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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 07:20

Vous trouverez ici la remarquable analyse de Noëlle Peoc'h, candidate du Front de Gauche aux législatives à Carhaix-Crozon-Chateaulin, sur les problèmes de l'ADMR. Cette analyse a été renseignée par une assemblée Citoyenne du Front de Gauche spécialement consacrée à la question de l'aide à l'autonomie à Crozon et par des rencontres avec les professionnels.  

 

2012-01-29-001-NoellePeoch-v.jpg

ADMR: Tenter d'y voir plus clair...

 

L'ADMR 29 - Finistère.  

 

L'ADMR gère au quotidien le suivi "aide à domicile" de milliers de personnes âgées ou handicapées en situation de perte d'autonomie .

En voici , l’organisation :

- Des délégués issus de la base (+ ou – bien indemnisés pour ne pas dire «rémunérés») dirigent la Fédération qui emploie 115 salariés. - La «Base» est composée de 91 Associations Locales sur le Finistère : environ 3.500 salariés et de nombreux bénévoles qui oeuvrent auprès des personnes aidées.

- Des centaines de bénévoles locaux.

- Environ 28.000 personnes aidées (personnes âgées, handicapées...)

 

 L'ADMR 29 est une Fédération , une structure déclarée comme associative, qui chapeaute des associations locales sur l’ensemble du territoire du Finistère dans des conditions variables d'exercice de la mission d'aide à domicile. Il en résulte : Une diversité de situation d'organisation et de personnel. Ainsi, les personnels des plus petites associations n’ont eu accès à une meilleure qualification et à de meilleures conditions contractuelles que récemment. Le nombre de salariés et le temps de travail de chacun servent de variables d'ajustement au budget de chaque association .

La prise en charge par les dotations centralisées (Conseil général, APA notamment mais aussi sécurité sociale) s’effectue de manière forfaitaire homogène dans tout le département sans intégrer des variables aussi importantes que le degré de dépendance des bénéficiaires (GIR), la qualification des personnels ou la ruralité du secteur.

 

La Fédération gère de manière autoritaire les associations locales ( budget, finances, contrôle, décisions…) sans tenir compte des spécificités de chacune d’elles. Cela se traduit par un abandon progressif de la notion de solidarité entre associations (péréquation) incombant à la Fédération qui permettait de rééquilibrer les comptes par l’indemnisation des contraintes pesant sur les associations les plus rurales avec un taux de dépendance plus élevé et donc une meilleure qualification requise du personnel.

 

Certes, la structure associative permet un lien social important localement, mais elle rend difficile la gestion de milliers de salariés par des bénévoles, qui malgré leur motivation et leur engagement n'ont pas toujours les compétences requises. Ces bénévoles n’ont pas les moyens de solliciter l’aide de techniciens extérieurs, les ressources nécessaires étant confisquées par la Fédération ou mises sous le boisseau par des associations locales structurellement excédentaires refusant le principe de péréquation que l’autonomie budgétaire voulue par le Conseil général, ne permet plus de leur imposer. A noter que parfois les enjeux de pouvoir ne sont pas en lien avec les objectifs d'une association.

Malgré un budget important, l’ADMR connaît une situation financière catastrophique. Plusieurs réorganisations ont été tentées ces dernières années, en vain. On constate que des flux financiers particulièrement opaques, avec en particulier des jeux d’écriture, se substituent à des actifs bien réels apparemment consommés sans titre. De plus, les conflits de pouvoirs sont nombreux, importants, profonds. L’échelon fédéral joue l’opacité, la montre, la tour d’ivoire. Il y a donc une réflexion de fond à avoir sur les évolutions de l'ADMR. Malheureusement, le CA de l'ADMR le refuse et n'est pas dans l'écoute des pistes proposées par les associations locales, les bénévoles, les organisations syndicales et représentants des personnels. Pierre Maille et le Conseil Général du Finistère (qui est le financeur) ne veulent semble-t-il, pas y mettre leur nez malgré les demandes des organisations syndicales de l'ADMR et de nombreuses associations locales.

