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24 octobre 2018 3 24 /10 /octobre /2018 08:18
Délégation du MJCF avec Camille Lainé et Jeanne Péchon (JC 35) à Jérusalem au côté des camarades communistes israéliens et des anciens soldats atterrés de "Breaking the silence"
Délégation du MJCF avec Camille Lainé et Jeanne Péchon (JC 35) à Jérusalem au côté des camarades communistes israéliens et des anciens soldats atterrés de "Breaking the silence"
Délégation du MJCF avec Camille Lainé et Jeanne Péchon (JC 35) à Jérusalem au côté des camarades communistes israéliens et des anciens soldats atterrés de "Breaking the silence"

Journée intense a Jérusalem. Nous avons d'abord eu deux rencontres très riches avec les députés communistes Aida Touma et Dov Khenin a la Knesset. 
Puis échange avec nos camarades jeunes communistes de Jérusalem et enfin rencontre avec l'association Breaking The Silence !
#MJCF 
#FreePalestine

Camille Lainé - secrétaire national du Mouvement des Jeunesses Communistes

dans une délégation avec Jeanne Péchon, coordinatrice JC 35   

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24 octobre 2018 3 24 /10 /octobre /2018 07:29
Le rejet du budget de l’Italie par Bruxelles est un cadeau à l’extrême droite italienne (Ian Brossat, 23 octobre 2018)

 

Le rejet du budget de l’Italie par Bruxelles est un cadeau à l’extrême droite italienne (Ian Brossat)

Pour la première fois de son histoire, la Commission Européenne vient de rejeter le budget d’un État-membre, l’Italie, prévoyant un déficit de 2,4% pour 2019 quand elle exigeait 0,8%. En faisant ce choix inédit, Bruxelles fait un cadeau inestimable au gouvernement d’extrême droite italien.

En effet, la Commission apporte aux populistes sur un plateau la preuve qu’elle ne respecte pas la souveraineté budgétaire des États-membres. Elle démontre une nouvelle fois, après le précédent grec, qu’elle foule aux pieds les choix démocratiques des peuples dans le seul but de complaire aux élites économiques et aux marchés financiers. Elle choisit en outre de sanctionner un budget qui, s’il comporte de nombreuses mesures libérales, comme une flat tax et des réductions d’impôt pour les plus aisés, relançait également la dépense publique. Cette décision irresponsable et scandaleuse ne manquera pas d’attiser un peu plus les vents populistes et anti-européens qui soufflent déjà sur le continent.

D’autre part, alors même que la Commission n’a rien dit sur la fermeture des ports italiens décidés par le gouvernement de Matteo Salvini, ni sur les multiples atteintes aux droits humains constatés dans la péninsule, elle sort la schlague pour faire respecter des critères purement comptables. Le deux-poids-deux-mesures de l’Europe actuelle est ici exposé en pleine lumière. Le rouleau-compresseur autoritaire pour un budget qui ne rentre pas dans les clous du dogmatisme libéral, mais le silence et l’incurie lorsqu’il s’agit de l’accueil de celles et ceux qui fuient la guerre et la misère.

Cette décision prise dans les cénacles bruxellois montre l’urgence de révolutionner cette Union Européenne qui, à force de mépriser les peuples, court à sa propre perte.

Ian Brossat, chef de file du PCF pour les Européennes,

Paris, le 23 octobre 2018.

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22 octobre 2018 1 22 /10 /octobre /2018 06:35
Avec Ian Brossat, en France et en Europe, l'Humain d'abord! (PCF)
Avec Ian Brossat, en France et en Europe, l'Humain d'abord! (PCF)
Avec Ian Brossat, en France et en Europe, l’humain d’abord !

Interview de Ian Brossat réalisée pour le journal l’Avenir (Ille et Vilaine) 

1 : Nous sommes à 9 mois des élections européennes. C’est une échéance électorale qui, souvent mobilise peu ; les enjeux sont pourtant importants. Peux tu nous dire pourquoi ?

