Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 06:47

Communiqué  remis à la presse le 22 janvier 2014

13 millions d'€ sont en jeu ... et que cherche t-on à construire avec le citoyen-usager dans ce projet? 

Le Front de Gauche du Pays de Morlaix alerte tous les habitants des 28 communes de Morlaix-Communauté sur les incohérences et les zones d'ombre du projet de Pôle d'Echange Multimodal (PEM) autour de la gare SNCF.

Il ne nous semble pas admissible qu'un Conseil Communautaire en fin de mandat puisse décider d'aménagements importants et durables sans débat public approfondi.

N'est-ce pas plutôt à la campagne des élections municipales de mars prochain de permettre le choix éclairé des citoyens ?

Comment se fait-il qu'un projet de pôle d'échange multimodal ne propose ni un vrai réseau de transport public périurbain, depuis les communes environnantes, ni une liaison mécanique rapide et à haute fréquence entre le centre-ville et la gare ?

N'est-ce pas mettre la charrue avant les bœufs ?

Pourquoi la rénovation de la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff est-elle absente du projet, alors que plus de 40 000 personnes habitent à proximité de cette ligne ?

Pourquoi le projet n'ose-t-il pas dire que les parkings TER et TGV seront payants ? A quel prix ? Et au profit de qui ?

Les auteurs du projet et la majorité des élus de Morlaix-Communauté ont-ils seulement réalisé qu'en l'absence de vrais services de transports publics, pour tous les habitants du centre-ville, du plateau nord-est, mais aussi de PLOURIN, PLOUGONVEN, et de la plupart des communes situées au sud et à l'est de Morlaixl'emplacement prévu pour ces parkings, au nord de la gare, obligera à un impossible parcours du combattant passant par le PONT BELLEC ?

Si l'on envisage une augmentation du trafic TGV et TER, pourquoi les bâtiments de la gare restent-ils si petits, et pourquoi les quais et les cheminements piétons ne sont-ils pas à l'abri de la pluie ?

Le franchissement des voies et l'accès aux quais par une passerelle ne nous semblent pas évidents. Il conviendrait d'examiner sérieusement la possibilité de prolonger le passage souterrain actuel : cela ferait deux fois moins de marches (24 ou 25, au lieu d'une cinquantaine) à monter et à descendre.

Il conviendrait aussi de prévoir, le long des marches, un tapis roulant pour les valises, ou, au minimum, un plan incliné, comme à Guingamp par exemple.

Le Front de Gauche appelle les 65 000 habitants de Morlaix-Communauté à questionner les élus municipaux et communautaires actuels, puis surtout à participer à l'enquête publique à venir, et bien sûr aux réunions-débats que nous organiserons sur ce sujet dans la perspective des municipales.

Hervé Penven, Plourin lès Morlaix, animateur du groupe de travail du Front de

Gauche sur les transports et déplacements, 20 janvier 2014.

 

front de Gauche Morlaix

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 06:33
Communiqué du Front de Gauche

 

 23 janvier 2014

 

"Baisse de subvention drastique à Trock'son: non au fait du prince!" 
 

La MJC avait déjà alerté fin décembre sur les risques d'une rupture de conventionnement avec Morlaix-Communauté mettant en péril un poste d'animateur qualifié de Trock'son pour tout Morlaix Communauté. Nous sommes consternés d'apprendre que l'exécutif de Morlaix-Communauté a validé la baisse drastique de subvention à Trock'son, celle-ci passant de 20 000 à 6000€.
Va t-on ainsi supprimer un emploi essentiel pour permettre à des jeunes musiciens et chanteurs du pays de Morlaix encore peu connus de créer pour devenir ensuite les ambassadeurs de la scène musicale de la région morlaisienne?    
 
Nous ne pouvons accepter que Morlaix-Communauté délaisse le soutien à la pratique artistique amateur, à la création contemporaine et au spectacle vivant, en se désengageant d'une structure qui profite à l'ensemble du pays de Morlaix. 
 