L’aide à domicile a certes été victime des réformes fiscales affectant les collectivités locales – puisque la diminution de ressources du Conseil général a nui à sa capacité de réponse aux besoins, alors que le transfert de ressources du département vers les communautés de communes n’a pas aidé, la compétence sociale étant rarement communautaire. Cependant, au-delà des problèmes de financement, il y a un véritable désengagement politique du Conseil général, qui semble se laver les mains de la déchéance d'une Fédération qu’il porte pourtant à bout de bras depuis pas mal d’années.

On peut craindre une évolution vers la privatisation des services aux personnes : Le secteur privé lorgne sur la question de la dépendance des personnes âgées et se développe sur la base d'un paiement par le Conseil Général des prestations en choisissant les zones rentables (urbaines et péri-urbaines) avec des conditions de travail et de rémunération moins favorables aux salarié(e)s.

Ces personnels salariés, aujourd’hui en lutte, attendent une véritable concertation qui leur permettrait de mettre sur la table les problèmes auxquels ils se trouvent dramatiquement confrontés pour eux mêmes et pour les usagers en souffrance. L'ADMR est une drôle de structure ayant des liens avec des filiales privées gérées par certains membres (bénévoles) de l'union nationale... enfin bref, un vrai sac de noeuds dans lequel il faudrait trancher...

 

Le Programme du Front de Gauche prévoit la défense «d'une vraie protection sociale». Ceci passe par le réexamen critique des conditions de fonctionnement des dispositifs d'aide au maintien à domicile qui doivent appliquer les principes de la Sécurité Sociale pour mériter un financement public et pouvoir compter sur ce financement à la pleine mesure des engagements demandés. Ces principes de Sécurité Sociale, trop souvent bafoués dans le cadre de la gestion de l'ADMR 29, incluent la gestion démocratique dans un cadre public, la transparence financière, le respect des personnels et bien entendu la pleine reconnaissance et la garantie des droits des bénéficiaires à hauteur des besoins, quel que soit leur lieu de résidence.

 

Le maintien à domicile, bien sur ! L'Humain d'Abord !

 

Noelle Peoc'h, candidate du Front de Gauche dans la 6ème Circonscription du Finistère (Carhaix-Chateaulin-Crozon).

 

Site internet : http://www.finistere6-lhumaindabord.fr/ Courriel : fdg296@orange.fr

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 20:11

L'imbécile dogme libéral du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux est en train de mettre à sac les services publics en France, et tout particulièrement celui de l'éducation, si indispensable pourtant à l'éveil de l'intelligence critique des citoyens, au combat contre la reproduction sociale et pour l'égalité des chances, à la vitalité économique du futur. En Bretagne, pendant 4 ans, le secondaire a payé le plus lourd tribut aux suppressions de postes à travers des suppressions d'options, l'alourdissement des effectifs dans les classes et des réformes contestées justifiées avant tout par l'économie (bac pro en 3 ans, réforme de la filière technologique, de la seconde).
A la rentrée 2012, c'est l'école primaire qui devrait trinquer, avec à la clef la suppression de fait du droit à la scolarisation en maternelle entre 2 et 3 ans et de plus en plus d'effectifs surchargés dégradant la qualité de l'enseignement, notamment pour les élèves les plus à la peine et les moins bien dotés socialement. Nous appelons les parents d'élèves, les citoyens, et bien sûr les enseignants, à tout mettre en oeuvre pour faire échec au désastreux projet de suppression dans le Finistère de 50 postes et de 18 postes de professeurs des écoles spécialisés assurant dans les RASED (Réseau d'Aides Spécialisés aux Elèves en Difficultés)  le suivi individuel des élèves que des problèmes familiaux, comportementaux, psychologiques handicapent pour les apprentissages. Nous ne pouvons tolérer cette feuille de route de l'inspection académique soumise à la pression du ministère pour la récupération des postes car il ne reste plus guère de gras sur les os du "mammouth" que la droite n'a cessé de dévorer depuis 4 ans.
179 postes de professeurs des écoles seraient supprimés en tout en Bretagne à la rentrée 2012: avec quelles conséquences pour l'éducation des enfants?  

 

Ce communiqué a été envoyé au Télégramme et au Ouest France aujourd'hui.

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 16:35

"Résistance! Résistance!

Rendons-les coups"

 

Ce fut un grand moment de militantisme, de bonheur de voir ses idées, celles des centaines de milliers de militants et des millions de sympathisants du Front de Gauche, si brillamment défendues par Jean-Luc Mélenchon devant une salle archi-comble tour à tour exaltée et émue. 

