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Le Chiffon Rouge
Morlaix
Quid du monde du spectacle?
Au printemps 2020, le festival les Originales devait présenter sa cinquième édition.
Dédié à la chanson d’expression francophone, il a pour but d’en valoriser la richesse et la diversité. Nous avons été contraints d’annuler les concerts prévus. Si pour nous, organisateurs et bénévoles ce type de décision est difficile a prendre, ses conséquences sont pour les artistes et techniciens dramatiques.
Car ceux que nous programmons ne font pas la une des média, ne vivent pas grassement de leurs droits d’auteur. Un cachet d’auteur-compositeur, d’interprète ou de technicien c’est le plus souvent entre 75 et 150€ net. C’est jour après jour, par les rencontres, les contacts qu’ils construisent leur carrière. Leurs albums sont le plus souvent auto-produits, peu d’entre eux ont la chance d’être distribués par un producteur.
Une dizaine de dates annulées c’est tout l’édifice de leur « statut d’intermittent » qui est mis en péril. Avec la crise que nous vivons actuellement c’est toute une année de rencontre avec le public qui disparaît, pour certains jusqu’à cinquante concerts annulés ou reportés à des temps meilleurs.
Plusieurs d’entre nous ont essayé de faire vivre malgré tout la chanson en organisant des concerts privés à domicile, dans les jardins. Mais recevoir un artiste chez soi et remplir un chapeau, la récolte aussi copieuse soit elle, ne remplace pas une vraie date avec un cachet digne de ce nom qui permet non seulement à l’artiste ou au technicien de percevoir une rémunération, mais aussi de cotiser aux mal nommées «charges sociales » qui sont en fait pour eux le seul moyen d’assurer leur avenir.
Le moratoire mis en place par le gouvernement pour les métiers du spectacle jusqu’au mois d’aout 2021 permettra certes d’atténuer les effets dévastateurs mais ne suffira pas à remettre la machine en route.
A l’heure où les lieux de spectacles ouvrent leurs abonnements, que les festivals, comme les Originales, reportent avec confiance leur programmation, il est à espérer que le public pourra ou voudra se réunir à nouveau pour que vive le spectacle vivant. Les professions du spectacle sont liées à la convivialité, aux rassemblements, aux rencontres, il reste l’espoir qu’elles ressortent plus fortes ou en tout cas plus libres de cette conjoncture inédite.
Eric Pellerin
(Propos recueillis par Anne Caradec et Christophe Ducourant pour le Rouge Finistère de septembre 2020, le journal du PCF Finistère)
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Des rassemblements auront lieu à Brest, Quimper, Morlaix, Carhaix et Quimperlé jeudi 17 septembre à l’appel des syndicats. L’occasion de tirer « un premier bilan de la crise sanitaire », alors que les liens entre la CGT, la FSU, FO et Solidaires se sont resserrés au niveau départemental depuis le déconfinement.
Ils veulent des mesures d’urgence pour toutes les travailleuses et les travailleurs
. Jeudi 17 septembre, une journée intersyndicale de grève et de manifestation aura lieu à travers la France, avec cinq rassemblements prévus dans le Finistère. Le rendez-vous est donné à Brest à 10h30 place de la Liberté, à Quimper à 10h30 place de la Résistance, à Morlaix à 10h30 place de la mairie, à Quimperlé à 10h30 à Coat Kaer et à Carhaix à 11h à la maison des syndicats.
Ce sera la première occasion de se mobiliser depuis le déconfinement, et de tirer un bilan de cette crise sanitaire. D’un côté, on constate du chômage, des licenciements et une remise en question des conditions de travail. Alors que de l’autre, des cadeaux sont faits aux entreprises sans conditions, et sans remise en question de nos modes de vies
, résume Olivier Cuzon (Solidaires).
Ces rassemblements sont organisés à l’appel de la CGT, de la FSU, de Solidaires et, ce qui n’est pas le cas au niveau confédéral, de Force ouvrière. Il nous a semblé évident de participer puisqu’il y a un vrai travail intersyndical qui se passe en ce moment dans le département
, indique Lena Catalan-Marcos, de l’union locale brestoise. En effet, les quatre organisations syndicales se rencontrent de façon hebdomadaire dans le Finistère depuis le déconfinement, un fait inédit. Des débats organisés conjointement auront lieu à partir de fin octobre.
Isabelle Mazelin, tête de liste de "En Finistère, la gauche" (PCF, Génération.s, Les Radicaux de Gauche, Nouvelle Donne) avec à ses côtés Philippe Broudeur, Sylvaine Vulpiani, Bernard Pino, Catherine Flageul, Laurent Le Treust
Philippe Jumeau, secrétaire départemental du PCF Morbihan, porte-parole du PCF Bretagne - Photo Ouest-France,
Les discussions s’ouvrent en vue des élections de 2021. Philippe Jumeau, secrétaire départemental du Parti communiste, proscrit tout accord avec les Marcheurs pour les régionales.
