Cette exposition a été présentée pour le grand rassemblement pour la relance de la ligne Morlaix-Roscoff le samedi 21 janvier à la salle Mathurin Méheut de Roscoff, face à la gare.
Elle a été préparée par la CGT Cheminots, et notamment Loïc Le Gall qui a une très grande collection de documents sur l'histoire de la ligne Morlaix-Roscoff.
Merci à la CGT Cheminots et à Loïc d'avoir mis son exposition à la disposition des lecteurs du Chiffon Rouge et du Collectif pour la ligne Morlaix-Roscoff engagé dans le beau combat social, écologique, et de défense du territoire et de ses intérêts pour la réouverture de la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff.
L'exposition sera présentée à la fête du Viaduc, fête de la section du Parti communiste du pays de Morlaix et de l'association Les Amis du Viaduc, le 1er mai 2023 à Morlaix.
Roscoff, début XXe- Cette photo de la gare est prise du logement de fonction du chef de gare.
C’est le début du vingtième siècle: deux trains manœuvrent en gare, des wagons stationnent près de la halle à marchandises, la maison de garde du passage à niveau N° 25 est toute neuve.
Le grand bâtiment sur la droite c’est le dépôt des locomotives. Le château a-t-il été construit plus tard ou est -il caché par la fumée de la locomotive ?
Sur les hauteurs que des champs.
L’arrivée du chemin de fer au centre de Roscoff va accélérer le développement de la petite station balnéaire.
Devant la Gare de Saint-Pol-de-Léon, vers 1900
Arrivée d'un train venant de Roscoff en gare de Saint-Pol-de-Léon, carte postale ancienne
Façade de la Gare de Roscoff - Carte postale ancienne (collection Loïc Le Gall)
Roscoff - La Gare et les voies - Collection Loïc Le Gall
Arbre de Noël chez les Cheminots de Saint-Pol-de-Léon - 1949
Gare de Saint-Pol-de-Léon dans les années 1950 - Photo La Vie du Rail
1946 141 C- dépôt de Morlaix. Départ en retraite de Pierre Beaumanoir, chauffeur, François Paugam, M. Marie, chef dépôt, Callac, chef de train
Départ en retraite d'un roulant voie 8 en gare de Morlaix, à gauche "M. et Mme François Paugam" (François Paugam leader de la CGT et du Parti communiste à Morlaix dans les années de Libération et 50-60), Fr Limpaler, P. Petibon, L. Spagnol, L. Beaumanoir, Lampiste Gueheneux, chauffeur
Le train omnibus Roscoff-Morlaix rentre de Saint-Pol-de-Léon remorqué
Profil de la ligne Morlaix Roscoff.
Départ de Morlaix KM 00
A droite : les voies de garage (en général marchandises) et l’embranchement pour descendre au port de Morlaix avec trois files de rails, les trains à écartement normal (1,435) et les trains du réseau Breton (écartement de 1m).
Ils desservent la gare de Morlaix bassins (aujourd’hui place Edmond Puyo). Le dernier train qui a desservi le port de Morlaix a circulé en 1970, mais pendant encore quelques années la SNCF livrait des citernes de gaz à GDF et des matériaux de construction chez SLM.
Sur la gauche : le dépôt de la gare de Morlaix avec sa remise à machines, ses voies et la plaque tournante pour les machines à vapeur.
La gare de Morlaix emploie à cette époque plus de 300 personnes.
La bifurcation sur Roscoff se situe sur la commune de St Martin des Champs à 2,5 km de Morlaix.
Après un parcours accidenté nous arrivons en gare de Taulé – Henvic, puis c’est la petite halte de Carantec -Henvic avant de descendre vers le pont de la Penzé, après c’est la montée vers la gare de Plouénan Kerlaudy, puis c’est la descente vers la gare de St Pol de Léon ( première gare d’expéditions de légumes en France) et gare origine du train départemental qui allait sur Brest en passant par la côte.
Avant d’arriver à Roscoff - superbe vue sur l’île Callot, la baie de Morlaix , le jardin exotique.
C’est l’arrivée en gare de Roscoff . Ravissante petite gare terminus avec sa Marquise aujourd’hui classée. Cette gare dispose de voies de chargement et d’un petit dépôt pour locomotives , un château d’eau pour alimenter les machines à vapeur et une grande fosse de visite pour les machines. Il y a même un corps de garde pour les agents qui dorment sur place et qui assurent le premier train du matin.
