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Depuis plusieurs semaines, Eric Berroche et Gérard Lahellec font la campagne du premier tour des élections régionales avec les artisans de la ratification du Pacte Budgétaire Européen, du Pacte de responsabilité et du CICE, de la loi Macron, de la casse du code du travail, des services publics.
De nombreux militants, dont je suis évidemment, sont écœurés et en colère de voir d'anciens dirigeants communistes bretons faire campagne avec Jean-Yves Le Drian, le ministre de la guerre et de la diplomatie pro-business des ventes d'armes et servilités avec les monarchies réactionnaires du Golfe, ce candidat fantôme qui méprise tellement la démocratie qu'il refuse toute présence sur le terrain de la campagne des régionales, toute confrontation avec les autres candidats, et qu'il prévoit en cas de réélection de mettre à sa place provisoirement un illustre inconnu qu'on n'a pas le courage de présenter devant le suffrage universel, lequel évidemment ne serait qu'un intérimaire jusqu'en 2017 et la victoire annoncée de la droite et renverrait Monsieur Le Drian à son petit fauteuil de président de région.
C'est pathétique et triste pour nous de les voir complices des Jean-Jacques Urvoas, l'homme des lois sécurité liberticides, Richard Ferrand, le rapporteur de la loi Macron, Marylise Lebranchu, la ministre de la réforme libérale de la fonction publique et des collectivités territoriales, et tant d'autres dignitaires socialistes qui ont voté des deux mains les 40 milliards de cadeaux au patronat et les 50 milliards retirés aux collectivités, aux services publics et à la protection sociale, ces mêmes dirigeants qui criminalisent les salariés et syndicalistes en lutte pour la sauvegarde de leur emploi, qui sont en train d'accompagner l'offensive néo-conservatrice de Hollande et Valls.
Comment peut-on se dire communiste et faire cause commune dès le premier tour d'une élection avec ceux qui programment et accompagnent les politiques néo-libérales et inégalitaires préconisées par l'Union Européenne et les milieux financiers?
Comment peut-on ne pas vouloir laisser le choix aux électeurs de voter pour une vraie gauche de transformation sociale anti-libérale, proposant une autre répartition des richesses comme condition de la satisfaction universelle des besoins sociaux et de l'égalité d'accès aux droits?
Eric Berroche et Gérard Lahellec, comme Gaëlle Abily, qui soutient aussi la candidature de Jean-Yves Le Drian, sont depuis des années des partisans des idées symbolisées par les reniements de la période Robert Hue, à savoir que le Parti Communiste serait mort et inefficace comme force populaire de transformation sociale capable de faire changer la société, mais qu'il peut encore être utile comme force électorale locale capable d'infléchir la politique sociale-démocrate dans le sens des intérêts immédiats de la population, à condition de faire le jeu du réformisme, de l'opportunisme électoral et de l'union de la gauche, quels que soient les interlocuteurs en face, même s'ils privatisent et remettent en cause les acquis sociaux, accompagnent la libéralisation européenne...
Ces camarades pensent que toute stratégie d'indépendance et de construction révolutionnaire ou de rupture qui remettrait en cause les intérêts de la conservation des postes d'élus locaux affaiblit le Parti, programme son effacement, et ne sert en rien la population et la déclinaison pratique de nos idées sociales. Ils se disent communistes et "progressistes" pour montrer le trait d'union qui les unit à leurs petits camarades socialistes, dont tout à chacun peut percevoir l'étendue du "progressisme".
Ils sont les produits d'une certaine culture du Parti construite dans les années 80 avec l'union de la gauche et l'affaiblissement électoral et historique qui valorise à l'excès au détriment du combat social et de la lutte des classes le pragmatisme et la notabilité électorale, les postes d'élus, les egos des élus. En réalité, ils sont complètement insérés dans le système et n'ont plus rien de subversif pour leurs amis socialistes. Leurs exigences s'arrêtent à ce que leurs camarades socialistes sont prêts à accepter. Quelques déclamations verbales pour montrer leur originalité communiste et prêter corps à l'illusion d'une union de la gauche réellement plurielle, beaucoup de ronds-de-jambe, et de trop nombreux silences complices par rapport aux traductions régionales ou communales de la politique austéritaire et libérale promue par le Parti Socialiste.
