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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 06:00
De gauche à droite: Georges Cadiou, Sylvain Cypel, Leïla Shahid, Claude Léostic, Taoufiq Tahani, Jean-Pierre Jeudy

De gauche à droite: Georges Cadiou, Sylvain Cypel, Leïla Shahid, Claude Léostic, Taoufiq Tahani, Jean-Pierre Jeudy

Leïla Shahid, Claude Léostic et Taoufiq Tahani

Leïla Shahid, Claude Léostic et Taoufiq Tahani

Carhaix et la Bretagne ont la Palestine au coeur: un débat passionnant à l'espace Glenmor de Carhaix avec Leila Shahid, Taoufiq Tahani, Claude Léostic, Sylvain Cypel le 3 octobre
photo Jean-Marc Nayet

photo Jean-Marc Nayet

photo Jean-Marc Nayet: Lucienne, Leïla, Ismaël et Alain

photo Jean-Marc Nayet: Lucienne, Leïla, Ismaël et Alain

photo Jean-Marc Nayet

photo Jean-Marc Nayet

Ce fut un grand moment de réflexion collective, de mobilisation et de solidarité autour de la question palestienne que ce débat organisé par l'AFPS Centre-Bretagne et animé par le journaliste et militant régionaliste Georges Cadiou avec Leila Shahid, la formidable et très charismatique et sympathique diplomate de l'OLP en Europe, Taoufiq Tahani, le président de l'AFPS, universitaire, Claude Léostic, présidente de la Plateforme pour la Palestine, le passionnant Sylvain Cypel, journaliste franco-israélien, ancien correspondant du Monde à New-York, journaliste au "Courrier International" et aujourd'hui correspondant à Médiapart, auteur du livre "les Emmurés", et Jean-Pierre Jeudy, l'ancien maire communiste de Carhaix, un des animateurs de l'AFPS Carhaix.

Il y avait plus de 300 personnes à l'espace GLENMOR de Carhaix, mis à disposition par la mairie de Carhaix pour cet échange qui a duré près de 3h30 et qui a été extrêmement enrichissant et instructif pour comprendre la situation en Palestine et en Israël, les perspectives d'avenir et de lutte pour le soutien aux droits des palestiniens.

Leïla Shahid, née à Beyrouth dans une famille palestinienne victime de l'épuration ethnique israélienne de 1948, a rappelé qu'elle n'était plus déléguée générale de la Palestine en France. A la retraite de la diplomatie, elle est devenue elle-même membre de l'AFPS à Alès. La France est pour elle une terre d'élection pour la solidarité avec les Palestiniens, et la Bretagne y joue un rôle très particulier: il est vrai que 6 représentants de l'OLP, les prédécesseurs de Leïla Shahid, ont été assassinés en France.

Elle est revenue sur les accords d'Oslo,il y a 22 ans, qui paraissent aujourd'hui définitivement caduques et enterrés tant les Israéliens les ont piétinés. Arafat n'était pas dupe sur la facilité à appliquer les accords d'Oslo et des israéliens à tenir leurs engagements, mais c'était la première proposition directe que faisait à l'OLP un gouvernement israélien officiel, la première négociation bilatérale, la première fois qu'on reconnaissait qu'il y avait un conflit entre israéliens et palestiniens et non entre arabes et israéliens. Ces accords permettaient à l'OLP, un mouvement national né dans l'exil et dans des capitales arabes à l'étranger, de revenir en Palestine. Arafat a dit à ce moment là: c'est déjà une étape essentielle, moi, je ne suis plus de toute première jeunesse, maintenant c'est à vous de construire la souveraineté et l'Etat de Palestine. Jusqu'à l'assassinat de Rabin, la partie israélienne a plus ou moins joué le jeu. Depuis l'assassinat de Rabin, les accords d'Oslo sont minés, dénaturés de l'intérieur par les gouvernements successifs en Israël.

Sylvain Cypel a expliqué ce qui conduisait depuis l'assassinat de Rabin à la droitisation de la société israélienne. Après Oslo, jusqu'en février 1994, pendant 7-8 mois, il y a eu une phase d'euphorie dans la société israélienne, la gauche israélienne. A l'époque toutefois, la droite israélienne disait que le gouvernement Rabin n'avait pas de majorité juive pour faire la paix avec les Palestiniens et négocier la création de l'Etat Palestinien en 5 ans (il aurait dû être créé en 1999 selon le Préambule des accords d'Oslo). Pour Sylvain Cipel, cette droitisation vient de l'incapacité de l'autorité israélienne à mener une négociation honnête et intelligente avec l'OLP. Israël est dominé par la pensée sécuritaire. Or, le fond de la question n'est pas sécuritaire mais politique. La société palestinienne a brusquement basculé après Camp David. Barak a menti effrontément, les services de sécurité israéliens le confessent en privé, en disant que c'était Arafat qui était responsable de l'échec de Camp David en repoussant de prétendues offres généreuses israéliennes. En réalité, c'est Barak qui a voulu en finir avec les négociations de paix avec les Palestiniens pour ne leur substituer que le rapport de force. Barak a menti mais c'est ce que la société israélienne voulait entendre. C'est dans son ADN de se vivre comme victime, et non comme l'oppresseur. Aujourd'hui, dans la société israélienne, l'élément colonial est devenu prépondérant et essentiel. Aujourd'hui, en Israël aussi, il y a des réfugiés, véritables damnés de la terre, qui fuient la guerre et le totalitarisme au Soudan et en Erythrée. Ces gens sont parqués dans le désert du Neguev dans des conditions épouvantables. Il y a des ratonnades contre les africains dans des quartiers de Tel Aviv, avec des morts. Un ministre d'origine marocaine Elie Ishaï, représentatif de l'extrême-droitisation de la classe politique israélienne, a dit à cette occasion en justifiant les bastonnades et les massacres: "ces gens là doivent comprendre que nous sommes un pays de blancs". Son grand père juif marocain de l'Atlas doit se retourner dans sa tombe! Avec tous ses travers de l'époque, en Israël, un dirigeant politique n'aurait jamais dit ça il y a 20 ans. Aujourd'hui, si. Aujourd'hui, on observe une dégradation terrible de l'esprit public en Israël, une remise en cause des fondements de la démocratie. En même temps, même si 80% de la société et des jeunes se sont clairement droitisés, il reste 15 à 20% des jeunes qui sont capables de contester la politique étatique et y compris de manifester et d'agir courageusement pour les droits des palestiniens. Le consensus pro-sioniste est dans son contenu beaucoup plus radicalement raciste et dur aujourd'hui qu'il y a 40 ou 45 ans, mais il y a davantage d'israéliens qui s'en libèrent. En même temps, pour la première fois à la Knesset le groupe de parlementaires des citoyens israéliens d'origine palestinienne, avec le Parti Communiste israélien (israélo-palestinien), est le 3ème du Parlement, juste derrière le Parti Travailliste à 1 voix près: 17 députés sur 120. Cela fait très peur à la droite israélienne: ces députés peuvent participer aux commissions de sécurité, de défense, ont accès à l'information. En même temps, parallèlement, le nombre de lois qui discriminent les arabes israéliens est en croissance inquiétante.