L'ambition de développement de la culture, moyen de partage, de compréhension et de réalisation individuelle, est au centre de notre projet de société. La culture doit être soutenue dans toutes ses dimensions : diffusion, création, apprentissage, artistique, scientifique, bretonne... en favorisant l'accès à tous.
Une nouvelle fois, avec la direction de Morlaix-Communauté, c'est l'arbitraire, le fait du prince et l'absence de réflexion globale qui dominent. 
Les règles du jeu en matière de choix des subventions dans le domaine culturel comme dans d'autres manquent complètement de transparence et de définition concertée et collective. 
Le copinage, les tocades de nos édiles font loi, leurs susceptibilités aussi, ce qui nous a valu le départ du Festival des Arts dans la Rue il y a cinq ans, Festival remplacé par trois manifestations aussi coûteuses et avec une qualité et un rayonnement bien moindres.  
Il est temps que de nouveaux élus qui soient au service des citoyens plus que de leurs egos changent les choses à Morlaix Communauté. 
C'est ce à quoi le Front de Gauche va s'employer pendant les municipales de mars 2014.
Un poing c'est tout FDG Morlaix
Partager cet article
Repost0
27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 08:09

RésistanceC'est arrivé près de chez vous FDG Morlaixvous poussez ils vous roulent

Un poing c'est tout FDG MorlaixRésistance ouvrière

Partager cet article
Repost0
13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 07:19

PACTE D'AVENIR : LE COMPTE N'Y EST PAS! 

  
COMMUNIQUE du FRONT de GAUCHE du pays de Morlaix, vendredi 13 décembre
 
Particulièrement inquiet face à la colère légitime des bretons, le gouvernement tente d'éteindre l'incendie qui pourrait s'étendre à tout le pays.
Et c'est dans la précipitation qu'il concocte un pacte d'avenir qui n'est pas satisfaisant.
Tout en renonçant à s'opposer aux licenciements non motivés dans l'agro-alimentaire, les orientations de ce projet ne remettent pas en cause le système productiviste qui vient de démontrer son incapacité à répondre aux besoins économiques, sociaux et environnementaux ( délocalisations, concurrence déloyale, pollution, mépris des travailleurs,...).
Ce pacte d'avenir est un nouvel emballage de mesures qui étaient déjà actées et qui ne donnent pas suffisamment de moyens pour développer des champs prometteurs de l'économie bretonne (formation, économie de la mer, énergies renouvelables...), celle-ci ne pouvant se résumer à l'industrie agro-alimentaire.
Les dispositions de ce pacte risquent de déséquilibrer un peu plus l'aménagement de la Bretagne au profit des métropoles Rennes et Nantes et au détriment du centre Bretagne et de la pointe Finistère.    
Le Front de Gauche refuse ce modèle néo-libéral imposé par l'Europe et accepté par la droite et le PS.
L'écotaxe qui a cristallisé le mécontentement ces dernières semaines n'est elle-même qu'un palliatif mal pensé à la privatisation des autoroutes qui a retiré des ressources à l’état pour développer les infrastructures de transport, en particulier pour le fret ferroviaire, le transport maritime et fluvial.   
Pour nous, un gouvernement de gauche se doit d'agir concrètement pour changer le rapport de force par rapport au monde économique et financier. Il doit imposer  :
  •  Un contrôle sur l'utilisation des subventions octroyées aux entreprises, avec renforcement des droits des travailleurs au regard de ces fonds publics. 
  •  L'interdiction des licenciements boursiers.
  • Des conditions de travail et des salaires décents pour les ouvriers des entreprises ( 1700 euros net minimum).
  • Une rémunération juste pour les agriculteurs qui aspirent à travailler dans la sérénité.
  • Un plan régional de développement des circuits courts facilitant l'installation et/ou la conversion des agriculteurs vers une agriculture respectueuse de l'environnement.
  • Une vraie réflexion collective et des moyens contribuant à la transition écologique.
     

front de Gauche Morlaix

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 19:29

TOUS à la manifestation intersyndicale pour l'Emploi

SAMEDI 23 NOVEMBRE, 15h 

Place Puyo (Face à la Manu)!  

 

Le collectif Front de Gauche du Pays de Morlaix soutient l'appel à manifester le samedi 23 novembre à Morlaix à l'initiative de sept fédérations syndicales.

Il est temps, en effet, que se fasse entendre la voix de celles et ceux qui n'acceptent plus la violence des milliers de suppressions d'emplois dans notre département.

Avec les salarié-es de chez Doux, GAD, Marine Harvest ou encore Tilly-Sabco, avec tous ceux dont l’emploi est menacé, c'est tous ensemble que nous devons exiger l'arrêt des licenciements et le maintien de l'intégralité des droits sociaux pour toutes et tous !