Nous autres, les communistes attachés à la transformation globale de la société et à la lutte contre le capitalisme et ses serviteurs, nous sommes perçus par eux comme des chimériques ou des gauchistes, des gens qui se payent de mots, qui n'ont pas le sérieux et l'intelligence nécessaires pour gouverner avec les gens pragmatiques qui savent faire et tenir les comptes.
Malheureusement pour eux, la majorité des militants communistes restent des révolutionnaires, des passionnés de droiture, d'égalité, de souveraineté démocratique, de justice sociale.
Ces gens là tenaient les fédérations du Parti Communiste en Bretagne pendant des années jusqu'à 2011, gouvernant les Fédérations selon leurs intérêts et les principes de promotion d'une politique communiste définie de manière socialo-compatible, fédérations placées sous la direction d'un cabinet fantôme qu'ils contrôlaient. En 2010, ils avaient réussi à imposer dans des conditions peu démocratiques une association du Parti Communiste avec la liste de Le Drian, contre la stratégie nationale du Front de Gauche. Heureusement, la moitié des communistes bretons, surmontant les réflexes loyalistes et légitimistes qui n'avaient plus lieu d'être quand les dés étaient pipés d'avance et la stratégie nationale battue en brèche par un courant de pensée huiste, avait construit et suivi la liste du Front Breton de Gauche conduite par le maire communiste d'Hennebont, Gérard Perron. Cela a été la base de la construction du Front de Gauche en Bretagne.
En 2011, la Fédération du Morbihan faisait sa révolution et changeait ses dirigeants, Daniel Gilles et consorts (Marc Cozilis) quittant un Parti qui ne suivait plus docilement la ligne gauche plurielle et la fidélité à leurs intérêts de carrière.
En avril 2015, les militants communistes du Finistère ont changé leur direction départementale en particulier, mais pas seulement, parce qu'elle était par trop complaisante avec la politique d'alliance avec le PS promue par Eric Berroche, Gérard Lahellec, Gaëlle Abily.
En juin 2015, la Conférence Régionale du PCF avec ses 70 représentants bretons a donné un mandat clair à plus de 90% pour une liste anti-austérité, anti-libérale, avec le Front de Gauche, sur des bases de rupture avec les logiques d'accompagnement du système. 90% des militants communistes bretons ont appuyé cette stratégie.
Malgré cela, les élus régionaux sortants menés par Gérard Lahellec et Eric Berroche, qui n'ont pas participé au débat et au processus de construction régionale car ils savaient que leur point de vue étaient archi-minoritaire et voulaient pouvoir se victimiser alors qu'ils négociaient déjà sans aucun mandat avec Le Drian, ont contredit sans aucun complexe les orientations nationales, régionales et départementales de leur Parti pour défendre leurs intérêts de carrière et continuer à satisfaire leurs egos en mal de notabilité. Au passage, ils oublient que la politique pour un communiste ne doit pas être perçue comme une profession et un moyen d'élévation sociale.
Depuis, sans ramener beaucoup de voix communistes très certainement à la liste de Le Drian, ils participent d'une opération, coutumière à Jean-Yves Le Drian, visant à semer la confusion dans l'électorat et à servir de caution communiste et union de la gauche, à cette liste archi-dominée par les libéraux du PS. Et comme Gérard Lahellec et Eric Berroche sont reconnaissants pour la place éligible que leur offre Papa Le Drian, ils se mettent en quatre pour afficher leur soutien prétendument motivé, malgré les apparences, par la sincérité de leur engagement communiste. En témoignent ces prospectus qui manient avec indécence l'art du paradoxe et de la réconciliation des contraires où Lahellec et Berroche s'affichent en pleine page avec Le Drian et se proclament "candidats communistes et progressistes", base d'un futur groupe communiste et progressiste au Conseil Régional alors qu'ils ne représentent qu'eux-mêmes et leurs intérêts égoïstes.