Nadine Boursier, Ouest-France, 9 septembre 2020
Le Parti communiste fera sa rentrée politique morbihannaise le samedi 19 septembre à Baud. Les militants évoqueront « le climat délétère depuis quelques jours », comme l’explique son secrétaire départemental Philippe Jumeau, frappé par « une banalisation de la parole raciste ». La crise sanitaire et le plan de relance aussi. Mais surtout les élections, régionales et départementales de mars 2021. « On a l’impression que 2021 est un marche pied pour la présidentielle de 2022. Or ce ne sont pas des élections annexes ! Département et Région ont des compétences qui ont des répercussions sur le quotidien (emploi, politique sociale…). »
Le PCF se réunira au niveau régional le 3 octobre à Saint-Brieuc pour acter une feuille de route et des chefs de file. D’ici là, les responsables, qui veulent éviter « l’atomisation des forces de gauche », ont demandé à rencontrer Loïg Chesnais-Girard, président de la Région et candidat à sa succession. « C’est un bon candidat. Il faudra quand même des inclinaisons… », soutient celui qui représentera le Morbihan dans la discussion. Leurs conditions : « pas de macroniste sur la liste » et « les poulaillers géants, hors de question ! ». « Le rassemblement à gauche se fera sur des valeurs de progrès, de solidarité. Les services publics d’éducation doivent être un marqueur fort du prochain mandat. »
Le Parti communiste doit aussi rencontrer les autres composantes de gauche : Génération. s, EELV, UDB, PS… Pas de contact avec la France Insoumise pour l’heure. « On a cru comprendre dans un courrier de FI au niveau régional qu’ils souhaitaient discuter avec nous si le PC leur faisait allégeance à la présidentielle… »
Le parti communiste doit faire cette année sans la Fête de l’Huma à la Courneuve. « Il est néanmoins possible d’acheter un bon de soutien de 25 € dont 5 € seront reversés au Secours populaire », indique Philippe Jumeau. Quid de la fête de l’Humanité bretonne, qui a traditionnellement lieu au parc des expositions de Lanester ? « On réfléchit à une organisation différente sur un jour. »
Pétition en direction des parlementaires, du Président de la République et du gouvernement français.
La France doit ratifier le Traité d’interdiction des armes nucléaires adopté à l'ONU le 7 juillet 2017! [LIRE LA SUITE...]
Cette pétition a été lancée par le Collectif "En Marche pour la Paix" dont le Parti communiste français est membre.
4 des 6 membres de la liste "En finistère, la gauche" (PCF, Les Radicaux de gauche, Génération.s, Nouvelle Donne, Place Publique) pour les Sénatoriales du 27 septembre 2020: Sylvaine Vulpiani (en 3e position, Génération.s), Isabelle Mazelin (en 1ère position, PCF), Laurent Le Treust (en 6e position, Génération.s), Philippe Broudeur (en 2e position, les Radicaux de Gauche) - photo Ouest-France
Une deuxième liste de gauche en vue des élections sénatoriales du 27 septembre a été déposée, ce lundi, en préfecture. « En Finistère, la gauche » est une liste d’union rassemblant des représentants de Génération. S, du PCF, des radicaux de gauche, de Nouvelle Donne et Place publique.
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Isabelle Mazelin, élue communiste du Relecq-Kerhuon, est tête d’une liste qui rassemble le PCF, Génération.s, Les Radicaux de gauche, Place publique et Nouvelle donne. Elle a été déposée ce lundi 7 septembre 2020 à la préfecture du Finistère.
Une nouvelle liste vient d’être déposée en préfecture du Finistère, ce lundi 7 septembre 2020, pour les élections sénatoriales. Elle s’intitule « En Finistère, la gauche » et rassemble des membres du PCF, de Génération.s, des Radicaux de gauche, de Place publique et de Nouvelle donne.
C’est Isabelle Mazelin, 55 ans, élue au Relecq-Kerhuon, membre du PCF, qui est tête de liste. Deuxième position : Philippe Broudeur, 50 ans, élu municipal à Quimper, membre des Radicaux de gauche. Troisième position : Sylvaine Vulpiani, 56 ans, conseillère régionale, membre de Génération.s à Plouescat. Quatrième position : Bernard Pino, 64 ans, habitant de Pont-l’Abbé, membre de Nouvelle donne. Cinquième position : Catherine Flageul, 63 ans, habitante de Rosnoën, membre du PCF. Sixième position : Laurent Le Treust, 51 ans, habitant de Quimper, membre de Génération.s.
Le projet de cette liste : « Faire entendre la voix des élus confrontés à la casse des services publics notamment dans les communes rurales, déclare Isabelle Mazelin. Cette liste comprend de nouveaux élus engagés sur le terrain. C’est un atout. »
Cette liste d’union de la gauche, comme elle se nomme, n’a pas réussi à s’allier avec le Parti socialiste. Pourquoi ? « Le PS a annoncé ses trois premiers candidats sans concertation, ajoute Isabelle Mazelin. L’union n’a donc pas été possible. Mais notre but n’est pas de mettre des bâtons dans les roues du PS. Ce ne sont pas nos ennemis. Nous sommes juste attachés au renouveau démocratique. »
Autre but de la liste : permettre au Sénat de jouer son rôle de contre-pouvoir. « Grâce aux commissions d’enquête, il contrebalance la politique de l’Assemblée nationale, explique Sylvaine Vulpiani. C’est un rôle important. » Les membres de la liste s’engagent à rendre compte de l’action des élus durant leur mandat, s’ils sont élus. Enfin, « En Finistère, la gauche » se dit favorable à la transition écologique et à la mise en œuvre d’une politique sociale plus marquée.
Pendant la campagne, ses membres iront à la rencontre des grands électeurs avant le scrutin du 27 septembre 2020. Ces grands électeurs sont appelés à renouveler la moitié des membres de la chambre haute du Parlement.