Claude Léostic a rappelé que la solidarité de la Bretagne avec la Palestine était considérable, comme en témoignait la présence hier de groupes locaux de l'AFPS de Morlaix, Brest, Douarnenez, Quimper, St Malo, Nantes (...etc.). Le nombre de groupes locaux de l'AFPS en Bretagne est considérable. Le mouvement de solidarité avec les palestiniens est exposé à la fois à une politique gouvernementale alliée au gouvernement d'Israël, et une société travaillée par le lobby pro-israélien et sioniste, même si les Français sont très majoritairement convaincus, comme les Européens, que la politique d'Israël est criminelle et contraire à toute possibilité de paix et de plus en plus solidaire des palestiniens, bafoués dans leur droit à l'existence. Le but de la plateforme des ONG créée en 1993 et qui regroupe une quarantaine d'organisations (comme le MRAP, la Ligue des Droits de l'Homme, la Cimade, le Secours Catholique, l'AFPS, l'UJPP....) est aussi d'exercer une pression médiatique contre les intérêts coloniaux israéliens et pour la défense du droit des palestiniens. La Plateforme réalise un travaille de plaidoyer qui s'adresse aux décideurs, à nos élus à tous les niveaux. Elle se concentre aujourd'hui sur 4 objectifs: - la libération des prisonniers politiques, fondamentale, car la détention arbitraire est un moyen pour les israéliens de casser la lutte des Palestiniens et leur mouvement de résistance à l'occupation militaire et à la colonisation - l'interdiction des produits des colonies israéliennes - la pression pour empêcher la judéisation complète de Jerusalem, la capitale de l'Etat Palestinien - et la lutte contre le blocus inhumain de Gaza.

Taoufiq Tahani a rappelé qu'en haut lieu on faisait tout pour marginaliser la question palestinienne. C'est pourtant une question centrale, la seule question qui peut mobiliser autant de monde en France et en Europe parce que les gens se rendent compte de la gravité des spoliations et des agressions dont ont été victimes les Palestiniens, que c'est un conflit de décolonisation, et que c'est central dans la paix dans le Proche-Orient et dans le monde. 60 à 70% des européens considèrent Israël comme une menace pour la paix et la stabilité du monde, mais les Européens se gardent bien de publier ces sondages. Cazeneuve a lui-même confié à l'occasion des 300 manifestations pour Gaza lors de l'agression d'il y a un an et deux mois que lui-même, s'il n'avait pas été ministre de l'intérieur, aurait manifesté contre l'agression militaire israélienne contre les gazaoui. La campagne "Boycott-Désinvestissement-Sanction" a déjà une certaine efficacité et il faut l'intensifier en la popularisant. Véolia se retire d'Israël, France Télécom Orange est aussi en train de mettre fin à ses partenariats. Pourtant, avec la circulaire Alliot-Marie, que Taubira et Hollande refusent d'abroger, la France est le seul pays qui pénalise le boycott. Aujourd'hui, en raison de l'enlisement du processus de construction étatique et de paix et de la politique du fait accompli et du coup de force des israéliens, 65% des Palestiniens ne croient plus à l'avènement des deux états. Il faut arrêter l'hypocrisie des grands de ce monde: 67 ans après 1948, 48 ans après 1967, la Cisjordanie n'est qu'une peau de léopard et les palestiniens, avec la colonisation, sont prisonniers de petites enclaves.

