Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 07:55
Michel Le Goff - Xavier Compain - Catherine Boudigou - Alain David -  Christiane Caro-  Ismaël Dupont

Michel Le Goff - Xavier Compain - Catherine Boudigou - Alain David - Christiane Caro- Ismaël Dupont

Régionales, liste du Front de Gauche: Débat sur la santé et l'hôpital public à Plourin les Morlaix (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Régionales, liste du Front de Gauche: Débat sur la santé et l'hôpital public à Plourin les Morlaix (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Régionales, liste du Front de Gauche: Débat sur la santé et l'hôpital public à Plourin les Morlaix (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Régionales, liste du Front de Gauche: Débat sur la santé et l'hôpital public à Plourin les Morlaix (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Régionales, liste du Front de Gauche: Débat sur la santé et l'hôpital public à Plourin les Morlaix (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Régionales, liste du Front de Gauche: Débat sur la santé et l'hôpital public à Plourin les Morlaix (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Régionales, liste du Front de Gauche: Débat sur la santé et l'hôpital public à Plourin les Morlaix (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Régionales, liste du Front de Gauche: Débat sur la santé et l'hôpital public à Plourin les Morlaix (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Régionales, liste du Front de Gauche: Débat sur la santé et l'hôpital public à Plourin les Morlaix (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Régionales, liste du Front de Gauche: Débat sur la santé et l'hôpital public à Plourin les Morlaix (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Hélène Derrien et François Rippe

Hélène Derrien et François Rippe

Jean-Jacques Labous (ancien salarié de la clinique de Kerlena à Roscoff), de la CGT Saint Pol, nous a parlé des conditions de la fermeture de la clinique de Kerléna et de ses conséquences

Jean-Jacques Labous (ancien salarié de la clinique de Kerlena à Roscoff), de la CGT Saint Pol, nous a parlé des conditions de la fermeture de la clinique de Kerléna et de ses conséquences

Jean-Louis Griveau et Yves Jardin, artisans de la bataille pour la défense de l'hôpital public de Douarnenez

Jean-Louis Griveau et Yves Jardin, artisans de la bataille pour la défense de l'hôpital public de Douarnenez

Régionales, liste du Front de Gauche: Débat sur la santé et l'hôpital public à Plourin les Morlaix (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Michel Le Goff - Xavier Compain - Catherine Boudigou

Michel Le Goff - Xavier Compain - Catherine Boudigou

Régionales, liste du Front de Gauche: Débat sur la santé et l'hôpital public à Plourin les Morlaix (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Régionales, liste du Front de Gauche: Débat sur la santé et l'hôpital public à Plourin les Morlaix (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Régionales, liste du Front de Gauche: Débat sur la santé et l'hôpital public à Plourin les Morlaix (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Régionales, liste du Front de Gauche: Débat sur la santé et l'hôpital public à Plourin les Morlaix (photos Pierre-Yvon Boisnard)

Des échanges passionnants mais terriblement inquiétants sur l'avenir de la santé et de l'hôpital public à Plourin les Morlaix, pour cette assemblée citoyenne et atelier sur la santé regroupant 45 à 50 personnes, dont 5 candidats du Front de Gauche aux Régionales: Xavier Compain, Catherine Boudigou, Michel Le Goff, François Rippe, Anne-Marie Alayse.

Après la présentation des conditions du débat et de cet atelier pour construire des propositions régionales et entendre les remontées du terrain des salariés par Alain David, membre du comité de section du PCF Morlaix, de la direction départementale du PCF, et de l'atelier régional santé, Christiane Caro (ancienne infirmière, animatrice de l'atelier régional santé du PCF-Front de Gauche, briochine) a commencé pour analyser la Loi santé de Marisol Touraine, ses intentions (récupérer 10 milliards sur la santé, 3 milliards sur l'hôpital public) et ses conséquences: fusions d'activités et d'hôpitaux, Groupements Hospitaliers de Territoire permettant la fermeture et le regroupement de services, des partenariats avec les établissements privés, le privé prenant les activités rentables (il ne peut plus y avoir de doublons sur un territoire). Il existe un comité territorial des élus chargés d'évaluer les actions mises en oeuvre par le groupement mais c'est de la poudre aux yeux car son autorité est quasi nulle, la vraie gouvernance est technocratique. On va accélérer le déplacement des activités dans le cadre des groupements, encourager une mobilité contrainte des personnels. Les agents de l'hôpital deviendront des agents du groupement de territoire. Le leitmotiv de cette loi santé, c'est la rentabilité: l'impact sur les patients et les personnels, on s'en moque! Les personnels ne sont plus que des variables d'ajustement.