Vue aérienne de la gare de Saint-Pol-de-Léon
Vue aérienne de la Gare de Roscoff ( l'express de Paris est en ligne)
Vue aérienne de la Gare de Roscoff
Le train à Roscoff en 2016 (Photo Loïc Le Gall)
Le train à Roscoff en 2016 (Photo Loïc Le Gall)
Le train à Roscoff en 2016 (Photo Loïc Le Gall)
Gare de Roscoff, Photo prise au début des années 1970. C’est le dépôt de la gare, sur la gauche, un petit corps de garde pour les agents qui passent la nuit à Roscoff , afin d'assurer les trains du matin.
Derrière, un château d’eau pour alimenter les machines à vapeur.
Dans le fond du dépôt, un butoir.
Près de la voie au butoir une manche à eau pour remplir les soutes des machines à vapeur.
Au fond de la gare stationne un autorail Renault également appelé « Picasso » par les cheminots . Un seul poste de conduite pour cet autorail, il est situé au dessus de la soute à bagages. A l’avant de ce Picasso le voyageur bénéficie d’une vue imprenable sur la voie et le paysage.
A droite, une potence, une roue et un contre-poids, c’est une aide pour la transmission mécanique des signaux d’entrée et de sortie de la gare. Il y avait un signal situé au niveau du jardin exotique.
Sur la droite stationne le train direct Roscoff Paris composé de quatre voitures dont deux voitures couchettes.
Derrière la rame pour Paris, c’est la halle marchandise encore debout aujourd’hui.
St Pol de Léon,
Un wagon frigorifique STEF est garé en attente de chargement.
Il existe trois grands propriétaires de wagons frigos (STEF, Interfrigo et Millet)
Pendant la forte période d’expéditions de choux- fleurs, on reçoit un train complet de wagons frigorifiques.
Ils sont en général regroupés et glacés à St Brieuc où ils sont dotés de gros pains de glace d’environ 1m de long sur 40cm d’épaisseur.
Souvent, un wagon frigorifique est garé sur une voie, il est rempli de ces blocs de glace qui servent de réserve.
Les compartiments où sont stockés les pains de glaces sont situés à chaque extrémité du Wagon.
C’est en quelque sorte l’ancêtre du froid humide.
Equipe de manoeuvres sur la ligne Morlaix-Roscoff en 1971
St Pol de Léon, début des années 70 -Une équipe de cheminots fait la pose pour la photo souvenir. On distingue le clocher du Kreisker dans le fond.
Une locomotive puissante de type 63 000 spécialement dédiée à la manœuvre des wagons et une équipe de tractionnaires sont détachés du dépôt traction de Rennes pendant la forte période d’expédition des wagons de légumes.
Certains jours, plus de 300 wagons sont expédiés de la gare léonarde, certains trains complets sont directs vers l’Allemagne. Les départ sont en soirée et l’arrivée le lendemain matin à la frontière Allemande ils sont prioritaires sur les trains de voyageurs et roulent toute la nuit avec changement d’équipes de conduite et de machines en cours de route. Ce sont les TEEM (trans europ express marchandises)
Les écritures pour la douane sont placées en tête du premier wagon de la rame dans une boite métallique spécialement dédiée à cet effet.
Vue aérienne de la gare de Saint-Pol-de-Léon (1972)
Vue aérienne de la gare de St Pol de Léon en 1972.
De gauche à droite : les établissements Sévère expéditeurs.
La voie qui longe les entrepôts est un embranchement qui leur appartient. La voie d’en face sert également de voie de chargement lors des périodes de fortes expéditions.
Le bâtiment voyageurs (en langage cheminot le BV) principalement dédié aux voyageurs.
Au rez de chaussée, la salle des pas perdus ainsi qu’un guichet pour la vente des billets, l’expédition des bagages accompagnés et des colis express (fleurs de Kerisnel, colis de marée etc..)
Près des guichets il y a un petit central téléphonique.
Il y a également le bureau du chef de gare ainsi que le bureau de son adjoint, ces deux bureaux s’ouvrent sur le quai afin d’être en contact avec la vie de la gare.
