Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 15:30
 
Israël viole les droits des enfants palestiniens, selon un organe de l’ONU (AFP, Libération, jeudi 20 juin 2013)
 
Le Comité des droits de l’enfant de l’ONU a accusé jeudi la police et l’armée israé­liennes de mal­traiter les enfants pales­ti­niens, citant des cas de torture, d’arrestations noc­turnes et d’isolement en prison pendant des mois.
« Le Comité exprime sa pro­fonde pré­oc­cu­pation quant aux infor­ma­tions faisant état de l’usage de la torture et de mauvais trai­te­ments sur les enfants pales­ti­niens arrêtés (…) et détenus par les mili­taires et la police », indique le rapport des experts qui ont publié jeudi leurs conclusions.
Selon le document, des soldats pro­cèdent régu­liè­rement à des arres­ta­tions d’enfants, la nuit, dans les « ter­ri­toires pales­ti­niens occupés ». Ces enfants ont alors « les mains liés » et « les yeux bandés » et sont trans­férés vers un lieu le plus souvent inconnu de leurs parents.
Les enfants vivant dans « les ter­ri­toires pales­ti­niens occupés » sont sys­té­ma­ti­quement sujet aux vio­lences phy­siques, sexuelles et ver­bales, et sup­portent également des humi­lia­tions, menaces et pri­va­tions d’eau, ali­ments et hygiène après leur arres­tation, indique le rapport.
« Ces crimes sont commis depuis le moment de l’arrestation, durant le transfert et pendant les inter­ro­ga­toires, afin d’obtenir des confes­sions », mais aussi avant les procès, ajoute le rapport citant des témoi­gnages de soldats israéliens.
Un motif prin­cipal d’inquiétude pour les experts de l’ONU reste le nombré élevé de jeunes Pales­ti­niens dans les prisons israé­liennes, la majorité d’entre eux étant accusés d’avoir lancé des pierres.
Depuis 2002, l’armée israé­lienne a arrêté, interrogé et détenu quelque 7.000 enfants pales­ti­niens ayant entre 12 et 17 ans, soit environ deux par jour, selon le rapport.
En avril, 236 enfants pales­ti­niens, dont 44 ayant moins de 16 ans, se trou­vaient dans des centres de détention mili­taires israé­liens, selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), qui utilise des sta­tis­tiques de l’ONG israé­lienne B’tselem.
Le Comité de l’ONU déplore pour sa part que les enfants pales­ti­niens autant qu’israéliens restent des vic­times du conflit, mais il relève que les enfants vivant dans les ter­ri­toires pales­ti­niens « sont repré­sentés de façon dis­pro­por­tionnée parmi les victimes ».
Le Comité dénonce la dis­cri­mi­nation dont souffrent les jeunes Pales­ti­niens, mais aussi les jeunes Bédouins, Arabes et Ethio­piens vis-​​à-​​vis des Israé­liens, et estime qu’Israël continue de « ne pas tenir compte des droits des enfants palestiniens ».
Le Comité de l’ONU, chargé d’étudier le respect des droits des enfants dans les dif­fé­rents pays, déplore, par ailleurs, l’absence de coopé­ration des auto­rités israé­liennes en ce qui concernent les droits des enfants palestiniens.
Association France Palestine Solidarité
Pays de Morlaix Finistère-Nord
24, Rue Emile Cloarec 29600-MORLAIX
afpspaysdemorlaix@yahoo.fr
Partager cet article
Repost0
12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 15:27

 

 

Fermeture de l’audiovisuel public : fuite en avant autoritaire en Grèce

Communiqué Attac France 12/06/13

Mardi 11 juin, le porte-parole du gouvernement grec annonçait brutalement la fermeture immédiate, par décret, de l’audiovisuel public grec (ERT). Avec cette décision prise par un décret illégal,  le gouvernement grec soutenu à bout de bras par les autorités européennes - la Troïka -  accentue sa fuite en avant autoritaire vers la suppression des espaces de pluralisme et de démocratie.

L’objectif officiel de cette décision prise sous la pression de la Troïka est de couper encore davantage dans les dépenses publiques. Mais l’audiovisuel public grec dégage des excédents ! Cette mesure, qui entraîne le licenciement direct de 2656 travailleurs, est essentiellement politique: il s'agit d'éliminer un secteur revendicatif de la société et d'éradiquer le pluralisme dans l'audiovisuel. La télévision publique se distinguait en effet des chaînes privées par sa couverture des mouvements sociaux se programmes culturels et éducatifs.

Depuis hier, une foule importante se rassemble devant les bâtiments de l’ERT alors que l’assemblée générale des travailleurs de l’ERT a décidé l’occupation du siège et des studios.