Puis, les syndicalistes CGT de l'hôpital de Morlaix, en lutte active ces derniers mois, venus à près d'une dizaine, ont parlé de la casse du service public de la santé dans le pays de Morlaix, et plus généralement de la transformation du patient en marchandise, contemporaine d'une détérioration profonde des conditions de travail des personnels, et du sens du travail pour eux:

" A l'hôpital de Morlaix, une directrice qui va au-delà des attentes du gouvernement"

" Les contractuels sont traités comme des esclaves, les agents contractuels sont traités comme des kleenex"

"On ne prend plus en compte le soin, mais le financement: ce que ça peut coûter"

" Les arrêts de travail pour burn-out se multiplient"

" 22 000 postes vont être supprimés à l'hôpital public, 22,5 postes vont être supprimés normalement à l'hôpital de Morlaix: merci François Hollande! La santé est devenue une marchandise comme les autres. L'hôpital il faut que ça soit rentable. On est dans la maltraitante dans l'hôpital. On préconise tout à fait officiellement une douche par moi en EHPAD public... Parce qu'il manque du personnel. C'est de la maltraitance institutionnelle. On maltraite en même temps les personnels qui ne peuvent accepter de faire leur travail dans ces conditions là. Pourtant, pour faire ce métier convenablement, il faudrait laisser aux personnes âgées le maximum d'autonomie le plus longtemps possible: cela veut dire " ne pas faire les choses à leur place vite-fait" mais les "accompagner" patiemment. Etre dans de l'accompagnement humain, pas que dans des gestes fonctionnels. Quand on a 2 minutes par chambre, c'est toute autre chose! On préconise de faire des toilettes de personnes âgées l'après-midi pour les commodités du service. Que les vieux prennent leur petit déjeuner et leur déjeuner avec leurs excréments, on s'en fout! On arrive à une situation complètement aberrante où les patients sont sélectionnés en fonction du caractère rentable de leur pathologie: pas d'escarres dans le service, cela ne rapporte pas de point pour avoir de nouveaux financements... Dès lors, à quoi bon développer la prévention des escarres? Les plaies liées à des varices, ça rapporte de l'argent à l'hôpital: du coup, le vieux sera accepté plus facilement... Pareillement, en service infection cardiaque, un patient après 3 jours passés à l'hôpital va être contraint de sortir pour revenir l'après-midi ou le lendemain, tout ça parce que avec les T2A, la tarification à l'activité, la Sécu rembourse par exemple 3 jours d'hospitalisation, suite à quoi l'hôpital prend tout en charge. La tarification à l'activité, ce sont des barèmes Sécu qui financent un acte et donc une durée de séjour. La poly-pathologie n'est pas prise en compte: l'enveloppe est fermée.

" La différence entre titulaires et contractuels tend même à s'effacer: les titulaires peuvent être appelés le matin pour savoir s'ils doivent ou non travailler le jour-même"

Puis Jean-Jacques Labous ancien salarié de la clinique Kerléna à Roscoff et responsable de l'UL CGT de Saint Pol de Léon, nous a parlé de l'annonce de sa fermeture pour regroupement avec les cliniques Kelaudren, le Grand Large à Brest et l'Elorn à Landerneau pour 2018. Le Noble Age vise uniquement la rentabilité financière pour l'actionnaire. Les directions précédentes de Kerléna ont ainsi retardé autant que possibles les travaux nécessaires. Aujourd'hui, les personnels vont se voir contraint d'aller travailler à Landerneau, en se levant parfois à 4h du matin. La rééducation se fera dans d'autres conditions qu'à Roscoff, les patients de la région devront aller à Morlaix ou dans la région brestoise, avec quelles conséquences pour les familles accompagnatrices, notamment quand il s'agit de personnes âgées. Il y aura un manque d'offre de soin dans le bassin léonard.

Yves Jardin (Front de Gauche, Douarnenez) a ensuite pris la parole pour dresser le décor des luttes en Bretagne contre la casse des hôpitaux de proximité:

Des luttes qui s'organisent partout en Bretagne depuis le début des années 2000, d'abord pour les maternités, ensuite pour les services de chirurgie et les urgences. Il y a ainsi eu des batailles pour la maternité de Paimpol, à Quimperlé aussi, à Hennebont (il n'y a plus rien maintenant), à Dinan où on a construit un pôle public-privé en confiant les activités rentables à la clinique et transféré vers la clinique toutes les activités chirurgicales, à Pontivy et à Guingamp où on a aussi construit ces pôles privé-public. Les comités de défense de Douarnenez et Concarneau sont les seuls à être restés actifs dans la région. L'hôpital de Douarnenez, c'est 700 emplois temps plein pour 70 000 à 75 000 habitants dans le bassin de vie, avec par exemple des habitants de Plogoff qui se retrouvent à plus d'une demi heure de l'hôpital de Quimper. A Douarnenez, la maternité a été fermée en 1999, le service de réanimation en 2002 et le service de chirurgie en 2014. Les anesthésistes sont passés à l'hôpital de Quimper. La mobilisation de la population a été très forte, trois manifs, de décembre 2014 à mars 2015, ont réuni entre 2000 et 5000 personnes à Douarnenez et Quimper. Aujourd'hui, on est un peu au creux de la vague. La chirurgie a été fermée. La chirurgie ambulatoire a disparu. Il n'y a plus comme anesthésistes que des intérimaires venant de Brest et de Morlaix.

