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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 13:59

Ensemble, reconstruire l'espoir


Nous vivons une véritable crise politique, sociale, culturelle, écologique, qui touche à la fois nos régions, la France, l'Europe, et qui met en cause les équilibres mondiaux des territoires.
Mais nous ne nous résignons pas à ce constat. Une ambition politique beaucoup plus forte s'avère de jour en jour plus nécessaire pour faire face aux défis qui se posent à nous.
Car l'aspiration au changement est grande. Des femmes et des hommes agissent tous les jours
concrètement contre les conséquences d'un système qui les broie et menace la planète. Ils et elles se mobilisent pour sauver le climat, développer l'agriculture paysanne, reprendre leur entreprise en Scop, défendre les droits des salariés, produire de l'énergie renouvelable, développer les services publics, accueillir les migrants...
Pour donner force politique à ces engagements, nous voulons construire un projet commun avec toutes celles et ceux qui veulent promouvoir un nouveau modèle économique, écologique et social, nous voulons co-élaborer et porter collectivement des politiques publiques au service du bien commun contre les logiques de compétitivité, contre les logiques productivistes. A l'occasion des élections régionales de décembre prochain, nous avons une responsabilité: ces femmes et ces hommes, dans les organisations politiques, les collectifs, les associations, les syndicats, sont prêts à unir leurs forces, dans un paysage politique nettement droitisé, et à porter une vision commune de la justice sociale, et environnementale dans les territoires.
Nous voulons contribuer à créer des synergies entre tous les échelons de décision, développer les territoires de manière équilibrée et pour cela donner les moyens aux collectivités de mener à bien leurs projets. Il est temps de stopper le désengagement de l'État et en finir avec les réductions des dotations de fonctionnement, et les logiques d'austérité. Il est temps de dénoncer les Partenariats Publics Privés qui fleurissent dans notre région comme partout en France, dont l'objectif est de pomper les finances publiques au profit d'entreprises privées et d'actionnaires qui s'enrichissent sur notre dos comme c'est le cas pour le projet de centrale à gaz de Landivisiau.
Parce que nous sommes attachés aux services publics, outils essentiels de l'égalité, la région doit se fixer comme objectif leur développement dans tous les bassins de vie, à commencer par l'accès de tous les lycéens à un établissement public proche de leur domicile.
Pour permettre à tous de se déplacer, et répondre aux enjeux écologiques nous voulons privilégier les lignes ferroviaires de proximité plutôt que le tout TGV ou le développement d’aéroport comme celui de NDDL qui ne profitent qu'à une minorité et s'inscrivent dans une logique de compétitivité et de mise en concurrence des régions à l'échelle européenne.
Pour favoriser l'accès à une alimentation saine et équilibrée, il devient urgent de construire la souveraineté alimentaire de chaque pays, chaque région, et d'en finir avec un modèle agricole productiviste et exportateur, en agissant pour garantir aux agriculteurs un revenu digne du rôle qu'ils jouent dans la société.
Nous proposons une véritable nouvelle ambition agricole et écologique pour la Bretagne.
Parce nous pensons que les salarié-e-s peuvent et doivent de plus en plus intervenir dans la gestion de leur entreprise, nous proposons de soutenir tous les projets de coopérative, et de conditionner les aides publiques à des contraintes fortes en matière d'égalité salariale, et de respect strict de critères sociaux et environnementaux.
L'unité des forces politiques de gauche et écologistes qui s'opposent à la politique du gouvernement est une véritable obligation vis-à-vis de toutes celles et ceux qui, en Bretagne, désespèrent d'une économie qui les brise, et de politiques qui les trompent ou les ignorent.

Xavier Compain Sylvie Larue

Régionales: tribune de Xavier Compain et Sylvie Larue
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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 06:49

Communiqué du PCF Finistère, le 18 septembre 2015:

Le conseil d'Etat annule le déplacement à Brest du siège social d'Ifremer décidé sans aucune concertation: les salariés et leurs syndicats ont été entendus!

Jean-Marc Ayrault, dans la présentation orale du fort peu consistant "Pacte d'Avenir pour la Bretagne" sans même consulter le PDG d'Ifremer, nouvellement nommé en septembre 2013, ni le CA de cet établissement public de droit privé, ni évidemment les salariés du siège, annonçait à Brest le déménagement des services administratifs et du siège social de l'établissement public, basé jusqu'ici à Issy-les-Molineaux.