La fermeture a été décidée par le Premier ministre Samaras, seuls son parti Nouvelle Démocratie et le parti néo-nazi Aube Dorée l'ont approuvée. Même le PASOK, qui fait partie de la coalition au pouvoir, demande son retrait immédiat, et Syriza exige la tenue d’élections anticipées. Les deux confédérations syndicales (ADEDY, public, et GSEE, privé) appellent à la grève jeudi.

Aurélie Filippetti, ministre de la culture, s'est émue d’un « symbole tragique » et dit refuser que « l’austérité […] rime avec abandon du pluralisme ». Mais François Hollande, lui-même n’a cessé de soutenir les programmes d'austérité imposés au peuple grec :  « le peuple a subi des choix douloureux, même si pour beaucoup ils étaient nécessaires » déclarait-il en février 2013.

Le gouvernement français doit cesser de soutenir l’austérité généralisée en Grèce et en Europe. Il doit dénoncer le décret de fermeture de l’ERT ainsi que les pressions insupportables imposées par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le FMI sur la Grèce. 

Partout en Europe, des rassemblements et manifestations s’organisent. A Paris, un rassemblement a lieu aujourd’hui 12 juin à 18h30 devant l’Ambassade grecque. Métro KLEBER, 17 rue Auguste Vacquerie, 75016 Paris – à l’initiative des étudiants et travailleurs grec-que-s à Paris.

Attac France,
A Paris, 12 juin 2013

Partager cet article
Repost0
12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 06:25

 

Turquie : le PCF renouvèle son soutien aux jeunes militants de la liberté à Istanbul

 

Ce matin, les forces de l'ordre d'Erdogan ont repris manu militari la place Taksim aux jeunes d'Istanbul qui depuis douze jours font entendre au monde leur aspiration à la liberté.

Le PCF et son secrétaire national, Pierre Laurent, président du Parti de la gauche européenne, renouvèlent leur soutien total aux manifestants.

Le PCF condamne la violence du gouvernement Erdogan, qui a déjà fait plusieurs milliers de blessés et cinq morts, contre tous ceux qui s’opposent à sa politique, qui veulent préserver les acquis démocratiques et laïcs, qui agissent pour la paix, la justice et les droits de toutes les femmes et les hommes de Turquie.

Le PCF est engagé depuis plusieurs mois dans une action persévérante pour empêcher la ratification d’un accord policier et judiciaire avec la Turquie par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Il est impossible de le ratifier avec un pouvoir qui emprisonne et fait tirer sur son peuple. Le PCF exige le retrait immédiat de ce texte.

Le peuple turc en lutte, les forces démocratiques et progressistes turques peuvent compter sur le soutien indéfectible des communistes français.

 

logo

Partager cet article
Repost0
5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 10:01
Insupportable chasse à l’enfant à Kafr Qaddoum

http://www.france-palestine.org/Insupportable-chasse-a-l-enfant-a

AFPS, mercredi 5 juin 2013

Samedi 1er juin, l’armée israé­lienne a pla­cardé sur les murs du village pales­tinien de Kafr Qaddoum [1] , des affiches avec les photos de quatre enfants du village, âgés de 10 à 14 ans. Chaque photo com­porte une ins­cription en arabe : « Nous sommes l’armée. Faites attention, nous vous attra­perons si nous vous voyons ou nous vien­drons chez vous ».

Ces agis­se­ments consti­tuent une vio­lation gros­sière des droits les plus élémen­taires des enfants tels qu’énoncés dans Convention relative aux droits de l’enfant adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU le 20 novembre 1989, convention ratifiée par la France le 7 août 1990 et par Israël en 1991.

Ces agis­se­ments sont révé­la­teurs du com­por­tement des forces d’occupation israé­liennes quand elles doivent faire face, comme à Kafr Qaddoum à la résis­tance paci­fique et déter­minée d’un village qui défend ses terres contre des colons qui veulent les lui voler.

Nous attendons du gou­ver­nement français qu’il demande compte de tels agis­se­ments aux auto­rités israé­liennes pour que soient prises des sanc­tions sévères contre les auteurs de tels faits.

Le 05 juin 2013

[1] Kafr Qaddoum est connu pour la vio­lence des colons voisins qui, avec la com­plicité de l’armée, y ont attaqué les vil­la­geois avec des chiens

Partager cet article
Repost0
25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 06:05
Non à la mise en concurrence renforcée des peuples! (Front de gauche)

Le Parlement européen valide aujourd'hui le principe d'un accord de libre-échange UE-USA, version remâchée du partenariat transatlantique. C'est inacceptable !
 
Cet accord aura pour conséquence l'aggravation de la concurrence, avec les effets désastreux que l'on sait, aux niveaux social, économique, environnemental et sanitaire puisqu'il s'agit pour les multinationales américaines de s'exonérer des normes européennes en ce domaine. Il mettra même à bas l'exception culturelle.
 
