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26 février 2022 6 26 /02 /février /2022 07:01
Rassemblement de solidarité avec le peuple ukrainien et contre la guerre en Ukraine à Brest ce samedi 26 février à 14h30

UKRAINE : NON À LA GUERRE 🕊

À l'appel du CIAN 29 et de plusieurs organisations associatives, syndicales, politiques, soyons nombreux·ses à nous mobiliser ce samedi 26 février pour :
- Un retrait immédiat des troupes russes entrées en Ukraine
- Le respect de la souveraineté de l'Ukraine dans ses frontières reconnues par la communauté internationale
- Un retour des parties prenantes au conflit à la table des négociations sous l'égide de l'ONU

RDV demain à 14h30 Place de la Liberté (https://fb.me/e/2ZmKbW7Pg) ! Tous les peuples aspirent à la paix, à bas les impérialismes qui les poussent à la guerre !

 

Ci-joint, l'appel du Cian (dont le PCF est membre ) à manifester demain à 14 h 30 place de la Liberté et la déclaration du comité national exécutif du PCF.

Non à la guerre en Ukraine !

Fort de sa quinzaine d'associations et d'organisations politiques et syndicales, le collectif finistérien pour l'interdiction des armes nucléaires (CIAN29) appelle la population de Brest et de ses environs à venir exprimer sa volonté de voir mettre un terme à cette guerre.

Tous les peuples aspirent à la paix, à bas les impérialismes qui les poussent à la guerre !

Pour un retrait immédiat des troupes russes entrées en Ukraine, pour le respect de la souveraineté de l'Ukraine dans ses frontières reconnues par la communauté internationale, pour un retour des parties prenantes au conflit à la table de négociation sous l'égide de l'ONU.

Rendez-vous à 14h30 samedi 26 février, place de la Liberté à Brest.

 

La France doit agir pour arrêter la guerre, pour la paix et la sécurité collective
Déclaration du comité exécutif national du PCF — 25 février 2022
La décision prise par le gouvernement russe d’envahir l’Ukraine déclenche l’une des crises les plus
graves essuyées par le continent européen depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Alors
que de nombreuses victimes sont déjà à déplorer en Ukraine, et que l’action de l’armée russe va en
causer beaucoup d’autres, la violation du droit international crée une situation extrêmement
dangereuse pour l’avenir des relations internationales.
Le Parti communiste français condamne sans réserve le choix de la guerre fait par Vladimir
Poutine. Si l’on ne peut taire les surenchères des États-Unis et de l’Otan, qui n’ont eu de cesse de
vouloir implanter de nouvelles bases aux frontières de la Russie, rien ne saurait justifier la
politique de force ouverte pratiquée par le pouvoir de Moscou. Loin de défendre les intérêts de
son peuple, son autoritarisme, son nationalisme et ses proximités avec l’extrême droite
européenne ne servent que les intérêts des puissants oligarques et du capital financier et rentier
qui ont plongé une grande partie de la Russie dans la pauvreté et creusé en son sein les inégalités.
Le risque de dérive vers un conflit mondial entre intérêts capitalistes rivaux est désormais très
élevé. Tout doit être fait pour stopper cette spirale. Les peuples européens, jusqu’au peuple russe,
n’ont pas besoin d’une nouvelle guerre. La menace du recours à l’arme nucléaire n’est plus un
tabou. Les grandes puissances s’engagent dans une folle course aux armements les plus
sophistiqués et les plus meurtriers. C’est extrêmement grave pour l’avenir de l’humanité. Gardons
à l’esprit les millions de morts des derniers conflits et la jeunesse sacrifiée.
Un cessez-le-feu immédiat et le retrait des troupes russes s’impose. Il faut de toute urgence
arrêter une guerre dont les premières victimes sont les populations civiles, qui se retrouvent au
milieu des combats ou sont contraintes à la fuite. Le Parti communiste français exprime toute sa
solidarité avec le peuple d’Ukraine, qui est la première victime du conflit. Une aide humanitaire
doit lui être apportée. La France et l’Union européenne doivent prendre toutes les initiatives
nécessaires pour assurer l’accueil des réfugiés.
Du fait de son histoire, la France a une voix singulière à faire entendre, en faveur de la sécurité
humaine et de la paix, du droit international et de la coopération solidaire des nations et des
peuples. En toute souveraineté, elle doit jouer un rôle moteur et actif dans la sortie rapide du
conflit.
Elle doit tout mettre en œuvre pour s’opposer aux surenchères guerrières, qui s’expriment du côté
du pouvoir russe comme dans le cadre de l’Otan, et dont le peuple d’Ukraine paierait le tribut le
plus lourd.
La communauté internationale doit isoler politiquement, diplomatiquement et économiquement
le régime de Poutine, afin de le contraindre à renoncer à sa politique de force ouverte. La livraison
d’armes à l’Ukraine, loin de préserver la souveraineté de ce pays, n’aboutirait qu’à ajouter de la
guerre à la guerre, au risque de conduire le continent européen tout entier au bord d’un
engrenage fatal.
Le rôle de notre pays est d’agir par la voie politique et diplomatique en faveur de la désescalade.En utilisant son siège au Conseil de sécurité, il doit proposer à l’ONU, de prendre l’initiative de convoquer une conférence pan-européenne extraordinaire de paix et de sécurité collective,réunissant l’ensemble des États européens, avec l’Ukraine et la Russie.cette conférence serait chargée d’aboutir un règlement négocié global, permettant de traiter les causes du conflit, de rétablir l’indépendance d’une Ukraine non alignée, et d’ouvrir une perspective de paix et de sécurité durable en Europe, sur les bases des principes de l’acte final de la conférence d’Helsinki et de la charte de Paris de 1990.Pour faire prévaloir une logique de paix contre le bellicisme des puissances capitalistes, les peuples doivent faire de toute urgence entendre leur voix.

