du lundi.

Sans compter que Vinci prenant en charge le salaire des agents de surveillance de la voie publique on peut penser qu’il leur sera demandé de faire preuve d’une extrême rigueur… mais il est vrai que le mot est à la mode.

 

De toute façon la société Vinci n’étant pas devenue une philanthrope il est évident que cette « gestion » lui dégagera des profits qu’elle espère juteux. Sans compter les pressions pour se voir aussi attribuer la gare !

 

En bafouant la démocratie

 

Suivant une pratique maintenant bien établie à la ville de Morlaix, la population n’a bien entendu, pas été consultée… des fois qu’elle ne serait pas d’accord !

 

Mais, cerise sur le gâteau, la durée du contrat est de 8 ans. Ce qui veut dire que cette mauvaise décision engage non seulement cette municipalité mais aussi la suivante qui, dans ce domaine, sera pieds et poings liés pendant la quasi-totalité de son mandat.

 

Pour des raisons idéologiques et financières, c’est un nouveau mauvais coup de l’équipe d’Agnès Le Brun… que la population devra payer.

 

 

Alain DAVID

Ancien maire-adjoint à l’urbanisme

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 17:00

Cet après-midi, un documentaire accablant dénonçant l'insertion de l'agriculture dans la mondialisation financière et les logiques d'appropriation capitaliste des ressources naturelles a été projeté à La Salamandre avec un accès gratuit à l'occasion de la Semaine de la Solidarité Internationale et à l'initiative de l'association "Peuples Solidaires".

 

planete-a-vendre.jpg

 

 

Une soixantaine de personnes ont pu découvrir ce documentaire pédagogique et poignant d'Alexis Marant (diffusé préalablement sur Arte en avril 2010, 90 mn) qui nous a fait voyagé de la bourse de Chicago et du congrès de l'agro-business dans un hôtel de luxe à New-York aux campagnes éthiopiennes, uruguayennes, argentines, en voie de bouleversement profond, en passant par les salons ministériels d'Adis Adeba, d'Arabie Saoudite, et les bureaux parisiens de gestionnaires de fortune sans scrupules.  

 

On y voit comment après la crise des subprimes et les secousses financières de 2007-2008, les matières premières agricoles ont fait l'objet de toutes les convoitises des spéculateurs, ce qui a amené de gros entrepreneurs  à se positionner pour acheter des centaines de milliers d'hectares de terres cultivables dans les pays en voie de développement afin d'y déployer une agriculture intensive polluante visant l'exportation, en négociant des contrats hyper avantageux avec des Etats faibles, corrompus, et dirigés par des élites acquises au néo-libéralisme, quitte au passage à exproprier les paysans ou à bafouer le droit coutumier qui accordait la jouissance de terre pour leurs élevages, leur culture, leur vie ou leurs cultes, aux populations locales.

 

Le capitalisme a fait son entrée remarquée sur la scène historique en Angleterre au XVIème siècle avec le phénomène des enclosures dénoncé par Thomas More dans son Utopia, ce mouvement d'expropriation des paysans par les bourgeois ou nobles devenus gros propriétaires terriens en brisant la proprité collective traditionnelle. Par la suite, le capitalisme a toujours renforcé sa domination sur l'ensemble des pans de la vie humaine en absorbant ses marges, les zones de l'économie rustique ou de propriétés traditionnelles qui l'ignoraient. Ce mouvement historique atteint aujourd'hui un stade tragique pour les hommes et l'environnement avec la destruction programmée de l'agriculture paysanne vivrière auto-centrée par la décentralisation du néo-colonialisme, jusqu'ici l'apanage des occidentaux. La concurrence mondiale des économies et les objectifs d'augmentation de la production alimentaire justifient ces acquisitions agressives des entrepreneurs internationaux du foncier des pays pauvres.  