Les Morlaisiens étaient une cinquantaine à braver les 7 heures de bus et le retour à une heure du matin - avec un bus à l'aller qui avait une heure de retard -  pour se faire expliquer le projet et l'objectif du Front de Gauche et être témoin des prouesses du plus grand orateur français du moment qui rend toute sa fierté à la gauche, ainsi que son intelligence, son ambition et sa profondeur idéologique enracinnée dans l'histoire.

 

Lien pour assister en différé au meeting du Front de Gauche, avec les moments des tambours de l'appel au réveil du peuple, celui des dessins animés d'éducation populaire réalisés par la FASE, le Parti de Gauche et les Jeunes Communistes, des vidéos reportage de la campagne, des discours de Patrick Le Hyaric, Martine Billard, Jean-Luc Mélenchon:

 

  http://www.placeaupeuple2012.fr/direct-meeting-du-front-de-gauche-au-zenith-de-nantes/

 

 

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 12:33

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FRONT de GAUCHE Anniversaire MAASTRICHT ( 10 décembre 2011)

Déclaration d'André BERNARD, candidat du Front de Gauche

 

 

Chers Amis,

 

Merci, Merci de votre présence, Merci aux Alternatifs, Merci à mes Amis du collectif La Gauche...Naturellement, Merci aux amis du NPA ( ?) Merci aux amis des Indignés qui ont toute leur place dans notre combat; s'ils souhaitent la prendre. Merci, encore, aux militants Syndicalistes, Associatifs, Alter-mondialistes, Merci aussi à ceux qui sont ici à titre personnel; leur présence n'en a que plus de valeur.

Merci à tous et, avant d'aller plus loin- pour le plaisir de taquiner- permettez-moi de lever l'inquiétude de ceux qui avaient des doutes sur ma capacité à rassembler!

 

 

Je vous remercie d'avoir répondu à l'appel du Front de Gauche, de ses composantes dans la 1ère circonscription ( le PCF, le PG, la GU, la FASE) de ses partenaires et amis, à participer à ce rassemblement symbolique, en ce 20ème anniversaire du traité de Maastricht ...que nous avions combattu en son temps et combien nous avions raison!

 

Depuis et dans la logique implacable du libéralisme, ce traité a été complété par celui de Lisbonne qui a conduit l'Union Européenne dans un carcan d'abord, dans une impasse ensuite.

 

Aujourd'hui, nous voyons à l'oeuvre cette entreprise de DESTRUCTION :

  •  
    •  
      •  
        • Destruction de l'emploi, avec l'explosion du chômage et de la précarité.

        • Destruction des droits sociaux, hérités du programme du CONSEIL NATIONAL de la RESISTANCE.

        • Destruction des services publics.

        • Recul de la Démocratie.

Pour un objectif clairement identifié :

 

Il s'agit d'amplifier la guerre économique pour niveler par le bas!

 

REGRESSION SOCIALE!

INJUSTICES et INEGALITES!

APPAUVRISSEMENT GENERAL!

 

coincident avec l'installation- au mépris de la Démocratie- aux manettes de plusieurs pays européens d'hommes-liges,non-élus, issus du même sérail et au service du capital financier international.

 

Les forces de l'argent, portées par les banques privées, les fonds d'investissement et les grandes compagnies d'assurance bénéficient de la complaisance- voire de la complicité- des gouvernements libéraux et socio-libéraux.

 

L'AUSTERITE de GAUCHE n'est pas moins DOULOUREUSE que l'AUSTERITE de DROITE !

 

...elle peut même l'être davantage puisqu'elle s'accompagne d'un sentiment de trahison ! Et il est particulièrement intolérable d'entendre François HOLLANDE nous dire qu'il faut «  expliquer l'austérité ».

NON! Il ne faut pas l'expliquer, il faut la refuser et la combattre !

 

SARKOZY, dans le enième discours de la enième «  semaine cruciale » se propose de modifier les traités.

Nous luis disons ; CHICHE!

NON pas pour serrer un peu plus la vis; mais bien pour les balayer en les soumettant au peuple et en respectant son avis.

 

LA CRISE N'EST PAS INELUCTABLE !

L'AUSTERITE N'EST PAS FATALE !

