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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 14:31

Lien avec l'interprétation de Brel: http://www.wat.tv/video/jaures-jacques-brel-xx6q_2frhb_.html


Ils étaient usés à quinze ans
Ils finissaient en débutant
Les douze mois s'appelaient décembre
Quelle vie ont eu nos grand-parents
Entre l'absinthe et les grand-messes
Ils étaient vieux avant que d'être
Quinze heures par jour le corps en laisse
Laissent au visage un teint de cendres
Oui notre Monsieur, oui notre bon Maître

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

On ne peut pas dire qu'ils furent esclaves
De là à dire qu'ils ont vécu
Lorsque l'on part aussi vaincu
C'est dur de sortir de l'enclave
Et pourtant l'espoir fleurissait
Dans les rêves qui montaient aux cieux
Des quelques ceux qui refusaient
De ramper jusqu'à la vieillesse
Oui notre bon Maître, oui notre Monsieur

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

Si par malheur ils survivaient
C'était pour partir à la guerre
C'était pour finir à la guerre
Aux ordres de quelque sabreur
Qui exigeait du bout des lèvres
Qu'ils aillent ouvrir au champ d'horreur
Leurs vingt ans qui n'avaient pu naître
Et ils mouraient à pleine peur
Tout miséreux oui notre bon Maître
Couverts de prèles oui notre Monsieur
Demandez-vous belle jeunesse
Le temps de l'ombre d'un souvenir
Le temps de souffle d'un soupir

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 13:26

Les communistes 7 sept

 

 

Lien avec le clip d'un concert Alexis HK et les Saltimbanks: http://www.youtube.com/watch?v=31J3mUI6ua0&feature=related. Autre lien avec l'interprétation de la chorale de Attac Morlaix lors d'une des grandes manifs contre la réforme des retraites, en octobre 2010:  http://www.agoravox.tv/actualites/societe/article/morlaix-a-la-manif-on-ne-lache-28012

 

Les paroles originales:

 

Du fond de ma cité HLM
Jusque dans ta campagne profonde
Notre réalité est la même
et partout la révolte gronde
Dans ce monde on avait pas notre place
On avait pas la gueule de l'emploi
On est pas né dans un palace
On avait pas la CB à papa

SDF, chômeur, ouvriers
Paysans, immigré, sans papiers
Ils ont voulut nous diviser
Faut dire qu'ils y sont arrivés
Tant que c'était chacun pour sa gueule
leur système pouvait prospérer
Mais fallait bien qu'un jour on se réveil
et qu'les têtes s'remettes à tomber

Refrain :
On lache rien, on lache rien
on lache rien, ON lache riiiiiien
On lache rien (wallou)
On lache rien (wallou)
On lache rien, on lache rien

Ils nous parlaient d'égalité
et comme des cons on les a cru
Démocratie fait moi marrer
Si c'était le cas on l'aurai su
Que pèse notre bulletin de vote
face à la loi du marché,
C'est con mes chers compatriotes mais on s'est bien fait baiser
Que paise les droits de l'homme face à la vente d'un airbus
Au fond y a qu'une règle en somme
se vendre plus pour vendre plus
La république se prostitue sur le trottoir des dictateurs
Leurs belles paroles on y croit plus,
Nos dirigeants sont des menteurs

REFRAIN

C'est tellement con, tellement banal
de parler d'paix, d'fraternité
quand des SDF crève sur la dalle
et qu'on mène la chasse au sans papiers
Qu'on jette des miettes aux prolétaires
Juste histoire de les calmer,
qu'ils s'en prennent pas aux patrons millionnaires
trop précieux pour notre société
C'est fou comme ils sont protégés tout nos riches et nos puissants
Y a pas à dire ça peut aider
d'être l'ami du Président
Chers camarades, chers électeurs,
chers citoyens consommateurs
le réveil à sonné il est l'heure
D'remettre à zéro les compteurs