Le 18 décembre 2014, Manuel Valls, en visite à Brest, confirmait le parachèvement du "Campus de la Mer" à Brest, titre ronflant pour une coquille vide, car les emplois scientifiques centrés sur la recherche marine, quoique bien présents à Brest et dans la région, sont loin d'être unifiés.

Pourtant, dès 2013, la CGT et la CFDT engageaient une bataille contre la délocalisation du centre administratif, représentant 80 salariés et emplois à Brest, où les activités d'Ifremer concernent plus de 600 salariés déjà, sur 1300 dans le groupe, déjà largement décentralisé, avec des antennes à Toulon, Nantes, et dans le Nord de la France.

Plus de la moitié des personnels des autres centres a signé une pétition contre la délocalisation du siège.

Les personnels hautement qualifiés du siège ne souhaitent certainement pas dans leur majorité venir sur Brest.

Ils ont leurs conjoints travaillant en région parisienne, leurs enfants scolarisés, leurs logements, leurs amis. Ils risquent alors de convoler vers d'autres cieux - leurs qualifications le permettent - et de dégarnir l'institut de recherche publique.

François Cuillandre réclame depuis plus de 20 ans la décentralisation de l'Ifremer à Brest, d'abord contre l'avis de la CGT, et maintenant à l'encontre de la volonté de la grande majorité des salariés concernés et des deux syndicats unis, la CGT et la CFDT.

Pourtant, Ifremer n'est pas Ifremer de Bretagne.

L'institut rayonne sur l’ensemble du territoire, en Méditerranée, en Manche, en Atlantique. Il est donc normal de choisir pour son siège une ville centrale. Pas forcément Paris d'ailleurs. Même si une grande partie des activités du siège est en lien avec les ministères et les organismes européens.

Et heureusement qu'il existe des contre pouvoirs au fait du prince, et à la distribution de hochets aux vassaux.

Hier le Conseil d'Etat a annulé la décision de transfert du siège social vers Brest, donnant raison aux syndicats de salariés sur la forme, puisque cet établissement public de droit privé ne peut être délocalisé sans décision du Conseil d'administration, ce qu'avait d'ailleurs énoncé l'avis du rapporteur public.

Sans s'inspirer le moins du monde d'un jacobinisme centralisateur et tout en étant attaché au développement économique et scientifique de la Bretagne et du Finistère, on peut s'en féliciter pour la cohérence et l'efficacité des activités de l'Ifremer, et les conditions de travail des salariés, déjà bien dégradés avec la politique de restriction des moyens qui touche la recherche publique en général, et l'Ifremer en particulier.

Ce genre de décisions prises à la hussarde, et pour des raisons de pure communication, créent un climat d'insécurité pour la continuité des activités de service public.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère

Communiqué du PCF Finistère: le conseil d'Etat annule le déplacement à Brest du siège social d'Ifremer décidé sans aucune concertation: les salariés et leurs syndicats ont été entendus!
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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 06:27
Leïla Shahid à Carhaix le samedi 3 octobre pour une journée organisée par l'AFPS

Association France Palestine Solidarité

groupe local Centre Bretagne

Leïla Chahid à Carhaix le 3 octobre 2015

Le 3 octobre l'AFPS centre Bretagne reçoit Leila Chahid à Carhaix.

14 h 30 au centre Glenmor,débat , animé par Georges Cadiou.

Avec Leila Chahid,

Taoufiq Tahani, président de l'AFPS,

Claude Léostic, présidente de la Plateforme pour la Palestine

Sylvain Cypel, journaliste franco-israélien, ancien correspondant du Monde à New-York,

journaliste à Médiapart et auteur (entre autres) du livre "Les Emmurés."

Pour des questions d’organisation de la soirée repas ( kir, couscous, dessert, café) et Fest Noz : 14 €/pers ( boisson non comprise)

Réservez par mail ou au téléphone

Jean Pierre Jeudy : 06 79 67 28 15.

