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6 janvier 2016 3 06 /01 /janvier /2016 07:08
ND-des-Landes: mobilisation samedi à Nantes pour réclamer l'abandon du projet

Notre-Dame-des-Landes, France | AFP | mardi 05/01/2016

Les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) appellent à une journée de mobilisation samedi à Nantes pour réclamer l'abandon de ce projet contesté et des procédures juridiques visant à expulser des habitants et paysans "historiques", ont-ils annoncé mardi.

Plusieurs centaines de tracteurs, ainsi que des cyclistes et des piétons, sont attendus en milieu de journée pour une "démonstration de force" sur le périphérique nantais, ont expliqué les organisateurs lors d'un point de presse sur le site de la "Zad", la zone d'aménagement différé dédiée au projet, rebaptisée "zone à défendre" par les opposants.

Un premier convoi doit partir en début de matinée de Notre-Dame-des-Landes, et sera rejoint par trois autres convois de tracteurs et de vélos, ainsi que par des piétons sur le périphérique, avant que tous ne convergent au pied du pont de Cheviré, où se tiendra un "grand banquet", "dans une ambiance enthousiaste, conviviale et sereine", a assuré la coordination des opposants.

Cette manifestation, initialement prévue le 16 janvier, a été avancée d'une semaine à la suite de la relance par le concessionnaire du futur aéroport, une filiale de Vinci, des procédures d'expulsion à l'encontre de quatre exploitants agricoles et de onze familles, "habitants historiques" de la Zad.

La société Aéroports du Grand Ouest (AGO) a délivré le 30 décembre des assignations en référé (procédures d'urgence) pour demander l'expulsion immédiate de ces locataires, propriétaires et agriculteurs, sous peine d'une astreinte de 200 à 1.000 euros par jour et d'une mise sous séquestre des biens et cheptels. L'audience se tiendra le 13 janvier.

Une première audience devant le juge de l'expropriation était prévue le 10 décembre, mais elle ne s'était pas tenue à cette date. AGO avait cependant annoncé qu'elle renouvellerait les procédures d'expulsion début janvier, "en respect du calendrier fixé par l'Etat", celui-ci ayant décidé fin octobre "de lancer les travaux pour le début de l'année 2016".

L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, destiné à remplacer celui de Nantes-Atlantique, devait initialement être inauguré en 2017. Sa construction était suspendue depuis 2012, en raison de l'engagement pris par l'Etat de ne pas débuter les travaux tant que les recours juridiques des opposants n'étaient pas épuisés.

Les opposants à l'aéroport avaient essuyé un nouveau revers judiciaire en juillet, après le rejet de leurs recours environnementaux par le tribunal administratif de Nantes. Ils ont depuis fait appel de cette décision.

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2 janvier 2016 6 02 /01 /janvier /2016 08:18
Jean Dréan, 82 ans je réside à la maison de retraite Thérèse Rondeau de 
Quimper.
Mes souhaits, je dirai même, mes exigences citoyennes pour Quimper et au 
delà, pour le département tout entier, sont que la sérénité et la 
dignité reviennent dans les Ehpad, qu'ils soient publics, privés ou gérés par les CCAS.

Le personnel en charge des personnes âgées est très souvent à bout, comme en témoigne la manifestation, sous les propres fenêtres de Mr Maille le 1 Avril 2014, de 400 personnes.
Les familles des résidents craignent" le retour de l'hospice", résidence 
de l'Argoat à Plougonven, Belizal à Morlaix.

Mes souhaits pour 2016 : que les conditions soient réunies pour assurer 
un fonctionnement correct de ces établissements :

- Personnel en nombre suffisant,
- Salaires à la hauteur des qualifications requises,
- Un droit universel à l'autonomie pour les résidents.

Meilleurs voeux à tous,
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2 janvier 2016 6 02 /01 /janvier /2016 07:32

"Breiz Atao", "le quotidien de l'Etat national breton" (100 personnes au moins, mais en d'autres temps, dans des conditions favorables, ils ont su faire beaucoup de mal!) ne se contente pas de nourrir sur son site internet le poison des préjugés racistes et anti-musulmans et une conception ultra-réactionnaire et ethniciste du destin breton. Son autonomisme breton n'est qu'une façade pour diffuser des idées de l'extrême-droite la plus radicale, l'appel à la violence raciste et politique. Plusieurs amis et camarades finistériens du PCF, du Front de Gauche, du mouvement social, comme des artistes et une femme politique de couleur, ont déjà été l'objet d'attaques personnelles ignobles, désignés comme traîtres ou pestiférés sur un mode menaçant, par les nazillons de Boris Le Lay.

Leur dernière marotte: " écraser les derniers lépreux du gauchisme ".

Le dernier édito du 23 décembre ( si au moins c'était le dernier ! ) du brûlot " Breiz Atao " ne laisse aucun doute sur l'intentionnalité du rédacteur anonyme et des ses acolytes : il ne s'agit rien moins que de terrorisme... intellectuel , pour en rester à l'euphémisme . Ces quelques extraits se passent de commentaires . Jugez-en !

" L'heure est venue d'en finir avec l'extrême-gauche qui en Bretagne ne représente plus qu'une poignée de fous doublés d'enragés . (...) Notre travail à nous nationalistes - traditionalistes (...) consiste naturellement à abolir le phénomène révolutionnaire de 1789 , 1848 , 1918 , 1945 et , enfin , 1968 ...(...) Pour nous cette guerre existentielle a débuté dès avant 1790 avant de s'intensifier lors de la Chouannerie ( ...)

En 2016 il s'agira de franchir une nouvelle étape dans cette destruction des mythes pourris de l'égalité , de l'universalisme et du matérialisme pour imposer la restauration de l'ordre traditionnel , celui des hiérarchies naturelles, de la fierté ethnique (...) .

Anarcho- communisme et trotskisme ont invariablement conflué avec le socialisme de l'établissement républicain . Privé de ce foyer , le socialisme bourgeois sera bientôt dépourvu de son énergie criminelle primordiale (...). Et ce ne sont pas de maigres cohortes de pouilleux composés de marginaux édentés, de drogués , de SDFs en état d'ébriété avancé , de fonctionnaires petit-bourgeois , de lesbiennes hystériques et d'autres sodomites patentés qui seront susceptibles de détourner le peuple du nationalisme .

La gauche radicale n'a plus comme fonction que d'accompagner l'ennemi antique et résurgent

de l'Europe : l'Islam conquérant . Il faut donc écraser cet ultime nid de cafards .

IDENTIFIER , REPERER , DETRUIRE : trois mots d'ordre que nous devons avoir à l'esprit lorsque nous agissons contre les derniers lépreux du gauchisme .

Breiz Atao a entrepris de ficher systématiquement les têtes de la nébuleuse rouge ."

Les autorités républicaines vont-elles diligenter une enquête aux fins d'examiner les mesures à prendre pour juguler cette violence qui s'apparente clairement à une entreprise criminelle?

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 09:43

Halte à l'instrumentalisation politicienne de la peur et à la récupération des idées de l'extrême-droite!

Le Parti Communiste Français du Finistère condamne très fermement l'article du projet de modification de la Constitution prévoyant la déchéance de nationalité des binationaux convaincus de terrorisme.