En matière de participation électorale il y a une sorte de « loi de proximité » : plus l’élection concerne un échelon proche de nous, plus on vote. Ainsi, les Français votent volontiers pour les municipales, mais beaucoup moins pour les régionales. Quant aux européennes, les enjeux apparaissent comme très lointains : il s’agit d’une échelle continentale, et d’un parlement dont on ne sait pas très bien de quoi il s’occupe et quel est son pouvoir. Pourtant, paradoxalement, les sujets concernés par les élections européennes sont des sujets de vie quotidienne : l’alimentation, la qualité de vie, les transports, les normes de fabrication... Et ce sont aussi des sujets cruciaux, éminemment politiques : la question de la politique économique, de la monnaie, de l’austérité budgétaire, des politiques migratoires, du réchauffement climatique. Bref, il se pourrait bien que l’élection européenne soit en réalité la reine des élections, celle qui détermine des orientations politiques de très long terme. D’où la nécessité de l’investir. Ce n’est pas un hasard si plus de 10 000 organisations sont enregistrées à Bruxelles sur le registre officiel des lobbys de l’Union européenne, et si près de 30 000 lobbystes sont présents dans la capitale européenne. Les multinationales savent que c’est ici que ça se passe. Si on veut ne pas les laisser dicter leur loi, il faut envoyer des députés européens capables de défendre les intérêts du plus grand nombre.

2 : Dans cette campagne le risque est grand d être enfermé dans une proposition binaire : anti Europe, nationalistes, populistes d un côté ; partisans de la politique libérale déjà engagée de l autre. Quels axes comptes tu mettre en avant pour changer la donne ?

Macron va jouer à fond sur une fausse opposition entre « progressistes » libéraux et nationalistes à la Orban et Salvini. Mais quand on regarde les politiques économiques et migratoires de ces deux types de gouvernement, on voit qu’elles sont en réalité très convergentes : Macron, tout comme les gouvernements d’extrême droite hongrois, autrichien ou italien, ferme totalement la porte aux migrants et refuse d’organiser l’accueil en France. De la même façon, économiquement, Orban comme Salvini sont en train de mettre en place une fiscalité favorable aux plus riches, sur le dos des couches populaires et moyennes qui sont mises à contribution, exactement comme en France. Pour changer la donne, il faut ouvrir le vrai clivage, créer une vraie confrontation : celle entre les partisans de l’Europe fermée et néolibérale, et entre ceux d’une Europe ouverte, accueillante et sociale. D’un côté ceux qui veulent repousser les bateaux de sauvetage et faire des cadeaux fiscaux aux multinationales, de l’autre ceux qui veulent ouvrir des centres d’hébergement et répartir les richesses.

3 : Tu as été désigné chef de file du PCF, comment comptes tu mener cette campagne, et avec qui ?

Cette campagne, je la mènerai d’abord avec les communistes. Il y a une grande envie de défendre enfin nos couleurs, de faire en sorte que nos propositions existent dans le débat national. Partout où je vais, les militants des quatre coins de la France me disent qu’ils sont prêts à battre la campagne tambour battant. Pour une fois, nous sommes partis suffisamment tôt : cette chance, il faut la saisir et commencer à imprimer notre message dans le débat public. Bien sûr, il faut être lucide : il sera compliqué de faire un rassemblement de toute la gauche, d’abord parce que la FI et EELV ont purement et simplement fermé la porte à cette opportunité. Mais je ne renoncerai jamais à convaincre et à tendre la main, et j’ai bien l’intention d’élargir, de favoriser l’union. C’est d’ailleurs en existant d’abord sur notre nom propre que nous réussirons à rassembler : si on ne montre pas notre force, personne ne viendra nous chercher.

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21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 09:17
Guerre au Yémen: L’urgence d’un embargo sur les armes (Pascal Torre, PCF)

Guerre au Yémen: L’urgence d’un embargo sur les armes

 

Depuis 2015, une coalition conduite par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis a lancé une offensive contre les houthistes qui tiennent le nord du Yémen, dont la capitale Sanaa, accusés de s’opposer au président Hadi et de recevoir l’aide de l’Iran. Cette guerre menée contre le pays le plus pauvre du monde arabe a provoqué l’écroulement de l’État et l’effondrement de l’économie, tandis que plus de 18 000 frappes aériennes en trois ans détruisaient toutes les infrastructures. Alors que le conflit s’enlise et qu’aucune victoire militaire n’est possible, Riyad planifie une stratégie de la famine par le bombardement du port d’Hodeïda dans lequel transite 70 % des importations et de l’aide caritative.

