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Le Chiffon Rouge
Morlaix
Prise de parole train Morlaix Roscoff janvier 2022
Je vais faire court et je ne vais pas revenir sur ce qui a déjà été dit.
D’abord commencer par vous montrer deux images Ici le réseau ferroviaire en 1930 et le réseau ferroviaire en 2008. Une France de 1930 une France ferroviaire, ramifiée, un train au plus près des habitants des villes et des campagnes et aux plus près des entreprises.
Ce que nous défendons ici, c’est bien un nouvel aménagement du territoire pour demain, pour une Bretagne aménagée équitablement, Avec un train, qui dessert l’ensemble des territoires.
Nous communistes, nous portons un aménagement du territoire qui promeut l’égalité entre ville et campagne et cela passe par le maintien mais aussi le développement du rail , du ferroviaire.
Le train c’est un service public de transport de proximité qui permet notre mobilité et un moyen de transport durable. Notre mobilité de plus en plus mis à mal aujourd’hui avec un litre de gasoil qui dépasse la barre des 1 euros 60.
Pour nous la ligne Morlaix Roscoff doit rouvrir et se développer pour deux raisons.
La première c’est pour que chacun puisse se déplacer. Aujourd’hui, selon plusieurs sources, c’est 9000 véhicules jour en moyenne en basse saison sur la route Morlaix Roscoff et, sur une partie de ces 9000 conducteurs, il y en a de plus en plus qui sont attachés fébrilement au pistolet de la station essence et font attention à ne pas dépasser les 15€ pile. Vous savez, comme dans beaucoup d'endroits, parce qu'on est au 20 du mois et qu'on a plus grand chose sur le compte et au 10 mois pour certains.
Le train est un bien public que nous devons défendre et surtout développer. un train du quotidien c’est que veulent les gens.
Parce que le pouvoir d’achat, est la première préoccupation des français et les bretons ne font pas exception. Et défendre la ligne Morlaix Roscoff impactent directement le pouvoir d’achat des nord finistériens. Un calcul pour vous rendre compte de l’intérêt du TER. La ligne Landerneau Brest. c'est 50 km Aller retour environ. 5 fois par semaine et 4 semaines par moi.
En TER, l’abonnement c’est 22,50 € par mois avec trajet illimité même le week-end si on veux avec les gamins pour qui le TER est gratuit dans toute la Bretagne.
je vous dis cela parce que si on transpose cela au même 50 km en voiture, où allez on considère qu'elle coute 0,30 € du km..... ben le calcul il est vite fait ? 30 centimes *50 km * 5 jours * 4 semaines et ben ça fait 300 € par mois.... je vous fais grâce des embouteillages, de trouver une place pour se garer...
alors 22,50 € contre 300 € sur un SMIC par exemple qui a été grassement augmenté de 0,9% de la part de notre gouvernement pour arriver à 1269 € net et ben c'est presque 25% du salaire et 22,50€ ça fait 2%.
Nous les communistes, nous défendons un train du quotidien de proximité et que l’on ne dise pas de ça coûte de l’argent. Le SNCF arrive bien à trouver des milliards pour gagner 10 minutes d’TGV pour améliorer le quotidien de quelques cols blancs alors quelques millions pour des milliers d’usagers bretons. Ca devrait pouvoir se trouver,
La seconde raison est économique ; nos légumes et marchandises, aujourd'hui transportés par des centaines de camions, demain seraient transportés par des trains de FRET électrifiés et apporteraient un bilan carbone amélioré et un plus-value certaine . Pour que nous recréé ions un véritable service public de fret. Les conditions sont réunis : l'intégration du port de Roscoff au réseau transeuropéen de transport, le brexit. Roscoff devient la porte d’entrée européenne la plus proche de l’Irlande. L'Europe, la France, nous, nous voulons notre Roscoff-Rungis en se battant comme ont pu le faire les catalans qui sont cheminots, associations des usagers, syndicalistes, primeurs et qui depuis des années ont lutté et gagné une bataille qui fut âpre.