 

Abrogeons ces traités ultra-libéraux !

Mettons en oeuvre une véritable politique de rupture d'avec le libéralisme !

Imposons un partage équitable des richesses pour abolir l'insécurité sociale !

Reprenons le pouvoir aux banques et aux marchés !

Mettons en place une véritable planification écologique pour produire autrement !

A l'opposé d'une concurrence indigne et destructrice, inventons de nouvelles coopérations entre individus et nations !

Construisons une Europe du respect, affranchie des traités de Maastricht et de Lisbonne !

Construisons une Europe solidaire avec les Pays du Sud et avec tous ceux qui luttent pour s'émanciper des marchés !

Enfin, mettons en place une République pour de vrai !

 

Ce sont là les principaux objectifs du FRONT de GAUCHE, déclinés dans son programme ; «  L'HUMAIN D'ABORD! »

Mettons-le au coeur de nos débats et de nos échanges dans les Assemblées citoyennes que nous allons réunir dans toute la circonscription, dès le mois de janvier.

POUR VOUS RENDRE LA PAROLE !

POUR RENDRE AU DEBAT POLITIQUE TOUT SON SENS ET SA DIGNITE !

POUR FAIRE DE LA POLITIQUE DEBOUT!

Aidez-nous à les populariser.

Et, dès l'an prochain, aux présidentielles d'abord, aux législatives ensuite, donnons-nous les moyens de la mettre en oeuvre !

 

C'est là tout le sens de notre combat !

 

C'est là le sens profond de mon engagement !

 

Merci

 

André BERNARD

 

 

 

 

 

 

 

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 14:42

C'est désormais officiel puisque les candidats aux législatives ont été présentés à la presse au pub Ceilli à Quimper ce samedi 3 décembre,  les porte-voix de la dynamique collective et unitaire du Front de Gauche dans le Finistère seront:

 

- dans la 1ere circonscription (Quimper, Fouesnant): André Bernard ( conseiller municipal d'opposition à Fouesnant, ancien proviseur, militant du PCF).

- dans la 2ème circonscription (Brest ville): Jacqueline Héré (élue communiste à la ville de Brest, maire adjointe de Bellevue, vice-présidente de Brest-Métropole)

- dans la 3ème circonscription (Brest rural): Bertrand Seys (enseignant chercheur rattaché à France Télécom, membre du Parti de Gauche).

- dans la 4ème circonscription (Morlaix): Ismaël Dupont (32 ans, documentaliste, membre du PCF) et Marie Huon (22 ans, assistante d'éducation, sans étiquette politique mais ancienne militante du syndicat étudiant SUD).

- dans la 5ème circonscription (Landerneau) : Isabelle Mazelin (professeure en collège à Landivisiau, élue au Relecq Kerhuon).

-dans la 6ème circonscription (Carhaix, Chateaulin) : Noëlle Péoc'h (militante syndicale et associative).

-dans la 7ème circonscription (Douarnenez- Pont l'Abbé): Françoise Pencalet-Kerivel (militante associative apparentée à aucun parti mais active dans la mouvance anti-libérale) et Jean-Yves Leven (communiste, ancien responsable départemental de la diffusion de l'Humanité)

-dans la 8ème circonscription (Concarneau-Quimperlé): Eric Le Bour (secrétaire départemental du PCF élu à Rosporden) et Christine Obin ( élue communiste à Moelan sur Mer)   

 

 

En annexe: Article du Télégramme (pris sur le blog): on peut regretter que le journal ne signale pas le nom des suppléants présents à la réunion: Marie Huon et Christine Obin. 

 

Législatives. Les candidats du Front de gauche dans le Finistère

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Le Front de gauche, qui rassemble, dans le Finistère, le Parti de gauche, la Gauche unitaire, la Fédération pour une alternative sociale et écologique et le Parti communiste français, a présenté, samedi à Quimper, ses candidats aux élections législatives de juin2012. Avec leur candidat à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, ils appellent à dire «stop à l'austérité». «L'austérité n'est pas la solution car elle aggrave les difficultés des milieux populaires et des classes moyennes», soutiennent ceux qui entendent se rassembler sur «de vraies solutions à la crise et un autre choix de société». Ils invitent ainsi à investir le débat pour remettre l'homme au coeur de la société et vont, dans ce but, mettre en place des assemblées citoyennes.