Mais attention, prévient Leïla Shahid, il y a quelque chose qui devient très dangereux chez les militants, c'est de se dire que si on a pas avancé dans la reconnaissance des droits des palestiniens, c'est qu'on ne connaît pas la bonne solution: 1 Etat binational ou deux Etats. En réalité, Sylvain Cipel l'a dit, l'origine de l'impasse, c'est la droitisation de la société israélienne pas l'hésitation sur la solution technique qui permettrait aux palestiniens de voir leurs droits à l'existence reconnus. Il y a eu un changement dans la nature idéologique de la société israélienne: elle est de plus en plus raciste, et elle n'a pas honte de le dire, de plus en plus religieuse aussi, au sens fondamentaliste de Daesh, du retour aux fondamentaux, à la vie des Hébreux des origines. En face, il y a la stupidité, la criminalité, la lâcheté du monde. Le nouvel ordre mondial né de la disparition du bloc communiste, qui servait d'appui aux revendications nationales décolonisatrices, est un nouveau désordre mondial. L'agression américaine de Irak en 1991, puis en 2003, face à un pouvoir fasciste, on est d'accord, a complètement déstabilisé la région. En soutenant les chiites en Irak, les américains ont créé Daesh: Daesh est la conséquence de la stupidité de la politique américaine en Irak, mais aussi de la férocité de la répression du régime criminel de Bashar el Assad contre l'insurrection démocratique de son peuple. Maintenant, on a deux états décomposés, l'Irak et la Syrie, et un contexte qui n'est plus un contexte de guerre froide mais de guerre chaude avec la Russie qui bombarde la résistance à Bachar et non Daesh. Dans ce cadre là, la Palestine, les droits et les intérêts des Palestiniens, pèsent bien peu. Mahmoud Abbas a rencontré tous les grands dirigeants du monde à l'ONU en entretiens privés mais aucun n'a parlé de la Palestine dans son discours en Assemblée Générale. C'est une négation par l'indifférence des Palestiniens et de la colonisation. Normalement, on aurait dû avoir un Etat en 1999, il y a 16 ans. Le problème, ce n'est pas les hésitations des Palestiniens sur la solution (Etats séparés, Etat binational) mais c'est l'avènement de la nouvelle droite israélienne qui voulait enterrer Oslo. Le seul mot d'ordre: c'est conquérir nos droits, mettre fin à l'occupation militaire. Aujourd'hui, les Américains sont complices. Les Européens, premiers donateurs de l'autorité palestinienne, qui ont financé un aéroport, le début d'infrastructures portuaires, industrielles à Gaza, et qui laissent l'armée israélienne détruire tout ça sans aucune réaction significative, sans aucune sanction, aussi. Le discours européen est la plus grande supercherie. C'est un discours suivi d'aucune mesure sérieuse.

Sylvain Cypel: la question clef, c'est la fin de l'occupation. La logique d'Oslo est caduque: on ne peut plus dire, le jour où il y a la Paix, les Palestiniens auront un Etat, il faut dire, il y aura la paix quand l'armée israélienne mettra fin à l'occupation des territoires palestiniens de 1967. C'est possible, il suffit que comme dans le Sinaï ou à Gaza autrefois, l'armée et la police israélienne se retirent et ne protègent plus les colonies, que l'état facilite le relogement des colons en Israël. Le mot "paix", l'expression "processus de paix" sont devenus des supercheries quand la réalité c'est la colonisation armée, l'oppression et l'apartheid. Les conditions ne sont pas réunies pour la paix, le rapport de force est trop défavorable, le gouvernement israélien n'est pas près à négocier quoique ce soit. Ce qu'il faut mettre en avant, c'est le retrait des territoires occupés. Pendant la guerre d'Algérie, on début, on disait simplement en tant qu'opposants à la guerre coloniale "Paix en Algérie!": puis à partir de 1958 on a dit "Oui à l'Algérie Indépendante!" "Retrait de l'armée française d'Algérie!". Aujourd'hui, il faut dire: l'armée israélienne dehors! Et les 600 000 colons des territoires occupés ne pourront rester sur les territoires palestiniens. Dayan l'avait bien senti lors de l'évacuation du Sinaï. Aujourd'hui, je ne vois pas vraiment la solution sortir d'une évolution positive de la société et de la classe politique israélienne. Les Etats-Unis qui soutiennent militairement, politiquement, financièrement Israël, et donc sa politique de colonisation, ont la clef. Obama est un politicien réformiste assez banal qui considère que la politique, c'est l'art du possible. Il ne met pas une pression énorme sur Netanyahou et pourtant il considère avec l'administration américaine que la politique israélienne est délirante. Seul Washington a les moyens politiques, financiers, militaires de faire plier, de tordre le bras à Israël: ils l'ont fait en 48, en 57, en 73, quand il s'est agi d'empêcher l'invasion et l'annexion de l'Egypte ou le retrait palestinien de Beyrouth en 82. L'image d'Israël se détériore très vite aux Etats-Unis. Il y a aujourd'hui la possibilité d'une fracture importante dans la communauté juive américaine. Les plus lucides n'apprécient pas la dérive pro-droitière et pro-Netayahou du Congrès Américain tenu par des Républicains dominés par un sionisme radical: il ne faut pas oublier que 70%des juifs américains ont voté pour Obama. La possibilité d'une confrontation importante entre les Etats-Unis et l'Etat d'Israël est de plus en plus probable.

Plusieurs questions ont été posées ensuite:

- Faut-il boycotter seulement les produits des colonies ou les produits israéliens en général?

- Quelle action de soutien pour les prisonniers politiques?

- Comment mettre fin à l'impunité internationale d'Israël quand le pays viole le droit?

Raconter par le détail cette conférence-débat à plusieurs voix extrêmement riche et dynamisante, grâce notamment à la très belle personnalité de Leïla Shahid, serait trop long.

Leïla Shahid dédicace son livre

Leïla Shahid dédicace son livre

Soirée Couscous et Fest-Noz aux Halles de Carhaix

Soirée Couscous et Fest-Noz aux Halles de Carhaix

Carhaix et la Bretagne ont la Palestine au coeur: un débat passionnant à l'espace Glenmor de Carhaix avec Leila Shahid, Taoufiq Tahani, Claude Léostic, Sylvain Cypel le 3 octobre
Claude Léostic (présidente de la plateforme des ONG pour la Palestine) et Taoufiq Tahani (président de l'AFPS)

Claude Léostic (présidente de la plateforme des ONG pour la Palestine) et Taoufiq Tahani (président de l'AFPS)

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 20:29

Le 115 s'occupe dans notre département de l'accueil des sans-abris et personnes momentanément privées de toit.