Européens nous le sommes, euro américains nous refusons de le devenir. Comment supporter un tel nivellement par le bas ? Le renoncement à l'universalité des valeurs de progrès contenue dans notre idéal européen ? Et accepter la généralisation du modèle américain.
Ce n'est pas notre vision du monde.
 
Notre idéal, celui d'une société solidaire et égalitaire, est difficile à défendre dans une Europe toujours plus libérale et plombée par l'austérité. Mais dans un marché européen élargi aux Etats-Unis, il deviendrait impossible ! La Commission européenne, les Etats membres et les députés européens qui défendent un tel projet souhaitent-ils voir les restes des acquis sociaux européens déjà menacés et l'ensemble de nos marchés publics livrés aux multinationales nord-américaines?
 
Comme à propos de l'Accord multilatéral sur l'investissement et sur le modèle des gouvernements progressistes sud-américains contre la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA) nous nous donnons pour objectif l'échec de ce projet.
 
Nous voulons un monde plus solidaire où les intérêts des populations du Nord comme du Sud soient pris en compte. Nous voulons faire échouer cet accord.


 

Communiqué des députés de la délégation Front de Gauche au Parlement européen

Jacky Hénin, Patrick Le Hyaric, Jean-Luc Mélenchon, Younous Omarjee, Marie-Christine Vergiat


 

source : 23 mai 2013 L'Humanité

 

bandeau Front De Gauche

Partager cet article
Repost0
8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 08:04
Pas d’appui aux colonies, interdiction de leurs produits

Plateforme des ONG pour La Palestine, vendredi 22 février 2013

Citoyens, consom­ma­teurs, nous attendons des actes de la part du gou­ver­nement français et de l’Union euro­péenne (UE) pour ne plus ren­forcer les colonies israé­liennes illégales.

Les colonies israé­liennes ins­tallées dans les Ter­ri­toires pales­ti­niens depuis 1967 sont illé­gales au regard du droit inter­na­tional. En confis­quant les terres et res­sources des Pales­ti­niens, ces colonies sont une entrave au déve­lop­pement du ter­ri­toire pales­tinien officiel et une vio­lation des droits des Palestiniens.

De nom­breuses décla­ra­tions euro­péennes et fran­çaises répètent le caractère illégal de ces colonies et les risques qu’elles repré­sentent pour la paix et la solution à deux États. Et pourtant, dans les faits les colonies béné­fi­cient des rela­tions écono­miques entre l’UE et Israël. Chaque année les impor­ta­tions de l’UE en pro­ve­nance des colonies israé­liennes en Cis­jor­danie repré­sentent quinze fois plus que celles venant du reste du ter­ri­toire pales­tinien occupé.

Les pro­duits issus des colonies entrent sur le ter­ri­toire européen comme étant « fabriqués en Israël ». Le consom­mateur français est dans l’impossibilité de connaître l’origine véri­table du produit qu’il achète.

Nous demandons plus de cohé­rence et l’application du droit de la part de notre gou­ver­nement et de l’UE. Nous demandons que le gou­ver­nement français agisse de manière concrète en recom­mandant aux dis­tri­bu­teurs d’assurer un étiquetage précis des pro­duits en pro­ve­nance du ter­ri­toire pales­tinien occupé afin que les consom­ma­teurs puissent connaître l’origine exacte des pro­duits qu’ils achètent, comme cela est déjà le cas au Royaume-​​Uni et au Danemark.

Cette mesure pro­tègera le consom­mateur mais ne suffit pas. Nos gou­ver­ne­ments qui ont, selon le droit inter­na­tional, le devoir de ne pas recon­naître ou contribuer au maintien d’une situation illégale, doivent aller plus loin.Les colonies sont la prin­cipale menace contre un État pales­tinien, la France doit interdire les pro­duits de ces colonies sur le marché français.

  Cliquez ici pour signer

 

 

Partager cet article
Repost0
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 15:33

m.b5

Ce samedi 27 avril et dimanche 28, s’est tenue à Ramallah la conférence internationale pour la « liberté et la dignité » des prisonniers politiques palestiniens.

Celle-ci était organisée à l’occasion du 11ème anniversaire de l’emprisonnement du leader et député du conseil législatif palestinien, Marwan Barghouti.

C’est un groupe de jeunes palestiniens, avec les associations de défense des libertés en Palestine, autour de Mme Fadwa Barghouti, son épouse et avocate, qui ont organisé cette belle conférence. Près de trois cent personnes y ont participé dont de nombreux élus, juristes, associations, des quatre coins du monde.

