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31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 07:42
Mal logement, la sonnette d'alarme (Télégramme, 29 janvier 2015)
Mal logement, la sonnette d'alarme (Télégramme, 29 janvier 2015)
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31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 07:12
Manifestations contre l'état d'urgence le 30 janvier
Rassemblement de Brest le 30 janvier: 300 personnes dans la rue (photos Dominique Resmon)

Rassemblement de Brest le 30 janvier: 300 personnes dans la rue (photos Dominique Resmon)

Manifestations contre l'état d'urgence le 30 janvier
Les élus communistes de Brest étaient aussi de la manif contre l'état d'urgence: Eric Guellec, Jacqueline Héré, Claude Bellec

Les élus communistes de Brest étaient aussi de la manif contre l'état d'urgence: Eric Guellec, Jacqueline Héré, Claude Bellec

Manifestations contre l'état d'urgence le 30 janvier


Les opposants à l’état d’urgence et au projet de réforme constitutionnelle dans la rue
http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/01/30/les-opposants-a-l-etat-d-urgence-et-au-projet-de-reforme-constitutionnelle-dans-la-rue_4856380_3224.html

Rassemblements pour la défense de l'État de droit et des libertés démocratiques

La météo humide n'a pas dissuadé ce samedi quelques 300 Brestois-e-s de participer au rassemblement unitaire contre l'état d'urgence et contre le projet

sur la déchéance de la nationalité.

L'appel était lancé par :
Ligue des droits de l'Homme, Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples, Université européenne de la Paix, Association France Palestine Solidarité, Ligue de l'enseignement FOL, Attac, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Mouvement des Jeunes Socialistes, Ensemble!, CGT, FSU, Solidaires, CNT. On pouvait aussi remarquer quelques rares militants du Parti socialiste.

La Ligue des droits de l'homme à l'origine de cette initiative a pris la parole, puis un cortège de 300 personnes s'est déplacé dans la rue Jean Jaurès, bloquant le tramway avec comme slogan "Arrêt de l'état d'urgence, respect des libertés !".

A Quimper: Par Ouest-France

Le rassemblement contre l'état d'urgence et la déchéance de nationalité, ce samedi après-midi, place de la Tourbie à Quimper. 230 personnes battent le pavé.

Le rassemblement contre l'état d'urgence et la déchéance de nationalité est en cours, ce samedi après-midi, place de la Tourbie, à Quimper (Finistère). 230 personnes battent le pavé quimpérois.

Citoyens et militants, en cortège, se sont rendus au palais de justice.

Permanence de Jean-Jacques Urvoas

Quelques minutes auparavant, ils sont passés devant la permanence de Jean-Jacques Urvoas, ancien député, nommé, mercredi, ministre de la Justice.

Dans le cortège, René et Marie-Thérèse, de Riec-sur-Bélon : "Ce n'est pas ça qu'il faut faire, ce n'est pas comme ça que l'on réunira les gens."

A Rennes: 500 manifestants

A Paris: 20 000

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 07:50
Les conseillers départementaux du Finistère sacrifient les collèges de Commana et de Kérichen (Ouest-France)

Brest. La fermeture du collège de Kerichen a été votée
http://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-la-fermeture-du-college-de-kerichen-ete-votee-4002513

Collèges de Kerichen et de Commana. Les fermetures votées à Quimper
http://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/colleges-de-kerichen-et-de-commana-manif-quimper-4002433

La fermeture du collège de Kerichen a été votée pour la rentrée 2016 au conseil départemental du Finistère, ce vendredi. Celle du collège de Commana a été votée pour 2017.

Le conseil départemental du Finistère, réuni ce vendredi 29 janvier 2016, a voté la fermeture à la rentrée 2016 du collège de Kerichen, 29 voix pour et 25 voix contre.

La fermeture du collège de Commana, en septembre 2017, a ensuite été votée : 51 voix pour et 3 contre. Une année afin de laisser aux parents le temps de s'adapter et de permettre au chantier de restructuration du collège de Plounéour-Ménez de se terminer.

Patricia Philip, adjointe à la mairie de Commana et porte-parole du collectif pour le maintien du collège de Commana, a demandé une nouvelle fois le maintien de ce collège.