 

Comme ceux du Nord, les investisseurs des pays du sud parient actuellement sur le renchérissement des denrées alimentaires et de la terre liés aux coûts croissants des énergies, au développement des agro-carburants, à l'épuisement des capacités des sols et à l'augmentation de la population mondiale, en annexant des parties entières de pays qui comptent encore 60 à 80% de paysans, souvent déjà mal nourris, qui n'ont plus d'autres ressources que de travailler à la tâche pour des salaires de misère afin d'augmenter les profits d'investisseurs lointains ou de s'exiler en ville où ils auront le plus grand mal à acheter les denrées alimentaires importées ou vendues au prix du marché mondial.

 

On voit ainsi dans ce documentaire un gros capitaliste indien sans état d'âme qui produit dans de grandes serres en Ethiopie des centaines de milliers de roses pour le marché européen et se positionne également en louant des régions entières pour produire de l'huile de palme ou de riz basmati qui seront exportés jusqu'à des ports soudanais et stockés en attendant qu'ils aient acquis des prix intéressants sur les marchés mondiaux. Ces concessions sont accordées de manière gratuite les premières années par un gouvernement qui réprime les contestations des paysans-éleveurs et villageois et entend jouer à fond la carte de l'ouverture au libre-échange et aux investisseurs étrangers pour posséder (dit-il, mais on peut aussi penser à des dessous de table qui fluidifient les relations avec les investisseurs...) le capital et l'innovation technique nécessaires à l'industrialisation du pays.

 

L'Ethiopie, comme le Rwanda ou d'autres pays d'Afrique de l'est,  va jusqu'à répondre aux convocations sur son territoire des princes et hommes d'affaire saoudiens qui entendent s'approprier ses terres pour faire face à l'épuisement des nappes phréatiques en Arabie Saoudite du fait d'une agriculture utilisant des techniques d'irrigation intensives. Des gestionnaires de portefeuilles financiers en Europe, aux Etats-Unis, en Afrique, au Japon, en Australie, en Chine, et dans bien d'autres pays riches encore, achètent des propriétés immenses en Amérique du Sud pour y produire, avec des plantes transgéniques et une utilisation des sols qui les épuisent à court terme, quand elle ne conduit pas à de la déforestation massive, des aliments d'élevage (soja, maïs), mouvement d'acquisition foncière qui fait monter les loyers de la terre pour les agriculteurs locaux et les met au chômage du fait du court massif à la mécanisation.  

 

Ce business est logique, froid, rationnel, comme les hommes qui s'en servent pour s'enrichir: il conduit à l'exode rural, à la desespérance et à l'appauvrissement des ruraux des pays pauvres, comme à une insertion toujours plus grande des circuits alimentaires occidentaux dans les échanges mondiaux qui se fait au détriment des agriculteurs tout en dégradant de manière irréversible les écosystèmes. La souveraineté et la sécurité alimentaires des peuples sont bafouées dès lors que la moindre variation du marché mondial des matières premières les met à la merci des famines. L'augmentation des capacités de production n'est en aucun cas orienté vers les besoins des hommes les plus nécessiteux de cette planète.   

Les moyens de cette politique conduite quasiment mondialement qui condamne à la malnutrition un sixième des hommes sont l'impérialisme des Etats les plus puissants internationalement qui défendent à l'OMC ou dans des négociations bilatérales leurs investisseurs par les moyens d'une sacralisation du libre-échange et d'une condamnation sans appel de la protection des marchés intérieurs et de la défense de l'agriculture paysanne.  

 

On peut en retirer de ce film et de l'intéressant débat qui lui a succédé, animé par des bénévoles de peuples Solidaires, quelques réflexions:  

 

-dans le contexte actuel de domination des logiques capitalistes dans les Etats occidentaux ou les économies émergentes du sud (Chine, Inde, Brésil...), il semble illusoire d'attendre d'accords mondiaux, de conventions internationales, une protection de l'agriculture vivrière des pays pauvres et des intérêts des populations les plus déshéritées de la planète au nom de la lutte contre la faim. Ainsi, au sommet de Rome en 2009, organisé par la FAO et financé par l'Arabie Saoudite, le seul chef d'Etat du G20 présent était celui du pays hôte, et c'est à Khadafi qu'il est revenu de dénoncer le nouvel âge, agricole, de l'impérialisme... Bien nourrir la population mondiale ne nécessiterait pourtant en soutien à la recherche et aide publique qu'à peine 10% (si je me souvient bien de la proportion indiquée dans le film, mais c'est peut-être moins encore) des dépenses d'armement mondiales actuelles. 