Hélène Derrien animatrice de la coordination nationale de défense des hôpitaux de proximité a complété le tableau. Au niveau national, depuis les années 2000, c'est 40 maternités qui ont été fermées. Cet été on a assisté à la suppression de nombreux services d'urgence. A Concarneau, le service d'urgence est fermé à partir de 19h: pendant la nuit, il faut aller à Quimper. Or, à Quimper, le service d'urgence est saturé avec plus de 200 entrées par jour. Ce que l'on cherche à faire, c'est de déplacer une partie des usagers de l'hôpital de Quimper vers les cliniques qui viennent de fusionner. Au niveau national, cette nouvelle organisation de la santé, marquée par des objectifs de rentabilité, le regroupement, la concentration, la délégation au privé des activités rentables, s'opère de manière insidieuse et présente des aspects irréversibles. La gouvernance des hôpitaux n'a plus rien de démocratique: le comité territorial des élus est de la poudre aux yeux, les comités stratégiques de direction n'ont plus ni représentants du personnel, ni représentants des élus. On gère les hôpitaux comme des entreprises privées. Le patient, c'est de la marchandise qu'on rentabilise, qu'on choisit. La concentration hospitalière et la loi Notre, c'est la même logique de concentration.

Catherine Boudigou, tête de liste du Front de Gauche dans le Finistère (membre du Parti de Gauche), médecin à Plouhinec, membre du Service de Sauvetage en Mer de Douarnenez: en 10 ans, on a cassé les hôpitaux, on a fait disparaître leur fonctionnement démocratique. Il n'y a plus aucun contrôle démocratique dans les groupements: plus de représentants des syndicats dans les caisses de sécurité sociale. Le prochain Conseil Régional devrait avoir une commission santé pour mettre le nez dans ces affaires qui concernent au plus haut point les citoyens. On dépense des milliards pour les labos par exemple dans le traitement médicamenteux complètement inefficace des différents troubles cognitifs et mentaux regroupés sous le vocable mythologique et commercial de maladie d'Alzheimer, né il y a 20 ou 25 ans aux Etats-Unis. On crée une maladie pour faire du business. Si on supprime tous les médicaments qui ne marchent pas, on rembourse le trou de la Sécu, mais le problème est que la prescription, le remboursement sont en partie dictés par les lobbies des industries pharmaceutiques.

Michel Le Goff (PCF, n°2 sur la liste du Front de Gauche dans le Finistère, ouvrier de l'agro-alimentaire, syndicaliste CGT, délégué central d'entreprise du groupe Bigard, élu du front de gauche à Bannalec) a ensuite pris la parole de manière passionnée et a été très applaudi quand il a mis en parallèle l'industrialisation du travail et ses dégâts dans l'agro-alimentaire et dans la santé, a rappelé que les médecins du travail avaient des consignes à Quimperlé, 3e ville ouvrière de France en proportion du nombre d'habitants, pour ne pas mettre d'arrêt de travail alors que les ouvriers de l'agro sont cassés de partout.

François Rippe (Front de Gauche Morlaix, Ensemble, enseignant spécialisé et jeune retraité, n°6 sur la liste finistérienne du Front de Gauche) a ensuite fait la proposition de la création d'un comité citoyen de soutien et de défense de l'hôpital de Morlaix pour œuvrer à la convergence et à la résistance des personnels et usagers. Nous nous sommes engagés à créer ce comité de soutien après la campagne des Régionales afin de mieux anticiper les choses, d'alerter la population, de résister et de faire échec aux réformes de casse du service public temps qu'il est encore temps et non quand les annonces de fermeture de services, d'activités se font.

Puis c'est Roger Héré, ancien responsable de l'UL CGT de Morlaix, élu-PCF Front de Gauche à Plouigneau, candidat aux départementales pour le FDG, qui a rappelé qu'on n'était pas, contrairement à ce qu'on entend souvent, dans une situation d'urgence par rapport au problème des moyens qui sont utilisables. De l'argent, il y en a. Le CICE, ajouté au PACTE de Responsabilité, c'est un vrai scandale qui vide les caisses de l'Etat pour financer les collectivités et les services publics, et les caisses de protection sociale: 40 milliards en moins pour l'égalité, 40 milliards en plus pour le Patronat, merci Valls et Hollande! En tout, depuis vingt ans, au nom du prétexte fallacieux des politiques de lutte contre le chômage, c'est 400 milliards d'exonérations fiscales et sociales qui ont été consenties pour le patronat sans retombée positive pour l'emploi. Et on continue plus que jamais cette politique néo-libérale qui conduit à la casse des services publics et de la protection sociale. Financièrement, on peut garder notre système de santé qui reste une référence dans le monde même s'il a été endommagé ces dernières années à condition de faire d'autres choix. Sinon, on va arriver à une situation où comme dans d'autres pays, il faudra être richard pour se soigner!