 

Un vrai pacte d’avenir pour la Bretagne doit rompre avec les logiques de la concurrence libre et non faussée que nous avions rejetée au référendum de 2005.

Les propositions gouvernementales sont insuffisantes pour engager la bataille de la ré-industrialisation agroalimentaire. Une véritable ambition gouvernementale de gauche serait de défendre des politiques publiques agricoles et alimentaires qui, en France comme en Europe, garantissent notre souveraineté alimentaire, s’engagent en faveur d’une alimentation de qualité issue de filières de productions renforcées localement. 


L'austérité et le chômage pour les uns pendant que d’autres continuent à s'en mettre plein les poches, c'est juste insupportable !

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 19:12

 

Le Front de Gauche, à l'origine d'un rassemblement unitaire (Front de Gauche, NPA,EELV, Comité Chômeurs et Solidaires, FSU, ATTAC, LDH) contre la réforme des retraites s'étant traduit par une assemblée publique le 10 octobre à Saint Martin des Champs et une pétition citoyenne signée par 400 personnes environ sur la région de Morlaix, avait sollicité d'abord une rencontre avec Gwenegan Bui avant le vote (intervenu le 9 octobre).

On nous avait proposé à l'époque le 13 novembre, soit plus d'un mois après le vote du texte.

Suite au rejet de la réforme au Sénat et au repassage du texte au Sénat, nous avons demandé un deuxième rendez-vous, d'abord accordé le vendredi 15 novembre, avant d'être repoussé, sous prétexte d'une rencontre avec les acteurs de la filière agricole, à une date intervenant après le second vote à l'Assemblée.

Une manière de signifier pour notre député qu'il n'a de compte à rendre à personne, ni aux citoyens, ni aux organisations de gauche qui ont contribué à son élection.

Du coup, nous avons voulu réagir publiquement et ce communiqué a été envoyé ce mardi 19 novembre à la presse.  

Réforme des retraites : quand l’écoute n’est pas au rendez-vous !


Lors de la 1ère lecture à l’Assemblée Nationale du projet de loi sur la réforme des retraites, comme tous les députés socialistes du Finistère et malgré l’opposition d’une majorité de la population, Monsieur BUI a voté ce texte de régression sociale. A l’époque il n’avait le temps de recevoir une délégation du Front de Gauche, qui avait demandé un rendez-vous, qu’après la date du vote.

Après le rejet du projet de loi par le Sénat il va de nouveau être examiné par l’Assemblée Nationale. Le Front de Gauche a donc demandé un autre rendez-vous pour persuader le député de voter cette fois contre le projet. Une rencontre était prévue le 15 novembre. Mais, arguant des engagements sur la situation de l’agroalimentaire, Monsieur BUI a annulé cette rencontre proposant de la reporter au 21 novembre. Soit, une fois de plus, après le vote de l’Assemblée Nationale. Une proposition de rencontre à une autre date, mais avant le vote, n’a reçu aucune réponse .Le député de la 4ème circonscription veut donc voter un texte de cette importance sans avoir pris la peine d’organiser une rencontre.

Faut-il lui rappeler qu’il tient ses responsabilités du vote de la population , seule souveraine , et que la démocratie voudrait, qu’avant de se prononcer, il vérifie quelle est l’opinion des électeurs qui l’ont élu ? On n’a pas souvenance qu’il ait organisé une consultation à ce sujet.

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 16:37

Rencontres-FDG-16-nov 0529

 

  Rencontres-Front-de-Gauche-13-octobre-2012 7309

 Rencontres-Front-de-Gauche-13-octobre-2012 7318

 