De son côté, Coallia accueille dans des centres d'hébergement CADA et la plateforme de demandeurs d'asile de Brest les étrangers demandeurs d'asile.

Au mois de septembre, le 115 a déjà été obligé de diminuer de moitié ses prises en charge de nuits d'hôtel pour les sans-abris, et au mois d'octobre, cette moitié va être encore réduite de moitié car, c'est bien connu ... la température monte à l'automne.

Normalement, l'Etat réajuste ses lignes budgétaires en fonction des besoins.

Là, ce n'est pas le cas: il laisse à l'association qui gère le 115 l'obligation de laisser dans la rue, car les budgets ont fondu devant l'augmentation sensible des gens qui sont dans le dénuement et sans hébergement cette année, l'Etat refusant de verser plus quand les besoins augmentent.

Seules les femmes victimes de violence ou en rupture de vie familiale seront désormais accueillies dans le Finistère en nuitée d'hôtel, si les collectivités n'obligent pas l'Etat à revoir ses positions.

Pourtant, pouvoir avoir un toit est bien un droit fondamental.

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 19:49

Tous dans la rue au côté des syndicats le jeudi 8 octobre pour dire l'URGENCE d'une autre politique

Le PCF du Finistère appelle les jeunes, les salariés les sans emplois et retraités à participer en nombre à la journée de mobilisation interprofessionnelle du jeudi 8 octobre à l'appel de nombreux syndicats (CGT, FSU, Solidaires, UNEF, et UNL).

Nous serons présents dans les rassemblements de Brest et de Quimper à 11h aux côtés de ceux qui disent : assez de cette politique au service de la finance et soumise à l'Europe ultra-libérale.

Oui, les richesses existent en France, la 6e économie mondiale dont le PIB n'a jamais été aussi élevé - tout comme les revenus des 5% les plus riches de nos concitoyens - pour augmenter les salaires, financer des services publics et une protection sociale de qualité.

Nous avons besoin d'un mouvement social fort pour récréer de l'espoir et faire reculer les forces capitalistes qui aujourd'hui font la loi avec la complicité d'une grande partie de la classe politique, et notamment de Valls, Macron, et Hollande.

Les 40 milliards de cadeaux sans contrepartie aux entreprises ne produisent aucun effet sur l'emploi. Ce n'est pas en allongeant le temps de travail, en baissant les salaires, en détruisant le droit du travail au nom d'une prétendue modernité qui nous renvoie à la morgue des possédants du XIXème siècle, en intensifiant l'austérité pour les collectivités, les associations et les services publics qu'on fera baisser le chômage mais en réduisant le temps de travail, en s'attaquant au coût du capital et en remettant en cause les dogmes du libéralisme européen : la concurrence libre et non faussée, la souveraineté des marchés et des banques.

S'il ne veut pas continuer à faire grandir la désespérance, la crise politique et le vote pour l'extrême-droite, le gouvernement doit cesser sa politique de casse sociale et s'engager dans une réelle réforme fiscale au service de l'égalité des droits et du financement des services publics.

Pour relancer l'activité économique, il faut réévaluer le SMIC et les petites retraites, qui condamnent aujourd'hui beaucoup de vieux à la misère, augmenter le salaire des fonctionnaires. Avec le gel du point d'indice, le salaire net moyen de la fonction publique est en recul constant depuis 2011.

Nous ne pouvons plus accepter cette accumulation de réformes néo-libérales qui ont pour seul but de diminuer le niveau de services publics comme la loi Notre ou la nouvelle réforme de l'hôpital qui accentue le pouvoir de l'ARS et les logiques de rentabilité au détriment de la qualité de la prise en charge humaine et de la proximité de l'accès aux soins.

Il est plus que temps pour les Français de dire : Trop c'est Trop ! La coupe est pleine.

Maintenant, ce n'est plus l'oligarchie qui doit décider, mais le peuple ! Notre avenir dépend d'abord de nous et de nos luttes.

La Fédération du Parti Communiste Finistère

Communiqué du PCF 29: tous dans la rue au côté des syndicats le jeudi 8 octobre pour dire l'URGENCE d'une autre politique: à Quimper et à Brest, manifestons à 11h
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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 08:49
Jeudi 8 octobre: une délégation japonaise pour la Paix en Bretagne à l'occasion du 70e anniversaire de Hiroshima et de Nagasaki: rencontres à Crozon et à Quimper
Xavier Compain, la tête de liste du Front de Gauche aux élections régionales, Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère et plusieurs militants et candidats aux Régionales sur la liste du Front de Gauche seront présents devant la base militaire de l'île Longue (au fret) à 10h30 le jeudi 8 octobre et à Quimper 14h30 aux Halles Saint François pour rencontrer la délégation japonaise et exposer nos orientations pour en finir avec les armes nucléaires en Bretagne, en France et dans le monde.

Cette rencontre avec la Délégation Japonaise contre l'arme atomique et le Mouvement de la Paix se déroule en deux temps :

à 10heures 30 à l'Ile longue, au Fret en presqu’ile de Crozon
à 14heures 30 aux halles St François (salle à l'étage) en
centre ville de Quimper, pour un point-presse témoignage-échange
avec les Hibakusha ( survivants des bombardements atomiques de 1945)


Soyons y le plus nombreux possible!

Une délégation de survivants d’Hiroshima et de Nagasaki à Rennes le 8 octobre

2015 est l’année du 70e anniversaire d’Hiroshima.

A cette occasion une délégation de survivants d’Hiroshima et de Nagasaki, de pacifistes et de syndicalistes japonais fait actuellement un tour d’Europe pour alerter sur les dangers de l’arme atomique et sur la nécessité d’obtenir un traité d’interdiction des armes nucléaires.