Catastrophe humanitaire et crimes de guerre

L’ONU parle désormais de “la pire catastrophe humanitaire”. Selon l’ACLED, 50 000 personnes ont déjà trouvé la mort sans compter les victimes civiles dont il est presque impossible à l’heure actuelle de mesurer le nombre tant il est effrayant. Les 2/3 de la population dépendent désormais de l’aide humanitaire, alors que 5,2 millions d’enfants ne savent pas ce qu’ils vont manger. Aux bombes, à la famine s’ajoutent les épidémies, notamment celle du choléra. Des vagues de réfugiés se nourrissent d’ordures et de feuilles d’arbres.
Dans un rapport récent, un groupe d’experts de l’ONU évoque des crimes de guerre dans les deux camps ainsi que l’utilisation de la torture par Abou Dhabi dans les territoires sous leur protectorat au sud. La coalition met d’ailleurs tout en oeuvre pour les dissimuler, multipliant les pressions sur les enquêteurs et les pays qui soutiennent cette démarche, menacés de représailles économiques. Avec le soutien inconditionnel de Donald Trump, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis se sentent tout permis.

Les armes françaises tuent au Yémen

Les ventes d’armes ont explosé ces deux dernières décennies au Moyen-Orient, alimentant toutes les tensions et les guerres bien au-delà de cette sphère géographique. Dans ce macabre palmarès, l’industrie d’armement française occupe le 3e rang. Pour des milliards d’euros, elle vend les chars Leclerc, des blindés légers, les canons Caesar, des munitions, des fusils de précision, des ogives, des missiles, des pièces détachés, des avions Rafale, des frégates et se positionne pour des patrouilleurs, des radars ainsi que des avions multirôles. À cela s’ajoute les services qui vont avec, les formations de troupes, l’appui tactique, les signatures d’accord de coopération militaire ainsi que l’insertion de groupes français dans des entreprises de défense saoudienne ou émiratie. On peut de ce fait évoquer une consanguinité entre les complexes militaro-industriels français et ceux du Golfe expliquant le mutisme et la complicité de Paris. Le ministre des Affaires étrangères proclame à qui veut bien l’entendre que la France est l’amie des tyrans du Golfe.
Or, les preuves s’accumulent, grâce à la rigueur du travail de nombreuses ONG, quant à l’implication d’armes françaises dans le conflit yéménite. Ces ventes d’armes se poursuivent alors que la France a ratifié le Traité sur le commerce des armes (2014) et la position commune de l’Union européenne (2008). Ils stipulent que ces exportations sont frappées d’illégalité si elles servent à commettre des crimes de guerre par des pays qui ne respectent pas le droit humanitaire. C’est le cas au Yémen.

Un embargo immédiat sur les ventes d’armes

Récemment, 16 ONG françaises ont réclamé l’arrêt des ventes d’armes mais aussi le respect des engagements internationaux de la France. Une centaine de parlementaires, de tous bords, ont exigé la création d’une commission d’enquête parlementaire bloquée par la présidente de la commission des Affaires étrangères Marielle de Sarnez. Le Parlement européen a, quant à lui, voté une résolution dans ce sens en 2017 tandis que Marie-Christine Vergiat, de la GUE/NGL, a interpellé la Commission ces jours-ci. A l’image de ce qui se fait en Belgique, en Espagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et même aux Etats-Unis, un débat public s’impose pour interdire les ventes d’armes à tous les belligérants. La France est le seul pays européen où le gouvernement dispose, dans l’opacité la plus complète, de toute latitude sur le commerce des armes. Le monopole du pouvoir du président de la République en matière de Défense et de Politique étrangère est inacceptable.
L’inflexibilité de l’exécutif, alors que le malaise grandit partout, est indigne car il y a urgence à faire cesser les bombardements et les combats, à faire respecter les résolutions de l’ONU pour l’accès au secours et imposer le retrait de toutes les forces étrangères du Yémen afin d’esquisser une solution politique. L’embargo sur les armes serait un signe politique déterminant. La France a tout à perdre à une telle alliance avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