Nazim Khalfa : 06 83 45 51 83

Leïla Shahid à Carhaix le samedi 3 octobre pour une journée organisée par l'AFPS
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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 06:00

Réunion ouverte pour l'accueil des migrants

Mardi 22 septembre 18H, Maison du Peuple à BREST

Comme nous l'avons annoncé lors du rassemblement de mardi soir place de la Liberté, nous invitons toutes les organisations, associations et citoyenne ou citoyens à une réunion pour de premiers échanges. Cette réunion est ouverte à tous ceux qui souhaitent se rencontrer pour échanger et se coordonner dans le but que Brest et sa région accueillent dans les meilleures conditions de droits et de dignité ceux qui, chassés par la guerre l'oppression ou la misère, seraient amenés à se trouver près de chez nous.

Nous vous appelons à donner le plus large écho à cet appel. - Pour la Ligue des droits de l'Homme- Christophe Inizan

Asile! C'est un droit ! Solidarité avec les réfugiés.

Voir compte rendu du rassemblement de solidarité de Quimper le mardi 15 septembre et propositions communistes par la section PCF de Quimper:
http://quimper.pcf.fr/74681

RAPPEL DE LA DECLARATION DE L'ADECR FINISTERE LE 12 SEPTEMBRE:

Oui à l'asile et à la solidarité, non à la politique des faux semblants

Le drame que vivent aujourd’hui les migrants, les réfugiés fuyant la guerre est insoutenable.

Face à cette tragédie, des initiatives se prennent, des citoyens s’organisent, des forces démocratiques, des États et des villes s’engagent, les verrous de l’égoïsme sont en train de sauter.

Nous saluons le réveil des consciences, et toutes celles et tous ceux qui en sont les artisans.

Le temps a été trop long, il a coûté trop cher en vies humaines : 29 000 morts en Méditerranée et aux portes de l’Europe.

La première des urgences est sans tergiverser la solidarité et le devoir d’accueil.

Le Président de la République a parlé du droit d'asile comme « partie intégrante de l'âme de la France et de sa chair» dans sa conférence de presse du lundi 7 septembre, mais la réalité des faits aujourd'hui dément clairement cette auto-célébration morale d'un cynisme douteux quand on la confronte à la réalité des pratiques.

En effet, la politique d'immigration et d'asile de Hollande et de Manuel Valls ne diffère pas significativement de celle de Nicolas Sarkozy et de Brice Hortefeux : même politique du chiffre pour les reconduites à la frontière, même médiatisation martiale des bons chiffres ou de la destruction violente des camps de sans-papiers ou de Roms, même acceptation que les familles d'étrangers en situation irrégulière puissent dormir dans la rue, mêmes restrictions à la naturalisation (accès à la nationalité par ancienneté de séjour et décret divisé par deux depuis 2008) et au droit d'asile (depuis 2012, entre 20 et 25 % des demandes d'asile acceptées seulement).

La France, sixième puissance mondiale, est l'un des pays qui accueille le moins de demandeurs d'asile... et qui milite le fortement pour une Europe forteresse, une politique européenne de répression et de restriction de l'immigration dont l'essentiel du poids repose sur les pays de l'est et du sud de l'Europe, alors que notre continent n'accueille que 9,4 % des migrants au niveau mondial.

La France est aussi le premier pays européen pour l'enfermement des étrangers (45 000 en 2013), alors que François Hollande, candidat à la présidence de la République en 2012, s'était engagé à mettre fin à l'enfermement des enfants étrangers en centre de rétention suite à la condamnation de la France par la Cour Européenne des droits de l'Homme (arrêt Popov du 19 janvier 2012). La détention est régulièrement utilisée y compris contre des demandeurs d'asile qui ne peuvent pas être reconduits dans leur pays d'origine (Syriens, Erythréens, Afghans, Soudanais) mais dont on veut rendre présence et le dénuement moins « visibles ».

Autre engagement de campagne non tenu, celui de reconnaître une citoyenneté de résidence, de mettre fin à la discrimination dont sont victimes les étrangers extra-communautaires vivant régulièrement et travaillant sur le territoire depuis des années, par rapport aux étrangers issus de l'UE qui ont le droit de vote aux élections locales.

Après avoir d'abord refusé lors de Conseils Européens de se donner des obligations semblables en termes d'accueil de demandeurs d'asile fuyant la guerre, la France a finalement accepté d'accueillir 24 000 réfugiés fuyant la guerre, déjà présents en Europe de l'est et du sud.

C'est mieux que rien même si on peut avoir des réserves de principe sur la notion de quota pour les demandeurs d'asile.