Cette délégation se rendra dans différents pays d’Europe dont l’Espagne l’Angleterre, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suède, la Belgique et la France.

Ils seront présents à Rennes le jeudi 8 octobre 2015 et participeront à une conférence débat qui se déroulera à l’auditorium de la Maison Internationale de Rennes (MIR) à 20h30.

La délégation est composée de survivants de Hiroshima, de responsables des associations pour la Mémoire de ce crime contre l'humanité, de responsables du mouvement de la paix japonais, du secrétaire adjoint de la plus grosse coordination syndicale japonaise:

  1. Masashi Ieshima (Mr) – Tokyo Federation of A-bomb Survivors Associations (Toyukai)
  2. Kuniko Kimura (Ms), Chiba Association of A-Bomb Survivors
  3. Yuri Nagao (Ms.) – Vice President of National Confederation of Trade Unions (Zenroren)
  4. Saburo Sugasawa (Mr.) – Yamanashi Gensuikyo
  5. Hiroko Imura (Ms.) – Hyogo Gensuikyo
  6. Hideki Yokoe (Mr.) – Aichi Gensuikyo
  7. Yayoi Tsuchida (Ms) – Assistant general secretary, Gensuikyo
  8. Hibiki Ouchi (Ms.) – Staff, Gensuikyo

Ce n’est pas tous les jours que nous avons de telles délégations composée de responsables nationaux du mouvement pacifiste et du mouvement syndical japonais.

Nous y parlerons bien sur de la question de la paix et du désarmement nucléaire mais aussi la volonté du gouvernement japonais de supprimer l’article 9 de la constitution japonaise qui interdisait à ce pays de se doter d’une armée et d’intervenir militairement à l’étranger mais nous aussi des différentes luttes que mènent les mouvements démocratiques japonais.

C’est pourquoi nous vous demandons de bien vouloir diffuser cette information dans vos réseaux et serions heureux de votre présence à la conférence débat.

..............................................................................................................

Voici transmis par notre correspondant du PCF Rennes Jacquy Rivoalan, deux liens qui concernent la Bretagne au premier chef et pour diverses raisons d'actualité

http://toutrennescultivelapaix.fr/2015/10/01/une-delegation-de-survivants-dhiroshima-et-de-nagasaki-a-rennes-le-8-octobre/

http://www.humanite.fr/tir-du-missile-nucleaire-m51-irresponsabilite-et-gabegie-financiere-585590

* les SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d'engins ) peuvent être mis en oeuvre à partir de la base opérationnelle de l' Ile - Longue dans la rade de Brest.

Les " chefs de guerre " français Hollande , Le Drian , Fabius témoignent d'une incessante bienveillance à l'égard de ces armes de destruction massive.

Jeudi 8 octobre: une délégation japonaise pour la Paix en Bretagne à l'occasion du 70e anniversaire de Hiroshima et de Nagasaki: rencontres à Crozon et à Quimper
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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 05:25
Marie-Pierre Coant et Paul Quemener à Berrien

Marie-Pierre Coant et Paul Quemener à Berrien

Bonjour Gérard Le Puil,

J'ai lu dans le dernier "Huma dimanche" ton article où tu prends l'exemple de Berrien pour mettre en cause les logiques d'emprise des nouveaux logements sur les terres agricoles et de déplacements domicile-travail requis par l'installation dans des maisons neuves avec terrains dans les bourgs à plusieurs kilomètres ou dizaines de kilomètres des villes où l'on travaille et fait ses courses.

La base théorique de ton point de vue, basé sur la volonté de préservation de la planète, de lutte contre la disparition des terres agricoles et le réchauffement climatique, et la valorisation des logements existants à rebours de la tendance des jeunes actifs à vouloir acheter des maisons neuves avec terrain bon marché dans des communes rurales, est défendable.

Pendant la campagne des municipales du Front de Gauche à Morlaix, nous avons nous-mêmes regretté la tendance des communes limitrophes à Morlaix à se développer au détriment de Morlaix en faisant du dumping foncier, en bétonnant des terres agricoles et des zones humides sans plan d'aménagement durable pour la vie sociale dans ces communes (transports en commun, espaces de vie, commerces de proximité, recours au tout voiture...) et au détriment de la ville-centre comptant de nombreux logements vides et des impôts plus lourds pour financer des services dont les habitants des communes périphériques bénéficient aussi.

Néanmoins, Berrien n'est pas une commune de périphérie de ville néo-urbaine, mais un bourg rural de Centre-Finistère (à 25km de Morlaix - 30mn, et 23 km de Carhaix - 30 mn en voiture - les villes moyennes les plus proches), menacé par la désertification, comme tu as toi-même noté que c'était le lot de beaucoup des bourgs de la région.

Je ne crois pas que notre modèle de société, ce soit la disparition du réseau de petits bourgs, de petites et moyennes villes qui font le riche maillage territoriale et le terreau de vie sociale solidaire de la France, et plus encore de la Bretagne.

Si l'école disparaît, comme d'autres services publics et services à la personne ont pu disparaître dans ces bourgs des Monts d'Arrée, alors c'est la capacité à faire venir des jeunes, et des jeunes couples dans la commune qui est menacée.

Et la vie quotidienne des familles qui y habitent déjà qui se complique. Ces bourgs n'ont pas vocation qu'à accueillir des maisons secondaires, des retraités ou des anglais.

Le combat de Paul Quemener, Marie-Pierre Coant, et de leur Conseil Municipal me semble exemplaire d'un volontarisme politique pour lutter contre la disparition des services publics de proximité et contre les logiques de désertification, de vieillissement et de paupérisation du Centre-Bretagne.