Pascal Torre
commission des Relations internationales du PCF
article publié dans Communistes du 17 octobre 2018

Guerre au Yémen: L’urgence d’un embargo sur les armes (Pascal Torre, PCF)
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21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 09:10
Dimanche 21 octobre: dernier jour du Festival des Autres Mondes et de l'exposition Zehra Dogan au Roudour de St Martin des Champs: vente aux enchères, table-ronde, concert de Yildiz
Dimanche 21 octobre: dernier jour du Festival des Autres Mondes et de l'exposition Zehra Dogan au Roudour de St Martin des Champs: vente aux enchères, table-ronde, concert de Yildiz
Dimanche 21 octobre: dernier jour du Festival des Autres Mondes et de l'exposition Zehra Dogan au Roudour de St Martin des Champs: vente aux enchères, table-ronde, concert de Yildiz

Incroyable exposition Zehra Dogan au Roudour de St Martin des Champs!  Les œuvres de l'artiste et journaliste kurde embastillée par le régime fasciste d'Erdogan ont une force d'émotion extraordinaire et une beauté singulière. 

Félicitations à Laurent Baudry et à l'association de La Minoterie et Kedistan pour tenu le pari, grâce aussi à l'espace culturel du Roudour et à la mairie de St Martin des Champs, de faire venir les œuvres de cette artiste magnifique, sensible, engagée, à la volonté d'acier.  Et pour avoir organisé un festival d'une telle ambition et d'une telle qualité. 

Si vous n'avez pas été voir l'exposition encore, précipitez-vous, c'est le dernier week-end où elle est en pays de Morlaix.

Les œuvres de Zehra sont mises en vente selon sa volonté pour financer la construction d'une école dans la région kurde de Turquie. Des artistes ont aussi fait don d’œuvres pour les enchères afin que l'argent soit transmis au profit des kurdes opprimés, pour des reconstructions, la défense des droits, etc.  

Zehra Dogan, née en 1989 à Diyarbakir, activiste féministe et au service des droits de l'homme, journaliste et artiste, a été arrêtée et emprisonnée le 21 juillet 2016, condamnée pour propagande à 2 ans 9 mois et 22 jours de prison pour avoir publié "les notes d'Elif Akboga", une fillette kurde de 10 ans, et d'avoir partagé un dessin conçu sur tablette numérique reproduisant une photographie de Nusaybin dévastée et ornée de drapeaux turcs - photographie diffusée sur les réseaux sociaux par les militaires turcs eux-mêmes pour célébrer les destructions. 

  

Dimanche 21 octobre: dernier jour du Festival des Autres Mondes et de l'exposition Zehra Dogan au Roudour de St Martin des Champs: vente aux enchères, table-ronde, concert de Yildiz
Dimanche 21 octobre: dernier jour du Festival des Autres Mondes et de l'exposition Zehra Dogan au Roudour de St Martin des Champs: vente aux enchères, table-ronde, concert de Yildiz
Une table ronde : dimanche 21 Octobre 14h-17h – Le Roudour
 

#10 Art et Culture
Zehra Doğan : L’Art de plain-pied dans l’Histoire
21 Octobre 14h-17h – Le Roudour

Zehra Doğan est diplômée des Beaux-Arts et n’a pas fait d’école de journalisme. C’est pourtant avec trois reportages sur les femmes yézidies qu’elle obtient un prix de journalisme prestigieux comme Metin Göktepe. C’est aussi sa volonté de « sortir », comme elle le dit lors de cette distinction, qui la fait devenir cofondatrice d’une agence de presse féminine. Et c’est aussi le dessin qui prend le relais de la plume et de la caméra, quand les mots ne suffisent plus à décrire l’innommable.

Et Zehra excelle alors, tant sur sa tablette numérique, par un dessin qui va la conduire en prison, qu’avec peu de moyens, toiles, le papier journal, et même des matériaux de récupération.

