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3000 à 4000 personnes de plus dans les rues de Quimper par rapport à la manif du 19 janvier.
Photos Roberte Saint-jalmes et UL CGT Quimper
Bonjour à tous,
Un an après jour pour jour, nous revoici devant la gare de Roscoff à l’initiative du Collectif pour la Ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff.
Sans ce collectif qu’en serait-il réellement?
Et bien nous en serions encore et toujours aux promesses des différents
gouvernements, réchauffées d’années en années afin de faire passer la pilule de leur inaction !
L’année 2022 à plus que jamais signé le temps de la mobilisation et de l’action ; la canicule, le manque d’eau en Bretagne, les vents tempétueux toujours plus forts suivis d’inondations...
Le climat nous envoie un signal fort, AGISSEZ !!!!
« Tintin » Célestin Perrigault, dit « Tintin » est décédé à l’âge de 101 ans. | Pascal SIMON _ARCHIVES OUEST-FRANCE.
Samedi 21 janvier 2023
Le résistant breton Célestin Perrigault est décédé à 101 ans
Instituteur, résistant pendant la Seconde guerre mondiale, Célestin Perrigault a aussi été un militant politique et syndicaliste, et vouait une passion à la peinture. Il est décédé à 101 ans. Ces dernières années, il avait raconté ses engagements devant des lycéens bretons.
« Tintin » Célestin Perrigault, dit « Tintin » est décédé à l’âge de 101 ans. | ARCHIVES OUEST-FRANCE.
« Pouvoir faire ce que l’on veut, en se disant qu’on peut rendre service, ça donne une belle satisfaction. Je ne sais pas si j’ai encore beaucoup d’années à vivre maintenant, mais je pense que j’ai fait mon compte, j’en suis très heureux ». C’était le 20 novembre 2021, à la Maison du Combattant de Rennes. Célestin Perrigault, résistant pendant la Seconde guerre mondiale, avait été invité par ses camarades de l’association républicaine des anciens combattants d’Ille-et-Vilaine ARAC 35 (1) qui voulaient lui souhaiter un joyeux centième anniversaire.
Lire aussi : Célestin Perrigault, 100 ans de conviction, d’action et de peinture en Ille-et-Vilaine
Célestin Perrigault est décédé à l’âge de 101 ans. Né le 17 novembre 1921 à La Chapelle-Chaussée (Ille-et-Vilaine). En juin 1940, il avait 18 ans et étudiait à l’École normale de Quimper. Sa première tentative de rallier l’Angleterre via Brest échoue. Il manque d’être arrêté. Il devient instituteur. La veille de Noël 1942, il épouse celle qui vivra avec lui pendant plus plus de soixante-dix ans.
Célestin Perrigault entre dans la Résistance, auprès des Forces françaises de l’intérieur (FFI), le 15 janvier 1944, sous le pseudonyme de « Tintin ».
Jeune instituteur basé dans le Finistère, il est chef du groupe de Locmaria-Berrien (FFI Huelgoat). Il participe à des missions de liaison, d’hébergement et de transport de munitions.
De juin à août 1944, il prend le maquis et intègre la compagnie Bir Hakeim puis le bataillon Leroy-Sker, où il remplit, en tant que chef de groupe, des missions de patrouille, de renseignement et de ravitaillement.
« Je ne me suis jamais considéré comme un grand résistant »
Il participe à des combats entre les 4 et 6 août 1944 lors de la libération de la campagne de Poullaouen, après avoir assuré l’évacuation du maquis encerclé par les Allemands.
Combats dans le Finistère et à Lorient
Célestin Perrigault prend le commandement d’un détachement, le 7 août, lors de la libération d’Huelgoat. Ses missions consistent alors à nettoyer des nids de résistance allemande et de patrouilles dans la région, d’Huelgoat à Morlaix.
Il participe à la mise sur pied de la compagnie Robert-Boucher et se voit engagé dans des missions sur la presqu’île de Crozon, en septembre 1944.
Le 10 octobre 1944, il souscrit un engagement volontaire pour la durée de la guerre. Il est alors affecté sur le Front de Bretagne et la Poche de Lorient jusqu’à la capitulation allemande.
Il est démobilisé avec le grade d’aspirant, au sein d’une unité de cavalerie motorisée, le 11 octobre 1945. Son engagement contre l’occupant et pour la Libération de la France lui a valu d’être cité à l’ordre du régiment, avec attribution de la Croix de guerre.
Ces dernières années, il avait pris le temps d’aller à la rencontre des jeunes bretons pour témoigner. « Résister, ça me paraît tellement naturel. C’est simplement faire son devoir. J’ai fait ce qui me semblait nécessaire. Il faut toujours résister à l’injustice. Pensons aux autres, c’est un bon moyen d’être heureux », avait-il déclaré le 18 mai 2022, à Betton, lors de la remise des prix départementaux du concours national de la Résistance.