Nous avons les moyens de repenser les lignes ferroviaires du quotidien et les bretonnes le souhaitent ! En effet, dans une des réunions publique du projet de ligne Bretagne Atlantique (LNOBPL), Une majorité de personnes ayant répondue veulent des investissements sur les lignes du quotidien.
Alors nous élues et militants communistes, ici à Roscoff, à Morlaix, dans le Finistère et à la région, nous demandons l'inscription de la rénovation de la ligne au contrat de plan Etat - Région et le financement par le Réseau trans-européen de transport de la ligne. Nous défendrons comme nous l'avons toujours fait ce service public de proximité des transports de voyagerus de de marchandises en lien avec les cheminots, les associations d’usagers les syndicalistes.
Je vous remercie
Honoré d'avoir pu participer en y représentant les communistes finistériens (avec mon camarade Jean-Claude Postic) à Saint-Jean-du-Doigt à l'hommage à Tanguy Prigent, organisé par le PS du Trégor sur l'invitation de Jérôme Calmels et celle de la maire de Saint-Jean-du-Doigt, Maryse Tocquer, qui ont tous deux prononcé des discours d'hommage, avec le sénateur Jean-Luc Fichet et Georges Lostanlem.
Tanguy Prigent restera à jamais un très grand militant de la gauche bretonne et française, jeune syndicaliste paysan ardent à la défense des petits paysans, militant antifasciste, du Front Populaire, et pour l'Espagne Républicaine, plus jeune député de France pendant le Front Populaire, il a fait le bon choix en refusant les pleins pouvoirs a Pétain et est devenu un des chefs de la résistance finistérienne, puis un grand ministre de l'agriculture à la Libération.
L'hommage qui lui a été rendu à Saint Jean du Doigt est amplement justifié, d'autant que la crise sanitaire a empêché de l'honorer pour les 50 ans de son décès.
Ces militants du progrès social et d'origine populaire comme le socialiste Tanguy Prigent ou le communiste Rol-Tanguy, tous deux de la région de Morlaix, honorent l'histoire de la gauche et du pays et nous servent de boussoles et de modèles pour nos combats d'aujourd'hui.
Ismaël Dupont - 23 janvier 2022
Photos Pierre-Yvon Boisnard et Ismaël Dupont
Lire aussi:
Diaporama de Pierre-Yvon Boisnard, 22 janvier 2022 - Hommage à Tanguy Prigent
Communiqué de presse du PCF Finistère et du PCF Pays de Morlaix
Présentées chaque fois comme des solutions d’améliorations, les réformes successives de la SNCF n’ont fait que détruire l’efficacité d’une entreprise intégrée et le maillage de proximité du système ferroviaire. Cela s’est traduit par la réduction de services aux usagers et la suppression de moyens. Au gré de ces transformations, la SNCF est devenue un groupe financier qui brade son patrimoine dans des opérations financières en France comme à l’étranger. La fermeture de la ligne Morlaix Roscoff en 2018 est la conséquence d’abandon d’infrastructures du réseau ferré national.
Depuis le 3 juin 2018, la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff est fermé à la circulation des trains. Cette fermeture, intervenue après les intempéries survenue dans la région morlaisienne au mois de juin 2018 n’est pas une fatalité.
L’abandon de la ligne n’est pas dû à la malchance des pluies orageuses et de l’inondation de juin 2018. L’arrêt d’exploitation était déjà programmé pour janvier 2019. L’absence d’entretien a conduit à une limitation de vitesse associée avec des horaires aberrants rendant la ligne peu attractive puis à la programmation de son abandon.
En effet, pour le parti communiste, cette ligne est importante pour la vie des citoyens entre Morlaix et Roscoff au quotidien mais aussi pour le tourisme et la vie économique du territoire.
Sans parler du contre-sens écologique constitué par la fermeture de cette ligne, en effet, si des car TER ont été mis en place depuis la gare de Morlaix jusqu’à la gare de Roscoff, nous savons très bien qu’un car pollue plus qu’un train en circulation. La lutte contre le réchauffement climatique doit pourtant être une priorité.