Elle s’inscrit dans le présent, elle témoigne dans l’urgence, même avec ce manque de moyens. C’est chaque fois un acte de résistance… une volonté de transmission. Elle archive un réel passé sous silence, le quotidien des exactions et de l’oppression, tout autant que celui des femmes, profondément inscrit dans sa démarche. Mais ses toiles, ses œuvres sur papier, vont bien au-delà de « dessins de journaliste ». Zehra construit une œuvre picturale à part entière, pas à pas, avec et dans les conditions qui lui sont faites. L’artiste est présente à tous les stades de sa résistance.

Son œuvre atteint affectivement le public qu’il soit amateur d’art ou non. La force de son expression agit comme un gifle qui réveille, et ouvre les yeux crûment sur des vérités. Les visiteur-e-s, se questionnent, s’informent, découvrent, comprennent, et ne quittent pas l’expo indemnes.

Zehra souligne aussi : « L’Histoire est écrite par des dominants, donc elle est erronée, déformée, manquante. Par exemple, dans l’Histoire écrite de la main des hommes, le patriarcat a fait disparaître la femme de l’Histoire. Pour l’Art, c’est pareil, il faut absolument qu’on se le réapproprie… »

Peut-on classer Zehra dans l’Art contemporain ? Oui, parce qu’elle est de plain-pied dans l’histoire. Non, parce qu’elle n’en utilise pas les codes marchands, qu’elle puise en permanence dans ses racines qui font son présent, qu’elle n’est pas « hors culture », ou mondialiste universelle.
Alors inclassable Zehra ?

Intervenant-e-s :

• Gianluca Costantini | Artiste activiste et journaliste graphiste italien. « Histoire de résistance »gianlucacostantini.com (Site censuré par Erdoğan depuis trois ans). (Italie)

• Niştiman Erdede | Artiste activiste, réfugié politique kurde. (Suisse)

• Engin Sustam | Chercheur en sciences sociales et spécialiste de l’espace kurde. Université des Beaux-arts de Mimar Sinan à Istanbul et l’EHESS. Chercheur associé à l’IFEA d’Istanbul, Paris 8. Auteur du livre « Art et Subalternité kurde entre violence et résistance ». (France)

… d’autres invité-e-s en attente de confirmation.

Modération

Mathieu Ducoudray | Directeur de Livres et lecture en Bretagne.
 
 
Et aussi une vente aux enchères d'œuvres aux bénéfices des associations de soutien des
populations kurdes.....................   dimanche 21
 à 13h30 

 Épilogue musical »
Le Roudour, 21 octobre, 20h
Un dernier concert pour clore ce festival en solidarité avec Zehra Doğan et tou-te-s les prisonnier-e- s politiques en Turquie !
Avec Groupe Yıldız
Entrée 7€
Bien à vous tous!
 
Vente aux enchères
  • Le 21 Octobre, 14h-17h , vente de reproductions d’œuvres de Zehra et d’œuvres d’artistes pour Zehra.
 
Programme festival  :
 
Yildiz, de retour dans le pays de Morlaix, 20h au Roudour dimanche 21 octobre, Du talent, de la générosité, une voix et une musique (oud, violon, tambourins) qui nous emmène très loin dans l'expression de l'amour, de la nostalgie, de la douleur, des peuples historiques de l'Anatolie (Turcs, Kurdes, Grecs, Arméniens), le groupe breton Yildiz qui s'est spécialisé avec bonheur dans l'interprétation de chants classiques d'Orient, de Thrace et d'Anatolie, avec Estelle Beaugrand, chanteuse très émouvante à la voix pure et profonde, Fabien Gillé (oud), Julien Lebon (Violon), Gaëtan Samson (Derbouka, Riqq, Daf perse, Mazar, Cymbales) a enthousiasmé et fait danser les participants à l'inauguration de l'exposition Zehra Dogan à Traon Nevez. Quel plus bel hommage à Zehra Dogan, la jeune artiste kurde emprisonnée par Erdogan, pouvait-on faire que d'exhausser ainsi toute l'humanité de l'âme anatolienne et l'histoire de cette région par l'intimité des émotions et des chants.