A l’étage du bâtiment, c’est le logement de fonction du chef de gare.
A côté du BV, le corps de garde où dorment les mécaniciens, les chauffeurs et les agents des trains qui ont travaillé de nuit. Ce corps de garde dispose aussi d’une salle à manger ainsi qu’une petite cuisine.
Puis les deux voies : la voie principale et la voie déviée, toutes les deux disposent d’un quai voyageurs.
Viennent ensuite les voies de garage des wagons et les voies de chargement.
On arrive à la grande Halle : elle dispose d’un quai haut qui permet de charger les wagons au même niveau.
Sous la halle, plusieurs métiers :
une réception pour la clientèle marchandises, un centre de taxation wagons, une équipe chargée de confectionner les étiquettes d’expédition des wagons (France et Europe). Cette équipe est également chargée d’aller apposer les étiquettes sur les wagons et de vérifier si les manettes de freinage sont bien disposées et vérifier que le train est près pour le départ.
La caisse principale de la gare se situe sous la halle ainsi que la comptabilité.
Suivent toutes les voies de chargement.
En bas de la photo, la maison de garde du passage à niveau aux barrières manuelles, à côté de la maison de garde, une petite guérite pour les agents qui remplacent le ou la titulaire.
On distingue également un château d’eau, vestige de la traction à vapeur. A-t il servi pour le petit train qui partait de St Pol pour rejoindre Brest en passant par la côte ? Il a certainement servi pour les dernière machines à vapeur qui ont circulé sur le pays de Morlaix en 1970.
On distincte également des petites maisons occupées par des expéditeurs, les contrôleurs des douanes (pour les expéditions à l’étranger)
Loïc Le Gall
Publicité parue dans l'Ouest-Eclair en 1938. La SNCF et le Réseau breton se concertent pour vendre des billets à prix réduit pour aller à la mer.
Origine et bifurcation de la ligne Morlaix Roscoff
Gare de Henvic-Carantec au passage
X 2100 - En gare de Henvic-Carantec
Passage à niveau n°4 sur la ligne Morlaix Roscoff
Passage à niveau de la gare de Plouénan Kerlaudy
1972 vue aérienne de la gare de Roscoff
Un autorail Renault Picasso est garé sur la voie du milieu en gare. Le dépôt est toujours là avec son château d’eau et son dortoir. (Corps de garde)
Le jardin du chef de gare est taillé au cordeau ;
C’est l’été, la rame du Roscoff Paris est garée sur la voie de gauche, toujours quatre voitures. Les agents de la gare sont chargés, à l’arrivée du train du matin de récupérer les draps housse, les couvertures et les oreillers, faire la visite complète du train afin de vérifier si des voyageurs distraits n’ont pas oublié ou égaré des affaires personnelles.
Dès le début de l’après midi, c’est le mouvement inverse, on regarnit les couchettes (draps, couvertures,oreillers). On regarde s’il faut rajouter de l’eau pour les WC ou les lavabos et on garnit les toilettes de papier et serviettes.
La rame pour la capitale est entièrement lavée intérieurement et extérieurement. A Guingamp, on se raccordera sur la rame venant de Lannion et à Rennes sur celle de St Malo pour une arrivée à Paris Montparnasse vers 7 Heures.
Le trafic marchandise est encore florissant au regard des wagons stationnés.
On remarque (difficilement) une petite grue à côté de la halle.
La maison de garde du passage à niveau N° 25 est toujours debout.
Chargement des wagons à l'époque de l'Amoco Cadiz à la gare de Roscoff
Chargement des wagons à l'époque de l'Amoco Cadiz à la gare de Roscoff
Mars 1978
C’est la catastrophe de l’AMOCO-CADIZ.
Le pétrole se répand sur la côte Nord-Bretagne.
Roscoff et les environs ne sont pas épargnés. Partout dans le Léon, la population est à pied d’œuvre, il faut effacer au plus vite cette tragédie. Alors, ben, le pétrole, on le ramasse comme on peut. Les pelles, les seaux, les poubelles, les tonnes à lisier, les camions citernes sont au travail.
Mais que faire de ce pétrole ? Il faut le dégager au plus vite.