Tant qu'y a d'la lutte, Y a dl'espoir
Tant qu'y a dl'a vie, Y a du combat
Tant qu'on se bat c'est qu'on est debout
Tant qu'on est debout on lâchera pas
La rage de vaincre coule dans nos veines
maintenant tu sais pourquoi on s'bat
notre idéal bien plus qu'un rêve
Un autre monde , on a pas l'choix

REFRAIN

(Merci à Imen pour cettes paroles)
Du fond de ma cité HLM
Jusque dans ta campagne profonde
Notre réalité est la même
et partout la révolte gronde
Dans ce monde on avait pas notre place
On avait pas la gueule de l'emploi
On est pas né dans un palace
On avait pas la CB à papa

SDF, chômeur, ouvriers
Paysans, immigré, sans papiers
Ils ont voulut nous diviser
Faut dire qu'ils y sont arrivés
Tant que c'était chacun pour sa gueule
leur système pouvait prospérer
Mais fallait bien qu'un jour on se réveil
et qu'les têtes s'remettes à tomber

Refrain :
On lache rien, on lache rien
on lache rien, ON lache riiiiiien
On lache rien (wallou)
On lache rien (wallou)
On lache rien, on lache rien

Ils nous parlaient d'égalité
et comme des cons on les a cru
Démocratie fait moi marrer
Si c'était le cas on l'aurai su
Que pèse notre bulletin de vote
face à la loi du marché,
C'est con mes chers compatriotes mais on s'est bien fait baiser
Que baise les droits de l'homme face à la vente d'un airbus
Au fond y a qu'une règle en somme
se vendre plus pour vendre plus
La république se prostitue sur le trottoir des dictateurs
Leurs belles paroles on y croit plus,
Nos dirigeants sont des menteurs

REFRAIN

C'est tellement con, tellement banal
de parler d'paix, d'fraternité
quand des SDF crève sur la dalle
et qu'on mène la chasse au sans papiers
Qu'on jette des miettes aux prolétaires
Juste histoire de les calmer,
qu'ils s'en prennent pas aux patrons millionnaires
trop précieux pour notre société
C'est fou comme ils sont protégés tout nos riches et nos puissants
Y a pas à dire ça peut aider
d'être l'ami du Président
Chers camarades, chers électeurs,
chers citoyens consommateurs
le réveil à sonné il est l'heure
D'remettre à zéro les compteurs

Tant qu'y a d'la lutte, Y a dl'espoir
Tant qu'y a dl'a vie, Y a du combat
Tant qu'on se bat c'est qu'on est debout
Tant qu'on est debout on lâchera pas
La rage de vaincre coule dans nos veines
maintenant tu sais pourquoi on s'bat
notre idéal bien plus qu'un rêve
Un autre monde , on a pas l'choix

REFRAIN
nov 2010

 

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 11:34

Lien avec le clip: http://www.dailymotion.com/video/x5oepy_jean-ferrat-camarade_music

 

 

C'est un joli nom Camarade
C'est un joli nom tu sais
Qui marie cerise et grenade
Aux cent fleurs du mois de mai
Pendant des années Camarade
Pendant des années tu sais
Avec ton seul nom comme aubade
Les lèvres s'épanouissaient
Camarade Camarade

C'est un nom terrible Camarade
C'est un nom terrible à dire
Quand, le temps d'une mascarade
Il ne fait plus que frémir
Que venez-vous faire Camarade
Que venez-vous faire ici
Ce fut à cinq heures dans Prague
Que le mois d'août s'obscurcit
Camarade Camarade

C'est un joli nom Camarade
C'est un joli nom tu sais
Dans mon cœur battant la chamade
Pour qu'il revive à jamais
Se marient cerise et grenade
Aux cent fleurs du mois de mai

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 11:22

Lien avec le clip dailymotion: http://www.dailymotion.com/video/xckhpt_jean-ferrat-ma-france_music

 

De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine
Je n'en finirai pas d'écrire ta chanson
Ma France