Sans parler du fret ferroviaire qui pourrait-être mis en place avec l’arrivée récente de la nouvelle de la plateforme de la SICA à Saint-Pol de Léon et du transport de fret fait par la Britanny Ferries avec une arrivée au port du Bloscon à Roscoff. Des trains en circulation, c’est donc moins de camions sur nos routes mais aussi moins de voitures en circulation entre Morlaix et Roscoff.
Il est donc primordial que l’Etat, la région et la SNCF travaillent ensemble pour rouvrir cette ligne vitale pour le territoire de la région de Morlaix. Nous demandons une table ronde réunissant les différents acteurs concernés par la ligne Morlaix Roscoff et un complément d’étude socio-économique intégrant le fret afin que le port de Roscoff puisse bénéficier de l’inscription du port de Brest Roscoff dans le RTE-T (Réseau trans-européen de transport).
Le PCF est engagé dans un travail avec ses élu.e.s, notamment régionaux, pour recenser les besoins en terme de défense et de relance du transport ferroviaire de proximité en Bretagne, avec les syndicats de cheminots, les collectifs d’usagers.
Nous appelons donc la population à se joindre au rassemblement qui aura lieu ce samedi 22 janvier à partir de 11h à la gare de Roscoff pour que la ligne Morlaix-Roscoff vive. Notre conseillère régionale communiste Gladys Grelaud s’exprimera à l’occasion de ce rassemblement.
Nous étions nombreux·ses à manifester ce jeudi 13 janvier, aux côtés des personnels de l'éducation nationale, afin de revendiquer une politique cohérente de protection et de prévention à la hauteur des enjeux sanitaires, scolaires et sociaux.
+ de 2000 manifestants à Brest, et + 800 à Quimper
La fédération du Finistère apportait son soutien au mouvement des enseignants.
Elle appelait les personnels de l'éducation, les parents d'élèves et les lycéens et étudiants à manifester jeudi 13 janvier à 14h, à Brest (place de la Liberté) et à Quimper (place de la Résistance).
Pour faire entendre leur colère et obtenir une politique cohérente de protection et de prévention à la hauteur des enjeux sanitaires, scolaires et sociaux.
En effet de la maternelle au lycée, la situation est vite devenue explosive depuis la rentrée pour les élèves, les familles et les personnels. Une réalité que le ministre de l’Éducation Nationale a de plus en plus de mal à masquer. Encore moins avec son énième protocole publié le 6 janvier au soir.
L’épuisement et l’exaspération de toute la communauté éducative atteignent un niveau inédit .
Alors que le coronavirus a bouleversé la situation sanitaire cette situation de crise exacerbe un contexte que nous connaissions bien avant .
La lutte contre les inégalités sociales de réussite scolaire, pour la démocratisation de l’accès aux savoirs sont au cœur des propositions du Parti Communiste Français.
Depuis de nombreuses années, on a privé nos enfants de temps d’école, transférant aux familles, aux communes une partie des enseignements et de ce qui doit être fait à l’école.
Pour cela il faut transformer les pratiques. Il ne s’agit pas seulement d’augmenter le temps scolaire, mais de donner du temps aux équipes pour lutter contre les inégalités sociales de réussite scolaire.
L’argent existe, il faut le prendre sur les revenus du Capital, l’évasion fiscale qui coûte à notre pays plus de 120 milliards d’Euros.
Les communistes proposent :
- Un plan national pour rouvrir des écoles et des collèges sur tout le territoire et réduire le temps passé dans les transports, rénover, équiper, construire là où c’est nécessaire ;
-Des effectifs réduits dans les classes : pas plus de 20 à 25 par classe en fonction du niveau ;
-Un fond national pour garantir la gratuité de tout ce qui est nécessaire à la réussite scolaire.
Plus d’école, c'est nécessairement plus d'enseignants 90 000 RECRUTEMENTS TOUT DE SUITE!
- Plus d’école, ce n’est pas plus d’heures pour les enseignants : au contraire, ils ont besoin de temps pour travailler en équipe, se former, réfléchir à leur pratique… : plus de maîtres que de classes en primaire ; un temps de concertation inclus dans le service pour tous les personnels.