La gare de Roscoff est idéalement placée en bord de mer. Elle va réceptionner des wagons citernes qui seront stationnés sur la voie de débord. Ils seront remplis au fur et à mesure de l’arrivée des camions et le pétrole récupéré sera acheminé vers les raffineries du Grand Ouest
Années 1980
Chargement de choux-fleur en gare de St Pol de Léon.
Nouvelle méthode avec une passerelle.
Derrière un chargement à l’ancienne ( le camion collé au wagon). Ce wagon qui n’est pas frigorifique, dispose d’un toit blanc, cela permet de gagner quelques degrés.
En bas à gauche, sur le wagon le porte-étiquettes pour apposer les écritures d’expédition ainsi que son numéro
Chargement des choux fleurs en gare de Roscoff - Archives Guyader
1995 - Une équipe du service d’entretien de la voie basée à Morlaix s’affaire au ripage de la voie principale.
Après plusieurs passages de trains, toute la structure peut se déplacer.
C’est le cas ici.
Il faut donc remettre la voie sur son emplacement initial.
Le travail s’effectue à l’aide d’une lourde barre d’acier appelée « pince à riper ».
Les agents glissent la barre sous le rail et, sur ordre (à la voix ou au sifflet), ils déplacent l’ensemble de la voie ferrée.
Pour que le travail soit bien fait, l’action doit être menée en parfaite synchronisation.
Dans les années 1960, il existait deux brigades sur la ligne Morlaix-Roscoff. Une à Taulé avec un canton allant de la bifur de Roscoff au pont sur la Penzé et une autre à St Pol de Léon avec un canton allant du pont de la Penzé à Roscoff.
Ils y avait également 25 P.N. gardés manuellement.
Poste d'aiguillage de la gare de Saint-Pol-de-Léon - Manoeuvre des aiguilles
Poste d'aiguillage de la gare de Saint-Pol-de-Léon
22 mai 1993
L’autorail touristique fait un arrêt en gare de St Pol de Léon. Les passagers se précipitent à l’extérieur pour découvrir la gare, faire quelques photos en espérant trouver des vestiges de la plus grande gare d’expéditions de légumes de France. Il faut faire vite, l’arrêt n’est que de cinq minutes.
La marquise est toujours debout, elle est en acier et les piliers sont en fonte.
Tout comme à Roscoff ses piliers sont creux, ils servent de gouttières .
Il y a encore un agent en gare. Il assure la circulation des trains et la vente des billets.
22 mai 1993
Photo insolite en gare de Roscoff, les trois voies sont occupées : Un autorail touristique Renault Picasso affrétée par une association du centre de la France découvre la Bretagne en autorail.
Sur la voie du milieu l’x 2100 qui assure le train régulier Roscoff Morlaix est garée en attente du départ vers Morlaix de l’autorail touristique.
Sur la voie de droite un wagon de marchandise aujourd’hui détruit .
Un wagon à marchandise à deux essieux finit sa carrière en gare de Roscoff. Ce wagon était remisé en gare et servait pour entreposer divers matériel.
Après la guerre pour la reconstruction du pays, il manque plus de 200 000 wagons au réseau national . Dans cadre du plan Marschal les États Unis fournissent au pays des wagons de marchandises de ce type , le pays ruiné n’ayant pas assez d’usines en état de marche pour en fabriquer.
Août 1997
Cet autorail de type X4500 est un autorail bi-caisses, également appellé « caravelle ». Ils ont circulé de 1963 à 2010, c’est un automoteur qui circule au diésel.
Constructeur : ANF (ateliers du Nord de la France)
Puissance : environ 450 chevaux
poids : 57 tonnes
Places : de 133 à 141 places
vitesse : 120 km/h
Une cabine de conduite à chaque extrémité
2 types de moteurs : Poyaud construit à Surgères en Charente Maritime ou Saurer construit au Creusot en saône et Loire
La prestation touristique « A fer et à flots » qui a duré 20 ans, a commencé en 1999 avec ce type d’autorail.
Les baies vitrées étaient très grandes, on s’approchait d’un autorail touristique.
Plus tard, l’arrivée des X73500 correspondait parfaitement aux besoins des touristes grâce a leurs grandes ouvertures.