Instituteur et communiste
De retour à la vie civile, Célestin Perrigault redeviendra instituteur à l’école publique. Il est décoré de l’insigne de chevalier de Légion d’honneur en 2018, à l’âge de 96 ans, pour son action dans la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. L’insigne lui est remis par Guy Faisant, ancien résistant déporté et officier de la Légion d’honneur.
C’est durant la guerre qu’il adhéra au Parti communiste français (PCF). Il fut conseiller municipal de Plouyé en 1947, candidat au conseil général (ancien nom du conseil départemental) dans le canton de Bécherel et aux élections municipales de Rennes en 1965, secrétaire de la cellule des instituteurs communistes rennais au milieu des années 1970.
Il a aussi été journaliste au sein de la rédaction du quotidien Ouest-Matin (lancé en 1948 et diffusé dans les cinq départements de la Bretagne historique), où il couvrit la rubrique sociale, de 1948 à 1952.
L’homme politique fut également un syndicaliste convaincu, notamment secrétaire de la section départementale du Syndicat national des instituteurs (SNI) pendant une décennie.
La retraite, prise en 1979 aux Iffs puis à Tinténiac, n’entama en rien son esprit militant. On le retrouve membre du conseil d’administration de la section départementale de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale jusque dans les années 1990.
« C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès de Célestin Perrigault, grande figure de la Résistance en Bretagne. Je garde le souvenir d’un homme d’une grande humilité, épris de liberté, entièrement dévoué à ses concitoyens, souligne Nathalie Appéré, la maire de Rennes. Résistant, enseignant, journaliste, représentant syndical, militant communiste… Célestin Perrigault a vécu de multiples vies en restant, toujours, fidèle à ses engagements. D’un optimisme à toute épreuve, il est pour nous tous aujourd’hui une grande source d’inspiration ».
(1) Association républicaine des anciens combattants, victimes de guerre, de combattants pour l’amitié, la solidarité, la mémoire, l’antifascisme et la paix.
Guerre 39-45
Lire aussi:
Par Ismaël Dupont, le 5 décembre 2021
Nous avons vécu de très beaux moments ce samedi après-midi, 4 décembre à Treverien et à Combourg pour fêter les 100 ans de Tintin, Célestin Perrigault, au côté des camarades du PCF d'Ille-et-Vilaine, Yannick Nadesan, Daniel Collet, Françoise Collet, Marc, Jeannie, Michel, etc, et une vingtaine de camarades du secteur de Combourg. En présence du maire de Treverien et du Conseiller départemental du canton qui s'est lui aussi exprimé.
J'étais venu apporter l'hommage et l'amitié des camarades du Finistère à Tintin qui s'est engagé au PCF et dans la Résistance dans le centre-Finistère, et qui a été élu à Plouyé avant de devenir journaliste.
Ce centenaire toujours jeune en esprit, plein d'intelligence, d'humour, de malice qu'est Célestin, peignait et exposait encore ses tableaux de paysage vibrants d'émotion il y a quelques mois et participe sans difficulté aux discussions, y apportant son expérience et son analyse politique aiguë. Yannick Nadesan, responsable du groupe communiste à Rennes et à Rennes-Métropole, l'a exprimé dans son discours.
On ne peut qu'être admiratif devant ce militant d'exception qui s'est engagé au parti communiste a Huelgoat en 1942, sous l'influence de Guillaume Lozac'h, menuisier, ami du docteur Jacq, revenu de l'internement à Châteaubriant quand le docteur Jacq, lui, a été fusillé à l'étang de la Blisière le 14 décembre 1941.
1920-2020 - 100 ans d'engagements communistes en Finistère: 5/ Fernand Jacq (1908-1941)
Célestin Perrigault s'est engagé ensuite d'abord comme instituteur de Locmaria Berrien dans le réseau de résistance FTP de Berrien, participant à des parachutages, des échanges d'information, des transmissions d'ordres de la résistance communiste, d'armes, et échappant à une rafle a Morlaix (suite à l'exécution de la maîtresse du commandant allemand de la place, un SS furieux et violent, Keller).
En 40, le jeune normalien originaire du nord de l'Ille et Vilaine (Monfort-sur-Meu, où il fut orphelin de mère et de père très tôt), exclu de l'école normale de Rennes pour indiscipline (il préférait les dessins satiriques et les blagues aux études: il se fait remarquer d'ailleurs pour ses caricatures de Hitler et Göring avant-guerre), s'est rendu dans le Finistère pour rejoindre l'Angleterre et continuer le combat, mais les bateaux étaient déjà bloqués a Plouescat quand il est arrivé, depuis Quimper, avec sa bicyclette.