Mais c'est bien peu par rapport aux efforts d'accueil faits par l'Allemagne et la Suède actuellement, par exemple.

C'est bien peu aussi par rapport à notre capacité, démontrée dans l'histoire à des moments où la France était moins prospère, à intégrer massivement d'autres populations fuyant la guerre ou la persécution : russes blancs, juifs d'Europe de l'est dans les années 30, républicains espagnols (4000 ont été accueilli dans le Finistère entre 1937 et 1939, contre 40 syriens aujourd'hui!), rapatriés d'Afrique du Nord, boat people du Vietnam et du Cambodge.

Il faut le dire, la France porte aussi sa part de responsabilité, à travers ses interventions militaires directes, ses ventes d'armes, son soutien à des régimes autoritaires, ses politiques néo-coloniales de domination, dans la déstabilisation de régions musulmanes, arabes et africaines dont viennent une grande partie des réfugiés aujourd'hui.

Mêler aujourd'hui la guerre au devoir d'humanité et à la défense de la civilisation relève d'une confusion dangereuse qui a de lourds précédents.

Les élus communistes et républicains sont parfaitement favorables à l'affirmation et à la mise en œuvre de ce devoir d'accueil et de solidarité face à l'urgence humanitaire que représentent ces migrants fuyant la guerre et l'absence d'avenir en camp de réfugié.

Mais l'engagement de l’État pour l'accès au logement, à la formation, au travail, aux droits, est indispensable pour permettre à ces réfugiés de réussir leur intégration dans la société française.

Au-delà de la prise en compte nécessaire de la situation particulièrement tragique des syriens ou des irakiens fuyant la guerre et ayant tout perdu, c'est toute la politique d'immigration de la France qui doit être revue pour régulariser et sortir de la précarité et de la vulnérabilité des dizaines de milliers de sans-papiers, pour faciliter les déplacements des étrangers non européens, pour reconnaître l'intégralité et le caractère non négociable du droit d'asile, pour revenir sur les lois qui depuis Pasqua, Debré restreignent la naturalisation ou la régularisation, limitent les libertés et droits des migrants.

Il faut affirmer une vraie solidarité au niveau des pays européens en matière de gestion des phénomènes migratoires, qui sont d'abord et avant tout une conséquence des inégalités de développement entretenue par des relations commerciales et politiques de domination et d'exploitation.

Les élus communistes, républicains, et front de gauche du Finistère.

(Association Des Elus Communistes et Républicains 29)

Solidarité avec les migrants et les demandeurs d'asile: initiatives à Brest et à Quimper
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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 05:28

Voici la réaction de l'Association du Front de Gauche du Pays de Daoulas suite au "jet de l'éponge" pour non-consensus entre les 3 Maires.

Mis en réflexion il y donc un an par nos trois Maires (voir le Bulletin municipal de L'Hôpital- Camfrout) mais dans l'opacité la plus totale, dans le secret de leurs Bureaux, le projet de fusion de nos trois Communes, Daoulas, Logonna-Daoulas, L'Hôpital-Camfrout, serait donc enterré comme il était né : sans aucun faire-part, sans explication, sans réunions des Conseils Municipaux !

La population est "tombée de l'armoire". Pour la deuxième fois depuis les 22 ou 23 Juillet, date à laquelle elle découvrit la lettre annonçant le soit-disant heureux événement" ! Quelle façon méprisante et pleine de suffisance de traiter les administré-e-s !

Les actions de l'Association du Front de Gauche, les 2500 tracts distribués par ses amis-e-s sur le Marché de Daoulas en Août et dans les boîtes aux lettres, les déclarations d'André Le Gac, de M. Grignoux, ancien maire de l'Hôpital-Camfrout et des diverses Oppositions des trois Communes, et puis surtout, surtout la mise sur pied du Collectif pour le Référendum, ont contribué à faire grandir l'exigence d'une vraie démocratie locale, une soif de transparence totale dans les informations communales .

Nous avons l'habitude d'être sur le marché de Daoulas (et ailleurs) : jamais ni nous-mêmes ni les membres du Collectif pour le référendum, n'avons reçu un accueil aussi chaleureux, amical, plein de mots gentils et encourageants. Les habitué-e-s du marché le savent : en période électorale, le sol est jonché de tracts froissés. Dimanche le Collectif, dans lequel il y avait des gens plutôt pour la fusion ET des gens plutôt contre et des hostiles, mais tous d'accord pour exiger le référendum, a distribué presque un millier de cartes. PAS UNE PAR TERRE !