Huit candidats

1re circonscription: André Bernard, 68 ans, proviseur à la retraite, conseiller municipal de Fouesnant; 2e circonscription: Jacqueline Héré, 58 ans, adjointe du quartier Bellevue, à Brest, et vice-présidente de BMO; 3e circonscription: Bertrand Seys, 55 ans, enseignant-chercheur à Télécom-Bretagne; 4e circonscription: Ismaël Dupont, 31 ans, documentaliste au lycée Tristan-Corbière, à Morlaix; 5e circonscription: Isabelle Mazelin, 47 ans, professeur de collège, adjointe au maire du Relecq-Kerhuon; 6e circonscription: Noëlle Péoc'h, 59 ans, retraitée de l'Éducation nationale; 7ecirconscription: Françoise Pencalet-Kérivel, 44 ans, enseignante, Douarnenez; 8e circonscription: Eric le Bour, 43 ans, adjoint au maire de Rosporden-Kernével, secrétaire départemental du PCF.

 

 

candidats-Front-de-Gauche-aux-legislatives-29-photo-Tele.jpg    

  

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 14:32

Le samedi 10 décembre à 10h, la coordination Front de Gauche du pays de Quimper et le candidat du Front de Gauche aux législatives, André Bernard, appellent les militants de la gauche de transformation sociale à se rassembler devant la préfecture de Quimper à 10h pour dire non à cette Europe de la concurrence libre et faussée au service de la finance dont nous avons hérité grâce au traité de Maastricht.  Il y aura une prise de parole du Front de Gauche lors de ce rassemblement et une vente du Programme Partagé autour des Halles de Quimper est prévue ensuite.

 

Le traité de MAASTRICHT a 20 ans

 

NON à l'austérité !

Nous refusons de payer pour leur crise !

 

MAASTRICHT, il y a 20 ans, puis LISBONNE; deux traités qui ont conduit l'Union Européenne dans un carcan d'abord, dans une impasse, ensuite.

 

Aujourd'hui, l' Europe est dominée par la Finance, soumise à la logique du Marché qui détruit l'emploi et les services publics, fait reculer les droits sociaux et la Démocratie. Pour les milieux d'affaires, l'enjeu est- au nom de la compétitivité- le nivellement par le bas, la régression sociale, les injustices et un appauvrissement général.

 

Le recul de la Démocratie s'illustre par l'arrivée au pouvoir dans de nombreux pays de mandataires non-élus et tous issus du même sérail de laCommission européenne ou de la BCE; au service du capital financier international. Les forces de l'Argent, portées par les banques privées, les fonds d'investissement, les grandes compagnies d'assurance ont toute liberté d'agir, grâce à la complaisance des pouvoirs en place.

 

L'austérité de Gauche est aussi douloureuse que l'austérité de Droite et nous ne saurions davantage l'accepter !

 

La sortie de la crise exige une rupture irréversible avec le libéralisme; un partage équitable des richesses; une nouvelle manière de produire et de consommer, basée sur la Démocratie sociale et politique.

 

A l'opposé de la concurrence destructrice des droits sociaux et de l'environnement, elle doit se fonder sur de nouvelles coopérations entre les individus et les nations; une authentique solidarité avec les Pays du Sud et tous ceux qui- sans exclusive- veulent s'émanciper de la tutelle des marchés financiers.

 

 

Motion adoptée le 10 Décembre, à l'initiative du Front de Gauche (du pays bigouden), de ses partenaires et amis.

 

 

 

bandeau Front De Gauche

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 20:39

578Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon, Christian Picquet 580

 

Joël Gallay, secrétaire départemental du Morbihan

Une syndicaliste CGT de Tilly à Guerlesquin, Corinne Nicol

 

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 07:03

un-ancien-syndicaliste-CGT-interpelle-sur-la-force-des-logi.jpgmelenchon-et-les-candidats-aux-legislatives-Brest-Landern.jpgJ-HereBSeys-JLmelenchon.jpg

 Melenchon-explique-la-crise-financiere.jpgL-humour-et-la-gouaille-de-Melenchon-l-orageux.jpg

 

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Hier soir, 350 personnes au moins se sont pressés dans la maison des syndicats pour écouter Mélenchon  venu participer à cette réunion citoyenne, annoncé à peine 10 jours avant, avant de rejoindre Lorient et la fête de l'Huma Bretagne.