Elle s'adresse tout particulièrement au vice-président du conseil départemental, Marc Labbey : " Vos solutions : un collège voisin d'un coût de 8 millions d'euros, des ouvertures de lignes de transports, des dispersions des collégiens vers des établissements en dehors de leur bassin de vie… "

"Nous avions en face de nous des personnes blessées, humiliées par cette annonce, très en colère", décrit-elle en parlant des enseignants et des parents d'élèves de collégiens. À propos d'une réunion menée par la directrice d'académie et Marc Labbey, elle insiste : "Mais quelle mascarade, quelle tromperie, quel mépris ! Il était nullement question de concertation !"

***

La fermeture du collège de Kerichen a été votée pour la rentrée 2016 au conseil départemental du Finistère, ce vendredi.

Le conseil départemental du Finistère, réuni ce vendredi 29 janvier 2016, a voté la fermeture à la rentrée 2016 du collège de Kerichen, 29 voix pour et 25 voix contre.

En réaction à cette décision, la professeur du collège de Kerichen, Lise Morand répond déçue :« Je pense que c'est une erreur sociale et politique et ça pourrait ne pas bien se passer. »

Lise Morand, professeur au collège Kerichen, est aussi intervenue pour interpeller les élus : " Nous persistons dans la conviction que le collège Kerichen a encore son rôle à jouer, avec les autres collèges du bassin brestois, dans une offre d'éducation équitable pour tous les enfants de la République ", dit-elle.

Ce vendredi, une majorité des enseignants de l'établissement sont en grève et les parents ont gardé les enfants chez eux.

Baisse des effectifs

En début de séance du conseil départemental, Lise Morand était intervenue pour interpeller les élus. « Nous persistons dans la conviction que le collège Kerichen a encore son rôle à jouer, avec les autres collèges du bassin brestois, dans une offre d'éducation équitable pour tous les enfants de la République », dit-elle.

Le collège de Kerichen accueillait 830 élèves en 1995. Il en compte désormais 280, en baisse d’une dizaine par rapport à l’an passé. Il vient de sortir du Réseau d’éducation prioritaire.

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 07:30

A l'appel de la Ligue des droits de l'Homme, du Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples, l'Université européenne de la Paix, l'Association France Palestine Solidarité, la Ligue de l'enseignement FOL, Attac, Parti Communiste Français, Mouvement des Jeunes Socalistes, Ensemble, CGT, FSU, Solidaires... en attendant d'autres signatures, appellent à un rassemblement pour "Sortir de l'état d'urgence":

samedi 30 janvier 2016 à 15H place de la Liberté.

“Sortir de l’état d’urgence”

En réaction à l’horreur des attentats, l’état d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis aggravé et prolongé pour une durée de trois mois. Nos organisations ont immédiatement exprimé leurs craintes vis-à-vis de ce régime d’exception Ces craintes sont aujourd’hui confirmées par l’ampleur des atteintes aux libertés constatées depuis quelques semaines. Nous assistons à un véritable détournement de l’état d’urgence qui cible également des personnes sans aucun lien avec des risques d’attentat. Ces abus doivent cesser. Les multiples atteintes portées au contrat démocratique sont une mauvaise réponse aux actes terroristes. Notre pays a été blessé, mais loin d’en apaiser les plaies, l’état d’urgence risque de les exacerber en appauvrissant notre démocratie, en délégitimant notre liberté. Dans ces circonstances, nous appelons les pouvoirs publics à : jouer leur rôle de garants de la défense des droits et des libertés publiques ; rétablir, sans délai, le droit plein et entier de manifester ; cesser les perquisitions et les assignations à résidence arbitraires et à agir dans le cadre de procédures judiciaires ; mettre en place des garanties effectives de contrôle ; lever l’état d’urgence ; renoncer à une réforme constitutionnelle préparée dans l’urgence et au contenu inacceptable.

Brest, le 27 janvier 2016

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 06:42

http://frontdegauche56.org/

Baisse des dotations dans les collectivités

Le budget de Lorient agglomération sous le signe moins

Cinquante militants du Front de gauche dont Delphine Alexandre, élue à Lorient et à l’Agglo, se sont invités aux vœux de Lorient Agglomération le 22 janvier pour dénoncer la réduction des dotations aux collectivités locales (Lorient Agglo : moins 8,5 millions d’€ d’ici 2017) qui se traduisent par moins de subventions aux associations, moins de personnel, moins d’investissements.