Repassant par Huelgoat en vélo, il décide de s'y installer, une amie rennaise lui ayant dit le plus grand bien de la région.
Il est amoureux de Huelgoat dont il devient le populaire gardien de but de l'équipe de foot et se fiance et marie avec une jeune de Huelgoat, Yvonne Dual, avant de s'engager au PCF et en résistance chez les FTP.
Il obtient la croix de guerre à la liberation et devient élu communiste a Plouyé avant de revenir à Rennes pour y devenir journaliste pour le journal communiste breton Ouest-Matin où il écrit sous son nom et plusieurs pseudonymes, puis de nouveau instituteur et militant, puis dirigeant départemental du syndicat des instituteurs.
C'est une grande chance d'avoir pu connaître et honorer à l'occasion d'une chaleureuse fête d'anniversaire avec les camarades d'Ille-et-Vilaine que nous remercions de leur invitation ce grand témoin des combats de la résistance et des jours heureux.
Daniel Collet lui a d'ailleurs lu une très belle lettre d'amitié de Fabien Roussel, le candidat des Jours Heureux.
+ 400 personnes à la mobilisation pour la défense de la ligne Morlaix-Roscoff ce samedi 21 janvier de 14h30 à 17h30. Et un très beau rassemblement suivi d'un défilé en musique (encore merci à Joël et Dominique Corre et à la fanfare Hej Da Ru qui ont rendu la marche dans Roscoff sous un grand soleil d'hiver encore plus agréable au son de la musique bretonne)
Un très beau rassemblement unitaire soutenu par la municipalité de Roscoff et sa maire Madame Thubert Montagne que nous remercions pour sa présence et son soutien tout au long de la mobilisation (Jean-Paul Vermot, en voyage officiel en Allemagne, était excusé mais soutient la relance de la ligne Morlaix-Roscoff, en tant que président de Morlaix-Communauté et maire de Morlaix).
5 conseillers régionaux, 3 conseillers départementaux, les maires de Roscoff, Taulé, Henvic, Plounéour-Menez, plusieurs maires et parlementaires excusés, de nombreux élus locaux, des militants politiques, syndicalistes, membres de l'APMR.
Des photos de Pierre-Yvon Boisnard, Fabris Cadou, Ismaël Dupont, Kevin Faure, Gaëlle Zaneguy
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff
Photo I. Dupont - rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff
Kévin Faure, responsable du groupe de gauche Finistère & Solidaires, au Conseil départemental du Finistère, conseiller départemental de Brest 1, et Gaëlle Zaneguy, conseillère départementale Finistère & Solidaires de Morlaix: Rassemblement pour la ligne Morlaix Roscoff, 21 janvier 2023
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff: Loïc Le Gall à l'arrière plan, un des piliers du collectif et de la CGT Cheminots, ancien cheminot sur la ligne Morlaix-Roscoff, à l'origine de l'exposition présentée salle Mathurin Méheut
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff -Gilbert Chapalain au centre, membre de l'AMPR et du Collectif Morlaix-Roscoff
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff - Sébastien Marie, Maire de Plounéour-Menez, au premier plan
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, Fréderic Guyader (APMR) et Ismaël Dupont, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff - Sylvie Fillon, présidente de l'APMR, prend la parole la première pour le collectif pour la ligne Morlaix-Roscoff
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff, Sylvie Fillon, présidente de l'APMR, prend la parole la première pour le collectif pour la ligne Morlaix-Roscoff
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, Sylvie Fillon, porte-parole de l'APMR, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff
Prise de parole de Michel Beaupré (UDB), pour le collectif pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff - Prise de parole de Christine Prigent (Conseillère régionale EELV) au nom du collectif
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff - Prise de parole de Fabris Cadou (Gauche indépendantiste) au nom du collectif
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff - Prise de parole de Sébastien Ménès (Solidaires) au nom du collectif
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff - Prise de parole de Hocine Chemlal (Ensemble) au nom du collectif
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff - Marc Corbel, secrétaire de l'UL CGT du pays de Morlaix
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff - Prise de parole d'André Laurent (Génération.S) au nom du collectif
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff - Prise de parole d'Alain Paugam (PS) au nom du collectif
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff - Synthèse du discours du collectif en breton par Philip Plouzané (UDB)
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff: prise de parole de Roger Héré, vice-président transport mobilités de Morlaix Communauté
Photo Ismaël Dupont, prise de parole lors du rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023
prise de parole de Roger Héré, vice-président transport mobilités de Morlaix Communauté ( Photo I Dupont)
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff - Prise de parole de Odile Thubert Montagne, maire de Roscoff
rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff -Prise de parole de Odile Thubert Montagne, maire de Roscoff
Photo Pierre-Yvon Boisnard, rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023 devant la gare de Roscoff
Photo Collectif Morlaix-Roscoff - Banderole commune et prise de parole commune - Rassemblement pour la ligne Morlaix Roscoff, 21 janvier 2023
Collectif pour la ligne Morlaix-Roscoff- 21 JANVIER 2023
RASSEMBLEMENT POUR LA LIGNE MORLAIX ROSCOFF
PRISE DE PAROLE DU COLLECTIF POUR LA LIGNE MORLAIX-ROSCOFF
UN GRAND MERCI à toutes et tous d’être présents pour ce nouveau Rassemblement pour la réouverture de la ligne Morlaix Roscoff après celui du 2 mars 2019 à l’initiative de l’AMPR en gare de Roscoff, celui du 22 janvier 2022 à l’initiative de l’UDB, ceux de mai 2018 et juin 2021 à Morlaix à l’initiative des Cheminots, et notamment de la CGT Cheminots.