Ces mêmes élus qui luttent sont revenus en régie publique de l'eau et mobilisent aujourd'hui la population contre le Grand Marché Transatlantique, Berrien s'étant déclarée commune hors TAFTA et l'ayant affiché sur des panneaux très visibles à plusieurs endroits de la commune.

Paul Quemener, le maire, militant du collectif citoyen Front de Gauche centre-Finistère, était candidat du Front de Gauche aux sénatoriales avec moi en septembre 2014, et sera probablement candidat du Front de Gauche sur la liste des Régionales en décembre 2015. Marie-Pierre Coant, l'ancienne maire, très appréciée par ses concitoyens, est aussi une militante du Front de Gauche.

Avec José Le Guelaff à Motreff près de Carhaix, Paul Quémener est le seul maire sympathisant Front de Gauche que nous ayons dans le Finistère.

Ce sont des amis politiques qui militent pour la survie du Centre-Bretagne face aux logiques de concentration des investissements, des services, des richesses, et de la démographie sur les métropoles, le littoral et les grandes villes, dans une logique néo-libérale et européenne de mise en concurrence des territoires.

Autant on peut défendre au nom de l'engagement écologique le développement des transports en commun dans les zones rurales, sur les déplacements péri-urbains, et à l'échelle départementale, autant on peut dénoncer la fermeture des écoles, des bureaux de poste, des services pour des raisons de rentabilité immédiate, autant je trouve que c'est se tromper de combat de dévaloriser cette démarche médiatique de promotion d'un bourg de centre-Finistère, haut lieu de la résistance comme tu le sais sans doute, qui utilise les moyens à disposition pour sauver l'école dans une démarche démocratique exemplaire d' une association des élus, des parents d'élèves et des citoyens.

Parmi ceux qui vont acheter ces terrains à 1€ le m2, il y aura des jeunes, des professionnels qui vont dynamiser la vie sociale et économique de la région.

Tout en appréciant généralement tes articles et tes contributions aux débats d'idées et à la prise en compte des enjeux écologiques et alimentaires, je trouve que sur ce point-là, tu aurais dû au moins contacter les élus de la commune pour entendre leur point de vue avant et ne pas faire un article à charge contre la municipalité combattante et courageuse d'une des dernières communes "rouges" du Finistère alors qu'il y a tant d'autres choses à remettre en cause si on veut défendre le climat, un aménagement équilibré du territoire, et le maintien des terres agricoles.

Au hasard, pour parler des questions qui préoccupent les habitants de la région, la Centrale à Gaz de Landivisiau, l'aéroport de Notre-Dame des Landes, les logiques de métropolisation...

Fraternellement,

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère.

Berrien, Article de Gérard Le Puil dans l'Huma Dimanche critiquant les terrains à 1€ le m2: lettre de Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF, au journaliste de l'Huma
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27 septembre 2015 7 27 /09 /septembre /2015 18:11

L'AG régionale d'Eelv a décidé ce dimanche 27 septembre de mettre fin au processus de rassemblement avec le Front de Gauche.

Le résultat de leur vote est clair: 66% de vote contre l'accord, 5% de blancs, 29% de vote pour. L'orientation des militants Eelv bretons est clairement la voie de l'autonomie, contrairement à ce qui se passe en PACA.

Vous trouverez ci-joint le communiqué que les deux têtes de liste du Front de Gauche, Xavier Compain et Sylvie Larue, vont envoyer à la presse:

Le Front de Gauche en Bretagne prend acte qu'EELV a décidé de ne pas mener à son terme le processus de rassemblement avec le Front de gauche à l'occasion des élections régionales de décembre. Nous le regrettons.

Nous avons affirmé notre volonté de créer les conditions de ce rassemblement, nous avons travaillé ensemble les grandes orientations d'un projet à porter en commun, et à enrichir avec toutes celles et ceux qui souhaitent contribuer à une dynamique politique nouvelle porteuse d'espoir.

Malgré les urgences démocratiques, sociales et écologiques auxquelles nous devons faire face, en faisant le constat que l'union possible en PACA ne l'est pas en Bretagne.

Nous continuerons à assumer tous les principes politiques qui nous animent: démocratiques, sociaux, écologiques. Notre intention est de réaliser sur le terrain, chez les Bretons eux-mêmes, l'unité de la gauche sociale et écologiste .

Nous porterons les 5 grandes orientations que nous avons définies avec EELV. :

1- La démocratie au cœur de notre projet.

2- Pour travailler mieux, privilégions la solidarité, la coopération, et l'égalité des droits

3- Pour se former, se cultiver et s'émanciper, donnons la priorité aux services publics et aux initiatives citoyennes.

4- Pour l’accès de toutes et tous à une alimentation saine, sortons du productivisme et privilégions l'agriculture paysanne et la pêche artisanale.

5- Pour développer de manière équilibrée les territoires, sortons des logiques de métropolisation et de compétition mondialisée.

Nous voulons écarter le risque grandissant d'une victoire généralisée de la droite et de l'extrême-droite, dont les conséquences seraient désastreuses pour le pays et les politiques publiques en région. Nous voulons contribuer à l'élection de nouvelles majorités régionales porteuses de choix de gauche pour des politiques publiques sociales, solidaires, écologiques, résistant aux logiques d'austérité et les faisant concrètement reculer.

Il y a beaucoup à gagner pour tous dans cette bataille : des élus utiles aux populations, des mesures concrètes qui amélioreront la vie au quotidien, des forces supplémentaires pour reconstruire une alternative politique dans le pays. Alors la voix de celles et ceux qui veulent des actions publiques vraiment de gauche, protectrices, solidaires et écologiques, sera en situation d'être écoutée et respectée de tous.