Les militants dénonçaient le double discours des maires qui déplorent la baisse des dotations dans leur commune tout en la justifiant au niveau national au nom de la « nécessaire réduction des dépenses publiques ».

D’autres solutions existent pour faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’État en s’attaquant à la fraude fiscale, à l’évasion fiscale, en augmentant les impôts des plus riches, en taxant les profits du CAC 40 et des actionnaires…

Sur les pancartes on pouvait lire des chiffres significatifs :

LORIENT Agglo : - 8,5 M€

LORIENT : - 1,5 M€ /2015

PLOUAY : - 700 000€ d’ici 2017

PONT-SCORFF : - 70 000€ en 2015

GUIDEL : - 240 000€/an

HENNEBONT : - 180 000€/an

INZINZAC : - 80 000€/an

LANESTER : - 500 000€ en 2015

PLOEMEUR : - 400 000€/an

CAUDAN : - 50 000€ en 2014

RIANTEC : - 83 000€ en 2015

LOCMIQUÉLIC : - 197 000€ de 2014 – 2017

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L’ÉVASION FISCALE : 60 MILLIARDS € PAR AN

CICE : 34 MILLIARDS €

DIVIDENTES VERSÉES

AUX ACTIONNAIRES : 54 MILLIARDS EN 2014

NICHES FISCALES : 82 MILLIARDS

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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 07:24
Centrale de Landivisiau: Bruxelles a des doutes (Le Télégramme, 29 janvier 2016)
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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 06:56
Le Télégramme, 29 janvier 2016

Le Télégramme, 29 janvier 2016

La lepénisation des esprits et des discours, la possibilité nouvelle d'exprimer sa xénophobie de manière décomplexée et tranquille sous couvert de préférence nationale, sont sensibles dans les propos de Didier Guillon, conseiller départemental de droite de Douarnenez, qui, comme l'opposition Les Républicains au Conseil Départemental, remet en question l'accueil des mineurs isolés étrangers en Finistère sous prétexte que ce serait "un très mauvais signal adressé aux plus démunis".

En gros, les enfants étrangers doivent être jetés à la rue ou expulsés car sinon, ils volent le pain de nos pauvres. Attitude très chrétienne soit dit en passant que de sélectionner les pauvres, les bons et les mauvais, pour partager ceux vis à vis de qui nous avons des devoirs de fraternité ou non.

"Ils sont actuellement 155 à être pris en charge dans le cadre de la circulaire Taubira, a poursuivi le conseil départemental Les Républicains, et pèsent plus de 3 millions d'euros dans le budget de l'aide sociale à l'enfance. Ils occupent également les places, qui sont comptées, dans les foyers départementaux, comme ce fut le cas à Guilers avant Noël, ou dans le foyer quimpérois de l'Estran, alors qu'il est souvent difficile de déterminer leur minorité ou leur isolement".

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 16:16

CRISE AGRICOLE: communiqué de la CGT Bretagne

28 janvier 2016

Une nouvelle fois, le monde agricole est mobilisé pour s’opposer aux conséquences d’une crise structurelle.

L’agriculture, base de la filière alimentaire fait sa révolution et sacrifie des centaines, voire des milliers d’agriculteurs et leur famille.

Cette situation est devenue intolérable, chacun peut le comprendre.

Les conséquences sociales sont lourdes, autant pour les salariés que pour les agriculteurs.

Leur nombre diminue, mais paradoxalement la production ne faiblit pas. Parce que ce sont des choix qui ont conduit à cette situation, il existe nécessairement des solutions pour orienter l’agriculture vers un système plus vertueux, plus environnemental, plus social.

Or ce n’est pas, pour le moment, le chemin pris pour orienter les évolutions de l’agriculture, puisque les mesures d’urgence demandées depuis des années, consistent à faciliter la fuite en avant et compenser les pertes issues d’un système productif en fin de vie.

Cela veut-il dire qu’on est à la fin de l’agriculture ? Sûrement pas, mais la course à la productivité montre ses limites et se traduit vers un renforcement des grandes exploitations où les objectifs n’ont plus rien à voir avec le sens d’une agriculture faite pour nourrir le peuple.