C’est aujourd’hui une nouvelle étape, et décisive de la mobilisation, après les pétitions de l’APMR, qui a réuni déjà + 9000 signatures, et celle de la CGT Cheminots, pour exiger la réouverture de la ligne, après le travail d’argumentation auprès des politiques et des acteurs économiques et du territoire réalisés par l’AMPR, les Cheminots (notamment de la CGT) mais aussi par de nombreuses forces politiques qui se retrouvent aujourd’hui dans le Collectif pour la ligne Morlaix-Roscoff.
Ce Collectif pour la ligne Morlaix-Roscoff a été créé en novembre 2022, s’est déjà réuni 3 fois, a distribué 10 000 tracts pour appeler à ce rassemblement, en étant présent sur 6 marchés, et dans une dizaine de communes, et en réalisant une conférence de presse commune et de nombreux interviews dans les médias pour faire de cet évènement un succès populaire.
Ce Collectif pour la Ligne Morlaix-Roscoff n’a pas de vocation à se substituer au travail des organisations existantes mais à s’y ajouter et à fédérer sur des initiatives communes qui nous permettent d’agir ensemble et d’être encore plus efficaces à un moment charnière où la question de la modernisation et de la réouverture de la ligne Morlaix – Roscoff se repose à l’occasion d’une nouvelle étude financée par la Région et les communautés d’agglomération de Morlaix-Communauté et du Haut-Léon Communauté, pour un coût de 500 000€, et où l’État et la Région renégocient le contrat de plan Etat Région, le fameux CPER.
Ce collectif est composé pour l’heure, mais il peut encore s’élargir : d’adhérents de l’APMR, de la CGT Cheminots, de la CGT Marins et de la CGT tout court, de Solidaires, du PCF, de la France Insoumise, du PS, d’Europe Ecologie Les Verts, de l’UDB, de Génération.S, de la Gauche Indépendantiste, d’Ensemble.
Et depuis 2 mois et demi, nous travaillons très bien ensemble.
Pour manifester notre rassemblement et notre désir de travailler ensemble, nous allons d’ailleurs lire ce texte, qui sera d’ailleurs résumé par Philip Plouzané en breton , à plusieurs voix.
Notre travail commun se concrétise aujourd’hui par une banderole commune, des autocollants communs, réalisés par nos camarades de l’APMR, une exposition sur l’histoire de la ligne Morlaix-Roscoff réalisés par nos camarades de la CGT Cheminots, et par une résolution à continuer le travail de mobilisation de la population sous diverse forme :
- Relance et actualisation de la pétition de l’APMR
- Travail de synthèse de nos arguments et revendications pour la relance de la ligne Morlaix-Roscoff afin d’être encore plus convaincants pour l’État, la région, les collectivités.
- Mise en réseau de nos élu.e.s et acteurs associatifs et syndicaux pour faboriser la relance de cette ligne Morlaix Roscoff.
Nous avons invité aujourd’hui la population du pays de Morlaix, Saint-Pol-de-Léon, Roscoff, et tous les défenseurs du ferroviaire et des lignes ferroviaires de proximité, les élus et acteurs économiques du territoire à se mobiliser nombreux pour la relance de la ligne Morlaix-Roscoff
Merci en particulier à tous les élu.e.s qui ont fait le déplacement.
Dans un premier temps, après la prise de parole unitaire du Collectif, nous allons donner la parole à la maire de Roscoff, Odile Thubert Montagne, puis à Roger Héré, qui représentera Jean-Paul Vermot, en déplacement officiel en Allemagne pour l’anniversaire du Traité de l’Elysée à Wurselen, commune jumelée avec Morlaix et d’autres communes des environs de Morlaix , et qui le représentera en tant que vice-président Transports Mobilités de Morlaix Communauté.