 

A ses côtés, sur l'estrade, il y avait Jacqueline Héré (PCF, adjointe au maire de Brest, candidate FDG aux législatives à Brest-centre), Noelle Peoch candidate ( présentée par le PG ) dans la 6ème circonscription ( de Carhaix à Ouessant), Bertand Seys (responsable départemental PG, candidat à Brest Rural) et Isabelle Mazelin (élue au Relecq Kerhuon, candidate à Landerneau), ainsi que des jeunes militants du FDG. Bertand Seys et Jacqueline Héré ont introduit la réunion publique et donné la parole à l'assistance. 

André Gac, ancien maire et conseiller général de Plougastel Daoulas, est intervenu pour interpeller Mélenchon sur la question des langues régionales et l'absence d'incompatibilité entre des combats d'émancipation sociale universalistes et la défense des cultures maternelles et locales, dont la figure de Per Jakez Hélias est le témoin. Un syndicaliste a fait part des logiques de délocalisation et de suppression de l'emploi depuis des années dans sa boîte brestoise, filiale d'Alcatel. Un autre syndicaliste de la CGT a interpellé sur l'espèce de résignation qu'il fallait savoir combattre chez les salariés et le risque de généralisation du prétendu vote utile.

 

Ensuite, pendant une heure, Mélenchon a tenu en haleine son auditoire en faisant d'abord une conférence gesticulée sur l'origine de la crise financière et de la crise de la dette, mêlant le sens de la dramaturgie, de l'image qui simplifie, et la volonté d'explication qui cherche à reveiller les intelligences endormies par le matraquage médiatique et les discours présentant la crise comme une fatalité naturelle. Il ressort de ses propos que tout part de la capacité d'endettement et d'achat aisé que les Etats-Unis ont acquis grâce à leur puissance militaire et politique, et au fait que le dollar soit la monnaie refuge au niveau mondial, garantie d'un développement sans proportion avec leur force réelle qui était en train d'être contestée, l'euro devenant de plus en plus une valeur refuge. Dès lors, on peut penser que ce sont les banques américaines, Goldman Sachs qui aidait la Grèce à maquiller ses comptes pour entrer plus rapidement dans l'euro au premier chef, et les agences de notation de ce pays qui intentionnellement mettent en péril l'euro en spéculant sur les dettes européennes. Si, comme le Front de Gauche le demandait, l'Europe avait utilisé la BCE pour prêter à des taux d'intérêt bas à la Grèce au moment où elle était attaquée sur les marchés, si la Grèce n'avait pas cédé à la pression des marchés pour comprimer ses dépenses sociales et privatiser toujours plus, alors cet Etat ne serait pas entré dans une recession terrible augmentant sa dette et alimentant la défiance des investisseurs vis à vis des dettes des autres Etats européens. Le Front de Gauche a eu raison en 2008, mais c'est le choix de la lâcheté, du virage néo-libéral, qu'a fait la sociale-démocratie européenne: Socrates, Zapatero, Papendréou.

Ceci dit, même aujourd'hui, le danger de la dette est largement surévalué: 1600 milliards d'euros de dette à rembourser en 7 ans en moyenne pour 1900 milliards euros de PIB, de richesses produites (2 fois plus qu'en 1982): il cela fait 80% de la richesse produite nous disent-ils, mais en réalité les remboursements ne nous coûtent que 14% de la richesse produite, et il suffit d'augmenter les recettes, la fiscalité, pour que cette part diminue.  

 

Suite du récit emprunté au blog de JL Mélenchon...

 

Jean-Luc Mélenchon a fustigé ceux qui, à l'instar de Barroso, Van Rompuy, Sarkozy, Merkel, Zapatero, Rajoy, pensent qu'un retour à la normalité du monde d'avant crise est possible. "C'est radicalement impossible" a-t-il asséné. Puis il a expliqué que si Papandréou n'avait pas cédé en 24h face à de telles officines, elles n'auraient pas le pouvoir qu'elles ont aujourd'hui. Il a aussi rappelé les pouvoir accrus donnés aux agences de notation par l'UE depuis juin dernier avant d'indiquer que ces mêmes agences sont responsables des fermetures chez Arcelor-Mittal ou PSA, victimes d'une mauvaise note des agences de notation. Eh oui ! Ces agences notent aussi et surtout des entreprises. Puis il est revenu sur l'exemple portugais et le cercle vicieux des plans d'austérité et des notes des agences de notations en baisse qui les suivent inévitablement, l'activité et les rentrées fiscales baissant. Un "terrible engrenage" dans lequel "Fillon a mis le doigt". Il est vrai qu'on en est déjà au second plan d'austérité…