Le PCF appelle à des rassemblements unitaires, dès ce week-end et dans les jours qui suivront, en
faveur d’un cessez-le-feu immédiat, du retrait d’Ukraine des troupes russes, et d’une initiative
diplomatique de la France pour la paix et la sécurité collective.

 

Déclaration de la section PCF du pays de Quimper

 

La France doit agir pour arrêter la guerre, pour la paix et la sécurité collective!

La décision du gouvernement russe d’envahir l’Ukraine a déclenché l’une des crises les plus graves sur le continent européen depuis la seconde guerre mondiale.

Alors que de nombreuses victimes sont déjà à déplorer en Ukraine, et que l’action de l’armée russe va en causer beaucoup d’autres, la violation du droit international crée une situation extrêmement dangereuse pour l’avenir des relations internationales.

Le Parti communiste français condamne sans réserve le choix de la guerre fait par Vladimir Poutine.

Si l’on ne peut ignorer les surenchères des États-Unis et de l’Otan, qui n’ont eu de cesse de vouloir implanter de nouvelles bases aux frontières de la Russie, rien ne saurait justifier la politique de force pratiquée par le pouvoir de Moscou.

Loin de défendre les intérêts du peuple russe, Poutine, avec son autoritarisme, son nationalisme et ses proximités avec l’extrême droite européenne, notamment française, ne sert que les intérêts des puissants oligarques qui ont plongé une grande partie de la Russie dans la pauvreté et creusé en son sein les inégalités.

 

Le risque de dérive vers un conflit mondial entre intérêts capitalistes rivaux est désormais très élevé.

Les grandes puissances s’engagent dans une folle course aux armements les plus sophistiqués et les plus meurtriers, et la menace du recours à l’arme nucléaire n’est plus un tabou.

Tout doit être fait pour stopper cette spirale qui met en danger l’humanité toute entière.

Gardons à l’esprit les millions de morts des derniers conflits mondiaux.

Un cessez-le-feu immédiat et le retrait des troupes russes s’imposent.

De toute urgence il faut arrêter cette guerre dont les premières victimes sont les populations civiles, prises en otages au milieu des combats ou contraintes à la fuite.

Le Parti communiste français exprime toute sa solidarité avec le peuple d’Ukraine, qui est la première victime du conflit.

Une aide humanitaire doit lui être apportée. La France et l’Union européenne doivent prendre toutes les initiatives nécessaires pour assurer l’accueil des réfugiés.

La France doit faire entendre sa voix, en faveur de la sécurité humaine et de la paix, du droit international et de la coopération solidaire des nations et des peuples.

En toute souveraineté, elle doit jouer un rôle moteur et actif dans la sortie rapide du conflit.

Elle doit s’opposer aux surenchères guerrières, d’où qu’elles viennent , et dont le peuple d’Ukraine paierait le tribut le plus lourd.

La communauté internationale doit isoler politiquement, diplomatiquement et économiquement le régime de Poutine, afin de le contraindre à renoncer à sa politique de force.

La livraison d’armes à l’Ukraine, loin de préserver la souveraineté de ce pays, n’aboutirait qu’à ajouter la guerre à la guerre, au risque de conduire le continent européen tout entier au bord d’un engrenage fatal.

 

Le rôle de notre pays est d’agir par la voie politique et diplomatique en faveur de la désescalade.

En utilisant son siège au Conseil de sécurité, la France doit proposer à l’ONU de prendre l’initiative d’une conférence de paix et de sécurité collective réunissant l’ensemble des États européens, avec l’Ukraine et la Russie.

Cette conférence serait chargée d’aboutir à un règlement négocié global, permettant de traiter les causes du conflit, de rétablir l’indépendance d’une Ukraine non alignée, et d’ouvrir une perspective de paix et de sécurité durable en Europe, sur les bases des principes de l’acte final de la conférence d’Helsinki et de la charte de Paris de 1990.

Les communistes appellent à un cessez-le-feu immédiat, au retrait d’Ukraine des troupes russes, à une initiative diplomatique forte de la France pour la paix et la sécurité collective.

Aux logiques de guerre et de haine, opposons les logiques de paix et de coopération !

Yvonne Rainero, le 25 février 2022

 