Une journée mémorable d'échanges et de convivialité à la salle de Ploujean. Ces deuxièmes rencontres du Front de Gauche du pays de Morlaix ont débuté en début d'après-midi le 16 novembre 2013 par un débat très riche sur la crise sociale et les réponses politiques à apporter introduits par Ismaël Dupont et deux syndicalistes en première ligne face aux difficultés de l'agro-alimentaire et aux luttes des salariés pour la conservation de leurs emplois, Corinne Nicole (CGT Tilly Sabco) et Patrick Le Goas (FO GAD). De nombreux syndicalistes étaient présents (CGT, SUD, FSU) et sont intervenus dans le débat, pour préparer notamment la grande manifestation départementale pour l'emploi le samedi 23 novembre à Morlaix (15h), revenir sur les mobilisations du 2 novembre, les ambiguïtés du mouvement des Bonnets Rouges, la nécessité de rompre avec les logiques libérales au niveau européen et français pour sécuriser les emplois. Des militants du Front de Gauche de Brest, de Carhaix, de Quimper, des Côtes d'Armor nous ont fait l'amitié de participer à ces rencontres. Les Jeunesses Communistes, l'AFPS, le Comité Chômeurs et Solidaires, le PCF, le Parti de Gauche, ATTAC, le NPA, le Comité Notre-Dame des Landes présentaient leur documentation. Pierre Le Steun (co-président du comité Chômeurs et Solidaires, candidat sur la liste Front de Gauche à Morlaix, membre de la FASE), Michèle Abramovicz (citoyenne engagée, n°2 sur la liste Front de Gauche à Morlaix), Vanessa Bletterie (militante du Parti de Gauche de Plougonven), sont intervenus en ouverture du deuxième débat sur les Municipales de mars 2014, suivis par d'actuels élus (Martine Carn, élue communiste/Front de Gauche à Plougonven, Christian Corre, élu Front de Gauche à Plourin) et d'anciens élus (Annie Bergot Le Calvez, Alain David) et de nombreux citoyens, dont plusieurs engagés sur la liste du Front de Gauche à Morlaix (Didier Allain, Nicole Labelle, Marie Pellerin) ou à Plouigneau (Jean-Claude Le Fer). 70 à 80 personnes ont participé à au moins un des deux débats. Le soir, une centaine de sympathisants se sont retrouvés pour déguster un délicieux repas concocté par nos cuisiniers de choc - Patrick Le Nan, Yann Guéméné, Loic Digaire, avant de savourer les chansons de Claude Bonnard et Jerôme, du Théâtre de la Corniche, de la Souris Noire et de Tchack, qui a tenu en haleine son public et fait danser jusqu'à deux heures et demi du matin autour de magnifiques reprises des Stones, de Neil Young et de compositions originales. Un beau moment de fraternité et de partage!    

 

 

  DSC_6091.JPG

 

 

DSC_6057.JPG

Rencontres-FDG-16-nov 0549Rencontres-FDG-16-nov 0521 

Rencontres-Front-de-Gauche-13-octobre-2012 7332

 

 Rencontres-Front-de-Gauche-13-octobre-2012 7338

 

Rencontres-FDG-16-nov 0522

 

Rencontres-FDG-16-nov 0558

Rencontres-FDG-16-nov 0560

Rencontres-FDG-16-nov 0561

 

 

Rencontres-Front-de-Gauche-13-octobre-2012 7351-copie-1

 

 

Rencontres-Front-de-Gauche-13-octobre-2012 7354-copie-1

 

Rencontres-FDG-16-nov 0567 (1)

Rencontres-FDG-16-nov 0568

Rencontres-FDG-16-nov 0569

Rencontres-FDG-16-nov 0570 (1)

Rencontres-FDG-16-nov 0572

Rencontres-FDG-16-nov 0573

Rencontres-FDG-16-nov 0575 (1)