Tout cela est bien triste mais secondaire, c'est un épiphénomène et un vestige embarassant d'une époque révolue : le fait important, c'est que 90% des communistes veulent d'une autre politique et d'un autre rôle pour le Parti Communiste que celui de satellite d'un PS qui poursuit sa dérive libérale conservatrice.
Ismaël Dupont
Préambule de l'AFPS à son questionnaire aux candidats aux Régionales
De nouveaux attentats viennent de frapper Paris et notre pays.
L'Association France Palestine Solidarité a immédiatement condamné ces actes ignobles et appelé à lutter sans concession contre toutes les forces d’obscurantisme. Dans le même temps, l'ensemble du peuple palestinien a lui-même exprimé sa solidarité totale avec le peuple français.
Aujourd'hui, c'est d'une manière particulièrement solennelle que nous nous adressons à vous en tant que candidat pour les élections régionales.
Si rien ne saurait excuser, de quelque manière que ce soit, l'horreur des crimes commis, personne de bonne foi n'oserait aujourd'hui prétendre que nous n'aurions pas essayé de comprendre l'enchaînement des causes multiples qui ont pu contribuer, au fil du temps, à tisser le terreau sur lequel ils ont pu prendre racine, afin de tenter de les éliminer. Sentiment d'injustice, perte de dignité, manipulations, besoin d'identification, monde à deux vitesses, idéologies nauséabondes, causes intérieures, internationales … La liste est longue et mériterait que chacun y réfléchisse longuement.
La question palestinienne n’est pas mise en avant par les auteurs d’attentats et nous combattons les amalgames qui peuvent être faits sur la question. Néanmoins et bien avant les attentats de novembre, nous avions préparé le petit questionnaire ci-dessous à l’attention des candidats aux élections régionales.
Après le temps du recueillement, nous avons décidé de vous le faire parvenir en l'état, complété par la présente introduction. Il est plus que jamais évident qu'il y a urgence à s'unir pour éliminer, point par point, toutes les questions qui pourraient contribuer à légitimer aux yeux de certains, de quelque manière que ce soit, des actions criminelles. La France aurait tout intérêt, sans doute plus que jamais, à mettre en œuvre des actes forts affirmant son attachement à la justice et au respect du droit international. Le règlement de la question palestinienne en fait partie.
Nous vous remercions par avance du temps que vous voudrez bien prendre à lire le présent courrier.
Votre formation politique présente des candidats pour les élections régionales à venir. L'Association France Palestine Solidarité a déjà eu l'occasion, par le passé, d'interpeller de nombreux élus au sujet de la question palestinienne et de solliciter le Conseil Régional pour des actions de coopération avec la Palestine, notamment dans les secteurs de l'agriculture (soutien à la coopérative As Sanabel d'Hébron) et de la jeunesse (projet vidéo mené en partenariat cet été avec Laylac, association de jeunes Palestiniens du camp de réfugiés de Deheisheh, et soutenu par le Conseil Régional).
Aujourd'hui, nous sommes dans un moment particulièrement critique pour le peuple palestinien et le respect de ses droits légitimes, reconnus par les Nations Unies. Vous comprendrez que les personnes attachées au respect du droit international souhaitent connaître le positionnement de votre liste sur ces questions. C'est pourquoi, nous nous permettons de solliciter votre opinion sur un certain nombre de questions qui nous semblent fondamentales (nous nous engageons bien sûr à publier l'ensemble de vos réponses).
Réponse de la liste du Front de Gauche:
Cher-es ami-es de l’Afps
Le contexte douloureux et difficile dans lequel se situent les prochaines élections régionales
depuis les attentats qui ont frappé Paris et St Denis nous oblige en effet à refuser tout
amalgame qui pourrait lier d’une manière ou d’une autre le juste et légitime combat du peuple
palestinien avec les auteurs de ces abominables tueries.
C’est pourquoi les réponses de notre liste « Pour une Bretagne sociale et écologique, l’Humain
d’abord ! » présentée par le Front de Gauche en Bretagne ne souffriront d’aucune ambiguïté.
1) Quel est le positionnement de votre liste sur la reconnaissance par la France de l'État
palestinien, conformément aux résolutions de l'ONU ?