Pour les autres prises de parole, d’élus, de militants associatifs et syndicaux, d’acteurs du territoire, de défenseurs du ferroviaire, nous vous proposons de nous retrouver au retour du défilé dans Roscoff si vous le voulez bien, vers 16h-16h15, à l’espace MATHURIN MEHEUT que nous avons réservé grâce à l’appui de la MUNICIPALITE DE ROSCOFF que nous remercions, et tout particulièrement Madame La Maire, Odile Thubert Montagne.
Merci à tous les bénévoles et militants qui ont œuvre pour ce rassemblement, en distribuant nos 10 000 flyers, et le préparant dans toutes ses composantes.
Merci à vous tous d’être présents.
Merci aux musiciens de la Fanfare Hej Da Ru et à Dominique et Joël Corre d’accompagner bénévolement en musique notre rassemblement, notre défilé et cette mobilisation pour y mettre de la joie et du dynamisme.
Réouvrir et moderniser la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff, c’est l’intérêt du territoire et de ses habitants !
C’est un enjeu écologique, social, économique, d’aménagement du territoire important !
Nous en sommes convaincus et nous voulons en convaincre aussi bien un maximum de citoyens du territoire pour les rendre acteurs de cette bataille, que l’Etat, la SNCF, et la Région et tous les élus du territoire.
Pourquoi est-il nécessaire de relancer la ligne Morlaix-Roscoff ?
Tout d’abord, c’est le moment du volontarisme écologique pour faire face à la crise climatique
Nous vivons une période charnière en matière d'écologie et toute décision engageant l'aménagement du territoire ou des choix d’investissements sur l’avenir devrait en tenir compte.
Sur l’axe Morlaix Roscoff, on parle de plusieurs millions de voyages à l’année (5 millions), tout mode de transports confondus. Les transports représentent plus du quart des émissions carbonées et les stations balnéaires, desservies par la route seule, connaissent des problèmes d'embouteillage.
Sur Morlaix/Roscoff, à l'heure du réchauffement climatique et en raison de l'importance du trafic routier (9000 véhicules/jour en basse saison et 13 000 en été selon les données de 2015), pourquoi vouloir renoncer à cette voie ferrée et la supprimer, alors qu’elle nécessiterait quelques millions de travaux que l’on consent facilement pour la route ou pour subventionner des équipements qui ne profitent qu’au transport routier?
Pourquoi délaisser les lignes ferroviaires de proximité et de desserte du territoire alors qu’on est prêt à mettre des milliards d’euros pour gagner quelques minutes sur les LGV ou pour la LNOBPL (projet ferroviaire de liaisons nouvelles Ouest Bretagne - Pays de la Loire).
Nous en sommes convaincus : le train dans ce contexte de changement climatique devrait être l'épine dorsale des mobilités sur ce territoire en complémentarité des autres moyens de transport (bus, vélo...).
En raison de la crise écologique et climatique tout d’abord: les transports qui produisent le moins de CO2, les transports durables, ce sont les transports en commun, et d’abord les trains.
Or, la France a plus d’un train de retard dans l’investissement sur les mobilités ferroviaires: on y consacrait en 2021 : 45 euros par habitant, chiffre à comparer aux 103 euros par habitant en Italie, 124 euros par habitant en Allemagne, ou 271 euros par habitant en Autriche.
Sur 9000 km de voie ferrée, 1200 km sont en Bretagne, mais de nombreuses lignes sont en voie d’être abandonnées au profit du seul TGV ou des lignes les plus rentables.
3500 personnes vivent à Roscoff à l’année et 3500 y travaillent.
Cette ligne Morlaix-Roscoff a une vraie raison d’être.
D’autant qu’on voit que en Bretagne les trajets TER se sont beaucoup développés.
La ligne Morlaix Roscoff est unatout économique et un moyen de cohésion sociale
Au niveau économique, cette ligne ferroviaire est importante en raison du poids de l’enseignement supérieur à Roscoff, de la station biologique, de Perharidy et de la fondation Ildys, mais aussi des travailleurs et stagiaires de l’AFPA, du GRETA, des lycéens et étudiants qui pourraient se déplacer quotidiennement sur cette ligne, mais aussi du potentiel pour le fret ferroviaire.
Nous pensons que pour les transports du quotidien, pour les transports réguliers domicile-travail, ou plus occasionnels, le train et les lignes ferroviaires de proximité sont l’avenir.
Et le train est un transport d’avenir également en raison de la crise sociale, de l’inflation qui touche nos concitoyens, touchant notamment les carburants, le prix des voitures et des voitures d’occasion, mais aussi des inégalités devant la mobilité, qui touchent particulièrement les ruraux, les jeunes, les personnes âgées, les moins fortunés.