Outre son inutilité totale dans la lutte anti-terroriste, la drôle d'idée de penser que d'autres pays vont accepter qu'on leur envoie des terroristes ou des suspects de volonté terroriste qui ont vécu en France, cette mesure remet en cause le principe de l'égalité de droits des citoyens, en créant une brèche très dangereuse.

Cette revendication d'une moindre citoyenneté pour des personnes issues de l'immigration est une très ancienne exigence de l'extrême-droite française, et ce projet l'accrédite.

Nous ne l'acceptons pas, et demandons aux parlementaires du Finistère de prendre une position courageuse contre ce projet qui révulse la gauche, et, au-delà, tous les républicains attachés aux principes humanistes qui la fondent.

Par ailleurs, nous refusons la banalisation de l'état d'urgence par sa constitutionnalisation. Sauf à vouloir protéger les citoyens des abus éventuels qu'il pourrait provoquer, renforcer le contrôle démocratique qui doit l'accompagner et limiter les recours possibles à son utilisation. Toute modification constitutionnelle doit se faire dans un processus démocratique, avec un débat citoyen et non à chaud en instrumentalisant la peur pour renforcer l'appareil sécuritaire de l'Etat au détriment des libertés et des principes démocratiques.

Ismaël Dupont

Secrétaire départemental, PCF 29

Communiqué du PCF Finistère contre la déchéance de nationalité et la banalisation de l'état d'urgence
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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 10:48
photo Ouest-France

photo Ouest-France

Christian GOUEROU (Ouest-France, 19 décembre 2015)

Nos élu(e)s ont du talent. La scène politique nous livre des bons mots, des piques venimeuses, ou d'amicales perfidies entre adversaires ou amis...

Il faut po-si-ti-ver

Bernadette Malgorn, après sa défaite à la départementale : « À Brest, j'ai été moins battue que tous les autres... » Moins de négatif, c'est du plus. À mettre en regard du commentaire de Pierre Maille, président PS sortant de l'assemblée, : « Je n'avais pas d'inquiétudes quant au canton de Brest centre, où se présentait le binôme de Bernadette Malgorn. Nous ne pouvions pas le perdre avec les résultats que nous avions faits au 1er tour. » Y'avait qu'à faire un seul tour.

Édredon

Philippe Paul, sénateur maire de Douarnenez, à propos de la liste de droite aux régionales «Constituer les listes a été aussi facile que de rentrer un édredon dans une valise ou de remettre le dentifrice dans le tube. » Que les candidats et candidates concernés lèvent le doigt.

Les poches douarnenistes

Hugues Tupin, élu d'opposition (PCF) au conseil municipal, s'adresse au maire, Philippe Paul, quand l'équipe municipale augmente les taux des impôts locaux, pour la première fois depuis sept ans. « Vous allez déchirer les poches des Douarnenistes. » Pas de commentaire, c'est du cousu main.

Hommage posthume à Jean-Yves Cozan, décédé en juin 2015

« Ce n'est pas grave d'avoir des ennemis en politique. Le tout, c'est d'en changer régulièrement », confiait Jean-Yves Cozan à Erwan Chartier-Le Floc'h, biographe du député Diwan. En combattant plus fortement ses alliés du RPR que les socialistes, il était sûr de conserver des « amis » hostiles.

Tolérance zéro

Richard Ferrant, tout en douceur, la mitrailleuse lourde sur la table au moment du vote de la loi Macron. Ça tangue à l'intérieur de la majorité socialiste. « La méthode qui a consisté pour des membres de la majorité à dire au dernier moment « on va voter contre » suscite une certaine colère. Les règles sont simples dans un parti politique : l'abstention est tolérée, le vote contre est intolérable. »

Ménage

Guillaume Menguy (adjoint Les Républicains-UMP à Quimper), candidat malheureux après la victoire de la gauche dans les deux cantons quimpérois : « Je dois dire que l'UMP, proprement dit, n'est plus à la hauteur dans le Finistère. Agnès Le Brun (maire de Morlaix et secrétaire départementale de l'UMP) essaie de faire le ménage, mais c'est compliqué. » On imagine la grande lessive que ça va donner après les régionales.

L'oeuf de Pâques

Début octobre, la communauté de communes du pays de Quimperlé se cherche un nouveau nom. Selon son président, Sébastien Miossec, « Cocopaq, ça fait un peu oeuf de Pâques. L'acronyme fait sourire. » Les élus ont choisi « Quimperlé communauté ». Ce qui ne fait pas du tout rire, mon coco.

Arrête ton cinéma

À Pont-l'Abbé, on attend la construction d'un cinéma depuis... au moins 5 ans. Le premier adjoint, Jean-Marie Lachivert, tempère : « La majorité et la minorité sont pour un cinéma. Dans notre programme, il y avait un cinéma. Il va falloir qu'on l'applique à un moment donné. Je propose de mettre cette question en stand-by. » C'est une manière d'avancer.

La philo du 18 juin

Le 18 juin, au Département, Maël de Calan interpelle la gauche en posant un sujet de philo du bac 2015 : « La politique échappe-t-elle à l'exigence de vérité ? » Nathalie Sarrabezolles, lui répond : « En philosophie, on peut aussi trouver ce sujet : la liberté consiste à échapper à ses désirs et à ses émotions pour faire parler la raison. » Si les politiques étaient des amis de la sagesse, ça se saurait, non ?

Siphonnage

À la fin septembre quand Ludovic Jolivet parle « du triste feuilleton d'une Cornouaille et Quimper qui se font piller par une métropole brestoise », François Cuillandre balance un scud par-dessus l'Elorn : « Si Sarkozy avait été au pouvoir, je ne pense pas pour autant que Quimper soit devenue une Métropole... » C'est sûr. Mais avec un Sarkozy réélu en 2012, Brest Métropole restait dans l'oeuf.

La lutte finale

À Brest, pour les cantonales, on trouvait trois listes PCF-Brest Nouvelle Citoyenneté (BNC) et deux listes Parti de gauche-Parti ouvrier indépendant. Dans un canton, elles étaient opposées. Et, l'union est un combat comme en témoigne cette saillie percutante du Parti de gauche brestois à l'encontre de BNC : « Il est temps de renouveler cette classe politique qui a depuis trop longtemps délaissé la lutte des classes au profit de la lutte des places. »

Préjudice

Ismaël Dupont, élu Front de gauche, évoque la réduction du nombre d'élus à Morlaix communauté :« La victime collatérale est la représentation des femmes au conseil communautaire. Certaines vont sauter et c'est préjudiciable. » Il ne veut pas sauter à leur place ?

En bref

Agnès Le Brun, maire de Morlaix, en réponse à une intervention du même Ismaël Dupont : « Je vais faire court, mais pas parce que vous avez fait long. » La concision, c'est un art.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 07:54

Les scores électoraux enregistrés par notre liste aux élections régionales ne sont pas bons. Cela pose des questions politiques auxquelles il nous faudra répondre collectivement dans les semaines et mois à venir.