- Rattrapage des salaires (+30% et dégel du point d’indice)
- Mise en place de dispositifs de pré recrutement aux niveaux Bac et Bac+2, sous statut de la fonction publique, pour une entrée progressive et sereine dans le métier.
AG de rentrée 2022 des communistes finistériens à Pont-de-Buis -
Ce samedi 15 janvier 2022 au matin, les représentants des 18 sections finistériennes du Parti communiste et des 865 adhérents du PCF Finistère (40 nouveaux adhérents en 2021 en dehors des mutations) étaient réunis à Pont-de-Buis, salle François Mitterrand, de 9h30 à 12h45, pour échanger sur la situation politique et sociale, s'organiser pour la campagne présidentielle de Fabien Roussel et les élections législatives qui viendront après. Merci à tous les camarades qui vont le déplacement!
Une AG des secrétaires et représentants de fédération avait lieu au même moment à Colonel Fabien à Paris où nous représentait Enzo de Gregorio.
Un bon débat de 3 heures jusqu'à 12h45 avec un peu plus de 40 camarades, suivi par un repas fraternel au restaurant Le Marléa juste à côté de la salle François Mitterrand pour ceux qui le souhaitaient.
Toutes et tous mobilisé.e.s pour la campagne de notre candidat aux présidentielles Fabien Roussel, le succès des nouvelles formules de l'humanité, et la préparation des législatives!
Dans le Finistère, 400 personnes sont d'ores et déjà inscrits sur le Comité de Soutien à Fabien Roussel ce 15 janvier après-midi. Objectif d'étape rempli! Prochaine échéance: 1000 soutiens au 10 avril, 50 supplémentaires par semaine, grâce au porte-à-porte dans les circonscriptions du Finistère avec le programme des Jours Heureux, la lettre aux Françaises et Français de Fabien Roussel, nos documents thématiques présentant les différents volets de notre projet.
Le 24 janvier prochain Fabien Roussel présentera le programme complet de notre candidature, présenté sous la forme d'un livret à 2 euros.
Et le 6 février prochain, au lendemain de notre Conseil national, nous aurons le premier grand meeting national de l’année, au Parc Chanot à Marseille.
Le 17 mars, Léon Déffontaines, le secrétaire de la JC et un des 5 porte-paroles de Fabien Roussel, sera dans le Finistère, à Brest, à la fac Ségalen, pour une réunion publique sur les attentes de la jeunesse dans cette campagne présidentielle.
Au mois de février ou de mars, Ian Brossat, le directeur de campagne de Fabien Roussel, devrait venir dans le Finistère pour un meeting départemental.
Pour s'inscrire sur le comité de soutien finistérien: dupont.ismael@yahoo.fr
Photos de nos camarades Daniel et Eugénie.
En débat sur le désarmement nucléaire à l'invitation du CIAN 29, en clôture d'une belle semaine de mobilisation pour le désarmement nucléaire, après le pique-nique festif du midi face au Conseil des Ministres Européens réuni aux Capucins, pique-nique qui a rassemblé une centaine de personnes. Le débat était animé par le porte-parole de l'ICAN France Jean-Marie Collin avec Pierre-Yves Cadalen (FI), Ronan Pichon (EELV), Gérard Mas (NPA) et Ismaël Dupont qui, du fait de l'indisponibilité finalement du député communiste Jean-Paul Lecoq, initialement prévu, mais venu dimanche 9 janvier à la manif et au débat du Mouvement de la Paix, représentait le PCF et son candidat aux présidentielles Fabien Roussel sur cette soirée organisée en même temps qu'un rassemblement des ministres européens de la défense et des affaires étrangères à la mairie de Brest.
Merci à Enzo de Gregorio et Claude Léostic pour les photos.
Un compte rendu plus développé suivra.
Rassemblement du 8 mars 2018 à la gare de Châteaulin contre les fermetures de guichet pour le transport ferroviaire de proximité
Rassemblement du 8 mars 2018 à la gare de Châteaulin contre les fermetures de guichet pour le transport ferroviaire de proximité
Conférence régionale PCF, Brest le 8 janvier 2022.