Yildiz, de retour dans le pays de Morlaix, 20h au Roudour dimanche 21 octobre, Du talent, de la générosité, une voix et une musique (oud, violon, tambourins) qui nous emmène très loin dans l'expression de l'amour, de la nostalgie, de la douleur, des peuples historiques de l'Anatolie (Turcs, Kurdes, Grecs, Arméniens), le groupe breton Yildiz qui s'est spécialisé avec bonheur dans l'interprétation de chants classiques d'Orient, de Thrace et d'Anatolie, avec Estelle Beaugrand, chanteuse très émouvante à la voix pure et profonde, Fabien Gillé (oud), Julien Lebon (Violon), Gaëtan Samson (Derbouka, Riqq, Daf perse, Mazar, Cymbales) a enthousiasmé et fait danser les participants à l'inauguration de l'exposition Zehra Dogan à Traon Nevez. Quel plus bel hommage à Zehra Dogan, la jeune artiste kurde emprisonnée par Erdogan, pouvait-on faire que d'exhausser ainsi toute l'humanité de l'âme anatolienne et l'histoire de cette région par l'intimité des émotions et des chants.

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21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 08:35
Non au fascisme au Brésil: manifestation place Stalingrad à Paris (photos de la sénatrice communiste Laurence Cohen)
Non au fascisme au Brésil: manifestation place Stalingrad à Paris (photos de la sénatrice communiste Laurence Cohen)
Non au fascisme au Brésil: manifestation place Stalingrad à Paris (photos de la sénatrice communiste Laurence Cohen)
Non au fascisme au Brésil: manifestation place Stalingrad à Paris (photos de la sénatrice communiste Laurence Cohen)

Place Stalingrad, très beau rassemblement pour combattre la montée de l’extrême droite et de son candidat Bolsonaro avec Autres Brésils et France Amérique Latine.

Brésil: un front démocratique appelle à voter contre le fascisme

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21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 07:00
Manifestation pour la libération de George Ibrahim Abdallah - avec Marie-Pierre Vieu
Manifestation pour la libération de George Ibrahim Abdallah - avec Marie-Pierre Vieu
Manifestation pour la libération de George Ibrahim Abdallah - avec Marie-Pierre Vieu
Manifestation pour la libération de George Ibrahim Abdallah - avec Marie-Pierre Vieu
Manifestation pour la libération de George Ibrahim Abdallah - avec Marie-Pierre Vieu

Succès de la manif de Lannemezan pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah! La mobilisation grandit.
La France et Macron doivent agir! #Liberté

Marie-Pierre Vieu, députée européenne communiste

La France est un Etat de droit : Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah (PCF)

 

Ce 24 octobre, Georges Ibrahim Abdallah aura passé 35 ans derrière les barreaux dont 19 ans au-delà de sa peine incompressible et ce, au mépris de tout principe de justice d'un Etat de droit.

Dirigeant du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Georges Ibrahim Abdallah, aujourd'hui âgé de 62 ans, a été arrêté en 1984 en France et condamné une première fois en juillet 1986 pour "faux et usage de faux" puis, en 1987, pour complicité d'assassinat.

Il est libérable depuis 1999 mais toutes les demandes de remise en liberté ont été rejetées ou cassées en seconde instance après que des pressions politiques soient exercées pour le maintenir en détention au motif qu'il n'a pas "exprimé de regrets" pour les faits imputés.

La peine de prison effectuée par Georges Ibrahim Abdallah équivaut à plus du double d'une peine de sûreté de 15 ans.

Son maintien en détention obéit à l'évidence à des motifs politiques. Les autorités israéliennes et étasuniennes sont chaque fois intervenues pour l'exiger des gouvernements français successifs transformant la justice française en instrument de vengeance, contraire à tout principe de droit dans notre pays.

Georges Ibrahim Abdallah est, à ce jour, le plus ancien prisonnier politique d'Europe et il est incarcéré en France, à la prison de Lannemezan.

A la veille de la manifestation du 20 octobre devant la prison de Lannemezan et de la semaine de mobilisation du Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, le Parti communiste français (PCF) exige une nouvelle fois sa libération immédiate en respect et application des règles de droit et de la défense de la justice française.