Cela pose immédiatement un vrai problème financier : n'ayant pas passé la barre des 5%, nous allons devoir payer toutes les dépenses de campagne (tracts, 4 pages, locations de salle...) mais également le matériel dit "officiel" (5 millions de bulletins de vote; 2,5 millions de circulaires électorales; affiches), sans pouvoir compter sur le remboursement d'Etat.

La campagne des Régionales du Front de Gauche nous coûte en tout 120 000€ environ (70 000€ de matériel officiel - 50 000€ de frais de campagne d'avant premier tour: on a été très raisonnables!).

Le PCF s'est engagé à financer au moins 50% de cette campagne, Ensemble au moins 25% de cette campagne, le Parti de Gauche sur le plan national ne veut pas financer les campagnes des Régionales quand il n'a pas la tête de liste régionale (et il n'en avait aucune) mais ses militants et candidats bretons et finistériens peuvent contribuer aussi à titre individuel et par solidarité politique, comme les membres des collectifs citoyens du Front de Gauche, les électeurs et sympathisants.

Comme comme ils n'ont pas de trésor cachés ni de mécènes fortunés, c'est en grande partie avec les dons des militants et sympathisants que le Front de Gauche et les partis du Front de Gauche pourront faire face aux dépenses de campagne.

Le Front de Gauche ne peut compter que sur les financements qui proviennent de ses militant-e-s et sympathisant-e-s. C'est pourquoi nous sollicitons votre soutien financier. Vous pouvez participer à la souscription en adressant votre chèque

- soit libellé au nom de "Gérard Perron, mandataire financier de Xavier Compain", 10 rue Roger Martin du Gard, 56700 HENNEBONT

Ces chèques libellés et envoyés directement au mandataire financier de Xavier Compain, Gérard Perron, sont à envoyer avant le 15 janvier.

- soit par chèque libellé à l'ordre de l'ADF PCF 29 (association de financement du Parti Communiste) , à envoyer à l'adresse suivante:

Fédération du Parti Communiste du Finistère- 5, rue Henri Moreau - 29 200 BREST.

L'envoi si possible doit se faire aussi avant le 15 janvier.

La fédération PCF du Finistère et ses militants devront s'acquitter en tout de 18 000 à 22 500€ (en fonction de l'apport des autres composantes, en dehors de celui d'Ensemble, déjà garanti) pour cette campagne régionale du Front de Gauche, ce pourquoi les sympathisants, les membres des collectifs du Front de Gauche, les candidats peuvent aussi la soutenir dans cet effort.

Pour l'instant, les militants du PCF sur le Finistère ont réuni par leur dons individuels plus de 5000€.

Ensemble a récolté 8000€ de dons sur le plan régional.

Le Parti de Gauche a récolté 1000€ de dons sur le plan régional.

2160€ de dons sont arrivés directement à Gérard Perron, mandataire de Xavier Compain, depuis le Finistère.

Il est rappelé que les dons faits soit au mandataire soit aux associations de financement (par exemple: ADF PCF 29- 5 rue Henri Moreau 29200 Brest) donnent droit à une réduction de 66% des impôts sur le revenu.

Nous vous remercions chaleureusement par avance de votre générosité.

L'histoire du Front de Gauche en Bretagne ne s'arrête pas au 6 décembre, nous avons besoin de moyens pour continuer à faire de la politique et proposer une alternative au social-libéralisme du PS, à la droite et à l'extrême-droite en luttant contre les inégalités, les reculs démocratiques et sociaux, en proposant une voie de transformation économique, sociale et écologique pour mettre l'humain au cœur de tous les choix.


Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère.

Régionales: appel à souscription solidaire du Front de Gauche en Bretagne
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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 06:29

Coordination Front de Gauche – mercredi 9 décembre 2015 à Pont de Buis

Présents : PCF : Erwan Rivoalan, Ismaël Dupont

Ensemble : Dominique Resmon, Guy Le Dem, François Rippe, Jean-Louis Griveau

Parti de Gauche : Quentin Marchand, Guilhem Grimal, Catherine Boudigou

Autres : Yves Jardin (Douarnenez), Noëlle Péoc'h (centre Finistère)

Excusés : Alain David...

Analyse du résultat du 1er tour et 1ères explications :

Ismaël : Ce 1er tour des élections régionales a été un désastre pour nous. Un désastre parce qu'on y assiste à une poussée sans précédent du vote FN, lequel se positionne plus que jamais comme relève possible du PS et de l'UMP, et comme le parti de ceux qui n'en peuvent plus de ce système d'alternance où les partis de pouvoir se succèdent en trahissant leurs promesses, sans changer leurs conditions de vie, en les dégradant toujours davantage. L'ampleur du vote FN trahit un recul idéologique, une droitisation réelle de la société sur certains thèmes (immigration, sensibilité aux thématiques sécuritaires, au discours contre « l'assistanat »). Le FN parvient à capitaliser sur la colère sociale dans les milieux populaires (contre l'Europe, le libéralisme), la banalisation de la xénophobie et aussi une certaine forme de vote de classe de la part de ceux qui, avec des petits revenus, des conditions de vie dégradées par le capitalisme, ne voient pas d'issue, et tournent leur ressentiment vers les étrangers, les classes moyennes urbaines, les élites politiques. Un vote de classe non progressiste bien sûr qui ne remet pas en cause les logiques et les intérêts du capitalisme, qu'il conforte au contraire en alimentant le vote utile ou « républicain » pour les libéraux au nom du moindre mal. Ce que nous redoutions est arrivé : installation du tripartisme, une gauche de gauche trop marginalisée dans le paysage pour capter un vote de rejet du système qui s'oriente davantage, dans les milieux populaires, chez les jeunes, les chômeurs, vers le FN ou l'abstention. Par rapport aux objectifs initiaux du Front de Gauche, on est dans l'échec total : disputer au PS sa position hégémonique à gauche, rééquilibrer le rapport de force à gauche, voire passer devant le PS, éviter que le vote contestataire se tourne prioritairement vers l'extrême-droite en donnant de l'espoir. C'est pour beaucoup un effet de seuil, si nous étions à 15 %, comme on pouvait l'espérer pendant les présidentielles, on aurait une autre dynamique électorale, on capitaliserait beaucoup plus sur le besoin de changement, comme cela s'est passé en Grèce, en Espagne, avec il vrai une autre ampleur de la crise et un autre mouvement social, un espoir qui n'existe pas actuellement. Par rapport à 2012, on ne progresse pas, bien au contraire, on est revenu en arrière. On n'a pas rassemblé sur ces élections régionales au-delà du socle de notre électorat, du premier cercle de sympathisants. Cela peut s'expliquer nationalement par un contexte peu favorable, les attentats, l'état d'urgence, qui a surtout profité au FN. Mais aussi et surtout par l'absence de visibilité du Front de Gauche, avec des configurations d'alliance différentes suivant les régions, des divisions et divergences affichées publiquement, un manque de continuité et de lisibilité dans notre stratégie, et, il faut dire les choses, une inexistence du Front de Gauche sur le plan national en dehors des périodes électorales. Il n'y a plus de travail programmatique avec le monde citoyen, syndical, associatif comme on l'avait amorcé avant 2012, les fronts des luttes et thématiques ne fonctionnent plus vraiment. Cela ne nous a pas servi. Déjà que les médias au service des puissances d'argent nous ignorent ou cherchent à nous discréditer, nous leur donnons de surcroît du grain à moudre. Le score du Front de Gauche en Bretagne est encore inférieur à la moyenne nationale: dans une région comme la grande Normandie, on fait 7%, en Bretagne on fait 3,7%. C'est très immérité par rapport à la campagne de Xavier Compain, et des autres têtes de liste, Catherine Boudigou et Sylvie Larue au premier chef, qui ont été à la hauteur, qui ont beaucoup donné, qui ont su travailler ensemble. Cela s'explique par des facteurs ne dépendant pas de nous : l'identité plutôt chrétienne-démocrate et maintenant sociale-démocrate mais toujours centriste de la Bretagne, où la gauche de la gauche n'est pas bien implantée. Le fait que les Bretons ont considéré que le bilan de la majorité de gauche à dominante PS au Conseil Régional était plutôt positif. L'aura dont a bénéficié Le Drian en tant que ministre de la défense en période de guerre et de risque terroriste. Nous en avons fait un thème de campagne contre cette politique mais il a pleinement bénéficié auprès des électeurs de son statut de ministre-candidat. Nous avons aussi eu des choses à nous reprocher dans cette campagne. On est parti en campagne bien tard, réellement à la mi-octobre sur le plan collectif. Nous n’avons pas pu convaincre EELV de la nécessité d’une alliance, et puis aussi dans nos discussions internes, sur le second tour notamment, plutôt que de nous concentrer sur l'objectif de faire le meilleur score possible au 1er tour pour construire un rapport de force plus favorable. Nos documents de campagne manquaient un peu de punch et de lisibilité, étaient sans doute trop écolos, trop intellos, même si j'étais pleinement en accord avec le contenu idéologique et programmatique de la campagne et si celui-ci était plutôt rassembleur au niveau du Front de Gauche. Nous n'avons pas réussi à capter une partie de l'électorat écologiste et surtout pas les gens tentés par l'abstention. Notre projet régional était peut-être aussi encore inabouti, pas assez construit, et élaboré pas assez tôt. La dimension régionale de la campagne des Verts était plus naturelle, vu qu'ils avaient des élus sortants et une légitimité à ce niveau là. Ils sont apparus en campagne médiatique dès le printemps. La division à l'intérieur du FDG sur le rapport au second tour a aussi eu pour effet ne pas mettre une partie de nos camarades dans la campagne, a eu un impact sur la motivation. La présence de Gérard Lahellec et Eric Berroche sur la liste de Le Drian a peut-être eu un effet de confusion sur une partie de nos électeurs dans certains coins, surtout quand localement, du coup, toute une partie des sections ou militants communistes ne faisaient pas campagne pour le Front de Gauche. Nous avons en tout cas un profond examen de conscience et une réflexion collective à avoir pour reconstruire un outil efficace pour mobiliser dans un contexte d'aggravation sans précédent de la situation politique et sociale. Je crois que le front de Gauche reste un point de départ et un outil incontournable, mais il faut que localement et nationalement on s'interroge sur les raisons de la désaffection des électeurs. L'enjeu est énorme avec le risque grandissant lié à un FN aux portes du pouvoir.