Au grand soleil d'été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche
Quelque chose dans l'air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
Ma France

Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre
Ma France

Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle dont monsieur Thiers a dit qu'on la fusille
Ma France

Picasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d'Éluard s'envolent des colombes
Ils n'en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu'il est temps que le malheur succombe
Ma France

Leurs voix se multiplient à n'en plus faire qu'une
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l'histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs
Ma France

Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstiné de ce temps quotidien
Du journal que l'on vend le matin d'un dimanche
A l'affiche qu'on colle au mur du lendemain
Ma France

Qu'elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles
Ma France

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 11:06

Lien http://www.wat.tv/audio/jean-ferrat-chant-partisans-unc6_2h237_.html

Interprétation des Motivés:  http://www.youtube.com/watch?v=WYLpN-l_zAI

 

LE CHANT DES PARTISANS
(Chant de la Libération)


Ami, entends-tu
Le vol noir des corbeaux
Sur nos plaines?
Ami, entends-tu
Les cris sourds du pays
Qu'on enchaîne?
Ohé! partisans,
Ouvriers et paysans,
C'est l'alarme!
Ce soir l'ennemi
Connaîtra le prix du sang
Et des larmes!

Montez de la mine,
Descendez des collines,
Camarades!
Sortez de la paille
Les fusils, la mitraille,
Les grenades...
Ohé! les tueurs,
A la balle et au couteau,
Tuez vite!
Ohé! saboteur,
Attention à ton fardeau:
Dynamite!

C'est nous qui brisons
Les barreaux des prisons
Pour nos frères,
La haine à nos trousses
Et la faim qui nous pousse,
La misère...
Il y a des pays
Ou les gens au creux de lits
Font des rêves;
Ici, nous, vois-tu,
Nous on marche et nous on tue,
Nous on crève.

Ici chacun sait
Ce qu'il veut, ce qui'il fait
Quand il passe...
Ami, si tu tombes
Un ami sort de l'ombre
A ta place.
Demain du sang noir
Séchera au grand soleil
Sur les routes.
Sifflez, compagnons,
Dans la nuit la Liberté
Nous écoute...

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 10:58

Accroche à ton cœur un morceau de chiffon rouge
Une fleur couleur de sang
Si tu veux vraiment que ça change et que ça bouge
Lève-toi car il est temps

Allons droit devant vers la lumière
En levant le poing et en serrant les dents
Nous réveillerons la terre entière
Et demain, nos matins chanteront

Compagnon de colère, compagnon de combat
Toi que l'on faisait taire, toi qui ne comptais pas
Tu vas pouvoir enfin le porter
Le chiffon rouge de la liberté
Car le monde sera ce que tu le feras
Plein d'amour de justice et de joie

Accroche à ton cœur un morceau de chiffon rouge
Une fleur couleur de sang
Si tu veux vraiment que ça change et que ça bouge
Lève-toi car il est temps

Tu crevais de faim dans ta misère
Tu vendais tes bras pour un morceau de pain
Mais ne crains plus rien, le jour se lève
Il fera bon vivre demain

Compagnon de colère, compagnon de combat
Toi que l'on faisait taire, toi qui ne comptais pas
Tu vas pouvoir enfin le porter
Le chiffon rouge de la liberté
Car le monde sera ce que tu le feras
Plein d'amour de justice et de joie

 

 

Lien vers un clip militant avec une interprétation par une chorale: http://www.youtube.com/watch?v=qwbY-tAsS6I

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 10:38

  

On doit le poème à Eugène Pottier (1816-1887), membre du Conseil de la Commune de Paris. Il a commencé à écrire ce texte en en prison en 1871 mais il n'a été publié qu'en 1887 dans un recueil de chants révolutionnaires.