La fin des quotas laitiers en est l’illustration, ainsi que le débat sur le prix de vente du porc. Les demandes du monde agricole visent à aller encore plus loin dans l’ultra productivisme au détriment, parfois de la qualité, mais surtout du respect de l’environnement, du développement social, d’une agriculture durable.

La Cgt a déjà dénoncé cette situation qui conduit à restructurer l’industrie agroalimentaire en supprimant l’emploi de milliers de salariés tout en aggravant les conditions de travail de celles et ceux qui restent.

La colère exprimée par celles et ceux qui sont les victimes de cette stratégie économique est sans aucun doute légitime.

Mais ce n’est pas vrai pour l’ensemble du monde agricole, et les crises sont aussi des moyens de restructurer le secteur.

C’est le constat d’une histoire mouvementée, particulièrement en Bretagne. Les millions d’aides publiques obtenus dans les moments de tension n’ont pas permis de produire une agriculture raisonnée, bien au contraire, elles ont laminé ce secteur pour en faire des entreprises agricoles capitalistes qui sont aujourd’hui dans ce mouvement de détresse.

Alors détresse, sûrement pour certains, mais pas pour tous. Cette tentation de vouloir faire croire que nous sommes toutes et tous dans le même bateau est devenue centrale sur notre région, parfois avec ou sans bonnet, quel que soit sa couleur.

Mais à y regarder de plus près, certains de ceux qui mènent la barque, échappent depuis longtemps au déclin agricole. Le choix de l’action appartient et responsabilise ceux qui le décident. En bloquant les grands axes routiers, le monde agricole vise aussi le monde du travail. Est-ce le bon adversaire, surement pas ?

Crise agricole: communiqué de la CGT Bretagne
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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 06:45
Le télégramme, 27 janvier 2016

Le télégramme, 27 janvier 2016

Les chiffres de grévistes donnés par le rectorat sont complètement faux et biaisés car le comptage est fait à 8h et à 9h alors que beaucoup de profs commencent leur journée de travail à 10h, 13h30... etc. Si vous faites grève entre 13h30 et 16h30, vous n'êtes pas compté comme gréviste dans les statistiques "officielles" et mensongères de l'éducation nationale alors évidemment qu'on vous déduit la totalité de votre journée de travail, soit pour un salaire de 1900€ environ 75 à 80€.

Que l'Etat participe à l'intoxication médiatique, ce n'est pas nouveau, mais quand les personnels font le sacrifice de leur journée de salaire pour manifester leur désaccord, c'est particulièrement insultant de ne pas même reconnaître cette manifestation de désaccord.

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 08:05

DÉCHEANCE DE NATIONALITÉ

LA PORTE OUVERTE Á TOUTES LES DÉRIVES

Avec l'objectif de se tirer d'affaire, tant l'annonce du 23 décembre dernier d'une déchéance de nationalité pour les binationaux nés en France a provoqué de réactions, des personnalités socialistes proches de François Hollande évoquent aujourd'hui une déchéance pour tous. C'est pour eux "la solution" pour éviter de créer deux sortes de citoyens. Voilà la France apaisée à laquelle le candidat Hollande s'était engagé! Avec le mariage pour tous, on avait une France qui aime. Avec la déchéance pour tous, on a un pays qui ne s'aime plus mais qui fera le bonheur des terroristes car c'est très justement leur objectif ultime. : faire vaciller sur nos valeurs essentielles, la République et la citoyenneté.

Dérive guerrière

Lancé par François Hollande, le débat sur la déchéance de nationalité est révélateur d'une dévire guerrière et sécuritaire. En total échec sur le plan social et économique, en rupture avec une grande partie de son électorat de gauche, le couple infernal Hollande/Valls voit dans la lutte contre Daech une sorte de planche de salut. Hollande veut donner à voir qu'il a de l'autorité. Dans le cas présent peu lui importe que cette mesure n'ait aucune utilité dans la lutte contre le terrorisme, ce qui compte c'est la posture politique.

Au nom de l'égalité ?