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24 février 2022 4 24 /02 /février /2022 17:57
Ukraine: non à la guerre, la France doit porter urgemment une offre de paix! - Fabien Roussel, PCF - 24 février 2022
Ukraine : "Non à la guerre, la France doit porter urgemment une offre de paix" (Fabien Roussel)
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé dans la nuit le début d'une "opération militaire" russe en Ukraine. Nous condamnons cette grave décision dont les conséquences peuvent être incontrôlables.
Poutine prend ainsi la responsabilité du déclenchement de la guerre et de l'embrasement de l’ensemble de la région. L'Ukraine vient de décréter la loi martiale.
C'est un échec pour tous car la sécurité de l’Europe, de l’Ukraine et de la Russie sont indissociables.
Le président russe s'enfonce dans l'ultranationalisme et avec son gouvernement et ses soutiens, il porte la responsabilité militaire -- au mépris absolu des instances multilatérales et du droit international -- de cette guerre.
La responsabilité collective revient aussi à tous ceux qui ont nourri le feu de la confrontation aux portes de la Russie en laissant entendre que l’Ukraine pouvait intégrer l’OTAN.
Ce désastre pouvait être évité. L'histoire jugera ; dans l'immédiat, il est indispensable de protéger les populations civiles des deux côtés de la ligne de front.
Le terreau que cette guerre offre aux nationalistes, aux extrémistes de tous bords, en Russie, en Ukraine, en Europe, qui poussent à la guerre, à la haine, à la soif de vengeance est inquiétant.
La France ne peut pas prendre part à ce conflit, ni directement, ni indirectement par l'intermédiaire de livraisons d'armes.
La France trouvera des appuis en Europe et dans le monde pour engager sans délai, sous égide de l'ONU, une initiative paneuropéenne extraordinaire, en toute indépendance de l’OTAN et des États-Unis, pour remettre toutes les parties autour de la table de négociations.
Il est nécessaire de porter fermement l’offre d’une conférence européenne de coopération et de sécurité collective incluant la Russie, pour parvenir à un règlement politique du conflit sur la base du contenu des Accords de Minsk et des principes de sécurité collective.
Le PCF est solidaire de toutes les forces de paix, en Ukraine, en Russie et en Europe qui se lèvent contre la guerre. Nous prendrons toute notre place dans les initiatives pour la paix qui pourront être prises dans les prochains jours.
 
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, candidat à l'élection présidentielle,
Le 24 février 2022.
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20 février 2022 7 20 /02 /février /2022 06:18
Europe orientale : la France doit agir pour une désescalade immédiate ! (PCF, 18 février 2022)
Europe orientale : la France doit agir pour une désescalade immédiate !

La situation dans le Donbass se dégrade rapidement, après deux jours de tirs d’obus de part et d’autre de la ligne de front, des explosions à Donetsk et l’annonce de l'évacuation d’une partie de la population civile des républiques autoproclamées vers la Russie.

Le PCF exprime sa plus vive inquiétude face à cette spirale qui peut mener à un embrasement de la région, et condamne ces violations du cessez-le-feu. Comme lors du conflit de 2014, c’est la population civile des deux côtés de la ligne de front qui en paie le tribut.

Le PCF appelle le gouvernement français à agir sans délai pour convoquer une réunion du format Normandie au plus haut niveau pour faire appliquer les accords de Minsk, dont la mise en œuvre totale, par l’ensemble des parties prenantes, est la seule voie pour mettre fin au conflit dans le Donbass. Il condamne par conséquent fermement la décision irresponsable prise à nouveau par le gouvernement ukrainien de ne pas mettre en œuvre le statut spécial du Donbass. Il s’inquiète des suites qui pourraient être données à la résolution dangereuse votée au Parlement russe appelant à une reconnaissance de l’indépendance des deux républiques autoproclamées.

Il est nécessaire que la France porte lors de la conférence de Munich sur la sécurité l’exigence d’une conférence européenne large, incluant la Russie, de paix et de sécurité collective, afin de négocier chacun des points de tensions et parvenir à un règlement global. La sécurité en Europe ne peut être assurée sans la sécurité de la Russie. Ce qui était possible lors de la conférence d'Helsinki de 1975 et de celle de Paris de 1990 l'est à plus forte raison encore aujourd'hui.

La France peut et doit agir pour une désescalade immédiate, en toute indépendance de l’OTAN et de la politique d’hystérisation des tensions et de renforcement militaire dans la région menée par les États-Unis.

Le langage de la force doit faire place à la force de la diplomatie.

Parti communiste français,
Paris, le 18 février

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11 février 2022 5 11 /02 /février /2022 14:48
Un message de Salah Hamouri : « Rester, c’est déjà résister »

Chères amies et chers amis,

Je veux juste faire un point avec vous sur là où nous en sommes de la volonté israélienne qui concentre ses coups contre moi mais aussi contre tous mes camarades palestiniens de Jérusalem-Est où je réside.

Comme vous le savez, les Palestiniens qui résident à Jérusalem-Est ont un statut très précaire et particulier ; ils ne sont ni Israéliens ni Palestiniens. Ils sont des « résidents » de Jérusalem. Ils ont, à ce titre, une carte « de résident » délivrée par l’occupant. Pour être délivrée par les autorités israéliennes celles-ci multiplient les obligations de justifier qu’on habite bien cette ville sans interruption, une ville qu’ils ont annexée en 1980.

Sans ce document un Palestinien est sans papier et donc expulsable. Ce qui voudrait dire concrètement pour moi que je ne pourrais jamais plus revenir sur ma terre, ni côté israélien ni côté palestinien, puisque je n’ai pas de citoyenneté et que c’est l’occupation qui délivre et qui contrôle l’attribution des « papiers » en Cisjordanie.

Ma situation est difficile, après tout ce que vous savez je pense, de toutes mes années de prison et de l’expulsion d’Israël de ma femme alors qu’elle était enceinte de notre premier enfant. J’ai refusé leur volonté que je prenne la décision de partir. Ceci en parfait accord avec ma femme, Elsa. Pour eux il faut vider Jérusalem-Est de tous les Palestiniens, un à un s’il le faut, ou plus amplement et violemment comme on voit avec les destructions des maisons palestiniennes à Jérusalem. Ils procèdent à un nettoyage ethnique de cette ville emblématique à plus d’un titre. Le dernier rapport d’Amnesty International a bien relevé ce fait pour l’inscrire dans sa définition du système mis en place par les dirigeants israéliens sur tout l’espace qu’ils contrôlent de la mer au Jourdain : un système d’apartheid.