La France qui prétend défendre la justice et la démocratie partout dans le monde ne doit plus
attendre et reconnaître immédiatement l’Etat palestinien avant que la colonisation et
l’occupation menées par l’Etat d’Israël ne réduisent à pas grand chose la notion même de
territoires palestiniens. Nous nous engageons à agir en ce sens à tous les niveaux possibles de
notre action.
2) Quel est le positionnement de votre liste sur la protection internationale du peuple
palestinien ?
Chaque jour les résolutions des Nations Unies ou les recommandations des Etats et parlement
européen allant dans le sens des intérêts du peuple palestinien sont méprisées par le pouvoir
israélien. Chaque jour, il poursuit ses agressions militaires, renforce le blocus de Gaza, poursuit
la colonisation et renforce la répression sous le regard impuissant, pour ne pas dire complaisant
de « la communauté internationale ».
Si toutes les avancée diplomatiques (sa reconnaissance comme Membre de l’Unesco depuis
2011, son statut d’Etat non membre de l’ONU depuis 2012) permettant à la Palestine de
recourir aux organismes internationaux (comme la Cour Pénale Internationale) sont des étapes
importantes, elles ne sont pas suffisantes.
Une véritable protection internationale du peuple palestinien passe obligatoirement par une
politique des instances internationales contraignant l’état d’Israël à mettre fin à la colonisation et
à l’occupation des terres, à la destruction du mur de séparation, à la levée du blocus de Gaza, à
la libération de tous les prisonniers palestiniens et à la reconnaissance du droit au retour des
réfugiés, inscrit dans le droit international.
3) Quel est le positionnement de votre liste sur le contrat d'association entre l'Europe et Israël et permettant à celui-ci de bénéficier de tarifs douaniers préférentiels pour l'écoulement de ses produits ?
La question des sanctions économiques et diplomatiques à l’égard de l’Etat israélien reste plus
que jamais d’actualité et notamment celle de la dénonciation du contrat d’association entre
l’Europe et Israël. Les candidat-es et les militant-es du Front de Gauche continueront de
soutenir les objectifs et l’action du mouvement BDS qui par son ampleur à l’échelle
internationale commence de toute évidence à contrarier la toute puissance israélienne.
4) Quel est le positionnement de votre liste sur la mise en place d'une enquête par la Cour pénale internationale concernant les crimes commis dans cette région du monde ?
Parce que nous restons sur le souvenir de rapports restés lettre morte (celui du Golstone en
2009 après l’opération Plomb durci sur Gaza), nous sommes sans grande illusion sur la portée
réelle d’une telle enquête. Nous y serons cependant favorables dans la mesure où elle peut
servir à dénoncer la triste réalité vécue par le peuple palestinien.
Récemment, un autre rapport de l’ONU vient de sortir qui conclut à des crimes de guerre et
dénonce « l’impunité qui prévaut à tous les niveaux dans les actions des forces armées
israéliennes, que ce soit à Gaza ou en Cisjordanie ». Mais, malgré des constats accablants
pour Israël, la commission en charge de ce rapport ne remet pas globalement en cause la
politique israélienne. Au contraire, elle continue de mettre au même niveau les forces
d’occupation et la résistance du peuple palestinien.
5) Quel est le positionnement de votre liste sur les déclarations tentant de transformer ce conflit politique en conflit religieux et prônant l'épuration ethnique ?
Sur la nature du conflit, nous rejetons toute analyse et déclaration tentant de la réduire à un
conflit religieux. Cette orientation est aujourd’hui celle du gouvernement Netanyahou pour
justifier sa politique de répression dans les territoires palestiniens. Pour nous, il est clair qu’il
s’agit d’abord et avant tout d’un conflit de type colonial avec d’un côté une force d’occupation et
de l’autre un peuple qui revendique à juste titre le droit d’établir un état sur une terre dont il a
déjà accepté qu’elle soit réduite comme peau de chagrin.
6) Quel est le positionnement de votre liste sur les sanctions concernant Israël jusqu'au respect des résolutions de l'ONU ?
Nous redisons notre engagement à mener auprès du mouvement de solidarité avec la Palestine
toutes les actions du mouvement BDS à l’encontre de la politique israélienne.