L'extension de la déchéance de nationalité pour les binationaux nés en France, annoncée par le Président devant le Parlement réuni en Congrès, trois jours après les attentats de Paris et de Saint-Denis, aurait eu pour conséquence de créer deux catégories de Français. La raison et les valeurs républicaines semblaient l'avoir emporté. Il n'en est rien. Jamais une telle mesure n'avait été assumée par les plus hautes autorités de l'Etat. Présentée par Manuel Valls comme une décision à «caractère hautement symbolique », elle serait en effet une honte et un reniement pour notre République. Aujourd'hui, pour ce pouvoir, l'extension de la déchéance de nationalité à tous est proposée « au nom de l'égalité » .

Où est donc le danger ?

D'aucune efficacité contre le terrorisme, la déchéance de nationalité est apparue au cours des dernières semaines comme une nouvelle légitimation de l'extrême-droite puisque cette mesure est directement tirée du programme du FN. Dans un climat de peur, de haine et de stigmatisation, avec l'utilisation qui peut en être fait, plaçant le FN au cœur du paysage politique et idéologique, en quoi la déchéance de nationalité désarmera des terroristes dont l'objectif est de semer la mort en y perdant la vie ? En quoi, pour reprendre l'expression du Premier ministre, aura-t-elle la moindre «efficacité pour protéger nos concitoyens» ?

Remise en cause du droit du sol

Ce qui est nouveau dans le projet de loi constitutionnelle c'est la déchéance de nationalité pour des personnes nées en France. C'est une remise en cause d'un principe qui prévaut en France depuis deux siècles; celui du droit du sol. C'est une très vieille « exigence » de l'extrême droite française. En remettant en cause ce principe, le gouvernement rompt non seulement avec les valeurs de la gauche, mais avec celles de la Révolution française.

Cette mesure traduit, aussi, un profond mépris pour le reste du monde. En effet, au travers de cette disposition nous proposons en fait de nous débarrasser de nos « monstres », nés en France, éduqués en France et très souvent qui se sont radicalisés dans notre pays en les renvoyant dans un pays où, souvent ils se sont contenté simplement de passer des vacances.... Il est peu probable que ces pays acceptent cela.

La porte ouverte à toutes les dérives totalitaires

Le projet de loi constitutionnelle introduit la notion de « crime constituant une atteinte grave à la vie de la Nation », laissant au législateur la liberté de définir les crimes qui rentrent dans ce cadre. A l'heure où, par exemple, la volonté de criminaliser l'activité syndicale est réelle, n'ayons aucune illusion. En actant dans la constitution la remise en cause du droit du sol, Hollande donne, à un potentiel gouvernement de droite extrême, une grande liberté pour élargir le champ d’application de la déchéance nationale. Et le pire est toujours possible. N'oublions jamais que c'est l'Assemblée nationale du Front populaire qui, après avoir déchu les parlementaires communistes, a voté les pleins pouvoirs à Pétain.
Et après la déchéance des députés communistes de leur mandat en janvier 1940 par l'Assemblée Nationale, les députés communistes ont été déchus ensuite de leurs droits civiques, André Marty et Maurice Thorez ont été eux déchus de la nationalité française en janvier et février 1940 par un décret d'Albert Lebrun, président de ce qui s'appelait encore la République... Mais c'est Pétain qui a utilisé massivement la déchéance de nationalité.

Les risques de l’État d'urgence

Concernant l'état d'urgence, la réforme constitutionnelle présentée fait courir le risque d'un régime d'exception permanent et d'une aggravation des atteintes aux libertés constatées depuis quelques semaines ciblant des personnes sans aucun lien à des risques d'attentats. Elle est une mauvaise réponse aux terroristes alors qu'il est parfaitement possible, en y consacrant les moyens humains nécessaires pour la police et la justice, d'assurer la sécurité dans le respect de notre Etat de droit. La Constitution Française est faite, aussi, pour protéger les citoyens. Hollande par calcul politicien est en train de la transformer, rendant possible toutes les dérives totalitaires.

Retrouvons nous samedi 30 janvier à Quimper 14h30 place de la Tourbie devant la permanence du député en charge des lois sécuritaires et liberticides Jean-Jacques Urvoas!

Le Parti Communiste du Finistère.

Déchéance de nationalité, la porte ouverte à toutes les dérives: retrouvons-nous à Quimper pour le rassemblement du samedi 30 janvier à 14h30
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