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La décision de Mme Le Brun de ne pas mettre en place d'Activités Périscolaires dans le cadre de la réforme des rythmes sacrifie des opportunités de renforcer l'éducation des jeunes et la démocratisation de la culture.
Les modalités de ce choix sont peu démocratiques. Le Conseil Municipal n'a pas été consulté. La ville revient sur son pré-projet envoyé à l'inspection académique. Le Comité Technique et les conseils d'école s'étaient mis d'accord, dans quatre école du moins, après des mois de discussion, particulièrement actives chez les parents des six écoles publiques de Morlaix, sur une solution avec des TAP deux après-midi par semaine (2 fois 1h30) pour offrir aux enfants des activités éducatives, culturelles et sportives épanouissantes. Lors de la campagne électorale, Agnès Le Brun s'était engagée à mettre en place des activités périscolaires gratuites dans les écoles qui le désiraient sur le temps libéré par le report des heures de cours le mercredi matin.
Pour sa part, le Front de Gauche a toujours dit que la réforme des rythmes scolaires était inacceptable dans ses modalités: manque de concertation et de préparation, indifférence aux inquiétudes et aux critiques des acteurs de l'école et des élus, prise en compte restrictive du problème de l'échec scolaire et des rythmes de l'enfant, transfert aux collectivités de missions éducatives devant revenir à l'État et de l'essentiel du poids financier de la réforme, ce qui aggrave les inégalités territoriales et renforce une école à vitesses multiples.
Nous savons par ailleurs que dans le cadre de la politique d'austérité désastreuse décidée par Hollande et Valls soutirant 10,5 milliards d'euros aux collectivités locales d'ici 2017, 2,7 millions d'euros de dotations d'Etat doivent être retirées à Morlaix les quatre prochaines années. C'est une perte de recettes considérable et cela peut expliquer la frilosité de la Mairie pour financer les TAP dans les écoles publiques.
Cependant, l'économie réalisée est réduite puisque la réforme des rythmes devrait tout de même coûter 133 000€ par an à la mairie (surcoût de la prise en charge le mercredi). La ville n'aura droit à aucune aide de l'État et de la CAF tout en devant assurer les cours le mercredi. Les économies réalisées au final représentent à peine le coût des aménagements de la place Emile Souvestre, moins que le coût d'un rond-point... Tout est une affaire de choix budgétaires: or, la jeunesse doit être une priorité de la politique municipale.
Dans une ville en crise, la question que l'on aurait dû se poser, c'est comment se saisir de cette réforme des rythmes pour favoriser au mieux la réussite de tous, permettre à tous les enfants d'accéder à des pratiques culturelles et artistiques ? Au lieu de cela, les enfants des parents qui travaillent vont passer beaucoup trop de temps en garderie ou en récréation. Tout aussi grave, comme l'école publique n'aura pas vraiment de contreparties positives aux inconvénients des 5 jours d'école d'affilée, il est à craindre que beaucoup de familles d'enfants scolarisés actuellement dans le public se tournent vers l'école privée, détériorant un peu plus le niveau de mixité sociale de l'école publique.
350 personnes sous un soleil radieux - la colère contre la politique du gouvernement (le gel du point d'indice des fonctionnaires, les suppressions de poste, le sous-effectif, les moyens retirés au service public) était bien présente, mais le plaisir d'agir ensemble et de se retrouver dans la lutte aussi.
Organisé par "LES MOYENS DU BORD" et le "RESAM":
CULTURE POUR TOUS
QUELLE PLACE POUR LES PROJETS CULTURELS AUJOURD'HUI?
A l'occasion de l'organisation de la "Fête de la Bretagne" à Morlaix, à l'initiative des Moyens du Bord, le Resam (Réseau d'échange et de services des associations du pays de Morlaix) se propose d'animer un temps de rencontre sur la place de la culture (spectacle vivant, cinéma, lecture publique, arts plastiques, culture scientifique, culture bretonne...) dans le quotidien de la population du territoire.
Sont invités à participer à cette rencontre des élus (conseil régional, conseil général, communauté d'agglmomération et communes), les acteurs culturelles, les citoyens.