Le 18 octobre dernier la ministre de l’Intérieur israélienne, Ayalet Shaked, a confirmé que mon statut et donc ma carte de « résident de Jérusalem » étaient supprimés.

Pourquoi ? Parce qu’une loi qui a été votée à la Knesset en 2018 décrétant « Israël État-nation du peuple juif » aboutissait à une conséquence effarante : le devoir d’allégeance pour tous les citoyens vivant en Israël. Pour eux, Jérusalem c’est Israël. Et il est bien certain que je ne peux pas accepter ce qu’ils appellent « un devoir d’allégeance ». Cela n’a aucun sens. Je fais partie d’un peuple occupé et le droit est avec moi qui consiste à refuser toute occupation et qui consacre le droit à la résistance. Pour Israël ce droit, qui est un droit universel fondamental, on le sait bien en France, pour Israël c’est un délit !

Cette décision s’est accompagnée d’une autre décision encore. La seconde c’est que ma liberté de circuler est totalement limitée à quelques kilomètres autour de chez moi. J’habite à Jérusalem mais de l’autre côté du mur. Et voilà qu’ils viennent maintenant, après avoir fermé l’ONG pour qui je travaillais « Addameer », de me retirer ma carte de sécurité sociale (pour reprendre les mots français). Je ne suis plus couvert.

Tous ces problèmes « personnels » je les règle avec ma famille et mes amis. Je n’ai pas besoin d’aide pour cela même si le plus dur est de ne pas avoir vu ma famille depuis plus de 9 mois, l’âge de notre fille. La question la plus épineuse pour moi est ailleurs, et j’ai du mal à en parler. Bien que je sois l’objet d’une décision politique et alors que la France dit ne pas l’accepter mais que rien ne change pour autant, je n’ai qu’une voie « légale » pour faire face ; saisir le système judiciaire israélien. Et non seulement israélien mais aussi français car il a été établi officiellement que mon téléphone portable a été « infecté » par « Pegasus » alors que je me trouvais en France.

Cet ensemble de procédures me coûte un tel prix que je ne peux, et ma famille avec moi, y faire face sans soutiens extérieurs, sans les solidaires.
Ils veulent me faire partir par tous les moyens les plus ignobles, y compris en tapant à mon « portefeuille » et cela alors que je ne peux plus travailler aujourd’hui. Ils sont acharnés mais aussi pervers.

Je tiens à remercier très chaleureusement la direction de l’AFPS qui, comprenant ma situation, a pris l’initiative d’ouvrir une « cagnotte » pour que je puisse faire face aux dépenses juridiques et résister à la volonté israélienne. Je remercie aussi tous les solidaires qui ont déjà répondu à cet appel de combat.

Je dois dire d’abord que je n’aime pas du tout parler de cela. Vraiment pas. C’est trop délicat pour moi. Mais l’occupant m’y oblige. J’ai besoin de votre aide.

Et j’apprécie beaucoup cette aide à mon combat qui recoupe celui de mes frères palestiniens de Jérusalem : tout faire, absolument tout, pour rester. Car pour nous Palestiniens « Rester, c’est déjà résister ».

Merci de votre attention à ce message et à ce « help ! » que je vous envoie.

Salah Hamouri
Jérusalem, le 11 février 2022
message publié par l'AFPS

https://www.helloasso.com/associations/association-france-palestine-france-solidarite-afps/collectes/soutien-a-salah-hamouri-et-contre-le-nettoyage-ethnique-a-jerusalem

Contre le nettoyage ethnique à Jérusalem
Contre le transfert forcé des Palestiniens de Jérusalem

Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, résident de Jérusalem-Est subit depuis 20 ans un harcèlement continu de la part de l’État d’Israël.

Après les années d’emprisonnement arbitraire, c’est à sa vie privée que l’occupant israélien s’est attaqué : interdiction à sa femme de se rendre à Jérusalem où vit la famille, impossibilité faite à ses enfants de naître à Jérusalem, interdiction faite à cette famille de se regrouper pour vivre ensemble à Jérusalem, la ville où il est né et entend demeurer.

Depuis le mois de juin 2020, il vit sous la menace d’une expulsion imminente en vertu d’une loi inique : Israël a décidé de révoquer le statut de résident de Jérusalem de Salah Hamouri pour « défaut d’allégeance. »

Il lui est interdit, dans l’attente des procédures d’appel, de se déplacer. Il se retrouve maintenant dans l’impossibilité de sortir de chez lui, dans un quartier excentré de Jérusalem : il ne peut plus exercer sa profession d’avocat.

Et maintenant Israël vient de lui retirer sa couverture santé pourtant obligatoire.
Les Palestiniens de Jérusalem se battent pour vivre à Jérusalem, sur leur terre et dans leurs maisons. Salah est un parmi tous les autres.

La panoplie du régime d’apartheid israélien pour perpétrer le transfert forcé des Palestiniens de Jérusalem est diversifiée et inhumaine : démolition de maisons, expulsion, confiscation de terres, harcèlement, emprisonnement, privation du droit à la santé et à l’éducation, et une des plus récentes : le retrait du statut de résident pour défaut d’allégeance.

Salah est le premier visé par l’application de cette loi inique. Il se bat pour lui mais aussi pour toutes et tous les autres qui risqueraient de subir le même sort après lui.