Un abonnement TER, pris en charge à 50 % par les employeurs, c’est beaucoup moins cher que de prendre sa voiture tous les jours en faisant le plein d’essence ou de gasoil. Et cette tendance ne va faire que se renforcer.
Cette ligne Morlaix Roscoff a une valeur et ne représente pas simplement un coût
Cette ligne a été inaugurée le 10 juin 1883, à l’issue d’un chantier long de trois ans, construction du viaduc enjambant la Penzé comprise.
Jusqu'en 1971, les trains de voyageurs quittaient Morlaix et s'arrêtaient dans les haltes ou gares suivantes : Taulé, Taulé-Henvic, Henvic-Carantec, Plouénan-Kerlaudy, Saint-Pol-de-Léon et Roscoff (et, une fois par an, à l'occasion des courses hippiques de, le train s'arrêtait en face de l'hippodrome saint-politain).
Vous le savez que trop bien, cette ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff est abandonnée depuis juin 2018 suite à un éboulement localisé sur la zone de Sainte-Sève.
Pour certains, cette pluie d’orage est tombée à pic puisque SNCF Réseau avait prévu dans le cadre d’une politique de délaissement des lignes secondaires de desserte du territoire au profit du plus rentable l’abandon de la ligne en janvier 2019 . D’ailleurs, rien n’a été fait pour réparer la voie endommagée à Sainte-Sève alors qu’on s’est précipité à renforcer les fondations du pont routier.
Avant 2018, l’attractivité de la ligne avait été minimisée par la réduction du nombre de trains et de la vitesse. Seule l’opération A fer et à flot avait permis de lui redonner une belle actualité en saison touristique.
Cet abandon n’est que la suite d’une chronique amorcée par l’épisode de gestion du réseau par Réseau ferré de France qui qualifiait les petites lignes de « sans avenir » et d’une époque où on substituait les besoins de maintenance de la voie par des limitations de vitesse justifiées par la sécurité, mais expliqués réellement par les défauts de maintenance, qui rendaient le transport ferroviaire plus lent et moins attractif.
Pourtant, on ne demande pas de refaire une infrastructure, elle existe depuis bien longtemps : il y a juste les rails, les traverses et le ballast à changer.
Concernant le pont de la Penzé, l’étude nous dira s’il faut réhabiliter le pont de la Penzé ou le refaire.
Une véritable réfection de la ligne Morlaix-Roscoff, pour un coût de plusieurs dizaines de millions d’euros (entre 40 et 50 millions probablement, en intégrant les gares, cela reste à déterminer par la nouvelle étude en fonction des scénarios), nous engagerait sur les 50 ans à venir.
En amortissement, cela représenterait 1 million d’euros par an, ce n’est vraiment pas insurmontable pour un financement croisé entre l’État, la SNCF, la région, voire les collectivités locales de référence.
La ligne Morlaix-Roscoff, ce n’est pas qu’un coût, c’est aussi une valeur. Cette ligne a une valeur patrimoniale, financière, touristique, économique, sociale.
Elle a coûté de l’argent, beaucoup d’argent, beaucoup d’efforts humains.
On ne peut pas laisser ce patrimoine se dégrader et être ruiné ou détruit sans réagir parce que l’État ne jouerait plus leur rôle d’aménageur du territoire et d’investissement dans les infrastructures, pour leur entretien et leur modernisation, parce qu’il ne se concentrerait plus que sur le développement des infrastructures dans les métropoles. La SNCF n’a plus d’argent pour investir mais l’État n’utilise pas à leur vraie destination les 10 milliards de taxes qu’il perçoit fléchés sur les infrastructures de transport, mais la SNCF a fait plus de 2 milliards de bénéfice cette année, avec son principal actionnaire, l’État.
La possibilité de développer une activité de fret ferroviaire
Les investissements sur la ligne Morlaix-Roscoff auront d’autant plus de sens économiquement et écologiquement s’ils incluent la possibilité d’une relance du fret ferroviaire.
Entre 1957 et 1981, des centaines de wagons, par jour, quittaient la gare de Saint-Pol-de-Léon pendant la saison des primeurs (choux-fleurs, artichauts et oignons) à destination des autres régions de France, mais aussi vers l'Allemagne. Saint-Pol-de-Léon était la première gare légumière de France, voire d’Europe. Dans les années 60-70, la ligne employait une centaine de personnes.
En janvier 1984, la suppression de l’annexe B ter est notifiée (il s’agissait de réductions de l’ordre de 15 à 20 % consenties aux clients fret dans le cadre général d’une politique de désenclavement de la Bretagne). En septembre 1990, la SNCF annonce la fin du trafic marchandises sur la ligne à partir du 28 janvier 1991 et laisse planer … une forte menace sur l’avenir du trafic voyageurs.