Le premier ministre Salam Fayyad, y a pris la parole. Le Président Mahmoud Abbas en déplacement en Italie avait adressé un message de soutien tout comme Jimmy Carter, ancien Président des Etats-Unis, Angela Davis, Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères de la France, écrivant que : « La légitimité du député palestinien était incontestable, ajoutant qu’il « ne doute pas de sa capacité à apporter une contribution importante aux efforts de paix ». Le Président du Parlement européen, Martin Schulz y avait délégué la vice-présidente, Mme Isabelle Durant, à la tête d’une délégation de 17 parlementaires européens, aux côtés de parlementaires d’Uruguay, d’Argentine, du Chili.

Ce fut l’occasion d’intenses échanges d’information sur la réalité de la répression qui s’abat sur les palestiniens dont aucune famille n’a été épargnée pour l’un de ses membres. L’occasion aussi de faire le point sur la situation de 4900 prisonniers qui ont mené, avec des grèves de la faim. Celles-ci ont été  les luttes les plus emblématiques et les plus importantes en Palestine ces derniers mois.

Cette lutte doit aussi devenir emblématique pour nous, pour tous les progressistes, les démocrates de tous les pays. Impunément, le gouvernement d’Israël enferme des citoyens, des élus palestiniens, parce qu’ils contestent l’occupation de leur pays, la construction d’un mur de séparation, le vol de l’eau, la destruction de maisons à Jérusalem, la partition de la Palestine entre Cisjordanie et Gaza, l’expulsion de familles réfugiées, visant dans des camps dans plusieurs pays.

Dés lors que c’est là la cause de leur emprisonnement, contre toutes les résolutions des Nations-Unies, la raison et le droit nous commandent d’en faire un combat prioritaire. En agissant pour libérer les prisonniers, nous contribuons à libérer toute la Palestine du joug de l’oppresseur. Pour symboliser ce combat, rien de plus juste et efficace que de symboliser ce combat à travers la figure de Marwan Barghouti.

Marwan a été condamné par un tribunal militaire d’occupation, cinq fois à la prison à vie et à quarante années de sûreté. Avec lui 527 autres prisonniers sont condamnés à vie. 111 d’entre eux ont déjà passé plus de vingt ans en prison. L’Unicef elle-même a déploré le fait que 700 enfants palestiniens de 12 à 17 ans connaissent chaque année la prison. 12 femmes palestiniennes sont enfermées, au milieu de prisonniers israéliens de droit commun. 201 prisonniers sont morts en prison depuis 1967. Les autorités israéliennes poussent l’horreur, la cruauté et la bêtise jusqu’à ne rendre les corps aux familles  qu’après extinction de la peine. Cette violence n’a qu’un but : briser toute résistance des palestiniens, tenter d’étouffer le droit légitime du peuple à disposer d’un Etat souverain et de leur terre.

Les oppresseurs israéliens savent que seul un homme libre peut libérer sa terre. Raison de plus pour réclamer avec force, avec constance et abnégation, la liberté pour tous les prisonniers palestiniens. Il existe bien des résolutions, des discours réclamant cette liberté, mais ils restent lettre morte, sans un solide et unitaire mouvement de tous les démocrates par-delà leurs opinions sur une base simple : le droit. Rien que le droit international. Le Parlement européen lui-même, le 14 mars dernier, à la suite du décès d’Arafat Jaradat au cours d’un interrogatoire, a adopté une résolution en faveur du respect des droits de l’homme, en vertu de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël.

Cette résolution, votée par la majorité des parlementaires européens, fait part notamment de : « son inquiétude concernant les prisonniers palestiniens détenus sans inculpation ; souligne que ces détenus devraient faire l’objet d’une inculpation et d’un procès et bénéficier dans ce cadre de garanties judiciaires, conformément aux normes internationales, ou bien être rapidement libérés ».

Le Parlement européen appelle : « Une nouvelle fois a libération immédiate de tous les membres du Conseil législatif palestinien emprisonnés, y compris Marwan Barghouti ».

Enfin, le Parlement européen a décidé : « De lancer une mission d’enquête afin de prendre la mesure de la situation actuelle concernant les conditions de détention des prisonniers palestiniens, y compris les femmes et les enfants, et concernant le recours à la détention administrative ».

Ce sont ici des bases d’appui pour celles et ceux qui peuvent parfois douter.

Les institutions européennes auraient les moyens d’agir. Elles pourraient utiliser l’article II des accords d’association-Union européenne / Israël- qui demande de cesser tout commerce, tant que les libertés et les droits humains sont mis en cause. La fin de l’apartheid en Afrique du Sud, la libération de Nelson Mandela n’ont été obtenues que par la combinaison du mouvement international des peuples et des jeunesses et le boycott économique. C’est la voie à suivre. Que l’Union européenne cesse cette politique commerciale préférentielle, à commencer par le commerce des armes, en vertu de l’article II, tant que le droit international n’est pas respecté.