Rencontres-FDG-16-nov 0576

Rencontres-FDG-16-nov 0579

Rencontres-FDG-16-nov 0582

Rencontres-FDG-16-nov 0583

Rencontres-FDG-16-nov 0594-copie-2

Rencontres-FDG-16-nov 0590

Rencontres-FDG-16-nov 0596-copie-1

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 20:17
Les salariés de Tilly Sabco, après avoir supporté des réductions du temps de travail réduisant leurs revenus, ont appris par les médias la semaine passée que l'activité de production de poulet à l'export allait être suspendue début janvier. C'est de bien cavalière façon que des salariés qui triment semaine après semaine dans l'incertitude de l'avenir sont mis ainsi au pied du mur.
Le Front de Gauche du pays de Morlaix entend exprimer sa solidarité totale avec les salariés de l'abattoir Tilly-Sabco et les habitants de la région de Guerlesquin avec qui nous ferons tout pour éviter le cataclysme que constituerait une fermeture de l'abattoir. 
Tout le monde est concerné! 
L'entreprise emploie par exemple 40 personnes à Plounérin, 70 personnes à Plougras : la suppression de ces emplois aurait un impact considérable sur la vie de ces communes, la fermeture des commerces, des services publics, des classes dans les écoles. 
Le gouvernement doit prendre ses responsabilités et tout mettre en œuvre pour empêcher une nouvelle saignée sociale dans le Finistère après les 2500 emplois déjà supprimés depuis un an à Boutet-Nicolas, à Doux, Gad, Marine Harvest. Il doit faire pression sur l'UE et se mobiliser lui-même pour trouver des aménagements et des contreparties à cette suppression brutale des restitutions afin de garantir dans l'immédiat la pérennité de l'emploi. 
Pour autant, les éleveurs et les industriels ne pourront pas perpétuer indéfiniment un modèle agro-alimentaire productiviste à bout de souffle, qui ne ménage ni les hommes, ni les bêtes, ni l'environnement. 
Il faut se recentrer sur l'objectif de garantir une alimentation de qualité pour tous en privilégiant les circuits courts et le marché national (40 % des volailles consommées en France sont importées), en garantissant des prix rémunérateurs aux producteurs par une réduction des marges de la grande distribution et un rétablissement des protections douanières contre le dumping social et environnemental dans le domaine de l'agriculture et de l'alimentation, biens communs de l'humanité qui ne devraient pas être livrés au champ de la guerre économique et de la concurrence libre et non faussée. 
Ce ne sont pas l'écotaxe, les normes sanitaires et écologiques et les maigres salaires des travailleurs de l'agro-alimentaire qui sont responsables de la crise de l'agro-alimentaire en Bretagne et des suppressions d'emplois en série mais les impasses internes du modèle agricole productiviste, les dérives ultra-libérales de l'Europe et l'immobilisme du gouvernement. 
La ratification par Hollande et son gouvernement de l'accord transatlantique UE-USA-CANADA est à cet égard une véritable bombe à retardement contre le maintien des activités agricoles, des garanties sociales, sanitaires et environnementales qui, bien qu'insuffisantes aujourd'hui, restent des garde-fous indispensables pour les salariés, consommateurs et citoyens. 


mardi 05 novembre 2013

 

 

 
front de Gauche Morlaix
Partager cet article
Repost0
3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 08:27
 
Lundi 4 novembre: réunion de bureau du Front de Gauche du Pays de Morlaix (ouverte à tous). Organisation pratique (Rencontres FDG, militantisme, ...).
 
Mardi 5 novembre 18h: 3ème réunion de l'"Atelier Culture, éducation populaire" (2, petite rue de Callac à Morlaix) 
 
Jeudi 7 novembre:
à 18h00: réunion de préparation du journal n°3 du Front de Gauche Morlaix (L'humain d'abord/ An dud da Genta) -réunion du comité de rédaction ouverte à tous
à 19h30: Assemblée Générale du Front de Gauche  (2, petite rue de Callac) - ouverte à tous.
 
Mardi 12 novembre: réunion de l'atelier "Démocratie locale et rapport avec les associations" chez Michèle Abramovicz à Morlaix (18H30)
 
Jeudi 14 novembre, 18h (2, petite rue de Callac): réunion pilotage campagne municipales à Morlaix (bilan des premières rencontres avec les acteurs socio-économiques, les associations, les acteurs des services publics, organisation du tractage et du porte-à-porte, de la communication).
 
Samedi 16 novembre (13h30 - minuit): Rencontres du Front de Gauche du pays de Morlaix à la salle de Ploujean: Débats, Repas, Concerts et Convivialité.
 
Lundi 25 novembre (20h), 2 petite rue de Callac à Morlaix: réunion de débat et de travail sur le programme des municipales à Morlaix. Compte rendus des ateliers thématiques
femme front de gauche morlaix
Partager cet article
Repost0
18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 06:36

 

Suppressions d'emplois à la pelle en Bretagne,

Halte à la saignée dans l'agro-alimentaire Finistérien !

 


Doux, GAD, Marine Harvest, Tilly-Sabco… Des milliers d'emplois ont été supprimés ces derniers mois : 1000 chez Doux, 900 chez Gad avec la fermeture la semaine dernière de l'abattoir à Lampaul-Guimiliau. 400 emplois sont menacés - CDI et intérimaires - chez Marine-Harvest, groupe norvégien qui a réalisé un bénéfice de plus de 120 millions d'euros en 2012. Malgré ce résultat, la direction veut délocaliser les activités en Pologne pour augmenter les profits redistribués aux actionnaires.
 L'entreprise Tilly-Sabco menace, elle aussi, de réduire son personnel.
 Aux côtés de la Bretagne, aucune région n’est épargnée par le dépeçage de l’emploi. Au nom des seuls signaux du marché, les entreprises se livrent au cœur de la crise à la plus farouche concurrence, du coût du travail et des cours agricoles les plus bas ! Seuls les actionnaires s’engraissent alors que des milliers de salariés sont jetés à la rue et leurs familles laissées sans avenir.