Intervention sur le ferroviaire et les mobilités de Gilbert Sinquin
Objectivement, surtout comparativement à d’autres régions françaises, la Région Bretagne a eu depuis 20 ans une approche favorable au ferroviaire, au TER, mais aussi au TGV. Les gares TER ont été rénovées, le matériel ferroviaire renouvelé et modernisé, des investissements massifs ont été fait comme dans la LGV ( le prolongement de la ligne TGV de Rennes au Mans), des travaux sur les voies, pour augmenter les vitesses de circulations et la sécurité.
Les résultats sont bon et la SNCF a encore affiché d’excellents résultats en 2019, comme les années précédentes en ce qui concerne le TER Bretagne.
Le trafic et la fréquentation des trains a augmenté sur certains axes jusqu’à saturation parfois, comme maintenant en gare de Rennes à certaines heures.
La Région Bretagne a renouvelé la convention TER 2019 - 2028 avec la SNCF, sans mise en concurrence, ce qui une marque de confiance.
Ce tableau n’est cependant pas parfait et bien des points se sont dégradés sur le terrain surtout depuis 3 - 4 ans, pour ce qui concerne le service public délivré par la SNCF, ce qui est aussi de la responsabilité ou du pouvoir du Conseil Régional de Bretagne, au moins indirectement pour le TER.
Quelques exemples du recul du service public et de perte du lien social:
-Politique de déshumanisation de plus en plus forte dans les gares.
-Suppression massive de guichets et d'espaces de vente sur le territoire breton, comme ailleurs. Diminutions d’horaires d’ouvertures des quelques guichets restant encore ouverts, entraînant des queues d’attentes inadmissibles, la colère des voyageurs et des répercutions sur les conditions de travail et la santé des cheminots restants en poste.
De plus en plus, les voyageurs n’ont plus de choix et sont renvoyés à leurs dépends vers Internet ou des automates dans les gares, parfois uniquement utilisables par carte bancaire ou, parfois ne rendant pas la monnaie. Il s’agit là
d’une rupture d’égalité d’accès au train. Ce n’est pas normal. Par exemple dans le centre Finistère, si on veut acheter un billet dans un guichet (TER, TGV, Inter-cité, abonnements ou renseignements...) il faut d’abord se renseigner sur les horaires d’ouvertures et se déplacer en gare de Quimper ou Landerneau ( à 60 km A/R minimum, sans compter le temps de trajet et l‘impact carbone) ou alors, il faut utiliser Internet avec le manque de conseils, d’informations et le risque le plus souvent de payer son billet plus cher dans le maquis des multiples tarifs. Encore faut-il avoir accès à Internet et savoir l’utiliser, ce qui n’est pas le cas de tout le monde.
De moins en moins de cheminots sur les quais. Les voyageurs laissés sans informations avec des risques d’accidents parfois, comme à Rennes ou un
voyageur était resté accroché à un train au départ.
De plus en plus trains sans contrôleurs, comme sur la ligne Quimper-Brest avec en conséquence des incivilités, des questions de sécurité pour les voyageurs et les mécaniciens ainsi qu’une baisse de la fréquentation, alors que cette ligne a été rénovée pour près de 80 millions d‘euros.
Des horaires inadaptés, des rabattements qui ne sont pas organisés et des correspondances qui ne peuvent plus se faire, ainsi que des TER qui ne
s’arrêtent plus dans toutes les gares. On peut comprendre qu’un TGV ne
s’arrête pas dans toutes les gares, mais pas un TER.
Des réglementations et des tarifs différents entre billet TER et TGV interdisant
d’accéder à l’un avec le billet de l’autre et des correspondances de l’un vers
l’autre qui ne se font plus systématiquement en cas de retard.
Aucun accès PMR dans aucune gare TER dans tout le centre Bretagne.
Depuis l’été dernier, le paiement et l’obligation de réserver uniquement par
Internet le transport d’un vélo dans un TER si l’on n’est pas abonné sur la
ligne.