Quentin : Nous restons un peu trop dans le discours de l'entre soi. Il faut tenter d'adopter un autre discours, plus percutant, imagé, comme pour le tract pour l'abstention. A t-il été efficace ? Le tract sur les attentats : le contenu était bien, mais aussi bien trop long. Chute de EELV, électorat presque divisé par deux, pas seulement liée à son arrogance par rapport au Front de Gauche. C'est la chute de notre camp social. Cela ne fait pas la somme de ce qu'on représentait. C'est une stagnation, une décomposition qui pose question. Le positionnement sur le second tour aurait dû avoir lieu en amont pour mettre plus de militants au boulot, pour éviter les ambiguïtés. Il faut qu'on arrête d'aller avec le PS au second tour si on veut mobiliser. Là notre score est très décevant, je ne crois pas que ça soit à cause d'une ligne pas assez régionaliste. A Brest, avec une campagne très nationale aux départementales, on fait + de 5 %. On fait moins aux Régionales avec un périmètre de la liste plus large.

Noëlle : Un autre aspect important, le poids de l'abstention. Avec 50 % des électeurs, c'est la première force. Ce sont des jeunes, des ouvriers, qui ne vont pas voter. Les milieux populaires ne se déplacent plus, ne croient plus aux propositions des partis classiques. Notre premier tract n'était pas bon. On est parti trop tard en campagne : tout a été fait dans l'urgence. Pendant deux semaines, entre le premier tract régional et le 4 pages, on a strictement rien fait. Au niveau des médias, on a été boycotté. Les médias nationaux jouent la tripartition de l'espace politique entre le FN, le PS, l'UMP. Les médias régionaux nous ont exclu du club des 5 « grands» en retenant EELV et Troadec. Nous, nous étions considérés comme des « petits candidats ». Le score leur a donné raison mais ils ont aussi pu amplifier leur score et diminuer le nôtre. Dans le Centre-Finistère, là où on a pu faire plus de 10 %, c'est qu'on avait des élus sur la liste ou sympathisants du FDG (16 % à Botmeur, 12 % à Brennilis, 19 % à Berrien) mais les scores sont tout de même bien moins importants qu'aux Départementales, ce qui prouve qu'il n'y avait pas de dynamique. Troadec est parti au mois de juin, nous beaucoup plus tard. En octobre, à quelques jours de la date limite, on était encore bloqué pour faire notre liste et partir en campagne. Pendant ce temps, les tracts de Troadec arrivaient dans les boîtes aux lettres car ils avaient des moyens que nous n'avions pas. Nos documents de campagne n’étaient pas forcément adaptés à des électeurs peu politisés. Tout le monde ne s'est pas non plus pleinement impliqué dans la campagne. Je ressens tout de même une forte dégradation dans notre fonctionnement : tirages internes, différences de fond, manque de relais national et de dynamique nationale du Front de Gauche. Il faut que les choses se clarifient plus que ça.

Jean-Louis : Il y a des causes externes (attentats, situation générale) et aussi des causes internes (problèmes de logistique) à notre échec électoral. A 3 jours du dépôt des listes, on ne savait pas encore qui serait candidat, qui ne le serait pas. Le 4 pages de campagne dont on n'avait que quelques milliers d'exemplaires sur certains secteurs... Je comprends bien qu'on ait pris peur de financer trop de documents, mais il fallait tout de même faire les voix. En 2010, cela avait été dur à l'allumage pour la liste du Front Breton de Gauche, le périmètre de la liste était moins grand, mais on avait fonctionné avec un peu plus d'efficacité et de manière correcte. On a pas avancé depuis. Aujourd'hui, on se retrouve face à de vraies questions : Qu'est-ce que le Front de Gauche ? Que va-t-il devenir ? Là où on fait plus de 5 % dans le Pays bigouden, le secteur de Plouhinec, c'est dû aussi à la part historique de l'électorat PCF, ou/et alors à la réalité du travail politique fait par des collectifs Front de Gauche : Morlaix, pays bigouden, centre-Finistère. Il y a des endroits ruraux du Finistère comme à Locmélar où on fait 0 %: il faut sortir de nos tranchées. Travailler à une échelle géographique plus globale. Avant de parler d'avenir, il va falloir payer l'ardoise de cette campagne, en se gardant des moyens pour faire vivre un courant politique de gauche de gauche. Les Verts ont aussi pris une gamelle. Je pense que c'est le moment d'initier un certain nombre de rencontres politiques avec les Verts, le NPA. Ce qui est en jeu, c'est l'existence ou la disparition d'une gauche de gauche. Il faut réfléchir en termes de rassemblement. Le vote FN c'est aussi un vote de classe, comme l'a dit Ismaël. On a vu dans les bureaux de vote des gens manifestement paupérisés, voter FN, en ne prenant qu'un seul bulletin. Comment retrouver le lien avec les catégories marginalisées de la population ? Une candidate FN aux régionales promet qu'elle va supprimer les subventions à l'art contemporain et au FRAC, pour les bobos snobinards. C'est un discours redoutablement efficace. Une partie de la population est dans une désespérance telle que pour elle, les classes moyennes urbaines, toujours à gauche, sont vécues comme des ennemis de classe.