Pour nous, les deux "leçons" de ce mauvais feuilleton sont simples. La première s'adresse à nos Elu-e-s, tous nos élu-e-s, maires, conseillers, Députés, Sénateurs : les Administré-e-s sont des Citoyens-nes vivant-e-s, des gens qui ont un cerveau et qui pensent, réfléchissent et savent s'organiser contre l'autoritarisme et toutes les tentations de "huis-clos" .

La deuxième s'adresse au Gouvernement : qu'il comprenne que le "mille-feuille " Républicain doit conserver son socle , sa base , ses 36600 communes , ses 100 Départements , avec des dotations financières qui leurs permettent de vivre , d'investir dans les Services pour la population : Ecoles, routes, culture , logements , environnement , sports, maisons de Retraite , transports en commun ... etc ...

Pour l'Association Front de Gauche

Patrica LAROCHE

Les citoyens opposés à la disparition de leurs communes et le Front de Gauche du pays de Daoulas gagnent leur bras de fer contre la fusion autoritaire des communes de Daoulas, Logonna-Daoulas, l'Hôpital-Camfrout
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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 06:11

Ouest-France (dans un numéro où il consacrait tout juste un entrefilet à une fête de l'Humanité qui a rassemblé 500 000 personnes...), dans un article sur les Régionales daté du lundi 14 septembre faisait un sous-titre en gras avec "des communistes qui se déchirent pour les Régionales", citant ensuite, sans donner bien sûr la parole aux représentants départementaux des communistes ou à leur candidat élu, des extraits de la lettre des élus "communistes et progressistes" au Conseil Régional écrite par Gérard Lahellec et diligemment envoyée à la presse de manière à donner l'illusion au public que la stratégie communiste des régionales a été construite par un coup de force venu d'on ne sait où, en excluant des directions, des élus, ce qui est complètement faux.

Que les élus régionaux communistes aient du mal à rompre avec la stratégie d'union de la gauche ou de gauche plurielle à laquelle ils doivent leur position, qu'ils veulent à tout prix garder leurs postes, leur prestige, leurs indemnités, qu'ils soient devenus des amis fidèles des socialistes ou qu'ils aient simplement une vue stratégique différente sur l'intérêt de la population et la manière de servir nos idées communistes, cela les regarde, mais là, il semble qu'ils travaillent clairement en service commandé pour Jean-Yves Le Drian et le PS, comme d'ailleurs des élus régionalistes comme Léna Louarn. A défaut de pouvoir ramener beaucoup de voix de sympathisants communistes vers le ministre de la guerre au premier tour, Le Drian les utilise pour semer la confusion chez l'adversaire et chez l'électeur. La presse, Télégramme et Ouest-France confondus, se fait écho avec beaucoup de complaisance à ces manipulations des dirigeants socialistes.

En réalité, les communistes ont fait un choix nettement majoritaire pour initier et s'insérer dans un large rassemblement anti-austérité et anti-libéral au 1er tour des régionales, en rupture avec la politique du gouvernement, et sans exclure les élus régionaux du processus de construction politique (ils ont boycotté eux-mêmes toutes les étapes du débat interne et de la décision démocratique), ils ont fait confiance à 90% à Xavier Compain pour porter cette dynamique unitaire avec le Front de Gauche. Les communistes ne sont pas déchirés, ils ont affirmé leur souveraineté et se rejoignent à 85%-90% sur des objectifs communs et des analyses partagées: on ne peut pas prétendre faire échec à la politique d'austérité et aux politiques libérales du gouvernement en s'associant dès le premier tour avec ses partisans, on ne peut pas continuer à faire comme si on pesait significativement sur les décisions et la politique du conseil régional alors qu'on n'affirme pas assez d'indépendance et de distanciation critique par rapport à la majorité socialiste hégémonique et à ses décisions qui vont dans le sens de l'agenda français et européen du néo-libéralisme.

Voici la mise au point de Denis Kermen, secrétaire départemental PCF de l'Ille-et-Vilaine, le mercredi 16 septembre, relayée dans le Ouest-France le 17 septembre:

Éléments d'un entretien, Ouest-France, 16 septembre 2015.