Ces reculs du service public ont fait l’objet de multiples protestations,
réclamations, lettres ou courriels auprès de la SNCF et du Conseil Régional,
de pétitions, de manifestations de cheminots et d’usagés ( à Quimper,
Châteaulin, Brest, Morlaix, Rosporden, Hennebont, Pontivy...). Des élus ont
été interpellés, soit directement, soit par écrit. Des vœux votés en conseil
municipal et communautaire à Châteaulin pour le maintien du guichet de la
gare avec l’agent polyvalent. Une entrevue le 05 01 2018 avec la Ministre des
Transports Elisabeth BORNE lors son passage en gare de Châteaulin et une
réunion avec son Chef de cabinet, le Sous Préfet de Châteaulin et le
Directeur régional de la SNCF, M Beaucaire.
Rien n’a changé et ça continue de se dégrader.
Cette politique découle des réformes de la SNCF successives, de l’éclatement en plusieurs sociétés, séparées en différentes activités, cloisonnées, de plus en plus filialisées pour la mise en concurrence.
Dirigées comme le privé, suivant les modes de gestion capitaliste, les décideurs éloignés à Rennes ou à Paris n’ont que faire des conséquences de leurs décision sur le terrain, sinon que d’atteindre leurs objectifs de réductions des coûts, à commencer par la masse salariale et les coûts des services au détriment des cheminots et des populations.
Les activités ou services sont désormais gérés en centres de profits devant tous être rentables économiquement, quoiqu‘il en coûte.
A une lettre le 17 février 2018, de la part des sections PCF 29 de la 6ème
circonscription du Finistère (centre Finistère), Gérard LAHELLEC répondait
que le Conseil Régional ne demandait pas à la SNCF de faire œuvre de zèle
pour supprimer des emplois et des guichets mais leur demandait de se mettre
mieux en capacité de commercialiser les titres régionaux. Il ne poussait pas
non plus la SNCF à optimiser ses résultats en réduisant les comptes décharge mais en développant la fréquentation des trains.
Il observait que la SNCF avait dégagé 15 M€ de bénéfice en Bretagne (en 2
ans), ce qui tendait à prouver qu'elle était en mesure de mettre en œuvre un
certain nombre d'adaptations et, qu’au demeurant, il informait qu‘il n’entendait
nullement m'immiscer dans des gestions qui appartiennent en propre à
l'opérateur et qu’il ne souhaitait pas que la région soit tenue pour responsable
de décisions ne relevant pas de ses prérogatives.
Rien ne change jusqu’à présent et, cela continue à se dégrader encore
récemment avec des suppressions de postes et de guichets à Hennebont,
Quimper, Brest et Rennes...ainsi que des réductions d’horaires au motif cette
fois de la période COVID.
Que pouvons nous faire ?
Retenir les argumentaires et appliquer les propositions positives de Loïg
Chesnais -Girard dans sa réponse le 14 juin 2021, à une association
d’usagés, dans son programme pour la prochain mandature. (celle-ci) (Voir la
lettre en annexe)
Vérifier le contenu de la convention TER, les moyens possibles, car, la Région Bretagne, en temps que donneur d’ordre et financeur devrait être beaucoup plus exigeante envers la Direction de la SNCF et imposer un cahier des charges très ferme en ce qui concerne l’emploi et les services publics dédiés auprès des bretonnes et des bretons. Imposer des pénalités dissuasives en cas de manquement ou du non respect de la convention contractualisée car, il y a un véritable mépris de la Direction de
la SNCF envers les populations, les élus et le personnel cheminot.
La Région Bretagne, les bretonnes et les bretons, sont abusés car la SNCF dégage des marges à leurs détriments chaque année (mise à part cette période COVID). Marges qu’elle réinvestit ailleurs, parfois via des filiales sur d’autres marchés ouverts à la concurrence en France, dans d’autres Régions où à l’étranger.
D’ailleurs, si les compagnies privées reviennent dans les chemins de fer, c’est qu’elles y trouvent de bien meilleurs conditions d’exploitation en étant assurées de faire du profit ou d’équilibrer leurs charges dans le pire des cas, grâce aux subventions.
Il faut impérativement que ces subventions via les conventions soient conditionnées.
Il nous faut impérativement renverser la vapeur et mettre un coup de barre à
gauche.