La musique été écrite en 1888 par le militant socialiste lillois Pierre Degeyter (1848-1932). Pour la petite Histoire, la paternité de la musique fut contestée par Auguste Degeyter, frère de Pierre, qui gagna son procès en 1908. Auguste se suicida en 1916, en ayant semble-t-il envoyé à son frère une lettre pour avouer avoir menti. Cette situation peu compatible avec l'esprit de solidarité de la chanson mit néanmoins Pierre Degeyter dans une situation difficile. Il fut aidé matériellement par la municipalité de Saint-Denis et l'Ambassade de l'URSS et fut considéré officiellement comme auteur de lamusique.
L'Internationale, d'abord chantée dans le milieu des partisans de Jules Guesde, devint de plus en plus populaire dans les milieux socialistes de l'époque. Elle fut choisie comme hymne officiel par la Seconde Internationale en 1892. L'URSS adopta l'Internationale comme hymne national de 1918 à 1944 avant de la remplacer par une chanson plus patriotique. Cette chanson reste l'hymne international des partis communistes et socialistes. L'Internationale fut le premier hymne à être joué au-delà de la Terre car il fut diffusé en 1966 par le premier vaisseau terrestre (soviétique) qui se posa sur la Lune.

 

Debout ! les damnés de la terre
Debout ! les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère :
C’est l’éruption de la fin
Du passé faisons table rase
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !

Refrain
C’est la lutte finale
Groupons nous et demain
L’Internationale
Sera le genre humain.

Il n’est pas de sauveurs suprêmes :
Ni dieu, ni césar, ni tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !

Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !

 

L’Etat opprime et la loi triche ;
L’Impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux.

C’est assez languir en tutelle,
L’égalité veut d’autres lois ;
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle,
« Egaux, pas de devoirs sans droits ! »

 

Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?

Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu’il a créé s’est fondu.
En décrétant qu’on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.

 

Les Rois nous saoulaient de fumées.
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs !

S’ils s’obstinent, ces cannibales,
A faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.

 

Ouvriers, Paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
Le riche ira loger ailleurs.

Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours !

 

 

 

L'internationale en Breton.

 

Deux versions de l'Internationale en breton sont proposées. Elles sont l'oeuvre de deux bretons qui ont en commun une origine modeste, une volonté farouche de s'instruire, associée un engagement politique progressiste. Les deux courtes biographies qui suivent sont assez parlantes à ce sujet. L'un des deux aura une véritable carrière politique.

Charles Rolland , né à Lannéannou en 1862 et mort en 1940 à Guerlesquin, fut un compositeur très productif de chansons en breton dont une grande partie sur feuilles volantes. Il exerca de nombreux métiers comme horloger, facteur et chapelier. Trés engagé politiquement à gauche et d'un anticléricalisme virulent, il utilisa son talent de compositeur et de polémiste pour propager ses idées en breton et en français.

 


 

D'origine modeste, Marcel Hamon ( 1908-1994) était originaire de Plufur. Il devint professeur de philosophie à 23 ans. Syndicaliste dans les années 1920 puis militant, il fut candidat communiste aux élections législatives dès 1934. Durant la Seconde guerre mondiale, Marcel Hamon fut responsable de « l'Organisation spéciale » dans le Maine-et-Loire (1941-1942). Il devint responsable national du Service B, service de renseignements des francs-tireurs et partisans français (1943-1944), puis responsable FTPF pour l'Ouest en juin 1944. Secrétaire de Maurice Thorez, il fut député des Côtes-du-Nord (1945-1951), maire de Plestin-les-Grèves de 1971 à 1977 et conseiller général du canton de 1973 à 1979. Sa vie et sa carrière ont été l'objet d'un travail universitaire

 

 

An Internationale
Laket en brezoneg gant  (Marcel Hamon)

 

War sao , tud doanet d'an douar
War sao an dud paour o deuz naon
Ar skiant a c'hop hag a lavar
Skei ar bed n'eun taol d'an traon

An traou koz a c'hall monet pell
Mevellien kaez, wae zao, war zao
Sklepomp anez a-benn bouell
Skuiz omp o veza esklao