Erwan : Si on n’a pas été entendu, c'est que notre discours était parfois un peu incompréhensible aussi. Il y a des facteurs conjoncturels dans notre échec : on a passé notre temps à se pouiller sur la question d'un rassemblement éventuel avec le PS au second tour. Résultat, on fait moins de 5 %. Aujourd'hui, ce sont les Verts qui ne sont pas venus avec nous alors qu'on aurait probablement fait 10 % ensemble qui parlent de trahison à propos du PS. Il y a eu effectivement de gros problèmes de logistique dans cette campagne : c'est pas normal qu'on se retrouve avec 2000 tracts pour Brest, à devoir attendre 4-5 jours d'en imprimer d'autres pour pouvoir militer. La coordination à l'échelle régionale a été défaillante : on arrivait pas à se coordonner. Pour la réunion théoriquement régionale sur les économies maritimes à Brest, on a reçu peu de soutiens et on a dû se débrouiller tous seuls entre quelques brestois. Il y a eu un problème dans la manière de construire la campagne. Il y a beaucoup de gens qui considéraient que le Front de Gauche n'était plus crédible, en raison des changements de stratégie, en raison d'un discours et d'un mode d'existence national illisible. Et peut être aussi régional : on a parlé entre nous de choses qui sont peut-être importantes mais qui ne correspondent pas aux attentes des gens. Les gens qui souffrent de la crise et du système qui ont voté ont exprimé un vote de colère. Pour beaucoup d'entre eux, le FN représente une alternative à la domination capitaliste. C'est ressenti par certains comme un « vote d'amour », selon une expression d'un candidat FN : cela donne de l'espoir à des gens qui sont en souffrance sur le plan social. Le black-out des médias a joué aussi en notre défaveur : à Brest, pour le train de la COP 21, Tébéo et le Télégramme ont refusé de recueillir et de retranscrire les propos de Xavier Compain, seule tête de liste présente. Ils réfléchissaient avec le 5 majeur, avec EELV et Troadec. Cela a servi le score de EELV, qui n'avait personne sur le terrain pour militer. Dans le Finistère, sur le plan national, on ne peut plus passer notre temps à avoir des débats tacticiens. Il faut aller voir les gens dans les quartiers. Quand on discute avec les gens, passé une première réticence parfois, ce n’est pas si compliqué de les faire réfléchir. Il y a tellement de gens désorientés politiquement. Les gens sont déboussolés : on est en plein effondrement politique et individuel. A la question qu'est-ce qu'on va faire en janvier, oui il faut aller voir les syndicats, les forces de gauche qui refusent le capitalisme.

Guy : Tout n'a pas été négatif. Il y a eu du travail de fait. On revient de loin. Avec les frondeurs, on s'est un peu illusionné en croyant qu'on avait quelque chose à en tirer. Le vote FN, si c'est un vote de classe, c'est plus un vote de la classe moyenne que des classes populaires, disait Hervé Le Bras aujourd'hui dans le Télégramme. Au niveau des médias, cela a été l'ostracisme complet, comme l'ensemble du Front de Gauche sur le plan national. Il faudrait que nos directions aillent ensemble faire pression sur le CSA. Montrer que nous sommes vigilants par rapport à d'autres élections. Par ailleurs, jamais nous n'aurions dû accepter d'avoir un vote dans un état d'urgence. Cela pose un vrai problème démocratique que l'on n'a pas suffisamment dénoncé. C'est une erreur qui a été profitable à certaines organisations politiques.

Erwan : le PCF dans son communiqué d'après premier tour l'a dénoncé.

Catherine : pour la boutade, on peut se dire qu'il valait mieux faire 3,70 % que 4,99 %. C'est un premier tour d'élections régionales, où l'aspect régional et le peu de mobilisation de l'électorat doivent nous amener à tempérer le jugement sur l'état des forces et ce que pèse le Front de Gauche, et les constats déprimants qu'on peut tirer de ces résultats de 1er tour. Par exemple, le score du FN, on nous parle d'une poussée extraordinaire, sans précédent. Mais en 2012, le FN avait fait 6,4 millions de voix. Là, il fait 6 millions et 18000 voix. Le vote FN n'a pas augmenté, il a diminué. Il ne faut pas que nous nous laissions nous-mêmes manipulés par les médias qui nous ignorent. Le boycott des médias, cela a été une réalité. Il a fallu se battre pour que Tébéo nous invite au débat. On a réussi, pas à France 3, qui nous a fait débattre avec les petits candidats. Autant j'ai été épatée par l'engagement et l'investissement militant sur certaines réunions, autant je trouve que nous avons fait une campagne à l'ancienne. Dans nos réunions publiques, j'ai été frappée par l'âge avancé de nos militants et sympathisants : presque pas un jeune. Il n'est pas sûr que cette manière de faire de la politique convienne encore aux jeunes. Il faut davantage utiliser d'autres moyens innovants, les réseaux sociaux, des réunions de quartier dites Tupperware. D'autres moyens, d'autres modalités. Dès janvier, il faut aller voir les Verts qui sont sonnés par leur exclusion du Conseil Régional et leur score décevant pour eux. Il faut réfléchir à quel avenir on a en commun avec eux. Moi je suis frappée par l'influence que peuvent avoir les grands médias sur le vote des gens quelques jours avant l'élection : quand on parle de la COP 21 et du pape François à « plus belle la vie », cela sert les Verts. La télévision a servi la soupe aux Verts, au FN. Cela peut nous faire un mal terrible et on ne maîtrise pas. De plus, il faut bien se dire que nous avons fait campagne dans un contexte très particulier : l'état d'urgence, et face au ministre de la guerre, et donc de la protection de la population. Je ne doute pas qu'il y ait aussi des causes internes à notre échec, mais il faut aussi avoir ça en tête. On s'est tous bien battus, j'ai eu du plaisir à faire cette campagne avec vous, avec Xavier et Sylvie avec lesquels on s'est bien entendus. Après, il y avait des divisions dans les formations politiques : au Parti de Gauche, avec les séquelles du RCB, la fixation sur le second tour, et au PCF. Il y a eu un défaut d'unité dans les partis mais une belle amitié entre les composantes du FDG qui ont fait campagne. Après, moi je me suis toujours prononcée pour le fait que si on faisait plus de 5 % on n'aille pas manger dans la gamelle des socialistes. Cette méfiance par rapport à une alliance possible avec le PS au second tour nous a peut-être fait perdre des voix. Voir le meeting d'après premier tour entre Cosse, Coquerel, Laurent et Bartelone, cela me fait un peu mal. Dans ces Régionales, on a constaté un éparpillement de voix, sur des listes régionalistes, qui auraient peut-être été des voix de gauche. Dire que les jeunes votent FN, ce n'est qu'à moitié vrai, la plupart ne font pas de politique, et c'est justement le problème et notre défi. La classe ouvrière, je veux bien qu'on s'adresse prioritairement à elle, mais elle baisse aussi. Il ne faut pas être abattus : si on répond oui à la question « est-ce qu'il y a encore une place pour une gauche dans notre pays ? » alors on a notre place et un avenir. Après c'est vrai qu'on a eu un déficit d'organisation régionale : personne pour répondre aux différents courriers des associations, des syndicats. On ne savait pas qui faisait quoi. Le problème, c'est que les gens à l'animation régionale bossaient aussi, ils avaient un travail, et que les retraités étaient sur le terrain. La disponibilité pour être présent aux différentes rencontres a fait problème aussi. Maintenant, il faut un travail de fond : aller voir les syndicats, les associations.