C’est le résultat et le lourd héritage des politiques d’abandon successives, laissant la part belle à la concurrence routière.
Pour nous, le port de Roscoff qui prétend à une dimension européenne, d’être intégré dans le réseau des Ports européens, doit s'accompagner d'une desserte ferroviaire. Il n’y a pas de port d’importance sans raccordement ferroviaire.
C’est facile à faire pour les Voyageurs allant ou sortant des ferrys en prévoyant un arrêt voyageurs au Bloscon, c’est concevable aussi pour les containers de marchandises.
La rénovation de cette voie ferrée permettrait ainsi également de ménager l'avenir en cas de renouveau du fret ferroviaire, renouveau que la Britanny Ferries envisage pour ses ports de Cherbourg et Bayonne, qui s’observe aussi sur le port de Brest.
Nous savons aussi SICA a une des plateformes de primeurs parmi les plus importantes d’Europe, et il serait absurde de se résigner à ce qu’elle ne soit que reliée par camion. Pour nous, il faut prévoir la possibilité d’un accès par le ferroviaire au port et à cette plateforme de la Sica.
L’enjeu est de taille, aujourd’hui, en raison du choix de la route, des réformes successives de la SNCF et du ferroviaire, seulement 1 % seulement du trafic marchandises se fait par voie de rail (contre 20 % dans les années 90), 4 % par les ports, 94 % par la route.
Pendant longtemps, c’est l’activité marchandises qui équilibrait les comptes de la SNCF et d’une ligne comme Morlaix-Roscoff.
Cette ligne rapportait d’ailleurs des centaines de milliers de francs de taxes aux collectivités chaque année. C’était loin de n’être qu’un coût, c’était aussi une manne (pour exemple, en 1989, 531 335 francs payés par la SNCF aux collectivités sur la ligne Morlaix Roscoff, à St Martin des Champs, Taulé, Ste Sève, Henvic, Plouénan, St Pol de Léon, Roscoff)
Un potentiel de trafic voyageurs important
L'étude socio-économique de 2018 a révélé un potentiel de 230 000 voyages annuels (quotidien, étudiants, occasionnels et touristiques). A cela s'ajoute que dans les grandes métropoles françaises 1/3 des habitants ne possèdent pas de voiture. Et ce phénomène risque de s'accentuer car il est prévu la fin de la vente des véhicules à carburant fossile d'ici 2040 voire avant pour favoriser l'achat de véhicules électriques. Véhicules électriques chers à l'acquisition et qui de surcroît ne résoudront pas la problématique des encombrements sur la route…
L’attractivité de la voie ferrée Morlaix Roscoff serait forte pour le trafic voyageurs avec la liaison avec la desserte TGV et l’attractivité du littoral léonard, surtout avec une augmentation de la vitesse du train à 80 ou 100 km pour mettre Roscoff à 20-25 mn de Morlaix.
Il faut aussi concevoir un usage omnibus de cette ligne Morlaix Roscoff avec des arrêts à Taulé, Plouénan, Henvic, Saint-Pol-de-Léon, afin de favoriser le transport quotidien des lycéens, des étudiants et scolaires, des jeunes et des personnes âgées, et aussi, c’est important des travailleurs.
On peut aussi imaginer des trains spéciaux orientés pour le tourisme en haute saison avec des arrêts nombreux, une plus faible allure privilégiant les points de vue.
Si ce territoire veut garder ses activités économiques et de services, notamment Saint-Pol-de-Léon et Roscoff, il est important de rétablir le fonctionnement de cette ligne ferroviaire. Cela donne une dimension supérieure à l'attractivité de ce territoire et donc une qualité d’accessibilité, argument majeur pour des territoires nationaux en concurrence.
Une réouverture de ligne ferroviaire bien conçue amènerait des nouveaux usages d'autant plus que Morlaix/Saint-Pol-de-Léon/Roscoff est touristique.
Il s'agit de concurrencer le temps de trajet par la route : par le train réhabilité à 22 mn-25 mn en tenant compte d'un arrêt supplémentaire au Port de Bloscon et envisager une exploitation économe en navette. Rien à voir avec l'exploitation précédente.
Le télétravail s'est développé en cette période de Covid.
Le tout télétravail a montré ses limites. Un panachage entre télétravail et présentiel est certainement la voie à suivre. On peut envisager que ce territoire soit particulièrement attirant pour de nombreux cadres ou employés et leurs familles, mais à condition que les liaisons avec le siège de l'entreprise situé à Paris ou dans les métropoles soient attractives.
Le train et la proximité d'une gare seront alors des éléments essentiels de leur choix. Nombreuses seront les résidences secondaires qui pourraient ainsi devenir à court et moyen terme, résidences principales. Il est donc impératif que les liaisons ferroviaires soient adaptées à cette nouvelle demande.