 

L'aide humanitaire, la sensibilisation du consommateur et la promotion du commerce équitable, s'ils ne s'accompagnent pas de mesures contraignantes pour le développement des circuits courts, d'une agriculture écologique et relocalisée, et d'une régulation moins inéquitable du commerce des denrées agricoles, ne seront pas non plus d'une efficacité globale garantie. En particulier, les consommateurs ont tendance, surtout avec la crise, à aller toujours vers les produits à bas coût. Dès lors, seuls à mon sens les combats de lutte des classes (mais les paysans ont souvent du mal à s'organiser contre les élites urbaines pour faire valoir efficacement leurs intérêts ) et la défense politique des intérêts du grand nombre dans chaque pays, avec pour mot d'ordre le droit au partage de la terre et à la sécurité alimentaire, peuvent permettre de résister à cette annexion des biens publics pour le profit des investisseurs et des entrepreneurs de l'agro-business mondialisé. Dans des pays d'Amérique latine comme la Bolivie, le peuple a pu mettre dehors des gouvernements au service de l'oligarchie nationale et mondiale: c'est donc possible, et cela provoque des effets de contagion. Autre exemple: à Madagascar, en pleine période d'émeutes de la faim, le précédent président est tombé parce qu'il avait vendu pour une bouchée de pain (mais de grosses sommes d'argent virées sur son compte en banque par derrière) presque un tiers des surfaces cultivables du pays au groupe coréen Dawoo...   

 

L'enjeu de la terre et de l'alimentation peut donc amener les populations à se révolter contre des gouvernements n'ayant que peu ou pas du tout de sens de l'intérêt général.  

 

Remercions en tous cas la Salamandre et les bénévoles de l'association  Peuples Solidaires de Morlaix-Saint Pol de Léon pour avoir oeuvré à la prise de conscience de ce phénomène  d'accaparement des terres au niveau mondial, par le jeu d'un vaste monopoly financier qui ne fait que commencer, phénomène qui rappelle l'exigence de la lutte - et sa portée mondiale- contre ce système inhumain qui fait passer l'argent avant les besoins humains et les solidarités indispensables.

 

 

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 12:26

Communiqué du collectif Eau publique Morlaix-Saint Martin des Champs (dont le PCF Morlaix est membre).  

 

Face au mouvement de plus en plus large vers des collectivités vers la régie publique et à la sensibilisation accrue des citoyens à des décennies de pratiques opaques d'accaparement des entreprises à qui l'on avait délégué la gestion de l'assainissement et de la distribution d'eau, les " marchands d'eau " annoncent ces derniers temps des rabais extrêmement importants par rapport aux contrats précédents.
Avec la baisse du tarif de l'eau pour l'usager de 20% environ à Morlaix, de 25% à Saint Pol de Léon, les majorités municipales des villes concernées se félicitent de l'impact d'une concurrence inédite entre multinationales sur la baisse des tarifs de l'eau. Pourtant, parce qu'elles excluaient d'emblée une réappropriation sociale de la gestion de l'eau qui aurait permis d'affecter toutes les recettes de ces activités à l'amélioration du service, à la baisse de la facture pour l'usager et à un meilleur entretien des réseaux, elles n'ont vu aucune objection à faire confiance à nouveau à des entreprises - Véolia et La Lyonnaise des Eaux - qui pendant plusieurs décennies ont vraisemblablement gonflé leurs frais de fonctionnement pour justifier des tarifs très élevés pour l'usager.
Or l'importance de ces " rabais " justifiait une suspicion légitime sur la sincérité des comptes précédents. Les collectivités seraient donc fondées à leur demander des comptes ... et des réparations. Comme ces groupes ne sont pas devenus entre temps des philantropes on peut penser que leurs nouvelles offres, même si elles limitent les marges à condition d'être maintenues sur la durée, leur permettront encore de dégager des profits pour leurs actionnaires au détriment de la qualité de l'emploi et du service proposé aux usagers.

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