Marwan Barghouti est le Mandela d’aujourd’hui.

Exiger sa libération dans une grande campagne internationale, c’est créer les conditions de l’unification de la nation palestinienne pour la paix et la sécurité, l’existence de deux Etats, vivant côte à côte dans les frontières définies en 1967.

Le nom et la figure de Marwan Barghouti peuvent être fédérateurs d’un grand mouvement de libération de la Palestine.

Ensemble, participons à la campagne pour la libération de Marwan Barghouti.

 

Le 29 Avril 2013

Question à la Vice-Représentante/Haute représentante:

Objet : Prisonniers politiques palestiniens.

Le 23 février 2013, Arafat Jaradat, 30 ans est mort « d’un arrêt cardiaque » après cinq jours d’interrogatoire.

Quelques semaines plus tard, Missarah Abu-Hamdieh, 64 ans, et atteint d’un cancer, est mort en prison, victime de négligence médicale.

Les prisonniers politiques palestiniens sont victimes de pratiques courantes dans les prisons israéliennes : torture, négligence médicale et maintien en détention administrative (enfermement sans charge ni procès, renouvelable à l’infini tous les 6 mois). Pratiques qui sont contraires et en violation de la 4ème convention de Genève et du droit humanitaire international.

A ce jour, environ 4800 prisonniers sont détenus dans les prisons et centres de détentions israéliens. Parmi eux, au moins 220 enfants dont 45 de moins de 16 ans, 2 anciens ministres, 14 députés, 109 prisonniers d’avant les accords d’Oslo et 198 sont en détention administrative.

Plus de 200 Palestiniens sont décédés, depuis 1967, dans les prisons israéliennes ou centres de détentions. D’après une récente déclaration de plus de 14 ONG palestiniennes et israéliennes, 71 prisonniers sont morts des conséquences des tortures infligées.

Des centaines de prisonniers palestiniens croupissent dans les prisons israéliennes dans des conditions de santé extrêmement graves sans avoir droit à un suivi médical ni accès aux soins de santé adéquats, à ceci s’ajoute l’isolement familial, ce qui empire d’autant plus leurs conditions.

Compte tenu que l’UE se doit de respecter et faire respecter le droit humanitaire international avec ses partenaires commerciaux,

1.Ne serait-il pas judicieux de la part de la Commission européenne et de l’Union européenne de procéder au gel de tous les accords avec Israël jusqu’à ce que cesse de telles pratiques et soient libérés les prisonniers politiques palestiniens parmi lesquels se trouve Monsieur Marwan Barghouthi, parlementaire palestinien et leader politique emprisonné depuis 11 ans.

2.Quand l’UE va-t’elle appeler à ce qu’Israël protège la santé et la vie des prisonniers palestiniens compte tenu de ses obligations face au droit international ?

3.La HR/VP ne pense-t’elle pas qu’il est temps de procéder à une enquête indépendante sur toutes les allégations de torture (physiques et psychiques) infligées aux détenus ainsi que d’autres actes de cruauté, de traitement dégradant et inhumain subis par les prisonniers Palestiniens ?

Proposition de résolution commune sur le cas d’Arafat Jaradat et la situation des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes.

Partager cet article
Repost0
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 13:42

Les APE: piller, affamer, faire émigrer

 

Les APE sont prévus dans l'accord de Cotonou ("accord de partenariat entre les membres du groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, d’une part, et la Communauté européenne et ses États membres, d’autre part"). Les pays "ACP" ayant ratifié cet accord sont au nombre de 79.

 

Il s'agit d'accords de libre échange renforcés globaux et oblige notamment à établir 7 zones de libre échange avec 7 grandes régions africaines.

 

Au moins 80 % des marchés des grandes régions concernées seraient ouverts à l'Europe et le marché européen leur serait ouvert à 100%. Les pays ACP n’y gagneraient en fait rien car le marché européen leur est déjà ouvert à 97 %.

ape-2En revanche, ils perdraient une partie importante de leurs droits de douane ce qui les conduiraient à des crises budgétaires majeures et à une dépendance accrue vis-à-vis de la dette.

Autre inconvénient, l’afflux de produits agricoles européens à bas prix risque de déstabiliser toute l’agriculture vivrière de ces pays. Avec un chômage rural massif à la clef. La seule alternative serait alors pour ces pays de s’orienter vers des monocultures d’exportation, à l’image du Brésil avec le soja. Mais cela entraînerait des déséquilibres écologiques majeurs et les rendrait encore plus dépendants des fluctuations des marchés mondiaux.