Perspective des élections régionales à gauche.

Réaction à la Lettre de Gerard Lahellec, dont certains éléments sont repris dans OF du 14 Septembre.

1- À propos de la campagne des élections régionales, il est nécessaire de corriger au moins 4 affirmations.

-"l'ambiance délétère au PCF en Bretagne". FAUX. Il y a une construction collective enthousiaste, déjà réalisée, du PCF, du Front de Gauche et des collectifs citoyens; et, en cours, une négociation de programme avec Europe Écologie Les Verts. En face, il y a les nostalgies et les tentations personnelles de certains élus communistes sortant.

-"mise a l'écart des élus sortants". FAUX. Ils ont été depuis le début du processus consultés et invités. Le bilan des élus communistes sortant est très appréciable, par exemple pour les transports. En fait, malheureusement, ce sont les élus eux-mêmes qui ont refusé de participer à toutes les réunions décisives de cette préparation de campagne.

-"refus d'une éventuelle alliance avec le PS au second tour". FAUX. En fait, la décision positive ou négative ne sera prise qu'après le 1er tour.

-"destitutions de directions fédérales". FAUX. Lesquelles ? À quel moment ? Ces allusions relèvent de l'affabulation totale.

2-La vérité, chacun la connaît: c'est que des élus sortants ont voulu lier leur sort à l'alliance du premier tour avec le PS. Les communistes bretons on choisi souverainement une autre option, comme partout en France d'ailleurs. Les élus doivent être en situation de pouvoir l'accepter. Dans n'importe quel parti politique, personne ne peut s'affranchir de la souveraineté des adhérents.

3-En fait de "mauvaise ambiance", les communistes bretons reviennent de la Fête de l'Humanité remontés à fond.

Xavier Compain, (tête de liste du Front de Gauche en Bretagne avec Sylvie Larue d'Ensemble), était aux côtés de Pierre Laurent (secrétaire national du PCF) lors du discours final de Dimanche, comme les 12 autres chefs de file des communistes dans les régions. Entouré des quatre secrétaires départementaux du PCF en Bretagne, il s'est adressé aux bénévoles présents sur la Fête.

Il est sur le terrain: par exemple, Jeudi 24 Septembre à Qimperlé, avec Sylvie Larue, il rencontrera les acteurs de la filière agricole et agro-alimentaire (syndicalistes de Doux, Duc... FDSEA, Confédération paysanne...) et des associations ( Eau et rivière de Bretagne, épicerie associative Arzano...) (cf. document)

4-Si certains élus régionaux communistes sortants ont déjà choisi de rejoindre la liste socialiste de Jean-Yves Le Drian, qu'ils le disent. Ce sera plus clair, et nous pourrons tous en assumer les conséquences politiques.

Des communistes déchirés aux élections régionales en Bretagne?  Une vue de l'esprit. Ne prenez pas vos désirs pour des réalités... Mise au point de Denis Kermen, secrétaire départemental PCF de l'Ille-et-Vilaine
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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 15:27

Jean-Marc Ayrault, dans la présentation orale du "Pacte d'Avenir pour la Bretagne", bien léger sinon dans les annonces nouvelles susceptibles de relancer l'économie de la Bretagne, sans même consulter le PDG d'Ifremer, nouvellement nommé en septembre 2013, ni le CA de cet établissement public de droit privé, ni évidemment les salariés du siège, annonçait à Brest le déménagement des services administratifs et du siège social de l'établissement public, basé jusqu'ici à Issy-les-Molineaux.

Le 18 décembre 2014, Manuel Valls, en visite à Brest, confirmait le parachèvement du "Campus de la Mer" à Brest, titre ronflant pour une coquille vide, car les emplois scientifiques centrés sur la recherche marine, quoique bien présents à Brest et dans la région, sont loin d'être unifiés.

Pourtant, dès 2013, la CGT et la CFDT engageaient une bataille contre la délocalisation du centre administratif, représentant 80 salariés et emplois à Brest, où les activités d'Ifremer concernent plus de 600 salariés déjà, sur 1300 dans le groupe, déjà largement décentralisé, avec des antennes à Toulon, Nantes, et dans le Nord de la France. La moitié des personnels des autres centres a signé une pétition contre la délocalisation du siège.