Tout comme le TGV a rapproché Morlaix de Paris en 3 heures, revitaliser la ligne ferroviaire Morlaix/Roscoff contribuerait à conserver l'arrêt TGV en gare de Morlaix tout aussi profitable pour les territoires du Léon et Morlaix Communauté.
C'est bien de soutenir la LGV Paris-Rennes-Brest mais quand les collectivités locales auront à la financer : il ne faut pas oublier les lignes de desserte de territoire, les lignes de proximité, les lignes dites secondaires qui alimentent aussi la fréquentation des TGV.
Il y a également un risque pour la gare de Morlaix d’avoir des suppressions d’arrêts de TGV s’il n’y a pas de raccordement ferroviaire au littoral et à Roscoff et aux communes du Léon.
Tout comme la ligne Guingamp-Paimpol rénovée récemment, la ligne Morlaix-Roscoff dessert une île, l’île de Batz.
Il est important de rappeler la fréquentation de la gare de Morlaix en 2021 700 000 passagers (chiffres SNCF), l'existence d'une navette électrique de la Gare vers le Centre-ville : la réhabilitation de la circulation voyageurs sur Morlaix/Roscoff entrerait dans cette dynamique qui ne demande qu'à se poursuivre pour rejoindre les objectifs de la SNCF d'accroître ses résultats.
Rétablir la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff c’est aussi permettre à des usagers du TGV ou du TER de ne pas simplement se garer en gare de Morlaix, mais aussi à Roscoff, St Pol de Léon, Taulé, etc.
Autre argument : rétablir une bonne desserte des communes de notre territoire, de leurs liens avec la métropole de Brest et autres métropoles, sans lesquels l'accès aux services de santé, d'éducation et administratifs seront insuffisants.
Les 8.5 milliards dégagés pour baisser les taxes sur les carburants laissent penser que dégager la moitié de cette somme pour les investissements ferroviaires supplémentaires n'est pas irréaliste. Actuellement, l’État n’utilise pas pour l’investissement dans les infrastructures ferroviaires la totalité des 10 milliards de taxes qu’il prélève pour ces infrastructures.
Et surtout bien souvent il privilégie l’investissement routier, comme les collectivités locales d’ailleurs, sur l’investissement ferroviaire.
Et dans les investissements ferroviaires, ou d’infrastructures de transports publics, on peut remarquer que les Métropoles sont bien mieux servies que le réseau des petites et moyennes villes qui participent pourtant de la cohérence territoriale.
C’est le cas en Bretagne où il ne faudrait pas que tous les investissements soient concentrés sur l’est métropolitain de la Bretagne, l’axe Rennes-Nantes, et le littoral sud. L’ouest de notre péninsule mérite aussi qu’on lui garantisse un avenir et des services et infrastructures de qualité pour la vie quotidienne des habitants et le dynamisme économique.
Merci encore à tous d’être présents et, après la traduction résumé de Philippe Plouzané en breton, place aux propos de Madame La Maire de Roscoff, et de Monsieur le Vice Président Transports-Mobilité de Morlaix Communauté, Roger Héré.
Le programme après ces prises de parole, c’est de partir tout de suite dans les rues de Roscoff derrière la Banderole commune du collectif selon un trajet que nous avons étudié avec le Collectif et la Municipalité, connu par la gendarmerie, et de revenir ensuite vers 16h – 16h15 pour nous retrouver salle Mathurin Méheut pour une collation, un temps d’échange et et de prises de parole complémentaires, jusqu’à 7h-17h30.
Photo Pierre-Yvon Boisnard, Rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023, espace Mathurin Méheut
Photo Pierre-Yvon Boisnard, Rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff, 21 janvier 2023, espace Mathurin Méheut
Temps de prise de parole à l'espace Mathurin Méheut après le défilé - Gladys Grelaud, conseillère régionale finistérienne communiste, membre de la majorité, Photo I Dupont
Temps de prise de parole à l'espace Mathurin Méheut après le défilé - Gladys Grelaud, conseillère régionale finistérienne communiste, membre de la majorité, Photo I Dupont
Temps de prise de parole à l'espace Mathurin Méheut après le défilé - Christian Guyonvarc'h, conseiller régional UDB, Photo I Dupont
Temps de prise de parole à l'espace Mathurin Méheut après le défilé - Christian Guyonvarc'h, conseiller régional UDB, Photo I Dupont
Prise de parole de Ronan Pichon, au côté de Christine Prigent, tous deux conseillers régionaux finistériens EELV
Temps de prise de parole à l'espace Mathurin Méheut après le défilé - Christophe Le Béguec, représentant le syndicat CGT Cheminots Léon Tregor