Puis c'est Xavier Compain, la tête de liste du Front de Gauche en Bretagne qui a pris la parole pour exposer les priorités de notre programme en les reliant à la question de la santé. Le contexte, c'est celui de l'alignement sur le prix mondial, sur le moins-disant social: on importe dans l'agro des travailleurs détachés comme on importe des infirmières roumaines, des medecins du Proche-Orient dans nos hôpitaux, plus précaires, moins bien payés. Pendant ce temps, on a un gouvernement qui n'arrête pas de faire des déclarations d'amour au patronat et à la finance. Notre rôle, cela doit être de construire, de rassembler des majorités d'idée en faisant du chemin pour résister et construire des alternatives, y compris avec ceux qui ne partagent que 80%, 70% 50% de nos idées. Il faut faire peuple autour d'objectifs de résistance et de la priorité à l'humain. Puis Xavier a développé nos propositions pour l'emploi en Bretagne, l'égalité de nos territoires (l'inégalité des territoires est le terrain du FN), le logement salubre, le transport de proximité, la lutte contre les pesticides dans l'agriculture, un scandale de santé bien plus important sans doute encore que celui de l'amiante ou de la vache folle. Notre programme est inséparablement sociale et écologique.

Puis, nous avons adopté en assemblée ce texte cadre pour nos propositions en matière de santé en y ajoutant:

1. la restriction à la liberté d'installation des médecins pour lutter contre les déserts médicaux

2. le pôle public du médicament

3. la définition extensive et ambitieuse de la santé de l'OMS comme état de bien-être psychique, physique, mental.

4. la question des moyens de la santé publique, passant par l'abandon des milliards d'exonérations sociales et fiscales pour le patronat

Régionales, liste du Front de Gauche: Débat sur la santé et l'hôpital public à Plourin les Morlaix (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Régionales, liste du Front de Gauche: Débat sur la santé et l'hôpital public à Plourin les Morlaix (photos Pierre-Yvon Boisnard)
Partager cet article
Repost0
7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 07:40

Solidarité avec tous les réfugiés et migrants!

Face au drame de centaines de milliers de réfugiés et migrants qui fuient la guerre, le chaos, et la misère, notre colère et notre émotion sont immenses. Pour le Front de Gauche, la première des urgences est sans tergiverser la solidarité et le devoir d'accueil, sans discrimination, des réfugiés et des migrants.

Aujourd'hui enfin, grâce à l'engagement citoyen devant l'insoutenable, les verrous de l'égoïsme sont en train de sauter. Nous saluons toutes celles et tous ceux qui en France comme en Bretagne, en sont les artisans. Le temps a été trop long, il a coûté trop cher en vies humaines : 29 000 morts en 10 ans en Méditerranée et aux portes de l'Europe.

Des solutions existent :

1 - Aide d'urgence aux réfugiés et aux migrants

• respecter la convention de Genève sur les réfugiés et mettre aux normes du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) de l'ONU des centres d'accueil par le doublement de leurs capacités.

• mettre en place des dispositifs de soutien médico-social, des parcours d'insertion professionnelle et de scolarisation des enfants, garantir les droits de l'homme, de la femme, et de l'enfant.

• Nous exigeons la régularisation des deux jeunes lycéens de Freyssinet (Saint-Brieuc) et appelons aux mobilisations de soutien.

2 - Sous l'égide de l'ONU

• relancer l'aide publique au développement avec le respect des promesses la portant à 0,7 % du ​PIB et monter progressivement cette aide à 1 %

NOUS PROPOSONS DES MOYENS POUR SOUTENIR LE RÉSEAU DES RÉGIONS ET DES VILLES SOLIDAIRES

• Stopper les mesures d'austérité qui frappent les budgets publics des collectivités locales et qui représentent une coupe de 7 milliards d'euros en 2016 et 2017 ;Engager un plan d'aide et​d'accueil d'ampleur de 4 milliards d'euros, dont au moins 2 milliards pour les collectivités.

Le monde, l'humanité, a besoin d'un changement complet des logiques de puissances, de domination et d'exploitation qui pèsent sur les peuples.

Immédiatement, nous exigeons la régularisation des deux jeunes lycéens de Freyssinet (Saint-Brieuc) et appelons aux mobilisations de soutien.

LA SOLIDARITÉ, C'EST POUR NOUS L'HUMAIN D'ABORD

Xavier COMPAIN

Solidarité avec tous les réfugiés et migrants: communiqué de Xavier Compain, tête de liste du Front de Gauche aux élections régionales
Partager cet article
Repost0
7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 07:31
Partager cet article
Repost0
7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 06:42

Le Front de Gauche Bretagne apporte son soutien aux salariés de la santé en lutte aujourd'hui au CHGR de Rennes, à l'hôpital de Redon, contre la politique d'austérité qui frappe le secteur de la santé et du social. Cette politique sert de prétexte à tailler dans les salaires, l'emploi et les conditions de travail d'une manière sans précédent. Elle a aussi des effets délétères sur l'organisation des soins.

Rien ne saurait justifier les coupes budgétaires menées par le gouvernement dans le secteur de la santé et de la protection sociale. Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2016 qui prévoit une nouvelle baisse des dépenses de santé va conduire les établissements à une impossibilité d'assurer totalement leur mission de service public.