 Pressions et chantages multiples

ape-4Face à la résistance de certains pays, la Commission a préféré contourner les organisations régionales et faire pression sur les Etats les plus faibles ou les plus dépendants pour qu'ils commencent à signer.
Ce forcing a précipité certaines organisations régionales dans la crise, comme par exemple l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) dont le fonctionnement est complètement perturbé par la décision unilatérale de la Côté d'Ivoire de signer un APE intérimaire alors que le reste de l'UEMOA refuse.

La Commission n'a pas hésité non plus à faire du chantage à l'aide au développement et au rétablissement de droits de douanes côté européen pour contraindre des pays à signer.
Par exemple, en Afrique australe l'UE a retiré à l'organisation régionale SADC (Communauté de développement des Etats du Sud de l'Afrique) la gestion de l'aide européenne pour la distribuer individuellement à chaque Etat membre, ce qui a permis de contraindre 7 des 15 Etats membres de la SADC à signer des accords de partenariat intérimaires.

Le chantage sur lequel nous devons nous prononcer aujourd'hui est le chantage aux préférences commerciales:

ape-5 Les préférences commerciales:
Il s'agit de l'ouverture à 100% du marché de l'UE aux produits des pays ACP (sans droits de douanes, sans contingentement).
En contrepartie, les pays devaient ratifier un APE avant fin 2007 de façon à ce que ceux-ci entre en vigueur le 1er Janvier 2008.

• Le problème:
Le 20 Décembre 2007, l'UE adoptait le règlement (CE) n° 1528/2007. Celui-ci fixait les conditions auxquelles un des 79 Etats ACP signataires de l'accord de Cotonou pouvait bénéficier de l'application provisoire et anticipée des préférences commerciales prévues dans les APE (ouverture à 100% du marché de l'UE).

La condition principale était la ratification et l'application conforme d'un APE. Le règlement stipulait donc que le Conseil, statuant à la majorité qualifiée sur proposition de la Commission, pouvait retirer à une région ou un État le bénéfice de ces préférences commerciales
-si la région ou l'État concerné fait part de son intention de ne pas ratifier un APE
-si la ratification d'un APE n'est pas intervenue dans un délai raisonnable, de sorte que l'entrée en vigueur de l'accord est indûment retardée
-si l'accord est résilié ou si la région ou l'État concerné met fin à ses droits et obligations découlant de l'accord, alors même que celui-ci est en vigueur.

La situation actuelle est la suivante:

ape-6• A ce jour:

Ont conclu des négociations, mais n’ont pas signé leurs accords respectifs:
la République du Burundi, l’Union des Comores, la République du Ghana, la République du Kenya, la République de Namibie, la République du Rwanda, la République unie de Tanzanie, la République d’Ouganda et la République de Zambie.

Ont signé, mais n’ont pas pris les mesures nécessaires en vue de la ratification de leurs accords respectifs:
la République du Botswana, la République du Cameroun, la République de Côte d’Ivoire, la République des Fidji, la République d’Haïti, le Royaume du Lesotho, la République du Mozambique, le Royaume du Swaziland et la République du Zimbabwe.

La Commission propose donc de modifier la liste des pays qui bénéficient des préférences commerciales prévues au règlement (CE) n° 1528/2007 en en retirant ceux qui n'ont pas pris les mesures nécessaires en vue de la ratification d'un APE.

• Les pays concernés sont donc bien :
Botswana, Burundi, Cameroun, Comores, Côte d'Ivoire, République des Fidji, Ghana, Haïti, Kenya, Lesotho, Mozambique, Namibie, Rwanda, Swaziland, Tanzanie, Ouganda, Zambie, Zimbabwe

Elle demandait en outre à ce que le Conseil et le Parlement lui délègue le pouvoir de réintroduire ces pays dans la liste des bénéficiaires des préférences commerciales prévues au règlement (CE) n° 1528/2007 les Etats qui auront "pris les mesures nécessaires pour ratifier un APE".

ape-7Une fois ce rapport adopté, la Commission pourrait exercer son chantage. Les 18 Etats concernés auraient alors jusqu'à 2014 pour ratifier un APE faute de quoi la remise en place des tarifs douaniers normaux s'appliquera.

En Septembre 2012, le Parlement adoptait un premier rapport

• Il reprécisait les contours de la délégation de pouvoirs à la Commission (obligation d'information au Parlement etc)

• Il repoussait l'application du règlement révisé de Janvier 2014 à Janvier 2016

J’avais voté contre ce texte. Voici ce que j'en avais dit :
"Ce rapport avalise un nouvel arsenal économique pour faire pression sur les pays ACP qui refusent de ratifier des accords de partenariats économiques. Repousser la date d'application de la fin des préférences commerciales octroyées à ces pays de 2014 à 2016 ne change rien à l'affaire. L'idée que ces pays devraient être pillés ou punis est révoltante. Je dénonce le chantage auquel se livrent les institutions européennes. Les pays ACP ne sont pas des colonies, n'en déplaise à la Commission européenne. Je vote contre ce texte méprisable".