 

Le patronat est le principal responsable de cette « hécatombe d'emplois » pour reprendre les termes d'une syndicaliste. Les réponses gouvernementales issues de la rencontre interministérielle ne sont pas à la hauteur des mobilisations et des exigences quant au maintien de l’emploi et de l’outil de travail. Alors que les licenciements chez Doux remontent maintenant à plusieurs mois, seuls 50 salariés sur 1000 ont obtenu un reclassement.
 Selon les syndicats, 8000 emplois sont menacés au total en comptant les emplois indirects.
Aussi, la seule solution pour ne pas mourir à petit feu c'est la mobilisation unitaire des salarié-es de tous les sites concernés.
C'est pourquoi, le Front de gauche, soutient les mobilisations en cours, et celles à venir, des salarié-es de l'agroalimentaire pour la défense de leur emploi.


 

Avec eux, il faut exiger un moratoire sur les plans de licenciements, une large concertation de tous les acteurs, la mobilisation de fonds notamment au travers de la banque publique d’investissement.
 Il n’y a pas de fatalité aux politiques d’austérité et de chômage de masse.

 

 

GAD: l'immense gâchis humain

 

La CECAB a donc obtenu la fermeture des sites de production de Lampaul Guimiliau et de Saint Nazaire, du centre administratif de Saint-Martin, seul l'abattoir de Josselin étant maintenu pour quelque temps encore, avec un avenir très incertain. C'est une catastrophe sociale pour notre région, surtout qu'au même moment Jean Gaby à Lampaul s'apprête à supprimer 80 emplois.

 

Le site de Lampaul était performant et il n'y avait pas de raisons objectives, sauf à admettre le bien-fondé du dumping social et des règles très faussées de la concurrence européenne pour en justifier la fermeture.

Le Front de Gauche s'associe à l'écœurement et à la colère des salarié-es.

Nous espérons que ceux-ci vont pouvoir rebondir mais beaucoup sans doute voient-ils leur vie sur le point de basculer, avec souvent des perspectives de chômage de longue durée et de précarité, de surendettement, de déplacement forcé, de difficultés personnelles et familiales. Avec eux, c'est toute la région qui va trinquer. Reste la fierté d’avoir lutté jusqu’au bout et de maintenir les mobilisations d’aujourd’hui pour que les sites de production soient repris ou, à défaut, arracher des indemnités qui ne soient pas des miettes. Aujourd’hui encore, ils ont besoin de toute notre solidarité pour rester debout !

 

Les pistes existent pour surmonter la crise de l'agro-alimentaire breton, manque le courage politique !

 

La droite et le PS font part de leur tristesse et de leur solidarité face aux suppressions d’emplois chez GAD, alors qu'ils sont d’accord pour ne pas changer les règles du jeu ultra-libéral en Europe. Qu’attendent-ils pour parler de planification écologique ou d'intervention volontariste de l'Etat afin de soustraire la filière agro-alimentaire aux forces destructrices et irresponsables du marché ?

 

Le courage politique, c'est de ne pas se résigner à ce que les capitalistes et les lois du profit l’emportent à chaque fois mais d'intervenir dans l'économie au service du social et de l'humain. Pourquoi ne pas soutenir la perspective d’une appropriation en SCOP des abattoirs nécessaires aux activités économiques de la région et à la cohérence de la production alimentaire sur le territoire national ?

 

Pourquoi ne pas proposer un consortium public de l'industrie agro-alimentaire avec des débouchés propres (cantines scolaires, personnes qui ont actuellement des difficultés à accéder à l'alimentation, et encore plus à de la viande de qualité) ? 

Pourquoi ne pas proposer la création d'un GIP (groupement d'intérêt public) permettant une relocalisation des circuits de l'agroalimentaire, bio ou de proximité ... car il existe de moins en moins de solutions d'abattage de proximité du fait de la fermeture des petites unités et de la concentration sur un ou deux abattoirs par départements ?

 

Autant de pistes dont le Front de Gauche est prêt à débattre.