Le seul principe de réalité à faire valoir est de remettre au premier plan les besoins réels de santé publique et non l'application de normes comptables mortifères.

Pour débattre de cet enjeu important qui concerne les bretons et les bretonnes dans leur ensemble, le Front de Gauche organise une rencontre publique à Plourin Les Morlaix en présence de Xavier Compain et Catherine Boudigou, têtes de liste Pour une Bretagne sociale et Écologique, l'Humain d'abord.

Le Front de Gauche Bretagne apporte son soutien aux salariés de la santé en lutte aujourd'hui au CHGR de Rennes, à l'hôpital de Redon, contre la politique d'austérité qui frappe le secteur de la santé et du social. Cette politique sert de prétexte à tailler dans les salaires, l'emploi et les conditions de travail d'une manière sans précédent. Elle a aussi des effets délétères sur l'organisation des soins.

Rien ne saurait justifier les coupes budgétaires menées par le gouvernement dans le secteur de la santé et de la protection sociale. Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2016 qui prévoit une nouvelle baisse des dépenses de santé va conduire les établissements à une impossibilité d'assurer totalement leur mission de service public.

Le seul principe de réalité à faire valoir est de remettre au premier plan les besoins réels de santé publique et non l'application de normes comptables mortifères.

Pour débattre de cet enjeu important qui concerne les bretons et les bretonnes dans leur ensemble, le Front de Gauche organise une rencontre publique à Plourin Les Morlaix en présence de Xavier Compain et Catherine Boudigou, têtes de liste Pour une Bretagne sociale et Écologique, l'Humain d'abord.

Soutien du Front de Gauche aux salariés de l'hôpital en lutte en Bretagne
Partager cet article
Repost0
4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 06:59

Il est possible de découvrir et de faire découvrir auprès des camarades et de vos ami-es, l'interview de Xavier COMPAIN sur FR3 :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/emissions/la-voix-est-libre-bretagne

Interview de Xavier Compain sur France 3 en débat avec Gaël Robin
Partager cet article
Repost0
2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 16:50

Communiqué du PCF Finistère: l'urgence d'une réforme de la fiscalité locale

Le PCF se félicite que l’action des unions syndicales de retraités et des associations de personnes veuves ait réussi à faire reculer le gouvernement sur la question des impôts locaux. En effet la suppression de la demi-part pour les personnes seule ayant élevé un enfant votée par la droite et non remise en cause par le gouvernement socialiste combinée à la fiscalisation de la majoration de pension pour les parents de trois enfants et plus décidée par le gouvernement actuel a rendu imposables à la taxe d’habitation des centaines de milliers de retraités parmi les plus modestes ainsi qu’à la taxe foncière pour ceux qui propriétaires sont âgés de plus de 75 ans

Du coup, de nombreuses personnes, retraitées pour la plupart, se sont retrouvées exclues de certaines aides sociales, d'éxonération de taxe d'habitation, et de taxe foncière pour les plus de 75 ans, ou de redevance audiovisuelle, dont elles bénéficiaient auparavant. Elles paient désormais "plein pot" la taxe d'habitation et la taxe foncière malgré des revenus très modestes, alors qu'elles en aient totalement exonérées par le passé.

M. Valls qui dit découvrir le problème, annonce qu’il va prendre une mesure pour compenser cette injustice flagrante: c'est la moindre des choses mais une fiscalité juste ne peut reposer sur un bricolage à 10 jours de l’échéance.

Les communistes se prononcent pour une réforme d’ensemble de la fiscalité locale. Actuellement les calculs se font en fonction de la révision foncière de 1970! Elle ne correspond plus du tout à la réalité des valeurs d’aujourd’hui. Il faut une réelle prise en compte des revenus dans le calcul de cet impôt, il faut aussi créer une solidarité entre les communes riches et les autres par la création d’un fonds de péréquation. Enfin il faut que l’état cesse de se décharger sur les collectivités locales en baissant les dotations de fonctionnement.

Les communistes seront au coté des retraités lors de la journée d’action du 24 novembre.

A Brest, le 2 novembre 2015

Communiqué du PCF Finistère: l'urgence d'une réforme de la fiscalité locale
Partager cet article
Repost0
2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 16:30

Notre-Dame-des Landes: non au béton pour les actionnaires, non à la répression policière!

La volonté du gouvernement Valls de faire passer en force la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes en reprenant les travaux et en délogeant manu militari les habitants de la ZAD est dangereuse et inacceptable.

A t-on vraiment besoin de dépenser des centaines de millions d'argent public au profit de Vinci par le biais d'un Partenariat Public-Privé gagnant gagnant pour la multinationale? Faut-il maintenir cette ambition d'un développement sans frein de l'aérien alors que l'aéroport de Nantes-Atlantique n'est pas utilisé à pleine capacité et que l'on est en train de mettre en avant l'enjeu de la lutte contre le réchauffement climatique avec la COP 21?