En Novembre 2012, les gouvernements européens refusaient tout report de la punition

ape-8 Le Conseil a rendu son avis en Novembre 2012.

Il a rejeté les amendements du Parlement européen

-tant concernant le report de la date d'exclusion du bénéfice des préférences commerciales de Janvier 2014 à Janvier 2016 pour les Etats n'ayant pas pris les mesures nécessaires en vue de la ratification d'un APE (motif invoqué: les Etats ont eu suffisamment de temps…)

-que concernant le contrôle sur les délégations de pouvoirs à la Commission

Cette fois-ci, on nous proposait de voter sur un compromis douteux:
-repousser la date d'exclusion du bénéfice des préférences commerciales de Janvier 2014 à Octobre 2014... (Ce qui ne change rien au fond et représente un recul ridicule face au Conseil)

-maintenir sa demande (très limitée) e pouvoir se prononcer sur les délégations de pouvoir à la Commission tous les 5 ans….

J'ai bien évidemment voté contre ce texte. Voici ce que j'en ai dit:
Ce rapport en deuxième lecture constitue un recul vis-à-vis de celui, déjà méprisable, qui était proposé à nos suffrages en Septembre dernier. Il continue de soutenir l'institutionnalisation du chantage à l'exclusion du bénéfice des préférences commerciales exercé sur les gouvernements des Etats ACP qui refusent de ratifier des Accords de Partenariats Economiques. Le texte propose pour seule et unique "avancée" de reculer la mise à exécution de la menace de quelques mois. Pillage ou punition. Voilà la seule alternative que la majorité ici présente laisse aux peuples du Botswana, du Burundi, du Cameroun, des Comores, de Côte D'Ivoire, de la République des Fidji, du Ghana, d'Haïti, du Kenya, du Lesotho, du Mozambique, de Namibie, du Rwanda, du Swaziland, de Tanzanie, d'Ouganda, de Zambie et du Zimbabwe. Je dénonce ce texte odieux. Le temps des colonies est révolu! Je vote contre.

Partager cet article
Repost0
22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 07:34

 

 

Le Président de la République de Chypre vient de présenter son « plan B », après la mobilisation massive du peuple de l'île et le rejet unanime par le parlement chypriote du scandaleux plan de « sauvetage » (sic) européen.

Ce plan constituait un veritable racket. Il exigeait la ponction directe dans les économies de tous les épargnants chypriotes comme contrepartie d'une aide financière de la BCE destinée aux banques, qui sont pourtant les veritables responsables de la situation. Il montre jusqu'où les dirigeants européens sont prêts à aller sous la pression des marchés, jusqu'à piquer directement dans les poches des citoyens et contourner les règles bancaires qu'ils se sont eux-même fixés.

Comparée à ce hold up, la nouvelle solution proposée d'un « fonds d'investissement et de solidarité » semble plus acceptable, même si beaucoup de choses restent à préciser. Il conserve en effet les mêmes objectifs et continue de se négocier sous le chantage des dirigeants de la BCE qui menacent de couper les vivres à Chypre. C'est insupportable.

Cette situation interpèle l'ensemble des pays membres sur l'état de la démocratie et le modèle de développement européen. Comment l'UE a-t-elle pu imaginer une seconde pouvoir imposer ainsi la spoliation aveugle des dépôts bancaires ? Et comment certains dirigeant de l'UE peuvent-ils, alors que leur proposition a été clairement battue, continuer de faire pression pour son application ?

La France doit rompre avec les soutiens aux chantages imposés aux peuples européens. Elle doit soutenir Chypre face aux rapaces qui n'hésiteront pas à vendre l'île pour les beaux yeux des marchés. Notre pays doit soutenir ceux qui résistent à la barbarie austéritaire et engager le combat pour changer les orientations européennes, le statut de la BCE et des banques en général, les traités ultralibéraux pour viser une élévation générale du niveau des standards sociaux. Ce combat est chaque jour plus urgent si l'on ne veut pas voir l'Union exploser sous nos yeux.

Partager cet article
Repost0
22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 07:29

Déclaration d’Alexis Tsipras, Président du groupe parlementaire SYRIZA-USF

 

Athènes, le 19/03/2013.

alexis10Il est à présent clair que les dirigeants européens sont désormais engagés sur une voie ouvertement orientée contre les peuples d’Europe. La stratégie du gouvernement allemand, soutenue en Europe par le capital financier spéculatif, est une stratégie de colonisation de l’Europe du Sud en général, et de la Grèce et de Chypre en particulier.