L’AFPS soutient Salah Hamouri dans son combat. Aux côtés de la Coalition civique pour les droits des Palestiniens de Jérusalem, aux côtés des organisations palestiniennes de défense des droits humains telles que Al Haq ou Adalah, ensemble nous luttons contre le nettoyage ethnique à Jérusalem.

L’asphyxie financière est un des moyens utilisés par Israël pour rendre la vie des Palestiniens de Jérusalem impossible : toute démarche administrative ou juridique a un coût parfois très élevé. On sait que les familles dont les maisons sont détruites par Israël doivent financer eux-mêmes la destruction de leur propre maison.

Comme toutes les Palestiniennes et tous les Palestiniens de Jérusalem victimes du régime d’apartheid israélien, Salah Hamouri a besoin de notre soutien y compris financier pour mener à bien son combat, leur combat.

Pour lui permettre de mener à bien ses actions juridiques, contribuons financièrement au combat de Salah Hamouri contre son expulsion de Jérusalem !

Contribuons au combat des Palestiniennes et des Palestiniens contre le nettoyage ethnique à Jérusalem !

Tout don versé donnera droit, si vous êtes imposable, à une déduction fiscale de 66 %.

Pour faire un don vous pouvez le faire via Hello Asso par carte bancaire

>> Soutenir Salah Hamouri

ou nous adresser un chèque à l’ordre de l’AFPS, au 21 ter rue Voltaire 75011 Paris, en précisant au verso l’objet de votre soutien « contre le nettoyage ethnique ».

Un message de Salah Hamouri : « Rester, c’est déjà résister »
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6 février 2022 7 06 /02 /février /2022 09:01
Les Palestiniens du camp de Jalazone près de Ramallah accueillis à Morlaix mercredi 2 et jeudi 3 février
Les Palestiniens du camp de Jalazone près de Ramallah accueillis à Morlaix mercredi 2 et jeudi 3 février
Les Palestiniens du camp de Jalazone près de Ramallah accueillis à Morlaix mercredi 2 et jeudi 3 février

Les Palestiniens du comité populaire du camp de réfugiés de Jalazone accueillis a Morlaix par Morlaix-Wavel, l'AFPS, Amnesty International, et la mairie de Morlaix, pour parler des réalités de l'occupation et de la colonisation israélienne de la Cisjordanie. Photos de Lucienne Nayet.

Morlaix sensible à la situation des Palestiniens a reçu une délégation de Jalazone - Article de Sarah Humbert dans le Ouest-France

Morlaix sensible à la situation des Palestiniens a reçu une délégation de Jalazone - Article de Sarah Humbert dans le Ouest-France

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5 février 2022 6 05 /02 /février /2022 08:06
Proche-Orient: Amnesty International dénonce le régime d'apartheid d'Israël - L'Humanité, Pierre Barbancey - 2 février 2022,
Proche-Orient: Amnesty International dénonce le régime d'apartheid d'Israël - L'Humanité, Pierre Barbancey - 2 février 2022,
Proche-Orient. Amnesty International dénonce le régime d’apartheid d’Israël

Au terme d’une enquête de quatre années, l’ONG britannique conclut que les Palestiniens sont traités comme un « groupe racial inférieur ».

Publié le Mercredi 2 Février 2022
 
C’est un rapport complet et détaillé de 182  pages. Il s’intitule : « L’apartheid d’Israël contre la population palestinienne : un système cruel de domination et un crime contre l’humanité ». Quatre ans de travail d’enquête et d’investigations pour les chercheurs d’Amnesty International, pour mieux comprendre et analyser ce que cette organisation non gouvernementale (ONG) appelle un « système ». Car, malgré son poids international, Amnesty connaissait les écueils à éviter pour faire saisir au monde entier que le but n’est pas la remise en question d’Israël, mais bien le respect des droits humains.

1. Un rapport minutieux et rigoureux

Il montre, exemples à l’appui, que les saisies massives de biens fonciers et immobiliers palestiniens, les homicides illégaux, les détentions administratives, les transferts forcés, les restrictions draconiennes de déplacements, ainsi que le refus de nationalité et de citoyenneté opposé aux Palestiniens (tous genres confondus) sont autant de facteurs constitutifs d’un système qui peut être qualifié d’apartheid, en vertu du droit international. Amnesty évite les comparaisons avec l’Afrique du Sud.

Non sans un certain courage, s’agissant des terres, le rapport note : « En 1948, les individus et les institutions juives possédaient environ 6,5 % de la Palestine mandataire, tandis que les Palestiniens possédaient environ 90 % des terres privées. En un peu plus de soixante-dix ans, la situation s’est inversée. » Comme le souligne l’Association France Palestine Solidarité, c’est d’autant plus intéressant que cela « confirme ce que les ONG palestiniennes de défense des droits humains ont démontré en décembre 2019 dans leur rapport  au Cerd (Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’ONU) », mais aussi des ONG israélienne (B’Tselem) ou internationale (Human Rights Watch).

Icon Quote La population palestinienne est traitée comme un groupe racial inférieur et elle est systématiquement privée de ses droits.

Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International

La secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard, insiste : « Notre rapport révèle la véritable ampleur du régime d’apartheid d’Israël. Que ce soit dans la bande de Gaza, à Jérusalem-Est, à Hébron ou en Israël, la population palestinienne est traitée comme un groupe racial inférieur et elle est systématiquement privée de ses droits. Nous en avons conclu que les politiques cruelles de ségrégation, de dépossession et d’exclusion mises en œuvre par Israël dan s tous les territoires sous son contrôle constituent clairement un apartheid. »

2. De nouvelles révélations

Au-delà de ce qui est dénoncé, l’intérêt réside dans la volonté de donner une image complète, d’hier à aujourd’hui. Pour Amnesty, l’apartheid qui s’est installé au Proche-Orient n’est pas obligatoirement consubstantiel au régime sioniste, mais les choix faits ont tracé le chemin de la ségrégation. « Depuis sa création en 1948, Israël a poursuivi une politique explicite d’établissement et de maintien d’une hégémonie démographique et la maximisation de son contrôle sur la terre au profit des Israéliens juifs tout en minimisant le nombre de Palestiniens, restreignant leurs droits et en entravant leur capacité à contester cette dépossession. En 1967, Israël a étendu cette politique au-delà de la Ligne verte, à la Cisjordanie et à la bande de Gaza, qu’il occupe depuis. Aujourd’hui, tous les territoires contrôlés par Israël continuent d’être administrés au bénéfice des Israéliens juifs, au détriment des Palestiniens, tandis que les réfugiés palestiniens continuent d’en être exclus. »

 

Sont concernés les Palestiniens des territoires palestiniens occupés (Gaza et la Cisjordanie), les réfugiés dans d’autres pays et ceux qui vivent en Israël même. Il ne s’agit plus seulement de l’occupation de territoires, mais de gestion de populations en vertu de leur appartenance ethnique, religieuse et communautaire. C’est ce sentiment, vécu jusqu’à l’étouffement, qui explique que les manifestations de mai 2021 soient parties de Jérusalem-Est (avec l’expulsion de familles dans le quartier de Cheikh Jarrah), se soient étendues à la Cisjordanie et à Gaza, puis se soient propagées parmi les Palestiniens vivant en Israël. De même, en 2018, la discrimination contre la population palestinienne a été inscrite dans une Loi constitutionnelle qui, pour la première fois, définissait Israël comme étant exclusivement « l’État-nation du peuple juif ». Cette loi encourage également la construction de colonies juives et retire à l’arabe son statut de langue officielle.

3. Les recommandations et les implications

Amnesty International liste des recommandations nombreuses et précises sur la manière, pour les autorités israéliennes, de démanteler le système d’apartheid et la discrimination, la ségrégation et l’oppression qui l’entretiennent. L’ONG estime que « l’ampleur et la gravité des violations recensées exigent un changement drastique de la position de la communauté internationale vis-à-vis de la crise des droits humains qui se déroule en Israël et dans les territoires palestiniens occupés (TPO) ». Pour cela, elle lance un appel au Bureau du procureur de la Cour pénale internationale pour qu’il examine l’applicabilité du crime contre l’humanité de l’apartheid dans le cadre de son enquête sur les crimes commis dans les TPO. Amnesty pense que « l’Assemblée générale des Nations unies devrait rétablir le Comité spécial contre l’apartheid, qui a été créé à l’origine en novembre 1962 ».

4. La réaction des autorités israéliennes

Avant même la publication de l’enquête, le ministre des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, a appelé Amnesty à ne pas diffuser ce rapport jugé « antisémite », accusant l’ONG de ne « pas être une organisation de défense des droits humains, mais une organisation radicale ». Le Congrès juif mondial a, lui, accusé Amnesty de « diaboliser » Israël. En revanche, l’organisation israélienne B’Tselem s’est félicitée de ce que Amnesty « appelle le régime d’Israël pour ce qu’il est : apartheid ». Interrogé par l’Humanité, mardi matin, le ministère français des Affaires étrangères s’est contenté de répondre que « les services du ministère de l’Europe et des affaires étrangères examineront attentivement ce rapport », tout en renvoyant aux déclarations générales d’une solution à deux États.

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25 janvier 2022 2 25 /01 /janvier /2022 06:46
Mesures iniques contre Salah Hamouri - Pierre Barbancey, L'Humanité, 21 janvier 2022
Israël. Mesures iniques contre Salah Hamouri
Vendredi 21 Janvier 2022

Après le retrait de sa carte de résident, les autorités israéliennes suppriment son assurance-maladie.

 

Tout entière au service du pouvoir, la justice israélienne poursuit son acharnement contre l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri. Alors qu’il a fait appel de la décision visant à lui retirer sa carte de résident permanent de Jérusalem (un document institué dès l’occupation de la partie orientale de la ville en 1967), les autorités israéliennes viennent d’ajouter une mesure des plus iniques : elles ont purement et simplement annulé son assurance-maladie, obligatoire dès l’âge de 18 ans. Autrement dit, alors que la pandémie de Covid fait rage, Salah Hamouri se voit dénier le droit à la santé et, d’une certaine manière, à la vie.

L’Humanité a demandé au ministère français des Affaires étrangères comment il comptait agir. Le porte-parole a répondu en substance : « La France entretient un dialogue approfondi avec les autorités israéliennes s’agissant de la situation de notre compatriote M. Salah Hamouri, qui fait l’objet d’un suivi attentif, de longue date et à haut niveau. Les services du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères à Paris, ainsi que le consulat général de France à Jérusalem et l’ambassade de France en Israël, sont pleinement mobilis és pour qu’il puisse mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside, et que son épouse et ses enfants obtiennent le droit de s’y rendre pour le retrouver. » Et d’ajouter que le gouvernement reste mobilisé « pour qu’il puisse bénéficier de l’ensemble des voies de recours à sa disposition et que les droits de la défense soient respectés ».