Notre-Dame des Landes, c'est la marginalisation, puis la disparition à moyen terme de beaucoup de petits aéroports de l'ouest breton et de l'aéroport de Rennes avec le risque de faire disparaître des centaines d'emplois et de rompre avec le principe de l'accessibilité et de la proximité des moyens de transport?

Notre-Dame des Landes, c'est un projet qui s'insère dans une logique capitaliste de développement du transport à bas-coût au mépris de l'environnement, de mise en concurrence européenne des territoires, avec développement démographique des métropoles de l'axe Rennes-Nantes et la désertification progressive de l'ouest et du centre Bretagne.

Notre-Dame des Landes, c'est la destruction de 2000 hectares de terres bocagères: l'enjeu de notre souveraineté alimentaire et de la préservation de la biodiversité des zones humides ne recommanderait-il pas plutôt de moderniser l'aéroport actuel de Nantes-Atlantique?

Depuis des années, des constructions de résistances ont lieu partout en France autour de Notre-Dame-des-Landes,qui est perçu comme un symbole de la lutte écologiste et démocratique. Engager l'épreuve de force contre les militants écologistes et anticapitalistes, partisans d'un autre modèle de développement humain, comme on réprime les salariés et les syndicalistes défendant leurs droits, serait-ce la ligne de conduite de ce gouvernement si complaisant vis-à-vis des puissants et du MEDEF?

Avec le Front de Gauche, nous souhaitons la relance d'un vrai débat public contradictoire et une consultation populaire sur l'utilité ou non de la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et nous refusons, quoiqu'il en soit, de confier nos infrastructures de transport et nos projets d'aménagement urbain à des entreprises capitalistes.

La Bretagne mérite plutôt le développement du ferroviaire de proximité, du fret, avec de vrais moyens et un réseau de qualité, qu'un aéroport de plus à sa porte.

Nous appelons toutes et tous à la vigilance citoyenne et à la poursuite sans violence de cette lutte hautement symbolique.

Nos vies valent plus que leurs profits!

Les candidats têtes de liste du Front de Gauche aux élections régionales: Xavier Compain (tête de liste régionale, tête de liste dans le 22), Sylvie Larue (tête de liste dans le 35), Catherine Boudigou (tête de liste dans le 29), Philippe Jumeau (tête de liste dans le 56).

"Pour une Bretagne sociale et écologique: l'humain d'abord!"

Notre-Dame des Landes: non au béton pour les actionnaires, non à la répression policière! Communiqué des candidats aux Régionales du Front de Gauche en Bretagne
Partager cet article
Repost0
1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 18:14

Mercredi 28 octobre, avant la présentation de la liste finistérienne du Front de Gauche aux Régionales, Xavier Compain (tête de liste régionale du Front de Gauche, membre de la direction nationale du PCF) et Sylvie Larue (tête de liste du Front de Gauche dans l'Ille et Vilaine, membre d'Ensemble, avec Catherine Boudigou (médecin à Audierne, membre du Parti de Gauche, tête de liste du Front de Gauche dans le Finistère), d'autres candidats aux Régionales (Noëlle Péoc'h, n°3 sur la liste du Finistère, et François Rippe, n°6 sur la liste), des militants du Front de Gauche, du PCF, d'Ensemble, du Parti de Gauche de Brest et le secrétaire départemental du PCF, Ismaël Dupont, ont rencontré des animateurs du collectif de défense du collège de Kérichen à Brest, Gildas Cloarec et Bruno Robert, et échangé avec eux pendant 1 heure et demi dans au café Celton.

Cette démarche s'inscrit dans une volonté de nourrir nos propositions et notre discours de campagne des luttes de terrain, notamment pour la défense des services publics.

Le 11 septembre dernier, les élus du Conseil d'Administration du collège de Kérichen étaient informés par une lettre du conseil départemental qu'une démarche "de concertation" allait débuter en vue de la fermeture annoncée du collège à la rentrée 2016. Marc Labbey, conseiller général, avait pourtant rassuré les personnels l'an passé, pendant la campagne des départementales, en disant qu'il y avait des garanties pour qu'il n'y ait pas de fermeture dans l'immédiat. C'est que, du fait de resectorisations, des redéfinitions de cartes scolaires, des fermetures d'options ou du refus d'ouvrir des options, le collège de Kérichen s'est affaibli depuis des années, passant de 900 à 280 élèves. L'année dernière, il a perdu le label d'éducation prioritaire REP qui lui donnait quelques moyens d'encadrement supplémentaires. Le collège de Kérichen est tout près de Pontanezen, un des gros quartiers populaires de Brest. La décision, le Conseil Départemental l'a prise avec une séance menée au pas de charge, sans véritable débat, dans l'accord PS-droite, avec 52 délibérations votées ce jour là. Les parents et les enseignants ont appris la nouvelle avec beaucoup de surprise et un fort mécontentement.