Les militants d'EELV refusent l'union au 1er tour des Régionales avec le Front de Gauche au terme d'un processus de négociation de plusieurs semaines
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26 septembre 2015 6 26 /09 /septembre /2015 05:55

Nous connaissons bien dans les nombreux pays de tradition musulmane que nous avons visités une manière de vivre la religion musulmane spirituelle, tranquille, éclairée, tolérante, nullement exclusive du plaisir, de l'humanisme, de la culture et des lumières.

Néanmoins, nous savons tous que depuis les années 80 se diffuse à partir des pétromonarchies du Golfe dans les pays musulmans et en Europe une version ultra-radicale et obscurantiste de l'Islam qui est un véritable danger pour les valeurs humaines progressistes que nous défendons et l'intégrité des personnes qui sont sont le joug de ce pouvoir idéologique qui tend à nier la liberté humaine, l'égalité des sexes, le droit au plaisir et à l'innocence des sources de joie dans la vie.

Depuis des années, mon voisin me confie qu'il peut voir sur le net des vidéos hallucinantes par le caractère rétrograde et liberticide d'un imam de Brest.

Il y a quelques semaines, la presse rappelait un prêche où il était question de justifier la "correction" physique des femmes et des filles.

Hier, c'est le Télégramme qui nous parle d'une vidéo tournée par les services de la mosquée sunna de Pontanézen datant de mai 2014 où l'on voit l'imam en question dénoncer comme un acte diabolique le fait d'écouter ou de jouer de la musique à des enfants de moins de 10 ans et expliquant que ceux qui écoutent de la musique seront transformés "en singes ou en porcs".

On ne peut que trembler d'inquiétude et de colère en écoutant ces discours fascistes ennemis de toute beauté et de toute bonté, car quoi de plus divin et inspirant dans la vie profane que la musique. Bientôt, il faudra aussi brûler tous les livres autre que le Coran et ceux des prédicateurs...

Evidemment, il ne faut pas considérer que ces discours ultra-radicaux et d'une stupidité sans bornes sont représentatifs de la religion musulmane et de l'état d'esprit de la majorité des croyants mais ils ont vraiment de quoi inquiéter et doivent être dénoncés avec vigueur par tous les partisans de la liberté humaine, du droit à la culture et à la joie. Le caractère non centralisé et hiérarchisé du clergé musulman, et la radicalisation de certaines franges des musulmans parmi les jeunes convertis notamment, offre un espace pour ce genre d'huluberlus.

Autant l'islamophobie est une réalité grandissante et inquiétante puisqu'elle procède aussi d'une forme de xénophobie, autant le respect dû aux religions et aux croyants, quels qu'ils soient, a pour limite une certaine respectabilité intrinsèque du discours religieux, qui s'il atteint ces sommets de connerie et d'obscurantisme, n'a pas, comme le discours des intégristes chrétiens, a être ménagé.

Nietzsche disait que le ressentiment, la haine de la vie, retournés en plaisir pervers à condamner la nature et les forces de vie en l'homme, étaient au fond de toute une part du zèle religieux: on en a l'illustration aujourd'hui avec cet extrémisme musulman.

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25 septembre 2015 5 25 /09 /septembre /2015 20:40
Samedi 26 septembre: marche pour la paix et le désarmement nucléaire à Rennes à 15h30
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23 septembre 2015 3 23 /09 /septembre /2015 07:24
Régionales: journée agriculture/ agro-alimentaire du Front de Gauche à Quimperlé le jeudi 24 septembre en présence de Xavier Compain

Notre rencontre débat consacrée aux questions agricoles et à l'agro alimentaire du jeudi 24 septembre à Quimperlé.

Nous nous retrouverons à 10 h au café "Le Régent" à Quimperlé, rue Leuriout (face à la maison des syndicats, à proximité immédiate de la place des écoles).

Les thèmes privilégiés, mais non exclusifs, de notre rencontre pourraient se concentrer sur:

  • les rapports de l'agriculteurs et la société,
  • la place des citoyens dans la définition, l'élaboration et le contrôle des politiques agricoles publiques,
  • les questions environnementales comme pilier fondamental de la transition agricole en Bretagne et ailleurs,
  • la place des consommateurs particuliers et collectifs dans la définition des missions fixées aux agriculteurs, la qualité des produits l'accès aux produits de qualité;
  • la situation sociale réelle des agriculteurs ou d'une partie d'entre eux , enhjeu de la transition agricole et la mise ne place d'une agriculture paysanne viable.

Pour votre parfaite information la journée se poursuivra par une rencontre à 12 heures avec les militants syndicaux des entreprises de l'agro alimentaire; à 14h30 avec une rencontre avec les organisations agricoles.

11h30 rencontre presse

12h30-14h rencontre casse croute militants syndicaux de l'agro alimentaire :

Bigard, Doux, Capitaine Cook, Duc, Doux, Purina Nestlé

Nous nous retrouverons à 14 h 30 au café "Chouchou" à Quimperlé avec les organisations agricoles (FDSEA, Confédération Paysanne, Groupement des agriculteurs bio ; EMB) dans le bas de la rue Savary, au n°10

Les thèmes privilégiés, mais non exclusifs, de notre rencontre pourraient se concentrer sur:

  • Le bilan des politiques agricoles et leur impact local
  • les rapports entre les agriculteurs et la société,
  • les questions environnementales pilier fondamental de la tansition agricole en Bretagne et ailleurs,
  • La transition agricole..la quelle et comment y parvenir ?
  • Quel rôle pour le Conseil Régional dans l'accompagnement des mutations.