 

Mais fondamentalement, le pacte d’avenir pour la Bretagne doit rompre avec les logiques de la concurrence libre et non faussée. Les 15 millions d’euros annoncés par le premier ministre seront insuffisants pour engager la bataille de la ré-industrialisation agroalimentaire.
 Une véritable ambition gouvernementale de gauche serait de défendre des politiques publiques agricoles et alimentaires qui, en France comme en Europe, garantissent notre souveraineté alimentaire, s’engagent en faveur d’une alimentation de qualité, saine et accessible à tous, assises sur des filières de productions relocalisées.

 

Cela veut dire aussi que l’avenir de l’agroalimentaire passe par une juste rémunération des travailleurs, salariés et paysans et que tous ensemble nous disions : « Stop aux licenciements et maintien de l'intégralité des droits sociaux pour toutes et tous ! »

 

L'union sacrée pour la Bretagne ou le bal des hypocrites ?

Depuis des semaines, la presse régionale regorge des cris d'alarme patriotiques des groupements patronaux, du MEDEF local, des groupements d'éleveurs productivistes, de la FDSEA, de la grande distribution, des hommes politiques ultra-libéraux et des figures du chauvinisme breton, contre l'éco-taxe et les contraintes administratives imposées par le gouvernement et l'Etat qu’ils jugent responsables de la crise de l'agro-alimentaire et des suppressions d'emplois en Bretagne. Ce beau monde du capitalisme breton qui plutôt que les intérêts des travailleurs (ouvriers et paysans), a toujours défendu le droit de polluer et d’imposer les prix les plus bas aux producteurs comme celui de réduire le coût du travail au nom de la compétitivité. Ceux-là même qui ignorant la souffrance des salarié-es de la filière ne pensent qu’à augmenter les marges de la grande distribution, à supprimer les barrières pour éliminer petites productions et commerces de proximité. Eux qui ne pensent qu’à renforcer le libre-échange et la mise en concurrence européenne, en appelleraient presque à l'insurrection des Bretons, à la désobéissance civile pour punir le gouvernement parisien et les technocrates roses qui nous empêchent de vivre, de produire et de commercer en Bretagne !"Vivre et travailler au pays", le vieux slogan progressiste des années 70, est en train d'être recyclé par la droite et les intérêts financiers locaux, en une vaste opération d'enfumage visant à brouiller les pistes sur les responsabilités de la crise de l'agro-alimentaire et de l'emploi en Bretagne. Le Télégramme dans ses pages nationales, régionales et économie se fait tout particulièrement l'écho de ce poujadisme pro-patronal et pro-agriculture productiviste, sous couvert  souvent de s'émouvoir du sort des salariés concernés par les suppressions d'emplois de l'agro et de leurs familles. On est en pleine confusion, en pleine instrumentalisation de la colère et de l'amertume parfaitement légitime des salariés. Cette sainte alliance entre le salarié, le paysan, le capitaine d'industrie, le commerçant, le spéculateur, aux divergences d'intérêts transcendées par un commun amour pour la Bretagne, nous rappellerait presque l'idéologie économique de Vichy, prétendant gommer les contradictions de classe et d'intérêts au nom de l'amour de la patrie et du travail bien fait.
Ce sont ces mêmes médias, ces mêmes intérêts capitalistes, qui disent qu'il y a trop de charges, trop de cotisations patronales, un coût trop élevé du travail, et qui plaident plus ou moins ouvertement pour l'alignement de nos règles sociales sur la concurrence européenne et mondiale. Alors même que, pour expliquer les difficultés de l'agriculture bretonne, on ne met que rarement en évidence l'influence des traités européens ultra-libéraux, de la spéculation mondiale sur les produits agricoles, des marges usuraires de la grande distribution qui se paye sur la bête : en l'occurence le paysan et le consommateur. Le pompon est atteint  à cette heure où Leclerc, Intermarché, Super U,  lancent une grève de solidarité avec le monde du travail en fermant leurs portes pendant une heure, une heure de solidarité où probablement le personnel surexploité de ces magasins sera solidaire par force en perdant une heure de rémunération ! "Vive la crise", doivent se dire à eux-mêmes les magnats de ces enseignes, si elle permet de se racheter une vertu à bon compte en versant quelques larmes de crocodile sur le sort des pauv' salariés bretons…

 

bandeau Front De Gauche

Ne pas jeter sur la voie publique

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011