Les 3 mois de délai de concertation ne sont qu'un simulacre: la décision est prise, point d'aboutissement d'un long démantèlement. Le discours du Conseil Départemental, c'est: si vous en êtes arrivés là, c'est de votre faute. Il y avait une réunion le 13 octobre avec les représentants des parents, les représentants du CA. A 18h, le conseil départemental avec organisé une pré-rencontre avec les chefs d'établissement du secteur, les représentants de la mairie, manière d'exprimer qu'il ne s'agissait que de travailler les conditions techniques du transfert des élèves. A aucun moment, la voix des parents ou des enseignants et personnels n'a été prise en compte.

Il y a un seul collège brestois dans le secteur qui peut vraiment accueillir des élèves: Pen ar C'hleuz (aujourd'hui: 370 élèves). Les autres élèves du secteur sont saturés ou pas en capacité d'accueillir un afflux de nouveaux élèves issus de Kérichen. Le départ du collège menacerait d'ailleurs à terme l'école primaire.

Ce qui risque de se passer, une concentration d'élèves de catégories sociales défavorisées dans un seul collège avec beaucoup d'effectifs et une gestion humaine plus difficile, la fuite de certains élèves de Kérichen vers le privé. Les études montrent que les collèges de taille humaine (entre 250 et 550 élèves, en gros) présentent de meilleurs résultats que les collèges aux effectifs très élevés.

Il semblerait qu'une des explications de la décision du Conseil Départemental soit une volonté pour la Région de récupérer les locaux du collège de Kérichen pour le lycée qui a des problèmes avec certains de ses bâtiments.

Il y a bien sûr aussi l'argument du côté de l'inspection académique et du rectorat de la volonté de fermer des écoles, et de récupérer des postes dans le Finistère face à la hausse de la démographie scolaire en Ille-et-Vilaine, sachant qu'on ne peut pas faire face à ces nouveaux besoins, en régime libéral d'austérité pour les services publics et de cadeaux au patronat, par des nouveaux moyens financiers, des créations d'établissement sans fermetures et des nouveaux postes.

La fermeture du collège de Kérichen risque de fragiliser des quartiers populaires déjà en difficulté. C'est une erreur pour le maintien ou l'essor de la mixité sociale, objectif affiché pourtant par ce gouvernement.

Dans cette affaire, comme dans bien d'autres, on observe un vrai déni de démocratie. La fermeture du collège s'accomplit au pas de charge, sans mandat issu des élections départementales, sans en avoir jamais parlé pendant les élections départementales de mars 2015, pour ce qui est des élus socialistes brestois. Ce collège, comme celui de Commana, également dans l’œil du collimateur austéritaire, est un facteur de lien social. Le supprimer risque de dévitaliser un quartier comme le bourg de Commana risque aussi d'être dévitalisé. On déplume le Finistère dans le cadre de l'austérité, pour rendre des postes, rendre des moyens financiers.

Le Front de Gauche, nos candidats l'ont dit, soutient la bataille des collectifs de parents et de personnels de Kérichen et du collège de Commana. Nous avons conscience que la mobilisation des parents, des habitants du quartier et du bourg, dans les deux cas, est décisive. Il faut faire pression sur les élus, qu'ils n'oublient pas que leur mandat vient du peuple, pas du PS qui leur demande d'appliquer la politique d'austérité de François Hollande et Manuel Valls sans tenir compte de la qualité de la prise en charge éducative des enfants. En effet, en concentrant les collèges, on diminue le nombre de profs. Un moyen de mobiliser pour la défense de ces collèges est de valoriser leur spécificité, leur apport pour le quartier, les anciens élèves. Le Conseil Départemental, la directrice académique ne fonctionnent qu'au rapport de force: seule une mobilisation significative des parents et des citoyens peuvent sauver ce collège!

C'est d'autant plus essentiel que le nombre d'élèves sur Brest risque d'augmenter les années à venir, c'est l'ADEUPA qui le dit.

Pour l'instant, le PCF, le Parti de Gauche, Ensemble, et donc le Front de Gauche, avec BNC et EELV se prononcent contre la fermeture de ce collège. Mais il y a beaucoup de boulot à faire avec le collectif de défense si on veut faire reculer le Conseil Départemental et l'Inspection académique au nom de la défense du service public de proximité.

Voir aussi: communiqué du PCF Finistère le 19 septembre 2015 paru dans la presse (Ouest-France):

Le Parti Communiste du Finistère : Les collèges Kérichen à Brest et François Manac'h à Commana ne doivent pas disparaître.

Le Parti Communiste du Finistère condamne la décision des services de l'Education Nationale et du Conseil Général de se diriger vers la fermeture des collègues de Kérichen à Brest et le collège de Commana. Il se tiendra aux côtés des personnels et des parents d'élèves pour la défense de ces services publics de proximité qui comptent tant dans un quartier, dans un canton.

Les établissements à petits effectifs ne sont pas forcément moins accueillants pour les élèves ni moins efficaces pour la réussite de tous.

Même quand leur nombre d'élèves diminue sur plusieurs années, ils peuvent se relancer avec le temps, surtout en zone urbaine comme à Brest.