A 16h30 Plan de méthanisation : Bannalec

18h20: Xavier Compain interviewé en direct sur la radio RCF RIVAGES dans le journal finistérien

19 heures : rencontre débat, salle du Coat kaer. Quimperlé

Régionales: journée agriculture/ agro-alimentaire du Front de Gauche à Quimperlé le jeudi 24 septembre en présence de Xavier Compain
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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 20:10
Véronique Blanchet (PCF-Front de Gauche pays Bigouden) présente le déroulé de la journée

Véronique Blanchet (PCF-Front de Gauche pays Bigouden) présente le déroulé de la journée

Régionales: AG départementale du Front de Gauche à Berrien le dimanche 20 septembre: les premières photos
Régionales: AG départementale du Front de Gauche à Berrien le dimanche 20 septembre: les premières photos
Et oui, c'est nous!

Et oui, c'est nous!

Paul Quémener et Marie-Pierre Coant au premier rang

Paul Quémener et Marie-Pierre Coant au premier rang

François Rippe (Ensemble -FDG Morlaix) et Julien Kerguillec (Parti de Gauche - FDG Morlaix)

François Rippe (Ensemble -FDG Morlaix) et Julien Kerguillec (Parti de Gauche - FDG Morlaix)

Introduction politique de François Rippe sur le contexte de ces Régionales et notre ambition

Introduction politique de François Rippe sur le contexte de ces Régionales et notre ambition

60 militants finistériens du Front de Gauche (PCF, Ensemble, Parti de Gauche, membres des collectifs citoyens locaux du Front de Gauche) étaient réunis aujourd'hui à Berrien, dans le centre-Finistère, la commune "rouge", haut lieu de la résistance comme sa voisine Scrignac, de Paul Quémener et Marie-Pierre Coant, en pointe contre la désertification du centre-Bretagne, la lutte pour les services publics de proximité et contre TAFTA.

Le but était de préparer sur un plan départemental la campagne des Régionales après la décision de l'AG régionale ouverte à tous les militants et sympathisants de Rennes du 5 septembre où les représentants des différentes composantes du Front de Gauche (PCF, Ensemble, Parti de Gauche, collectifs citoyens locaux) ont décidé de constituer ensemble une liste anti-libérale et anti-austérité pour une Bretagne vraiment à gauche en s'engageant vers une démarche d'élargissement citoyen et en tentant l'unité de toute la gauche d'alternative et de transformation sociale et écologique, ce qui passe par la recherche d'une alliance avec EELV avec qui nous avons des discussions prometteuses depuis un mois dont nous avons bon espoir qu'elles aboutissent car elles ont fait apparaître de vraies convergences programmatiques.

A Rennes, où nous étions plus d'une centaine de militants, nous avions déjà travaillé en ateliers et en plénière sur le programme et les propositions portés par le Front de Gauche et discutés avec ses partenaires pour les Régionales mais nous avons poursuivi et étoffé ce travail sur le programme sur le plan départemental en ateliers le matin avant de faire des restitutions l'après-midi. Les thèmes des ateliers correspondaient aux assemblées citoyennes thématiques que nous voulons organiser dans le Finistère dans le cadre de ces Régionales: les économies maritimes, l'agriculture et l'agro-alimentaire, la culture en Bretagne, la défense et l'extension des services publics, avec l'enjeu de la transition écologique traversant ces quatre ateliers.

Ces restitutions faites à partir de débats très riches seront bientôt mises au propre et proposées à la connaissance du public.

En début d'après-midi, nous avons à la demande de camarades discuté sur la question des configurations et positionnements possibles au second tour des Régionales pendant une heure avant de débattre programme et organisation pratique de la campagne. Les candidatures finistériennes du Front de Gauche seront établies fin septembre.

Une belle aventure collective commence, avec l'ambition de contester au PS son hégémonie sur la gauche en Bretagne et surtout de convaincre ceux qui seraient tentés par l'abstention en redonnant de l'espoir et de la perspective politique à gauche.

Photos Jean-Luc Le Calvez et Ismaël Dupont

Régionales: AG départementale du Front de Gauche à Berrien le dimanche 20 septembre: les premières photos
5 des 21 militants du Front de Gauche Morlaix qui ont fait le déplacement à Berrien: Christophe Ducourant, Yann Guéméné, le co-président, Anne Caradec, Nicole Labelle et Didier Allain

5 des 21 militants du Front de Gauche Morlaix qui ont fait le déplacement à Berrien: Christophe Ducourant, Yann Guéméné, le co-président, Anne Caradec, Nicole Labelle et Didier Allain

Régionales: AG départementale du Front de Gauche à Berrien le dimanche 20 septembre: les premières photos
Régionales: AG départementale du Front de Gauche à Berrien le dimanche 20 septembre: les premières photos
Régionales: AG départementale du Front de Gauche à Berrien le dimanche 20 septembre: les premières photos
Régionales: AG départementale du Front de Gauche à Berrien le dimanche 20 septembre: les premières photos
Michel Le Goff (PCF Front de Gauche Rosporden - Bannalec) restitue l'atelier agro-alimentaire et agriculture, illustrant les différents aspects de la transformation profonde à apporter au "modèle agricole actuel" en Bretagne

Michel Le Goff (PCF Front de Gauche Rosporden - Bannalec) restitue l'atelier agro-alimentaire et agriculture, illustrant les différents aspects de la transformation profonde à apporter au "modèle agricole actuel" en Bretagne

Noëlle Péoc'h, Pierre-Yves de Carhaix à sa gauche, Annie Le Calvez (PCF- FDG Morlaix) et Christian Corre (FDG Morlaix) à sa droite

Noëlle Péoc'h, Pierre-Yves de Carhaix à sa gauche, Annie Le Calvez (PCF- FDG Morlaix) et Christian Corre (FDG Morlaix) à sa droite

Régionales: AG départementale du Front de Gauche à Berrien le dimanche 20 septembre: les premières photos
Régionales: AG départementale du Front de Gauche à Berrien le dimanche 20 septembre: les premières photos
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