Parti communiste français
Paris, le 14 octobre 2018

 

 

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20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 07:00
Pascal Torre et Bérivan Firat avec une représentante de France-Kurdistan au Stand du PCF Finistère de la fête de l'Huma 2018

Pascal Torre et Bérivan Firat avec une représentante de France-Kurdistan au Stand du PCF Finistère de la fête de l'Huma 2018

Hazal Karakus

Hazal Karakus

Sengul Karaka

Sengul Karaka

Christine Prunaud

Christine Prunaud

Hulliya Turan (photo France 3 Régions)

Hulliya Turan (photo France 3 Régions)

Débat de la fête de l'Huma Bretagne 2018 
Samedi 1er décembre à 18h au Parc des Expositions de Lorient  
En Turquie et en Syrie - Solidarité avec le peuple kurde, le combat des femmes kurdes pour l'égalité, la liberté, l'émancipation 

 

Avec:  

Hazal Karakus du Mouvement International des femmes kurdes

Sengul Karaka du Mouvement International des femmes kurdes

Christine Prunaud, sénatrice communiste des Côtes d'Armor, très engagée dans la solidarité internationale, arrêtée par les autorités turques d'Erdogan alors qu'elle observait les violences et illégalités lors des dernières élections dans les régions kurdes de Turquie

 Hülliya Turan, secrétaire départementale PCF du Bas-Rhin, d'origine kurde de Turquie, arrêtée avec Christine Prunaud et Pascal Torre en Turquie
Pascal Torre, animateur secteur international du PCF, spécialisé sur le Proche et le Moyen-Orient

Table-ronde animée par Ismaël Dupont 

Au Kurdistan turc, au Rojova syrien - Solidarité avec le peuple kurde, le combat des femmes kurdes pour l'égalité, la liberté, l'émancipation 
Au Kurdistan turc, au Rojova syrien - Solidarité avec le peuple kurde, le combat des femmes kurdes pour l'égalité, la liberté, l'émancipation 
Au Kurdistan turc, au Rojova syrien - Solidarité avec le peuple kurde, le combat des femmes kurdes pour l'égalité, la liberté, l'émancipation 
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20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 05:13
Manuela d'Avila - La députée du Rio Grande do Sul, à peine 37 ans, est candidate à la vice-présidence du Brésil aux côtés de Fernando Haddad

Manuela d'Avila - La députée du Rio Grande do Sul, à peine 37 ans, est candidate à la vice-présidence du Brésil aux côtés de Fernando Haddad

Brésil: un front démocratique appelle à voter contre le fascisme

#WilmaJung
BRÉSIL : FRONT DÉMOCRATIQUE APPELLE À VOTER CONTRE LE FASCISME

Brasilia, 16 octobre 2018 (RHC)- Des représentants de 6 partis politiques du Brésil regroupés au sein d'un front démocratique de soutien au candidat du Parti des Travailleurs au second tour des présidentielles, Fernando Haddad, ont indiqué que voter pour lui serait la réponse à l'ombre du fascisme qui menace de s'étendre sur le pays.

Ils signalent à ce propos que les graines de la haine et de la violence semées ces dernières années par les forces réactionnaires ont donné naissance à la candidature du candidat d'extrême-droite Jair Bolsonaro qui est diamétralement opposé aux valeurs de la démocratie, de la liberté, de la souveraineté nationale et des droits du peuple.

Dans un document rendu public hier à l'occasion du lancement de ce front démocratique, les partis politiques qui en font partie ont appelé les citoyens à voter, au second tour des présidentielles, pour la démocratie et pour l'avenir du pays.

Le texte, signé par le Parti des Travailleurs, par le Parti Communiste, par le Parti Républicain de l'Ordre Social, par le Parti Socialiste Brésilien et par le parti Socialisme et Liberté met l'accent sur le fait que le Brésil vit des moments historiques qui exigent une réponse ferme de la part de tous les démocrates.

Edité par Reynaldo Henquen

Source : http://www.radiohc.cu/…/174094-bresil%C2%A0-une-eventuelle-…

 

Bolsonaro: le fascisme en route vers le pouvoir au Brésil

BRÉSIL. LA COMMUNISTE MANUELA D’AVILA À LA CONQUÊTE DU JABURU (L'Humanité, 3 octobre 2018)

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20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 05:08
Evasion fiscale. 55 milliards d'euros volés par les banques aux états européens (Clotilde Mathieu, L'Humanité, vendredi 19 octobre 2018)
ÉVASION FISCALE. 55 MILLIARDS D’EUROS VOLÉS PAR LES BANQUES AUX ÉTATS EUROPÉENS
Vendredi, 19 Octobre, 2018

Le casse du siècle. Deux mécanismes, dont un frauduleux appelé le « Cum ex », ont permis d’escroquer à onze pays européens, dont la France, 55,2 milliards d’euros, révèle une enquête conjointe de 19 médias.