François : Il y a des choses avec lesquelles je ne suis pas entièrement d'accord. Les médias, quand on pèse quelque chose dans le débat politique, ils viennent vers nous. Si ils servent la soupe à Troadec, c'est qu'ils estiment qu'il y une dynamique de son côté. Si le Front de Gauche avait meilleure santé, il aurait meilleure presse. Ne cédons pas à la facilité de régler nos comptes avec EELV en se disant qu’ils paient le juste prix de leur refus d’alliance. Eux seront verts de rage et nous rouges de colère, mais on n'avancera pas beaucoup. S'il y a une place pour une vraie gauche dans ce pays, elle passe par une alliance entre EELV et le Front de Gauche. Ismaël dit qu'on a fait une campagne pas assez sociale, trop écolo, trop intello-bobo, en réalité qu'on a fait une campagne pas assez communiste, à la manière des années 70. Je ne partage pas cette critique. Notre campagne a été dans la continuité de l’accord programmatique avec les Verts sur lequel nos militants avaient placé beaucoup d'espoir. Il faut se placer dans le cadre du débat national de ce qui se passe à gauche du PS. Le problème, c'est que l'affaire des attentats a blindé cette campagne : le traumatisme a été véritable, les répercussions ont été forte, le lien des gens d’ici avec Paris a été réel. Les socialistes n'ont globalement pas de bons résultats. Il y en a un qui a limité la casse, c'est Le Drian, peut être parce qu'il est le ministre de la Défense, de la guerre : il y a eu un retour d'une partie de l'électorat de gauche critique vis à vis de la politique de Hollande-Valls vers Le Drian à la faveur de ces attentats, c'est très net, sinon on ne s'explique pas ces résultats. On ne peut pas lier l'avenir de toute la gauche à la question du rapport avec le PS, c'est vrai. Mais il n'empêche qu'une partie du Front de Gauche n'a pas fait campagne. Pour certains à cause du non-accord avec EELV, pour d'autres, qui ont fait de la question du second tour un préalable de leur engagement dans la campagne. Mais aussi pour nous faire dire qu'on ne votera pas, plus jamais, PS. Ce débat là, reste très vif actuellement dans les composantes et les collectifs du FDG. Pendant ce temps, l'abstention continue, le FN accroit son pouvoir de nuisance, et tout de même, quand le FN fait 68 % dans un quartier populaire de Marseille où jusque là le Front de Gauche était très bien implanté, il y a quand même de quoi avoir peur... La conclusion pour moi, c'est qu'on n’a pas le choix, pour l’instant le seul outil que nous ayons à disposition pour peser sur la situation politique, c'est le Front de Gauche. On a un engagement commun. Il faut se dire si oui ou non on veut poursuivre ensemble, quitte à s'engueuler à tous les virages. Mais nous devons en faire un outil mieux perçu et plus utile. On a fait une campagne à la papa, 30 personnes à Brest, 40 à Plourin, 100 à Quimper, mais à l'arrivée : on se connaît tous. Le meeting à la fête de l'Huma, cela avait de la gueule, cela fait du bien dans sa vie de militant, mais on était entre nous.

Catherine : j'ai bien suivi le parti écologiste qui est passé d'une écologie politique progressiste à un vert-rouge qui a bien déteint à la lessive. Or, on ne peut plus être vert sans être rouge. Aujourd'hui, les Verts qui sont nés en Bretagne en 84 avec les Marées Noires, Plogoff, etc., viennent d'être écartés du paysage politique breton institutionnel en Bretagne. Il faut retourner vers eux.

Yves : il ne faut pas être trop catastrophiste. Cela partait tellement mal avec ces discours à n'en plus finir sur le 2nd tour, avec cette réunion de coordination où le PG devait nous fournir ses candidats et ne le faisait pas à défaut de tête de liste. On a failli ne pas faire de liste.

Ismaël : nuance, on avait des candidats, mais on a failli ne pas faire de liste avec le PG.

Yves : au final, on a réussi à faire une liste, à travailler ensemble. Il faut comparer le score conjugué de l'UDB et des Verts qui étaient ensemble en 2010 au score de Troadec/UDB et de EELV séparés en 2015 : c'est à peu près la même chose. Par rapport au FN, on a des choses à dire : le PS a une lourde responsabilité dans son ascension. Il ne faut pas oublier de remettre en cause aussi le rôle des médias par rapport au FN. Leur hypocrisie : on pousse des cris d'orfraie maintenant alors qu'on les a avantagé avant. Il faut voir aussi que dans les secteurs où des collectifs Front de Gauche existent et ont fait le boulot, on fait dans les 7-8 %. Mais il y a un vide total autour des villes. Là où il n'y a pas de collectifs FDG, il faut les mettre en place. Mettre dans le coup des gens qui ne sont pas encartés fait augmenter notre audience.

Erwan : Je ne disais pas que notre discours était trop écologiste, mais simplement qu'il n'était pas assez compréhensible. On a un problème de rapport au réel quand on a 6 millions de chômeurs et qu'on ne parle pas ou très peu de l'emploi. Il faut être plus percutant sur des choses simples. On a eu trop de documents trop longs, imbitables. Il faut qu'on soit moins dans la production de documents compliqués, plus dans la rencontre.

Noëlle : Les médias contribuent bien au façonnage des esprits. Nous dans notre campagne, on a pas été assez offensifs sur les enjeux essentiels : dénoncer le parti des riches, du capitalisme. Les responsables du désastre écologique, ce sont aussi les riches qui détruisent la planète. Je ne comprends pas l'expression « campagne à la papa » : nous on a été sur tous les terrains, dans les luttes, dans le Centre Finistère. Globalement, c'est vrai qu'on manque de moyens, de militants, de proximité avec les milieux populaires. Il faut mettre en priorité l'emploi, la précarité, les femmes.