Si nous parvenions à réorienter cette politique dans le bon sens au service des bretonnes et des bretons, cela serait à mettre à notre crédit.
Si nous n’y parvenions pas, ce serait à désespérer pour la population qui ne voit plus de différence entre une gestion de droite et une gestion de gauche,ce qui entraîne des réactions de rejets du politique et la montée de l’abstention à toutes les élections.
Il nous faut ré-humaniser les gares et les trains, avoir au moins un guichet d’ouvert dans chaque gare du 1er au dernier train.
Offrir les prestations les plus élémentaires comme des toilettes dans les gares (ex Châteaulin ) et, des accès avec prestations PMR dans des gares en centre Bretagne.
Ré-ouvrir des lignes comme Morlaix-Roscoff et les électrifier comme Quimper
- Landerneau ce qui aurait l’avantage d’augmenter les vitesses de circulations
et de réduire l’impacte carbone, tout en réduisant également les coûts
d’exploitations par l’uniformisation du matériel moteur. Cela pourrait être fait
dans le cadre du grand projet Ligne Nouvelles Ouest Bretagne Pays de Loire
(LNOBPL).
Des liaisons modernisées pourraient se faire de Brest à Nantes via Quimper, sachant que la gare de Rennes est déjà saturée. Les métropoles de Bretagne ainsi reliée par le nord ou le sud, ce qui est un des objectifs du projet.
Satisfaire les demandes des usagés avec des horaires, des arrêts et des dessertes adaptées à leurs besoins.
Réduir l’impact carbone et augmenter la fréquentation des trains en supprimant les cars Breizh-Go directs qui circulent entre Quimper et Brest, par la voie express RN 165, en doublon et concurrence avec les TER, presque aux mêmes horaires.
( ex: du lundi au vendredi, de Quimper, un car direct pour Brest au départ à
16h40 et un TER desservant toutes les gares, au départ à 16h57; heure
théorique d’arrivée du car à Brest à 18h00 et le train arrive à 18h23. )
Ces autocars en doublon pourraient être affectés sur des trajets scolaires comme à Pont de Buis (par ex), où il y a de la demande non satisfaite.
Ne pas oublier le FRET que la SNCF a abandonné qui pourrait être développé par une politique volontariste. (ex récent, la suppression encore d’un dernier train de FRET à Rosporden Coat-Conq). Constat que les besoins sont toujours existant mais qu’il n’y a pratiquement plus de trains, ni d’effectifs dédiés à cette activité en Bretagne où, il ne reste plus que 15 agents, tous services confondus pour assurer le fonctionnement. Avec les ports de Brest et Roscoff récemment retenu dans un grand projet européen des ports en eau profonde des moyens devraient également exister.
UNE HONTE DANS LA RUE
Vendredi 7 Janvier 2022, le Conseil Départemental a annoncé la fin de prise en charge, et par conséquent la mise à la rue, de 5 jeunes mineurs étrangers.
Ces jeunes sont logés et accompagnés depuis quelques semaines ou quelques mois par le département afin d'évaluer leur minorité.
D'un jour à l'autre, ils se retrouvent à la rue en plein mois de Janvier, voyant leur projet de scolarité et d’intégration s'effondrer. L'un d'eux devait commencer un CAP la semaine à venir.
Cette fin de prise en charge est demandée par le procureur de Quimper. Doute sur la minorité, déclaration de majorité faite en Espagne afin de continuer leur parcours, refus de se présenter pour des tests osseux... Quelle que soit la raison invoquée par le procureur, ces jeunes n'auront pas la chance de se défendre devant la justice. Le décision est irrévocable : d'ici quelques jours ils seront livrés à eux-même.
La trêve hivernale n'arrête ni le procureur ni le département qui décide d'appliquer cette décision, renonçant à la protection de ces jeunes.
Nous dénonçons avec force ces décisions indignes et demandons au conseil départemental la mise à l’abri de ces jeunes jusqu’à leur recours afin que justice s'applique. Nous ne pouvons nous résigner à accepter des mises à la rue, qui plus est en période de trêve hivernale.
Rejoignez nous Mercredi 12 Janvier à 13h00 devant le Conseil Départemental