Il a ensuite dénoncé le coup d'Etat des financiers, du G2 de "Merkozy" qui convoque les premiers ministres et installe "des suppôts de la Goldmann & Sachs et de la BCE" à la tête des Etats. Il a fustigé les nouvelles règles de la gouvernance économique européenne, son semestre européen, négation du pouvoir parlementaire, ses sanctions économiques en cas d'écart de conduite vis-à-vis des règles économiques que concluent les sommets de la zone euro. "C'est la dictature" crie quelqu'un au premier rang.

Jean-Luc est bien sûr revenu sur la question de la réparation navale. Il a expliqué que si le chantier de Brest disparaissait il n'y aurait plus aucun point de réparation des navires sur le littoral français, que les méthodes écologiquement responsables mises en oeuvre par les employés de la Sobrena ne devaient pas être perdues. Approbation générale.

Revenant à la campagne en cours, il a dénoncé le "vote utile", cette "atrophie de la pensée politique": "ceux qui abandonnent leurs convictions à la porte du bureau de vote ne doivent pas s'étonner de ne pas les retrouver à la sortie". Et de rappeler le programme d'austérité d'Hollande, ses 50 milliards d'économies supplémentaires, sa volonté d'arriver au sacro-saint équilibre budgétaire en 2017 en passant par un déficit à 3% du PIB en 2013.

Il a encore appelé à réaliser des assemblées citoyennes où l'on s'éduque les un-e-s les autres, dans le respect de chacune et de chacun, avec application et sérieux.

Pour finir, répondant à la question sur les langues régionales, Jean-Luc a rappelé qu'il n'avait rien contre les langues régionales, qu'au contraire il souhaitait qu'elles soient enseignées dans l'éducation publique. Il a expliqué combien il souffre au Parlement européen de l'uniformisation du tout anglais. Il a, par contre, expliqué qu'il n'était pas d'accord avec l'enseignement des langues par immersion en général, que ce soit pour l'anglais, le breton ou l'espagnol ou pour toute autre langue.

J

La réunion s'est terminée sur une internationale chantée poing levé.

  

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 17:43

A propos de marchandage politicien sur la candidature aux législatives dans la 6ème circonscription du Finistère le torchon brûle entre le parti socialiste et le maire de Carhaix.

le PS ayant refusé de lui céder la place Christian TROADEC s’est fendu d’un tract largement diffusé. On sait que , dans son expression publique , il ne se caractérise pas toujours par la retenue . Du coup « l’impétrant » socialiste, mis en cause, a demandé et obtenu le soutien de son parti.

 

C’est ainsi que Marc COATANEA, premier fédéral du PS dans le Finistère, été amené à s’exprimer dans la presse. Sous sa plume on pouvait lire « Il ne suffit pas de se dire de gauche pour que cela soit vrai. Etre de gauche c’est avoir des valeurs comme la tolérance, l’ouverture, le respect ».

 

Entièrement d’accord avec le n° 1 du PS dans le département. Le respect de ces valeurs passe donc aussi pour le PS par l’acceptation des opinions des autres forces politiques … même si on n’en apprécie pas la forme et si elles égratignent l’égo de quelques « éléphants » locaux. L’amalgame qu’il a pratiqué avec « des méthodes du front National » ne semble cependant pas relever du respect scrupuleux des valeurs dont il se réclame .

 

Mais il faut aller sur le fond.

 

Etre de gauche ce n’est pas seulement respecter les valeurs citées par Marc COATANEA qui relèvent d’ailleurs davantage d’un comportement républicain qui ne devrait pas être réservé à la gauche.

 

Etre de gauche c’est davantage.