A l'inverse, dans le contexte d'austérité qui altère la qualité des services publics de manière dramatique, ce qui prime, ce n'est pas les besoins sociaux mais des considérations de coût et de rentabilité financière qui sont très éloignés des objectifs d'éducation. Aucune création de collège dans le Finistère n'accompagnera évidemment ces fermetures d'établissement. Les "petits" établissements sont régulièrement menacés ( LP de PLOUHINEC- Le collège de BANNALEC et son internat- PLOUNEOUR-MENEZ- Les Iles du PONANT... ) au nom d'une logique purement comptable et financière.

Il s'agit selon l'administration centrale de "redéployer" des postes; la BRETAGNE étant prétendument "surdotée" par rapport à d'autres académies, et le Finistère devant rendre des postes à l'Ille-et-Vilaine, à la démographie scolaire beaucoup plus dynamique.

Il s'agit aussi et surtout de pouvoir supprimer des dépenses de fonctionnement pour le Conseil Général et l’Éducation Nationale, de réduire les besoins en personnels et en moyens matériels.

Par ailleurs, des projets de regroupement en réseau existent dans les tiroirs (4 ou 5 collèges dans l'orbite d'un "gros" lycée ayant à sa tête un "super-proviseur" doté de pouvoirs accrus ( y compris allant jusqu'au recrutement d'une partie du corps professoral). En fait il s'agit d'abord de "récupérer" des postes d'enseignement et de direction.

Le collège de Commana contribue au maintien de l'activité (logements- emplois-transports) dans le centre-Finistère et participe à la lutte contre la désertification du centre-Bretagne, déjà bien touché par la crise, le chômage et la montée de la pauvreté.

Les candidats du Front de Gauche en campagne: à gauche, Catherine Boudigou, au centre, Xavier Compain, Sylvie Larue, Noëlle Péoc'h, Michel Le goff

Les candidats du Front de Gauche en campagne: à gauche, Catherine Boudigou, au centre, Xavier Compain, Sylvie Larue, Noëlle Péoc'h, Michel Le goff

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 15:45


LES SALARIES DE CREDIT MUTUEL-ARKEA, FUTURES VICTIMES COLLATERALES DES TURPITUDES DU GROUPE CREDIT MUTUEL-CIC ?

Si l'on en croit les déclarations récentes, les grandes manoeuvres seraient lancées au sein de la Confédération nationale de Crédit Mutuel en vue de l’absorption, de fait, du Crédit Mutuel-Arkea (dont fait partie le CMB) par l'autre grande fédération du secteur, le Crédit Mutuel-CIC. C'est l'emploi qui risque bien, en particulier en Bretagne, d'être la victime collatérale de cette restructuration bancaire.

On doit malheureusement constater que l'ensemble du réseau Crédit Mutuel, banque prétendument mutualiste et coopérative, en a depuis longtemps abandonné les valeurs et se comporte comme les pires banques capitalistes : politique de rachat de banques commerciales ; rémunération exorbitante des dirigeants ; multiplication de filiales à l'étranger dont plus de la moitié est implantée dans des paradis bancaires et fiscaux ; soupçons, pour ce qui concerne le Crédit Mutuel-CIC d'avoir mis en place un système d'évasion fiscale et de blanchiment par l'intermédiaire d'une filiale en Suisse et à Monaco ; scandale dénoncé récemment par une enquête journalistique que Vincent Bolloré, patron breton et grand ami des leaders socialistes de la Région, a tenté en vain d'étouffer.

Il est temps que les sociétaires des caisses locales et fédérations du Crédit Mutuel reprennent le pouvoir afin de rompre avec ces pratiques et redonner tout leur sens aux valeurs mutualistes, au service d'un autre type de développement de nos Régions donnant la priorité à l'économie sociale et solidaire et au respect de l'environnement.

Les candidats de la liste Front de Gauche "Pour une Bretagne sociale et écologique: l'Humain d'abord!" conduite dans le Finistère par Catherine Boudigou

Catherine Boudigou - Xavier Compain - Sylvie Larue

Catherine Boudigou - Xavier Compain - Sylvie Larue

Les salariés de Crédit Mutuel-Arkéa, futures victimes collatérales des turpitudes du groupe Crédit Mutuel-CIC (Front de Gauche Finistère)
Partager cet article
Repost0
29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 10:58

La fabrique coopérative pour une Bretagne sociale et écologique

http://www.front-de-gauche.bzh/la-fabrique-cooperative/

La Fabrique coopérative

RENCONTRE PUBLIQUE RÉGIONALE

LE 7 NOVEMBRE À RENNES DE 14H À 20H AU TRIANGLE

Au coeur de notre projet la démocratie

Notre démocratie est en crise.

Les citoyens se sentent dépossédés des choix politiques.

A mille lieues de la conception des élus de l’actuelle majorité régionale,

nous voulons favoriser l’irruption citoyenne dans l’élaboration des politiques publiques.

Assemblées représentatives pour la coélaboration des politiques publiques, du budget,

référendum pour la définition des limites de la région….


Le site internet de la liste FDG bretagne Régionales 2015 : http://www.front-de-gauche.bzh/

La fabrique coopérative pour une Bretagne sociale et écologique: contribuez au projet de la liste du Front de Gauche
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011