Elle s’appuie principalement sur une forme d’extorsion dont la dette est le levier. Si la dette n’existait pas, ils l’auraient inventé pour pouvoir arriver à leurs fins. Qui plus est, la décision prise vendredi dernier par l’Eurogroupe met en danger la stabilité du système financier dans l’ensemble de la zone Euro.

Il s’agit d’une bombe à retardement menaçant les fondements du système bancaire, non seulement à Chypre, mais partout en Europe. Cette décision doit être annulée, avant qu’elle ne cause des dommages irréversibles.

Le gouvernement grec, représenté par MM. Stournaras et Samaras, n’a pas hésité, quant à lui, a apporté son soutien à des mesures inacceptables, véritables provocations, consistant à ponctionner directement les dépôts des citoyens chypriotes, créant un précédent dangereux pour tous les pays de la zone Euro dont la situation financière est précaire.

Il s’agit bien d’un tournant historique, que le gouvernement grec s’est permis de prendre dans le plus grand secret, sans tenir informé ni le peuple grec, ni même son parlement.

C’est pourquoi j’ai demandé hier, dans une lettre au Président du parlement, que le gouvernement vienne s’expliquer immédiatement devant l’assemblée nationale de sa position lors de la réunion de l’Eurogroupe vendredi dernier. Malheureusement sans succès, et sans que le gouvernement ne daigne motiver sérieusement son refus. Pourtant, le gouvernement grec n’a aucune légitimité à engager le pays dans la voie de la désintégration du système financier chypriote, mettant le système financier de la Grèce lui-même en danger, sans en référer au parlement.

Nous demandons au Premier ministre, qui est le principal responsable de cette situation, de convoquer de sa propre initiative, et dès demain, une session extraordinaire du parlement, comme il en a le droit, et surtout le devoir. Pour nous, il est évident que le but ultime du choix politique acté par l’Eurogroupe n’est pas le sauvetage de l’économie chypriote, mais la mise en place d’une domination économique absolue dans une région géopolitiquement sensible.

Il s’agit clairement de mettre la main sur les ressources énergétiques de la République, à commencer par les hydrocarbures. Et le Gouvernement grec a une responsabilité écrasante dans la décision qui a été prise. En effet, le Premier ministre grec a enfermé le pays dans le carcan voulu par Mme Merkel, après avoir ruiné l’opportunité d’obtenir des avancées offerte après les dernières élections, oubliant toutes ses promesses de renégociation, et allant jusqu’à affirmer que « tout le monde a quelque chose à se reprocher » ; et il ne s’est pas arrêter en si bon chemin, qualifiant la zone d’influence économique de la Grèce d’ « européenne », avant d’accepter, sinon d’appeler de ses vœux, la mise sous tutelle de la République de Chypre.

Une fois encore, il ignore et méprise la nécessité de mettre en œuvre une politique étrangère multidimensionnelle, en même temps que la nécessité de l’implication populaire dans les affaires de la Grèce comme de Chypre. Mais la patience des peuples a ses limites. C’est pourquoi nous exhortons le gouvernement :

- A revenir sur une décision qui consiste à acter la colonisation de Chypre et à détruire son économie.

- A demander la convocation immédiate d’un sommet extraordinaire de l’UE, où la Grèce pourra exposer clairement son refus d’entériner une telle option.

La décision du Parlement chypriote, qu’elle advienne dans quelques heures ou dans les prochains jours, sera déterminante non seulement pour l’avenir de Chypre, mais sans doute aussi pour celui de l’ensemble de la zone Euro. Un NON fier et fort du parlement chypriote à la volonté de dissoudre la République de Chypre serait en même temps un NON de tous les peuples d’Europe à l’impasse mortifère dans laquelle l’Union s’engouffre. Il signalerait aussi que la résistance et la négociation ont leur place dans les moments même les plus difficiles. D’autant plus que ces trois derniers jours, la simple perspective d’un tel refus a déjà entraîné un premier recul des dirigeants européens. Que ceux qui pensent pouvoir sans cesse recourir au chantage et n’en finissent pas de jouer avec le feu, prennent désormais la mesure de leurs responsabilités.

Et qu’ils prennent conscience, surtout, qu’au-delà des gouvernements qui se laissent docilement contrôler, à l’instar des gouvernements grecs de ces dernières années, il y a des peuples qui ne sont pas prêts à se déclarer vaincus sans même s’être battus. Les peuples d’Europe n’ont pas dit leur dernier mot. Les peuples grec et chypriote seront à l’origine d’une réaction de l’ensemble des peuples d’Europe contre les projets destructeurs des dirigeants européens, ouvrant la voie à une autre Europe : une Europe démocratique ; une Europe de la solidarité et de la cohésion sociale.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011