7) Quel est le positionnement de votre liste sur la circulaire Alliot-Marie criminalisant les actions citoyennes de BDS ?
Nous sommes pour l’abrogation immédiate de la circulaire Alliot-Marie et nous continuerons de
dénoncer le fait que contrairement aux engagement pris, le gouvernement de François
Hollande et Christiane Taubira se refusent de le faire. Par ailleurs, nous dénonçons toute
inculpation et tout condamnation de militant-es impliqué-es dans le mouvement BDS.
8) Quel est le positionnement de votre liste sur les actions de coopération décentralisée avec la Palestine ?
Si nous sommes élu-es au conseil régional, nous ferons en sorte que ses compétences
puissent servir aussi à faire respecter les droits des Palestiniens. Ainsi nous pourrons y
défendre la mise en place de projets de coopération décentralisée avec des collectivités
palestiniennes ou encore avec des camps de réfugiés palestiniens. Par des partenariats
économique et/ou culturel, des échanges et/ou des voyages d’élu-es, mais aussi par le soutien
aux initiatives de solidarité menées par des associations telles que l’AFPS.
C’est l’engagement que nous pouvons prendre aujourd’hui, dans le cadre de cette campagne
pour les élections Régionales.
Solidairement
Les candidat-es de la liste « Pour une Bretagne sociale et écologique, l’Humain d’abord !»
ça ce passe comme ça chez marine .....
http://www.ouest-france.fr/elections/regionales/finistere-il-vire-ses-militants-fn-qui-le-traitent-de-fasciste-3869670/
Le 30 novembre 2015
Monsieur le Préfet,
Du 16 au 23 novembre dernier, vous avez organisé une consultation publique afin de recueillir l'avis des citoyens sur votre projet d'arrêté d'ouverture des travaux. La participation a été massive et pour l’essentiel opposée à ce projet comme elle l’avait été comme pour l'enquête publique qui s'est déroulée du 25 octobre au 25 novembre 2010.
Le collectif Le Peuple des Dunes en Trégor vous demande de ne pas signer cet arrêté afin de respecter :
· La démocratie : les citoyens, les professionnels de la mer, les responsables économiques, les associations de protection de l'environnement, les associations dont l'activité est liée à la mer, LPO, Surfrider... se sont exprimés massivement contre ce projet
· les élus des communes riveraines et des parlementaires costarmoricains et finistériens opposés à ce projet
· Les 154 000 signataires, au niveau national, de la pétition en ligne sur Avaaz contre ce projet
· Les 4 000 manifestants à Trébeurden en mai 2012
· Les 7 000 manifestants à Lannion en janvier 2015
· Les 1 000 manifestants sur la plage de Tresmeur à Trébeurden en Novembre 2015
· Les avis des experts qui ont clairement exprimés un avis réservé, très réservé ou défavorable
· Les directives européennes
· Les sites Natura 2000 de Côte de Granit Rose et de Morlaix
· La réserve naturelle des Sept îles gérée par la Ligue de Protection des Oiseaux avec l'aide de l'Etat
· Les emplois locaux non délocalisables
· Les engagements de la plupart des têtes de liste aux élections régionales de cette fin d'année
Le président de la République a déclaré à propos du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes :
I. "Mais, en même temps, il y a aussi la force du droit et la primauté de la volonté, non seulement de l'État, mais des élus, et au-delà même des alternances politiques"
Pour ce projet, le président précise clairement que cet aéroport se fera puisque telle est la volonté des élus locaux ; Dans le Trégor, les élus sont opposés et ce projet se ferait ? où est la cohérence ?
II. M. François Hollande rappelle que tous les recours ne sont pas encore épuisés. http://www.presseocean.fr/actualite/futur-aeroport-25-09-2015-170944
Dans une interview à « Aujourd’hui en France », à propos de la prochaine Conférence COP21 sur le climat. À la question « L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes doit-il voir le jour ? », François Hollande répond : « Toutes les concertations et les expertises possibles ont été organisées, mais les recours ne sont pas encore tous épuisés ».