Le problème, que la France ne veut visiblement pas prendre en compte, est que ces décisions israéliennes sont tout simplement nulles au regard du droit puisque l’occupation de Jérusalem-Est n’est pas reconnue par Paris et contrevient à toutes les résolutions de l’ONU.

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23 janvier 2022 7 23 /01 /janvier /2022 10:20

2022, ANNÉE DE LA MOBILISATION CITOYENNE  SIGNEZ LA PETITION

Ce samedi 22 janvier 2022, marque le premier anniversaire de l’entrée en vigueur du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN). La France continue d'ignorer ce processus multilatéral de l'ONU. Faites entendre votre refus de voir la France laisser son siège vide à l'ONU en signant et en diffusant la pétition de notre Campagne.

 

ENSEMBLE POUR FAIRE CHANGER 

LA POSITION DE LA FRANCE

La Campagne ICAN France, conduite par de très nombreuses organisations*, lance ce 22 janvier 2022, une pétition pour demander au Président de la République la participation de la France, en qualité d’observateur, à la première réunion (20/22 mars, ONU, Vienne) des États Parties au Traité sur l'Interdiction des Armes Nucléaires.

Le Président de la République, le 7 février 2020, a déclaré que la France « prendra ses responsabilités, en particulier en matière de désarmement nucléaire, comme elle l’a toujours fait ». Il a réitéré le 4 janvier 2022 en affirmant, avec les principales puissances nucléaires, « qu’une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée ». Il a donc l’occasion de mettre ces paroles en acte.

La France qui ne cesse, quel que soit son gouvernement, de dire qu’elle est un État responsable, n’a pas le droit de :

  • s’isoler de la scène internationale et européenne ; 
  • refuser le dialogue en vue d’agir pour notre sécurité humaine et environnementale face aux arsenaux nucléaires qui nous menacent en permanence.

Avec votre signature nous pouvons créer un mouvement pour faire évoluer cette position. Signez cette pétition qui demande au Président Macron, de ne pas isoler la France d’un processus multilatéral portée par l’ONU, en acceptant de faire participer notre État, en qualité d’observateur, à la première réunion du TIAN.

MERCI POUR VOTRE SIGNATURE

L’avis positif des Françaises et des Français pour ce traité s’est manifesté à différentes reprises entre une majorité (67 %, en 2018) qui souhaite la ratification de ce traité ou encore par la multiplication du nombre de parlementaires et de villes (Paris, Lyon, Grigny, etc.) qui le soutiennent.

*Avec les organisations nationales membres ou en accord avec cette action : Abolition des armes nucléaires–Maison de Vigilance, Europe Écologie Les Verts, Initiatives pour le Désarmement Nucléaire, Justice et Paix, La France Insoumise, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement International de la Réconciliation, Mouvement national de lutte pour l’environnement, Mouvement pour une alternative non-violente, Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne Mouvement Utopia, Mouvement de la Paix, Observatoire des armements, le Parti Communiste, Pax Christi France, Pugwash France, Réseau Féministe Ruptures, Réseau Sortir du nucléaire. 

Et les associations locales : Agir pour le désarmement nucléaire Franche-Comté, Feyzin-Europe, Mouvement poétique pour une société idéale oubliée, Négajoule !

 

Le journal Le Monde ce 21 janvier a publié la tribune de nos experts de ICAN France et de l’Observatoire des Armements : « le manque de transparence sur les déchets nucléaires militaires pose un grave problème démocratique ». 

Cette tribune fait suite à la publication en décembre 2021 d'une étude sur les "Déchets nucléaires militaires : la face cachée de la bombe atomique française" qui montre que la transparence sur ce sujet est totalement absente. Ainsi, la comptabilité opaque des chiffres, le défaut de prise en compte de tous les déchets produits, comme de ceux enfouis dans un territoire étranger (Algérie), le manque de données sur le coût du démantèlement des installations et, plus généralement, l’absence de débat posent un grave problème démocratique.

Nous vivons dans un monde qui a pris conscience de la nécessité de réduire les déchets pour conserver un environnement sain et durable. Les déchets nucléaires, militaires comme civils, ont la particularité d’être extrêmement dangereux et d’une gestion complexe. Seul le temps et un changement de politique peuvent permettre d’en diminuer les risques. Les décideurs politiques, comme l’opinion publique, ne doivent plus ignorer ce sujet !

 

LE TIAN AVANCE

Le TIAN compte 59 États membres (et 86 États signataires) au 22 janvier 2022 ; le Pérou est le denier État à avoir ratifié en 2021 (23 décembre) ce texte. Ce sont ainsi 8 nouveaux États qui ont adhéré au traité au cours de l'année dernière. Le traité à fait bouger les lignes en 2021 : 

  • 23 nouvelles villes (Morlaix, Saint-Etienne) en France qui ont décidé de signer l'Appel des Villes, permettant d'atteindre un chiffre total de 57 ; 
  • 12 parlementaires ont signé l'Appel parlementaire. Et nous avons déjà un nouveau soutien en ce mois de janvier avec Mme la députée socialiste Lamia El Aaraje ; soit désormais 35 élu.e.s nationaux en faveur du TIAN ;
  • Les nouveaux gouvernements de la Norvège et de l'Allemagne sont respectivement devenus le premier État de l'OTAN et le premier État hébergeant des armes nucléaires à s'engager à participer comme Observateur à la première réunion des États parties au TIAN ;
  • 127 institutions financières ont cessé d'investir dans des entreprises produisant des armes nucléaires et la plupart le font en raison du risque d'une perception négative du public en cas de non-application de cette nouvelle norme. 
 