Après les scandales de LukLeaks, Panama Papers, voici « Cum Cum » et « Cum ex », le nouveau scandale d’évasion fiscale. Un hold-up à 55,2 milliards d’euros, estiment les 19 médias, dont le Monde, qui ont mené l’enquête. Ici, il n’est question d’aucun paradis fiscal, mais d’éviter de payer une taxe sur les dividendes versés aux actionnaires en profitant des petits arrangements entre pays européens et de la folie financière.

Le schéma inventé repose cette fois sur deux mécanismes, l’un légal permettant l’évitement de l’impôt appelé « Cum Cum », reposant sur les conventions fiscales passées entre plusieurs États, et l’autre, le « Cum ex », un vaste système permettant le remboursement illégal de l’impôt. Le premier joue sur la fiscalité différenciée entre investisseurs nationaux et étrangers. Via ce simple tour de passe-passe, la perte aurait ainsi été, entre 2001 et 2017, de 24,6 milliards d’euros pour l’Allemagne, 17 milliards pour la France et 4,5 milliards pour l’Italie, selon les calculs du consortium de médias établis sur la foi d’informations des autorités fiscales et judiciaires et d’analyses des données de marché.

Traders, avocats fiscalistes en bande organisée

S’ajoute ensuite l’escroquerie, appelée « Cum Ex », qui de son côté aurait coûté 7,2 milliards d’euros à l’Allemagne, 1,7 milliard au Danemark et 201 millions d’euros à la Belgique. Une fraude est née grâce à l’expérience d’un ancien contrôleur fiscal allemand devenu un avocat de renom, Hanno Berger. Son schéma qui, outre son montant spectaculaire donne à l’affaire une dimension supplémentaire, consiste à acheter et revendre des actions autour du jour de versement du dividende, si vite que l’administration fiscale n’identifie plus le véritable propriétaire. Ce qui permet de revendiquer plusieurs fois le remboursement du même impôt sur le dividende, alors que ce dernier n’a été payé qu’une seule fois. Un stratagème dans lequel fonds d’investissement, traders, avocats fiscalistes opèrent en bande organisée. La liste des pays concernés, ici, se restreint, certains pays ne disposant plus, comme la France depuis 2005, de ce dispositif de remboursement d’impôt.

L’enquête des CumEx Files affirme ainsi que cinquante institutions financières parmi les plus grandes de la planète y auraient participé, à des degrés divers. À commencer par les banques qui, une fois de plus, se retrouvent au cœur du système. Celles-ci auraient, par exemple, fourni les pièces justificatives nécessaires au remboursement fiscal. Seraient impliqués, selon le Monde, quelques grands noms de banques françaises : BNP Paribas, la Société générale et le Crédit agricole. Le journal précise d’ailleurs que si la BNP n’a pas souhaité commenter « en raison de l’instruction judiciaire en cours », les deux autres ont démenti avoir participé à « des opérations illicites ».

31,8 millions d’euros soutirés au fisc allemand

L’enquête part d’outre-Rhin, lorsqu’un agent des impôts trouve suspecte une demande de remboursement. En 2012, six enquêtes pénales visant Hanno Berger et plusieurs négociants en Bourse sont alors ouvertes. À l’époque, l’ensemble des estimations des sommes extorquées au fisc allemand vont d’environ 30 milliards d’euros selon la presse à 5,3 milliards selon le ministère allemand des Finances. Une fourchette aujourd’hui réévaluée à la suite des ­investigations conduites par les médias à 31,8 millions d’euros, d’après les calculs déjà connus de Christoph Spengel, ­spécialiste de fiscalité à l’université de Mannheim.

Clotilde Mathieu
Evasion fiscale. 55 milliards d'euros volés par les banques aux états européens (Clotilde Mathieu, L'Humanité, vendredi 19 octobre 2018)
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