A plusieurs reprises, les acteurs culturels se sont retrouvés au cours des dernières années, pour réfléchir au devenir de leurs actions et à une meilleure complémentarité de leurs propositions.
Mais
A l'heure des restrictions budgétaires annoncées et la réforme du mille-feuille territorial
Devant les obstacles qui se dressent à développer une culture plurielle
Avec la énième tentative du Medef de saborder le statut des intermittents du spectacle
...
Existe t-il encore un espoir pour les acteurs culturels de voir se développer leurs projets?
Existe t-il encore aujourd'hui un espoir de voir émerger des projets innovants sur un territoire?
Existe t-il encore une espérance de vie pour l'artiste dans la cité?
Pour échanger sur ces questions, le rendez-vous est donné à la Manufacture
LE SAMEDI 17 MAI à 16H30
MOBILISONS-NOUS pour la défense des salariés de la FONCTION PUBLIQUE et la préservation de la qualité du service public: le Jeudi 15 mai à 10H30 devant la mairie à Morlaix.
Communiqué national
Les organisations syndicales CFDT – CFTC – CGT – FA-FP – FSU – SOLIDAIRES et UNSA constatent que le gouvernement demeure sourd à leurs exigences en matière de salaire et d’emploi public.
Pire même : s’agissant de la valeur du point, le Premier ministre confirme la politique d’austérité salariale en affirmant sa volonté de maintenir son gel jusqu’en 2017. L’hypothétique « clause de revoyure » évoquée ces derniers jours ne change rien à la question. Pas davantage que les éléments de communication mis en avant de manière tendancieuse sur le « coup de pouce » en direction des bas salaires, présenté comme une nouveauté alors qu’il a été décidé à l’automne dernier et est mis en œuvre depuis le 1 er février.
Sur l’emploi public, aucune inflexion n’est envisagée pour faire face à la précarité qui perdure et aux sous effectifs qui existent et s’aggravent dans de nombreux secteurs.
Face à cette politique inacceptable, nos organisations syndicales continuent de revendiquer :
C’est sur ces bases qu’elles demandent l’ouverture sans délai de négociations.
Plus que jamais, face à l’intransigeance du gouvernement, elles appellent les agents des trois versants de la Fonction publique à se mobiliser massivement le 15 mai, notamment par la grève, et à participer nombreux aux rassemblements et manifestations organisés ce jour-là.
Cette association créée en septembre 2007 qui compte actuellement une trentaine d'adhérents et continue à développer la solidarité des habitants de la région de Morlaix avec le camp de réfugiés palestiniens de Wavel au Liban, non loin de la Bekaa.
Les buts de l'association sont d'apporter une aide matérielle, en particulier médicale ou scolaire aux habitants du camp de Wavel. Et aussi de faire connaître la situation politique dans laquelle se trouvent les palestiniens du Liban (sans papiers, citoyens de seconde zone, de nombreux métiers leur sont interdits, pas d'application de la résolution de l'ONU concernant le droit au retour).
Morlaix Wavel organise des soirées de solidarité, des expositions photos qui documentent et sensibilisent sur la situation des réfugiés palestiniens et des interventions dans le milieu scolaire. Elle a aussi été partie prenante de l'opération "Un bateau pour Gaza" et aux 3 jours de festival "La Palestine en Pays de Morlaix".
Elle achète du matériel scolaire pour les enfants et adolescents du camp de Wavel: pour 1000€ de matériel scolaire envoyé ou acheté la plupart des années.
Pour cela, elle vend notamment des céramiques palestiniennes (à Traon Nevez, au Lok'all de Ploujean).
Actuellement, avec la guerre civile en Syrie et l'arrivée de 700 nouveaux réfugiés dans le camp, l'école du camp de Wavel fait un appel à la solidarité internationale et à une augmentation des dons qui lui sont attribués ordinairement, de manière à faire face à cette situation de crise.
Pour envoyez vos dons à Morlaix-Wavel afin d'assurer cette aide humanitaire nécessaire, vous pouvez adresser vos chèques à l'ordre de Morlaix- Wavel à Jean-Marc Nayet 19 Rue Jean Queguiner 29670 Locquénolé (02 98 72 25 79).
Une classe d'école du camp de réfugiés palestiniens de Wavel, au Liban