Mai 1999
Roger Denis, chef de gare de Roscoff pendant 26 ans prend sa retraite. Originaire de Plouégat-Moysan, il démarre sa carrière en 1959 en gare de Plouigneau.
De 1962 à 1973, il est nommé à Lannion avant de prendre son poste à Roscoff.
Sur la photo, il donne son dernier départ de train, mais c’est aussi un départ pour une nouvelle vie.
Il restera quelques années encore dans le logement de fonction avant d’aller habiter Brest.
Comme de coutume, les copains cheminots s’étaient déplacés pour son dernier jour de travail.
Au départ du dernier train, des pétards posés sur le rail explosent faisant beaucoup de bruit (cela fait partie des traditions cheminotes)
Explosion de pétards pour le dernier jour de travail de Roger Denis (Photo Loïc Le Gall)
Véhicule d'auscultation près des voies au départ
Véhicule d'auscultation des voies - 2002
17 juin 2004
Dernier départ de train donné à Roscoff par le dernier chef de gare en poste (Pascal Le Dluz)
On raye définitivement le rôle du chef de gare qui officiait depuis le 10 juin 1883, soit 121 années presque jour pour jour.
Désormais, l’agent de la gare n’assure plus aucune fonction de sécurité. L’autorisation de départ est donnée par le poste d’aiguillage de Morlaix. II n’y a plus aucun signal ni aucune installation de sécurité en gare de Roscoff.
Ce jour- là, plusieurs copains cheminots sont venus symboliquement assister au dernier départ donné par le chef de gare.
Sur le pont ferroviaire de la Penzé ( Reportage Loïc Le Gall - 2004)
Sur le pont ferroviaire de la Penzé ( Reportage Loïc Le Gall - 2004)
Plan de consolidation du Viaduc de la Penzé (1928)
Sous le tablier du Pont de la Penzé (photo Loïc Le Gall)
Sur le pont ferroviaire de la Penzé ( Reportage Loïc Le Gall - 2004)
Pont de la Penzé km 15 de la ligne Morlaix-Roscoff
Novembre 2004, une équipe venue de Caen, spécialisée dans l’entretien et la réfection des ponts métalliques change les rivets à l’ancienne méthode.
Les rivets sont chauffés à blanc dans une petite forge fonctionnant au gaz puis ils sont sertis à chaud .
L’ouvrier est sous le tablier du pont et bloque le rivet pendant que son collègue du dessus va sertir le rivet au moyen d’un marteau pneumatique.
A Caen ce service n’existe plus aujourd’hui.
En 2004
Le service d’entretien du pont de la Penzé, détecte un nombre important de pièces métalliques défectueuses.
Le nombre de pièces à changer est suffisant pour déplacer une équipe spécialisée dans la réfection des ponts métalliques.
Cette équipe est basée à Caen, elle remplace toutes les pièces dans les règles de l’art (à l’ancienne).
Tous les rivets fatigués sont remplacés.
Les rivets neufs sont passés à la forge, chauffés à blanc et rivetés.
(Ce service n’existe plus aujourd’hui.)
Sur la photo, le cheminot est sous le tablier du pont, le rivet incandécent est mis en place par cet agent, il bloque le rivet à l’aide d’une barre métallique et son collègue resté sur le tablier mate le rivet à l’aide d’un marteau pneumatique.
L’agent qui est sous le tablier, travaille dans un espace confiné. Il est équipé d’un casque de protection pour les yeux et la respiration.
29 novembre 2004
L’autorail X73597 qui assure le trajet Morlaix Roscoff traverse le pont de la Penzé , elle se dirige vers Roscoff.
Le pont est en travaux, il faut changer des pièces métalliques datant de l’origine du pont, elle sont bien rouillées, on les remplace par des pièces identiques mais galvanisées, elles sont serties à l’ancienne (avec des rivets posés à chaud)
Des bouteilles de gaz alimentant la forge sont disposées sur le tablier.
Les deux feux rouges indiquent aux agents des gares que c’est le dernier véhicule du train.
On imagine le travail effectué pour poser tous les rivets du pont ( la soudure n’existait pas à l’époque).
Ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff (Photo Loïc Le Gall)
Ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff (Photo Loïc Le Gall)
Autorail touristique Renault sur la ligne Morlaix Roscoff (Photo Loïc Le Gall)