Les personnels hautement qualifiés du siège ne veulent certainement pas dans leur majorité venir sur Brest. Ils ont leurs conjoints travaillant en région parisienne, leurs enfants scolarisés, leurs logements, leurs amis. Ils risquent alors de convoler vers d'autres cieux - leurs qualifications le permettent - et de dégarnir l'institut de recherche publique.

François Cuillandre réclame depuis plus de 20 ans la décentralisation de l'Ifremer à Brest, d'abord contre l'avis de la CGT, maintenant à l'encontre de la volonté de la grande majorité des salariés concernés et des deux syndicats concernés - CGT et CFDT- mais Ifremer n'est pas Ifremer de Bretagne.

L'institut rayonne sur l’ensemble du territoire, en Méditerranée, en Manche, en Atlantique. Il est donc norme de choisir pour son siège une ville centrale. Pas forcément Paris d'ailleurs. Même si une grande partie des activités du siège est en lien avec les ministères et les organismes européens.

Et heureusement qu'il existe des contre pouvoirs au fait du prince, et à la distribution de hochets aux vassaux.

Hier le Conseil d'Etat a annulé la décision de transfert du siège social vers Brest, donnant raison aux syndicats de salariés sur la forme, puisque cet établissement public de droit privé ne peut être délocalisé sans décision du Conseil d'administration, ce qu'avait d'ailleurs énoncé l'avis du rapporteur public.

Sans s'inspirer du moindre jacobinisme centralisateur et tout en étant attaché au développement économique et scientifique de la Bretagne et du Finistère, on peut s'en féliciter pour la cohérence et l'efficacité des activités de l'Ifremer, et les conditions de travail des salariés, déjà bien dégradés avec la politique de restriction des moyens qui touche la recherche publique en général, et l'Ifremer en particulier.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère

Un article de Sylvestre Huet, journaliste scientifique, sur son blog sur l'Ifremer
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2015/09/fermetures-de-sites-%C3%A0-lifremer.html

Ifremer à Brest, le conseil d'Etat annule: les salariés ont été entendus mais le combat continue!
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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 19:39

La Coordination du Front de Gauche du Finistère réunissant les différentes composantes, les collectifs et groupes locaux du FDG a décidé d'organiser une

Assemblée Générale des Militants et Sympathisants du Front de Gauche du Finistère

Le Dimanche 20 septembre 2015 à Berrien, dans la salle Asphodèle.

Cette Assemblée est ouverte à tous les membres des différentes composantes du Front de Gauche et des collectifs locaux, à tous les sympathisants du Front de Gauche en Finistère.


L'organisation de la journée se présentera de la manière suivante:

10H: Accueil et introduction salle Asphodèle

11H- 13H:

4 ateliers

répartis entre l'Asphodèle (salle divisées en 2)

et la mairie (deux salles)

Thèmes retenus:

1) services publics ,

2) Agriculture et agro-alimentaire,

3) culture en Bretagne,

4) le titre du 4éme thème sera « Economies maritimes » au pluriel pour regrouper l’ensemble des problématiques liées à la mer (des problèmes de défense en passant par la pêche…) parlera de la défense (nucléaire militaire à Crozon) et plus généralement à l'économie et l'emploi.

La transition écologique, thème transversal et essentiel, sera traité dans les 4 ateliers.

13H: repas (chacun apporte son pique-nique)


14H: restitution des discussions en atelier salle Asphodèle

16H15 / 17H15: modalités pratiques de la campagne des régionales.

Régionales: Assemblée générale départementale du Front de Gauche Finistère à Berrien le dimanche 20 septembre
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10 septembre 2015 4 10 /09 /septembre /2015 20:15
Réunion publique sur TAFTA à Motreff, le mercredi 16 septembre, contre le Grand Marché Transatlantique, animée par Henri Guillou

Une information transmise par Noëlle Péoc'h et le collectif Front de Gauche Centre-Finistère:

A noter sur votre agenda:

mercredi 16 septembre, 18H, réunion publique à Motreff salle polyvalente

animée par Henri guillou d'ATTAC après diffusion d'un film de 30mn sur le TAFTA ( Grand Marché Transatlantique)

Lire ci-dessous le communiqué envoyé par José Le Guélaff maire de Motreff aux élus des autres communes de son secteur et à la presse:

Chers collègues,

Depuis juillet 2013, ont démarré dans le plus grand secret des négociations entre les Etats-Unis et l’Union Européenne en vue d’un accord sur le commerce et l’investissement.