Jean-Louis : il y a plein de gens qui sont à 300 % anticapitalistes. Il ne suffit pas de le proclamer. Il faut donner à voir le projet qu'on porte. Se demander comment on traduit en documents de campagne parlants pour la population un projet politique complexe. Le FDG ne peut avoir qu'un discours syndical ou para-syndical : il faut donner à voir ce qu'est la société anticapitaliste que nous voulons construire. On ne travaille pas assez sur le fond. Il faut bâtir un projet politique. Le FDG ne peut pas exister seulement à un mois de l'élection. Il faut rebondir, travailler le rassemblement à la gauche de la gauche, aller voir les Verts dès début janvier.

Ismaël : Je ne voudrais pas qu'on disqualifie les assemblées citoyennes, les réunions publiques, même si elles réunissent en grande majorité des militants, des gens déjà convaincus. Ce sont des moments où on parle des problèmes de la population, ou on fait de l'éducation populaire, ou on sort des discussions sur la stratégie pour parler des problèmes de fond. Cela a été un élément constitutif de la construction et des avancées du FDG en 2011-2012. C'est aussi ce qui fait à un moment le caractère enrichissant de l'engagement politique. On a pu aussi rencontrer des militants syndicaux et associatifs à l'occasion de ces réunions publiques. Je ne dis pas qu'il faut faire que ça, mais c'est important pour incarner une autre manière de faire de la politique. Les réseaux sociaux, internet, cela ne suffit pas. Par ailleurs, quand on fait une réunion publique thématique, on distribue des tracts dans le secteur, ça se sait, ce n’est pas inutile, cela peut mobiliser aussi les militants. Par rapport au second tour, je crois que nos listes, PCF-PG-Ensemble, réunis, ont eu raison de fusionner avec le PS en Ile-de-France et en Midi-Pyrénées, car sinon la victoire de la droite était incontournable et qu'on pouvait peser un peu. A défaut, notre électorat, une partie d'entre lui en tout cas, ne s'y serait pas retrouvé. Par contre, appeler à voter pour Le Drian, qui incarne la politique droitière et guerrière du gouvernement, qui n'accepte de travailler avec d'autres composantes de gauche que si elles sont couchées, alors même qu'on est éliminé et qu'il n'aurait pas voulu de fusion, je ne vois pas d'intérêt. Pour le PCF, nous avons organisé une consultation démocratique auprès de nos militants le samedi et le dimanche : le Finistère et le Morbihan étaient majoritairement pour ne pas donner de consigne de vote, les Côtes d'Armor et l'Ille et Vilaine davantage sur la ligne nationale d'appel à voter pour la liste de gauche restée en lice, contre la droite et l'extrême-droite. Je respecte les arguments en faveur de la logique de ce point de vue, même si dans le cadre de la Bretagne, cela ne m'apparaît pas la meilleure solution et cela contredit je crois aussi les idées programmatiques que nous avons portées dans la campagne.

François : je suis inquiet en voyant que notre camp social est en train de se diviser profondément dans le rapport au PS entre une frange radicale qui dit je ne voterait plus jamais pour le PS, en dehors d'un duel avec le FN (et encore) et ceux qui disent, on ne peut exclure la possibilité du rassemblement à certaines conditions. Si on essaie d'avoir une position et une seule, on risque d'avoir des difficultés. Même dans nos différentes composantes, il y a des débats, des divergences de vue, on n'est pas unanime. Cela dit, Pierre Laurent n'était pas obligé aller faire un meeting d'entre deux tours avec Bartolone… Le FDG a ses défauts, ses limites, mais on est obligé de faire avec sa diversité, de construire à partir de lui.

Le reste de la réunion a été consacré à la partie financière, le remboursement de la campagne électorale.

Prochaine réunion de la coordination FDG 29 le mercredi 20 janvier 2016

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 06:53

Entre 2013 et 2017, les dotations d'Etat auront diminué de la coquette somme de 53 millions d'euros. La ponction sera de 15,5 millions d'euros en 2016, identique à l'an passé, la dotation de fonctionnement étant en baisse de 8,5% par rapport à 2015. Les principaux concours de l'Etat sont gelés: dotation générale de décentralisation, fonds de mobilisation départemental pour l'insertion, dotation de compensation à la réforme de la taxe professionnelle...

Pourtant, les dépenses liés au versement du RSA augmentent avec la précarisation de la population, comme l'APA avec son vieillissement.

Les victimes collatérales de ce budget d'austérité pour le Finistère sont entre autre:

- l'accueil des sans-abris: le département met l'Etat devant ses responsabilités et ne compense plus le blocage des fonds par la préfecture pour répondre favorablement aux demandes d'hébergement faits auprès du 115. Actuellement, depuis le mois d'octobre, il n'y a pratiquement plus d'hébergement d'urgence des sans abris dans le Finistère, les moyens mensuels ayant été divisés par 4, l'Etat ne voulant pas mettre plus de moyens alors que la demande augmente. Déjà que les familles d'immigrés étaient laissées dans la rue, même avec des enfants, aujourd'hui, c'est tous les sans-abris qui sont livrés au froid la nuit. Scandaleux dans un pays qui se dit civilisé!

- le soutien à la jeunesse en difficulté: suppression des financements pour l'accueil des jeunes en difficulté.

- animation jeunesse. Le Conseil Départemental se désengage du financement du poste de coordinateur jeunesse sur la MJC de Morlaix, la mairie prenant le relais à sa charge.

Malgré cela, Maël de Calan, le conseiller départemental de la région de St Pol de Léon Roscoff, représentant d'une droite dure et ultra-libérale, donne des satisfecits à Manuel Valls pour les conséquences de ces baisses de dotation: mon groupe ne se réfugiera pas "derrière des attitudes politiciennes indignes en blâmant Manuel Valls quand il propose de réduire de 12 milliards les dotations aux collectivités locales".

Actuellement, cette année, la diminution des dotations pour les collectivités locales est de 3,7 milliards: alors imaginez 12 milliards!

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13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 17:31

A lire sur le Blog du PCF Pays Bigouden:

LE GUILVINEC se déclare à l’unanimité« Hors Traité Transatlantique » (TAFTA)

Dans le Finistère, onze communes se sont officiellement déclarées « horsTAFTA ». Il s’agit dans l’ordre chronologique :
Botmeur (19/05) –Trégunc (23/06) – Bannalec (26/06) – Saint Yvi (26/06) – Saint Rivoal (10/07) –Berrien (15/07) – La Feuillée (21/07) – Huelgoat (3/08) – Motreff (25/09) – Douarnenez (1/10) – Saint Jean Trolimon (8/10).
Lors de sa séance du 11 décembre 2015, le conseil municipal du Guilvinec, présidé par son maire Jean-Luc Tanneau, a décidé à son tour de se déclarer « hors traité transatlantique », dans un vœu adopté à l’unanimité.
Cette position devrait encourager les autres communes du pays Bigouden à se prononcer également contre les forfaitures qui se préparent dans les hautes sphères de l’Etat et de l’union européenne et qui de toute évidence toucheront nos territoires et notre art de vivre.