Le président précise que les travaux ne commenceront pas tant que tous les recours n'ont pas été purgés
Pour le projet contesté en baie de Lannion, Lannion Trégor Communauté, Trébeurden Patrimoine et Environnement et quelques associations ont déposé un recours en annulation du décret ministériel accordant la concession devant le Conseil d'État . Si la parole du président de la République est respectée et si l’administration fait preuve d'un minimum de cohérence, les travaux dans la baie de Lannion ne devraient pas commencer.
Pour toutes ces raisons, M. le préfet, le collectif Le Peuple des Dunes en Trégor, vous demande de ne pas signer l'arrêté d'ouverture des travaux. M. le ministre E. Macron a déclaré lors d'une réunion à Bercy que ce dossier avait été mal administré, que c'était un échec, qu’aujourd’hui un tel projet ne serait pas instruit de cette manière. M. le Préfet, ayez le courage de le reconnaitre. Respectez l’avis de vos concitoyens Bretons et de leurs élus, puisqu’après tout, ce sont eux le Peuple de France.
Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Préfet, l'expression de notre haute considération
Alain Bidal
Président du Collectif Le Peuple des Dunes enTrégor
Maison des associations
22560 Trébeurden
Tél.: 02.96.23.67.60 - 06.32.21.76.03
peupledesdunesentregor.com
peupledesdunesentregor@gmail.com
www.facebook.com/peupledesdunesentregor
Extraction de sable : l'écrivain Kenneth White saisit sa plume
http://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/extraction-de-sable-lecrivain-kenneth-white-saisit-sa-plume-3877709
Kenneth White prend sa plume :
« À un moment où les esprits sont emplis de terreur et d’horreur devant le spectacle de vies fauchées, où il est question dans la nation d’ « union sacrée », d’« état de siège », de « patrie en danger », il peut sembler inconvenant, voire indécent, d’évoquer le cas de quelques arpents de sable sous-marin de la côte bretonne.
Il n’en est rien.
Dans un contexte global qu’il ne faut pas perdre de vue, le sable breton a la même fonction symbolique, la même signification profonde, que quelques kilos de sel en Inde à l’époque de Gandhi.
L’affaire du sel indien, base de l’existence sur le continent, et sur lequel insistait Gandhi, fut le point de départ d’une levée en masse contre l’Empire britannique sur lequel celui-ci imposait une taxe. Avec le sable breton, nous avons affaire à un empire bien autrement puissant, bien autrement sournois, bien autrement malin que l’empire britannique. C’est l’empire d’une économie axée uniquement sur le profit, sur l’exploitation inconsidérée et éhontée des « ressources » de la Terre, sur la commercialisation de tout.
La protestation armoricaine qui s’est exprimée massivement dans la première enquête publique, ensuite par des manifestations et des pétitions, contre le projet d’extraction de milliers de tonnes de sable coquillier sur une dune de quatre kilomètres carrés située entre deux zones protégées par la convention Natura 2000, et qui entraînerait des conséquences néfastes sur toute l’économie de la région, ne relève pas d’un régionalisme fermé au modernisme macronique, d’une idéologie identitaire locale, encore moins d’une mystique du sol, mais de quelque chose de beaucoup plus profond : le rapport entre l’être et la Terre, entre l’esprit et l’espace. Quelque chose que beaucoup de contemporains, malgré tout un discours écologique ambiant, n’arrivent pas encore à comprendre.
Que la procédure des « autorités » ait été jusqu’ici scandaleuse, faite au mépris total du peuple et de ses représentants élus, est maintenant évident pour tous. Et voilà qu’on propose à la population, comme palliatif, et en comptant sans doute sur la lassitude, une deuxième enquête publique. On s’exécutera, avec un Non massif, pour qu’il ne puisse pas être dit que le peuple, en fin de compte, s’est tu. Mais qui ne peut y voir autre chose qu’un misérable leurre, afin que les décideurs puissent proclamer qu’ils ont écouté la voix du peuple, avant de signer définitivement le permis de massacrer.
Le SOS (« Save our Sand ») lancé par l’association Le Peuple des Dunes n’est pas un jeu de mots anodin, c’est un cri du cœur, mais derrière le cri du cœur il y a une lucidité froide. Une lucidité froide qui peut être la base d’un mouvement radical dans les domaines de la politique, de l’économie et de la culture.