ENSEMBLE CONTRE LES ARMES NUCLÉAIRES 

Nous n'aurions pu terminer cette Lettre d'information sans vous souhaitez nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année de bonheur et de résistance avec une pensée toujours particulière pour ceux qui sont en premières lignes pour aider les personnes malades en cette période de pandémie. 

Vous le savez, notre Campagne avance grâce au soutien financier reçu de la part de nos adhérents, de nos donateurs et aux projets financés par des fondations indépendantes telle la Heinrich-Böll-Stiftung Paris, France ou encore la Fondation Un Monde pour Tous... et bien sûr avec l'énergie et l'expertise des membres de notre équipe.

Nous poursuivons nos actions de plaidoyer dans une pleine indépendance financière. Vous pouvez rejoindre notre communauté engagée contre les armes nucléaires en devenant 

Enfin, la bonne nouvelle c'est que vous pouvez toujours en 2022 nous soutenir gratuitement en adoptant le moteur de recherche solidaire Lilo pour surfer sur internet et en nous reversant vos "gouttes".   

MERCI POUR VOTRE SOUTIEN

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23 janvier 2022 7 23 /01 /janvier /2022 09:56
Un vent d'espoir souffle du Chili: Camila Vallejo Dowling, députée communiste, devient porte-parole du gouvernement de Boric qui contient 3 ministres communistes
Un vent d'espoir souffle du Chili: Camila Vallejo Dowling, députée communiste, devient porte-parole du gouvernement de Boric qui contient 3 ministres communistes
Un vent d'espoir souffle depuis le Chili!
 
Le nouveau gouvernement chilien est composé de 14 femmes et de 10 hommes, emmené par une secrétaire génerale de gouvernement de 33 ans, la communiste Camila Vallejo Dowling. ❤✊ Ancienne dirigeante de la lutte contre le néo-libéral Pinera en 2011, députée du parti communiste chilien, Camila Vallejo rejoint le gouvernement avec 3 ministres communistes, et la petite-fille du président Allende à la défense.

Camila Vallejo, du Partido Comunista de Chile est nommée ministre-Secrétaire générale et porte-parole du gouvernement par le président nouvellement élu Gabriel Boric.

Félicitations et soutien fraternel à notre camarade ! ✊🇨🇱

Un vent d'espoir souffle du Chili: Camila Vallejo Dowling, députée communiste, devient porte-parole du gouvernement de Boric qui contient 3 ministres communistes
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22 janvier 2022 6 22 /01 /janvier /2022 06:09

 

Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, résident de Jérusalem-Est subit depuis 20 ans un harcèlement continu de la part de l’État d’Israël.

Après les années d’emprisonnement arbitraire, c’est à sa vie privée que l’occupant israélien s’est attaqué : interdiction à sa femme de se rendre à Jérusalem où vit la famille, impossibilité faite à ses enfants de naître à Jérusalem, interdiction faite à cette famille de se regrouper pour vivre ensemble à Jérusalem, la ville où il est né et entend demeurer.

Depuis le mois de juin 2020, il vit sous la menace d’une expulsion imminente en vertu d’une loi inique  :  Israël a décidé de révoquer le statut de résident de Jérusalem de Salah Hamouri pour « défaut d’allégeance. »

Il lui est interdit, dans l’attente des procédures d’appel, de se déplacer. Il se retrouve maintenant dans l’impossibilité de sortir de chez lui, dans un quartier excentré de Jérusalem : il ne peut plus exercer sa profession d’avocat.

Et maintenant Israël vient de lui retirer sa couverture santé pourtant obligatoire.
Les Palestiniens de Jérusalem se battent pour vivre à Jérusalem, sur leur terre et dans leurs maisons. Salah est un parmi tous les autres.

La panoplie du régime d’apartheid israélien pour perpétrer le transfert forcé des Palestiniens de Jérusalem est diversifiée et inhumaine : démolition de maisons, expulsion, confiscation de terres, harcèlement, emprisonnement, privation du droit à la santé et à l’éducation, et une des plus récentes : le retrait du statut de résident pour défaut d’allégeance.

Salah est le premier visé par l’application de cette loi inique. Il se bat pour lui mais aussi pour toutes et tous les autres qui risqueraient de subir le même sort après lui.

L’AFPS soutient Salah Hamouri dans son combat. Aux côtés de la Coalition civique pour les droits des  Palestiniens de Jérusalem, aux côtés des organisations palestiniennes de défense des droits humains telles que Al Haq ou Adalah, ensemble nous luttons contre le nettoyage ethnique à Jérusalem.

L’asphyxie financière est un des moyens utilisés par Israël pour rendre la vie des Palestiniens de Jérusalem impossible : toute démarche administrative ou juridique a un coût parfois très élevé. On sait que les familles dont les maisons sont détruites par Israël doivent financer eux-mêmes la destruction de leur propre maison.

Comme toutes les Palestiniennes et tous les Palestiniens de Jérusalem victimes du régime d’apartheid israélien, Salah Hamouri a besoin de notre soutien y compris financier pour mener à bien son combat, leur combat.

Pour lui permettre de mener à bien ses actions juridiques, contribuons financièrement au combat de Salah Hamouri contre son expulsion de Jérusalem !

Contribuons au combat des Palestiniennes et des Palestiniens contre le nettoyage ethnique à Jérusalem  !

>> Soutenir Salah Hamouri dans son combat contre son expulsion de Jérusalem

 

--
Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
Suivez l'AFPS sur www.france-palestine.org,
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