Ar gann diweza a zo
Oll arog, ha souden
Breudeur drez-oll a vo
Elec'h enebourien

Nann n'a neus ket a zalvar braz
Na Doue, na mestr, na hun all
Produer, krog ebarz da benn-baz
N'em sov da hun gant ar re all
Da lak' al laeron da vont da goll
Da sklerijenn ar spered
Hon c'hoel c'hoezomp ta drez oll
War houarn tom a vez skoet

Mahet a vemp ar pez zo permet
N'em wada renkomp vit paea
Ar pinvidik n'euz dever ebed
Ar paour zo mad da vac'hata
Dan ar vaz o plega hon chouk
Deveriou ha droejou da bep den
Skouiz ez omp o chom atao mouk

Selet pebeuz pennou zo dioute
Rouez ar glaou, an hent houarn
Biskoaz n'euz gret ar botred vraz se
Nemat ober vel al louarn
Ebarz ar prejou an Aoutroune
Eman hon labour hag hon foan
Mankout ra d'emp tapout ane
Petramant chom atao dindann

Ar rouez a veve c'hanomp ive
Peuc'h etrezomp , tann d'ar re wask
Blegomp ket ken breman d'an arme
En teilh, lakomp fuzul ha kask
Met , ma deuz c'hoant an dreberien tud
D'ober d'emp evel al loeo
Ar fusul na chomo ket mud
Hag evite vo an tenno

Ouvrier, payzant, mum a hez
Ar bopl vraz euz ar re 'deuz poan
An douar n'hell ket beza dez
N'eus ket ar blas d'ar fenean
Ped zo o veva deuz hon gwad
Med ar brini a zo war dro
'N o fonz pa devo bed hon zroad
Neuze an heol a lugerno !

 

 

An Internationâl em brëzonec (traduction de Charles Rolland)

 

War memeuz tôn evel en gallek

War zao ! tud daonet an Douar !
Kent mervel gant an naon , war zao
Ar skiant a gomz ag a laar
Reï an diveza taol-chao !
Ar Bed-koz a bez d'an traon !
Meveillen paour , war sao ! atao !
Greômp vit mad dezi he c'haon
Bezomp maest lëc'h beza esklao !

Diskan (bis)

Ar gann divëza zo,
Holl , war zao a warc'hoaz,
N'o er bed met eur vro
Da vihan a da vraz !

En trezomp neuz salver ebed
Na pab, na roue, na den all !
Demp hon unan a vezo red
Ober aman ar gwir ingal :
Benn harz laëron braz da noazout,
Derc'hel ar spered en he blom !
A dao d'an ouarn keït m'he tom !!

Ar Stâd so fall ! pep lezenn kamm
An dëog a oad ar paour-kaez den ;
Deveriou d'ar re vraz neuz tamm
Gwiriou ar paour zo eur gomz ven
Awalc'h dindan Vaest kastizia
Al Lëaldet ' c'houlenn trëo all
Dindan-hi 'veffomp memeuz tra
Gant deveriou , droëjou ingal !?

Udur ! en kreïz ho brassoni,
Mistri war an holl labour
Deuz gret biskoaz met ransoni
Laerez poan ar micherour ;
Rag en em prez an dud didalve
Kement ve kroûet ve teuzet ;
Goulennomp vo rentet hep dale
D'ar bobl kaez ar pez so gleêt ?

Micherourien a koërijen.
Memprou a labour ar bed-man,
Ar bed so d'al labourerien !
An dud didalve diwarn-han !
Deuz hom c'hoejen hint holl lard mad :
Na pa deufe eur sort brini
Eun deîz an douar da gwitâd
An heol ‚zalc'ho da lugerni !

Garz ebed ken kreïz-tre pep Bro !
An holl dud breudeur war ar bed !
Ar brezellou zôd er blôto !
Dao d'ar re vraz c'hoaz m'ar be red
Evit-hê n'effomp biken ken
A villerou de n'em drailla !
War zao ! ar skiant so ho ren
Demp vo red terri pe blega !?!

 

  

 

 

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