Je termine en citant Michelet, le grand historien qui cessa d’écrire sur l’Histoire pour se tourner vers la montagne et la mer. Dans son Tableau de la France, il présente la « dure Bretagne » comme « la force de la France entassée au bout de la France », comme un pays marqué par « un génie indomptable de résistance et d’opposition intrépide ».
A bon entendeur, salut. »
Kenneth White
http://www.letregor.fr/2015/11/30/extraction-de-sable-le-cri-du-coeur-de-kenneth-white/
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Il ne faut pas fermer le collège de Kerichen !
La section du Pays de Brest du PCF et les élu-e-s communistes apportent leur soutien au rassemblement contre la fermeture du collège de Kerichen le vendredi 27 novembre à 18 h devant la mairie de Brest.
Pour nous 3 constats s'imposent:
Les effectifs sont ils trop faibles ?
Non, un collège de taille modeste (près de 300 élèves tout de même) permet une bonne connaissance des élèves par les personnels, un bon suivi de leurs besoins et une lutte efficace contre le décrochage scolaire.
Des économies importantes de réalisées?
Non, le collège de Kerichen est situé au sein d'une cité scolaire regroupant, en plus du collège, trois lycées (Vauban, Lesven et La Pérouse-Kerichen ). Une partie des services nécessaires à l'accueil des élèves sont mutualisés et les quatre établissements œuvrent ensemble pour exploiter au mieux leurs ressources et dépenser utilement l'argent public. Toujours dans le cadre de la collaboration entre établissements, les salles qui ne sont pas utilisées par le collège sont louées au lycée Lesven.
Une répartition facile sur les établissements les moins éloignés ?
Non, les locaux de l'Iroise et d'Anna Marly sont déjà à la limite de leur capacité maximale. Il s'agirait donc de charger encore un peu plus la barque ou de faire gonfler Penn-Ar-Cleuz qui, géographiquement, serait logiquement le collège de destination de la plupart des élèves de Pontanézen, en cas de fermeture de Kerichen. Et que fait-on de l'objectif de mixité sociale ? Mixité sociale qui est justement une des richesses du collège de Kerichen, puisqu'il accueille notamment des élèves de trois quartiers aux profils très variés : Kerinou, Montaigne-Kerichen et Pontanézen.
Conclusion : Le collège de Kerichen doit rester ouvert car au niveau éducation c'est un service public de proximité important de la vie du quartier de l'Europe et bien entendu de la ville de Brest.
La section du PCF -Front de Gauche de Carhaix appelle la population à participer au rassemblement prévu, le samedi 28 novembre, à 11 h, devant la Maison des services publics. pour protester contre la suppression de postes dans les maisons de retraite de Persivien et de Kéravel.
Comme le souligne l’association des Usagers de l’Hôpital : « Nous faisons le constat qu'aujourd'hui la prise en charge des résidents est de plus en plus difficile. Qu'en sera-t-il avec des moyens de plus en plus contraints et notamment avec la suppression annoncée de 25 postes d'aides-soignants ?
La section du PCF -Front de Gauche de Carhaix apporte son soutien aux salariés de l’hôpital en lutte contre la politique d'austérité qui frappe le secteur de la santé et du social. Cette politique sert de prétexte à tailler dans les salaires, l'emploi et les conditions de travail d'une manière sans précédent. Elle a aussi des effets délétères sur l'organisation des soins.
Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2016 qui prévoit une nouvelle baisse des dépenses de santé va conduire les établissements à une impossibilité d'assurer totalement leur mission de service public.
Pour la section du PCF -Front de Gauche de Carhaix, l’urgence est de mettre au centre de toutes les décisions la place de l’être humain. Rien ne saurait justifier les coupes budgétaires menées par le gouvernement dans le secteur de la santé et de la protection sociale.
Plus que jamais, l’intervention des salariés, de la population est nécessaire pour mettre d’abord l’humain au centre de toutes les décisions.
Pour la section du PCF -Front de Gauche de Carhaix
Pierre-Yves Thomas