Ce projet est connu sous le nom de TAFTA ou TTIP, ou encore grand marché transatlantique.

Signé entre les deux plus grandes puissances commerciales, ces dispositions s’imposeraient à chacun d’entre nous et auraient des répercussions sur toute la planète et tous les citoyens du monde.

Le 26/09/14, a été finalisé un accord de libre-échange entre le Canada et l’Union Européenne, connu sous le nom de CETA. Cet accord devrait être ratifié fin 2015-début 2016. Enfin, des négociations concernant les services (TISA), et plus particulièrement les services publics, se poursuivent dans la plus grande opacité entre l’Union Européenne et une vingtaine d’autres pays.

Ces accords de libre-échange poursuivent plusieurs objectifs :

-Eliminer les droits de douane afin notamment de favoriser le développement d’une agriculture industrielle au détriment d’une agriculture paysanne et biologique

-Harmoniser vers le bas les normes environnementales, sociales, sanitaires et phytosanitaires

-Donner aux investisseurs, par un mécanisme de règlement des différents, le pouvoir de casser tout obstacle réglementaire ou législatif au libre-échange par la mise en place de tribunaux internationaux privés

-Permettre aux multinationales d’interférer dans la législation et la réglementation des pays par la mise en place d’un forum de coopération réglementaire

-affaiblir les services publics, voire les privatiser.

Si nous les rejetons pas, ces traités auront des conséquences directes sur notre quotidien, notre alimentation, nos droits sociaux, l’accès aux soins, notre agriculture, sur notre pouvoir de décider, etc…

Pour vous informer, pour en discuter, pour en débattre, une réunion publique est organisée le 16 septembre à 18h00 à la salle polyvalente de Motreff.

Venez nombreux

Le Maire,

José LE GUELAFF

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10 septembre 2015 4 10 /09 /septembre /2015 10:35

Communiqué

Le Samedi 5 Septembre s'est tenue à Rennes une Assemblée Citoyenne, à l'appel des organisations du Front de Gauche de toute la Bretagne, et ouverte à toutes celles et ceux qui veulent voir mener sur les territoires des politiques de gauche audacieuses, sociales, démocratiques, féministes, écologiques.

Le but était clair: l'unité à la gauche du PS, et l'espace est large, pour les élections régionales de Décembre prochain.

À la suite de débats très fructueux, en séance plénière et en ateliers, 3 décisions ont été prises:

- le programme de cette liste est et sera issu de toute cette co-élaboration citoyenne que le Front de Gauche en Bretagne, avec tous les groupes et les collectifs engagés dans les combats sociaux, féministes, écologistes, construit ces derniers mois. Il portera la marque des ruptures nécessaires avec le carcan libéral: coopérations entre les territoires, priorité à l’agriculture paysanne, revalorisation des services publics, relocalisation des activités économiques, filière construction–déconstruction navale, aide à la reprise d'entreprises par les salariés, stricts critères sociaux et environnementaux aux aides aux entreprises...

- la liste sera menée pour le Front de Gauche par Xavier Compain (PCF, 22) et Sylvie Larue (Ensemble, 35). Un porte-parolat pluraliste est prévu. Des discussions se poursuivent pour une union avec EELV en Bretagne, et avec d'autres forces politiques, sans préalable de postes ou de places, ni blocage programmatique, sur Notre-Dame-des-Landes par exemple.

- la décision d'éventuelle fusion ou non-fusion avec une autre liste au deuxième tour sera prise au lendemain du premier tour, démocratiquement, en associant tous les acteurs de la campagne du premier tour.

Ainsi rassemblés, les principales organisations politiques du Front de Gauche, (PCF, PG, Ensemble), les collectifs citoyens de gauche, les militants associatifs, syndicaux culturels... lancent un appel à tous les hommes et femmes sincèrement de gauche, qui ne veulent pas du retour de la droite ou de l'extrême droite au pouvoir en Bretagne, mais ne veulent pas non plus accepter que les mêmes politiques ultra-libérales, anti-sociales, austéritaires du gouvernement socialiste soient relayées en Bretagne.

Régionales: Communiqué du Front de Gauche Bretagne après l'AG régionale du 5 septembre
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