 

  • C’est s’opposer à la dictature sans partage des marchés financiers sur tous les aspects de la vie sur la planète

  • C’est refuser l’austérité imposée aux peuples et non pas chercher à « donner un sens à la rigueur »

  • C’est mettre fin au pillage des richesses de notre pays par le capital

  • C’est répondre aux attentes, aux besoins, aux exigences de notre peuple et non concourir avec Sarkozy dans la recherche « des efforts incontournables » qu’il faudra bien accepter. Dans notre intérêt bien sûr… à moins que cela soit dans celui des banques et de la finance.

 

Bref être de gauche c’est ne pas reculer, une fois de plus, devant le mur de l’argent.

 

L’exemple espagnol montre sans ambiguïté ce qu’il advient à la gauche quand elle veut rivaliser avec la droite sur le terrain de l’austérité… Mais est-ce encore la Gauche ?

 

Alain DAVID

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 18:11

Crédit Mutuel-Arkéa. La grève se poursuit

 

Les employés de banque du Crédit Mutuel Arkéa qui compte 8000 salariés entre le centre du Relecq-Kerhuon et les autres centres bretons, ceux du Sud-Ouest et du Massif central, ne sont certainement pas les salariés du privé les plus défavorisés en termes de rémunération mais ils agissent depuis une semaine pour faire valoir des positions de principe concernant la préservation de l'identité mutualiste de leur banque, le partage des bénéfices et la limitation à des écarts décents moralement et logiques économiquement des inégalités de revenus entre les cadres dirigeants et les autres employés. Dans un mouvement de grève et de manifestation très courageux durant depuis une semaine sans que la direction ne fasse de propositions satisfaisantes jusqu'à présent, ils dénoncent la fuite en avant capitaliste d'une banque autrefois mutualiste, la création d'une société fantôme des cadres dirigeants de la banque visant à soustraire leurs revenus aux règles communes de rémunération et à la connaissance des employés, et ils demandent 150 euros net d'augmentation de salaire par mois alors que leurs dirigeants n'ont attendu aucun quitus pour augmenter leurs revenus entre 30% et 50% (en intégrant la part variable du salaire) depuis 2 ans, récompense sans doute de l'activisme de leur management visant à transformer les salariés du Crédit Mutuel en supers vendeurs de produits financiers.

L'an dernier, rappelle Ouest France aujourd'hui, le groupe Arkéa a enregistré un bénéfice de 273 millions d'euros, en progression de 77%: on ne nous dit pas si c'est en grugeant les clients ou les salariés, sans doute un peu les deux. En tout cas, il y a de la marge pour reconnaître l'efficacité du travail des salariés: ceux-ci ne veulent pas se contenter du geste de charité que propose la direction, soit d'une revalorisation des bas salaires à l'embauche, les bac +2 et bac +3 étant recrutés au SMIC la plupart du temps (avec une paye sur 14 mois cependant).  

Tous les syndicats de l'entreprise (CGT, CFDT, SNB, UNSA, FO), unamimes pour soutenir le mouvement, ont pu déplorer la remise en cause du droit de grève en voyant les dirigeants du groupe, Jean-Pierre Denis et Ronan Le Moal, tutoyant des sommets de hauteur aristocratique avec leurs salaires respectifs de 615000 € et 490000 € sans compter la part variable (Le Télégramme du 1er octobre), menacer les salariés en lutte d'une action au pénal au motif qu'ils entravaient la liberté de travail.

 

Jean-Pierre Denis préfère les applaudissements des action

 

 

Le salariat français a encore de la ressource, on le voit, pour défendre une conception de l'activité professionnelle compatible avec l'intérêt général et ne faisant pas honte aux employés, tout comme pour faire valoir l'exigence de justice dans les différences de salaires et la répartition aux salariés de la richesse nouvelle créée par eux. 

Des écarts de rémunération dans l'entreprise ne pouvant accéder des échelles de 1 à 20, des hauts revenus taxés à 100% quand ils accèdent 20% du revenu médian, un SMIC porté à 1700 euros bruts, un secteur bancaire en partie renationalisé, mieux différencié entre banques de dépôt et banques d'investissement et cessant d'alimenter cette économie-casino qui plonge les sociétés dans la crise sociale, la préservation des statuts des banques mutualistes, voilà des propositions du programme partagé du Front de Gauche qui pourront rencontrer peut-être les attentes d'un grand nombre de ces salariés en lutte et de ceux qui les regardent  se battre avec plaisir ou admiration.                

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