La Commission Européenne, après avoir conclu un accord de libre échange le 26 septembre avec le Canada (AECG, CETA en anglais), poursuit les négociations avec les Etats-Unis sur un traité identique appelé PTCI (ou TAFTA en anglais). Ces accords visent à instaurer un vaste marché dérégulé : le grand Marché Transatlantique (GMT). Négociés dans le plus grand secret, ils pourraient être ratifiés, le premier à la fin de l’année 2015, le 2ème en 2016, sans la moindre consultation des citoyens et des parlements tant nationaux que européen. C’est un déni de démocratie, A cela s’ajoute la négociation secrète d’un accord international sur les services TISA (en anglais), qui rendrait inopérants les services publics, en obligeant les Etats à accorder les mêmes subventions au privé. Ces accords s’appliqueront à tous les niveaux de l’Etat, y compris au niveau des communes. Le but de la négociation est d’aller au-delà même des accords de l’OMC, en particulier en obligeant les Etats et les collectivités locales à accorder au privé et aux entreprises étrangères tout avantage accordé au public et au local : ce qui rendra impossible financièrement le maintien des services publics (ce que l’accord TISA vient renforcer) et le soutien de l’économie locale.

Ces traités visent ensuite à réduire les « barrières non tarifaires » : ils prévoient en effet que les législations et normes (sociales, environnementales, sanitaires, phytosanitaires, techniques) soient « harmonisées » pour faciliter le libre-échange. Or les USA sont aujourd’hui en dehors des principaux cadres du droit international en matière écologique, sociale et culturelle, et même concernant le droit du travail. Ils refusent d’appliquer les conventions de l’OIT, le protocole de Kyoto contre le réchauffement climatique, la convention pour la biodiversité, et les conventions de l’UNESCO sur la diversité culturelle. Leurs normes et règlements sont beaucoup moins protecteurs pour les populations qu’en Europe. Ce marché libéralisé avec le Canada et les Etats-Unis tirerait donc toute l’UE vers le bas De plus, ces traités permettraient aux grosses entreprises, via le « mécanisme du règlement des différends » (RDIE/ISDS) d’attaquer devant une juridiction privée les Etats ou les collectivités locales qui ne se plieraient pas à ces exigences de dérégulation et limiteraient ainsi « leurs bénéfices escomptés » ! Elles pourraient réclamer de lourds dommages et intérêts à l’Etat ou aux communes, faisant exploser la dette publique.

Les multinationales pourraient ainsi forcer le gouvernement français à renoncer au moratoire sur les gaz de schiste, et à accepter la culture des OGM en plein champ, le bœuf aux hormones, le porc à la ractopamine ou le poulet lavé au chlore.

Ces traités limiteraient les capacités des Etats à maintenir des services publics (éducation, santé, etc.) et des activités préservées du marché, mais aussi à contrôler l’activité des multinationales à investir dans des secteurs d’intérêt général comme la transition énergétique.

Au-delà des échanges de marchandises, le Grand Marché Transatlantique (GMT) achèverait l’ouverture à la concurrence des échanges immatériels. Le projet d’accord prévoit d’introduire de nouvelles mesures relatives aux brevets, droits d’auteur, protections des données, indications géographiques et autres formes de ladite "propriété intellectuelle", faisant revenir par la petite porte le défunt ACTA (accord commercial anti-contrefaçon), refusé en juillet 2012 par les Euro députés suite à une large mobilisation des citoyens européens,

Par la signature de ces traités, serait réalisé le vœu de D. Rockefeller : « Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire »

Pour toutes ces raisons,

La commune du Guilvinec réunie en Conseil Municipal le 11 décembre 2015

- manifeste son opposition à ces deux traités (CETA et TAFTA) dont l’objectif vise avant tout la dérégulation, la marchandisation du monde et l’amplification de la concurrence,

- dénonce également la négociation de l’accord sur les services (TISA) qui vise à détruire la majorité des services publics,

- demande l’arrêt des négociations avec les Etats-Unis sur le PTCI-TAFTA et le rejet par la France de l’Accord Economique et Commercial Global (AECG/CETA) avec le Canada,

- refuse toute tentative d’affaiblir le cadre réglementaire local, national ou européen en matière d’environnement, de santé, de protection des travailleurs et des consommateurs - se déclare hors grand marché Transatlantique

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 07:11

Communiqué du PCF Finistère: un chemin d'espoir pour transformer la société est à construire ensemble!

Les élections du 6 décembre 2015 sont un désastre pour le pays et pour la gauche dont l'électorat est désorienté suite à la trahison des engagements de campagne de 2012.

La responsabilité en revient avant tout aux politiques au service du capitalisme des gouvernements successifs depuis 40 ans, et tout particulièrement aujourd'hui le gouvernement Hollande-Valls-Macron, responsable après celui de Nicolas Sarkozy, d'une augmentation du chômage, des inégalités.

Le Parti Communiste du Finistère remercie les 13 277 électeurs finistériens qui ont fait le choix de soutenir la liste du Front de Gauche conduite par Xavier Compain, Sylvie Larue et Catherine Boudigou au 1er tour des Régionales :"Pour une Bretagne sociale et écologique: l'Humain d'abord !".

Ces voix pour une vraie politique de gauche sont à prendre en compte : elles sont un appel à plus de justice sociale, de défense des services publics, de relance industrielle, plus de souveraineté démocratique et d'engagement écologique sincère, de recherche d'une politique de paix seule capable d'assurer la sécurité de tous.

En Bretagne, les conditions même de la campagne dans une situation d'état d'urgence posent une grave question démocratique.

Le PS résiste, malgré l’absence de campagne régionale du Ministre omniprésent dans les

médias nationaux, dans la période actuelle.

Seul membre du gouvernement tête de liste, sa notoriété de Ministre d'un pays " en guerre"

a pesé autant ou plus que le bilan des politiques régionales.

L'abstention est très élevée et la percée du Front National est spectaculaire et préoccupante

en Bretagne aussi. L'exaspération, le désarroi, une colère légitime de l'électorat face à

l'aggravation des conditions de vie et les renoncements des politiques du PS au pouvoir

éclatent avec force.

Le vote FN, ici comme ailleurs, se nourrit des peurs, des messages de division, des mensonges complaisamment relayés par trop de médias et de forces politiques.

Le FN, ennemi des pauvres qu'il ne cherche qu'à diviser, est un danger véritable pour notre démocratie, nos libertés et notre vivre ensemble. Il trompe et ment sur sa nature profonde de force de régression autoritaire, antisociale, antiféministe. Les communistes le combattront sans cesse et de toutes leurs forces.

Les habitants de notre région n'ont rien à attendre de ce parti pas plus que des amis de la

droite dure de M. Le Fur.

Les communistes ont la conviction qu'aucun des redoutables problèmes sociaux, écologiques, de paix, ne sera résolu en cherchant des solutions d'austérité, d'autoritarisme, de réduction des libertés, d'exclusion, de division des habitants de notre région, de notre pays, de notre monde.

Un chemin d'espoir pour transformer cette société de plus en plus brutale, dangereuse, est à

construire ensemble !

A Brest, le 8 décembre 2015.

Un chemin d'espoir pour transformer la société est à construire ensemble: communiqué du PCF Finistère après le 1er tour des Régionales
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