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20 septembre 2016 2 20 /09 /septembre /2016 07:46
Aide aux Grecs. La caravane solidaire (Le Télégramme, 20 septembre): départ de la caravane solidaire du Cap Sizun le 4 octobre

Aide aux Grecs. La caravane solidaire

par Ronan LARVOR

20 septembre

Les réseaux de soutien au peuple grec, qui ne se relève pas de l'austérité imposée par l'Europe, aggravée par la crise des réfugiés, organisent début octobre, depuis la pointe bretonne, une caravane d'information et de collecte de produits et matériels médicaux. La santé est le secteur le plus sinistré.

« La situation en Grèce ne peut pas s'arranger vu l'acharnement de l'Union européenne et de la Banque centrale, assène René Touriguine. La dette continue à augmenter, tous les efforts demandés aux Grecs ne servent qu'à remplir les caisses des banques. Cette dette ne pourra jamais être remboursée. On a l'impression que la Grèce sert de laboratoire pour savoir jusqu'où on peut pousser les gens ».

Le Morbihannais s'est associé avec le Quimpérois Claude Le Moguen pour continuer une aide concrète au peuple grec engagée depuis quelques années.

« Des collectifs Avec les Grecs ont été créés à l'origine pour soutenir politiquement la montée en puissance de Syriza (parti politique grec de la gauche alternative), rappelle René Touriguine, militant de gauche. Nous avons organisé la tournée Podemos-Syriza en Bretagne, en développant la critique sur les questions de l'austérité, de la dette ».

Situation sanitaire dégradée

Aujourd'hui, les soutiens au peuple grec sont engagés dans des actions plus concrètes avec le relais de l'association Bretagne Grèce Solidarité Santé. Car l'élan initial de soutien à Syriza a fait place à l'amertume.

« Syriza au pouvoir n'a pas tenu ses promesses, continue René Touriguine. Tsipras a capitulé. Il aurait dû refuser de rembourser la dette, or il a seulement démobilisé son peuple et ses soutiens. L'austérité a des conséquences terribles. Le budget de la santé a baissé de 40 %. 30 % de la population n'a aucune couverture sociale ». Des initiatives ont été lancées pour répondre à l'urgence, portée en Grèce par des médecins qui interviennent gratuitement dans les dispensaires ouverts aux Grecs comme aux réfugiés. En Bretagne, les réseaux se sont engagés dans des collectes de médicaments et de matériel médical.

L'expression des enfants

Cette initiative a rencontré celle d'étudiants grecs qui ont organisé un concours de dessins dans les écoles de l'Attique sur le thème de la paix et des valeurs humaines. Une partie de ces dessins est actuellement accrochée à la MPT d'Ergué-Armel, à Quimper. L'exposition est itinérante. Elle doit accompagner une caravane solidaire qui partira de la Pointe du Van le 4 octobre prochain. Elle rejoindra d'autres convois partis d'autres périphéries de l'Hexagone, à Lyon le 15 octobre avant un nouveau départ vers Athènes, soit pour les Bretons plus de 4.000 km de route. Les caravanes recueilleront les dons sur son passage.

Programme

Rendez-vous le mardi 4 octobre à 10 h 30 sur le parking de la Pointe du Van, à Cléden- Cap-Sizun. À 13 h 30, étape à Douarnenez devant l'hôpital sur le terrain de l'ex- Intermarché. Départ en convoi pour Quimper à 15 h 30. Le 5 octobre étapes à Concarneau, Quimperlé, le 6 à Lorient, Auray, Vannes...

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20 septembre 2016 2 20 /09 /septembre /2016 07:23
Défense des bureaux de poste: communiqué des élus communistes de Brest Métropole

Communiqué de Presse :

La poste à Brest : défendre à tout prix les services publics de proximité

Il est prévu que le bureau de poste du port de Brest ferme ses portes dès le 1er octobre.

D’autres fermetures sont prévues, notamment celle du bureau des 4 Moulins. Ces décisions sont préoccupantes.

Les élu-e-s communistes jugent ces fermetures intolérables.

La méthode de la poste pour casser le service public postal : constater d’abord son inefficacité, non pas sur les critères traditionnels du service public (réponses aux besoins, égalité des territoires, accessibilité) mais sur des critères de pure rentabilité !

C’est exactement cette démarche qu’elle entreprend sur Brest en réduisant d’abord les horaires d’ouverture, signe avant-coureur d’une fermeture prochaine.

Après avoir cassé les bureaux de poste en zone rurale, la poste s’y emploie méthodiquement en zones urbaines au nom du dogme de la compétitivité, et alors même qu’elle réalise 700 millions d’euros de bénéfice et qu’elle perçoit des aides publics considérables au titre du CICE !

Les particuliers payent une fois de plus le prix fort…

Nous craignons que ces décisions préparent d’autres fermetures et ne soient qu’une première étape vers un service public postal au rabais sur le bassin brestois, pourtant vecteur de création d’emplois et de mieux-vivre.

Face à cela, nous réagissons.

Le groupe des élu-e-s communistes soutient activement le collectif qui s’est formé et se montrera très attentif à l’évolution des services publics postaux sur la commune.

Le contact est pris avec ce collectif pour penser de futures actions, en lien avec la population brestoise, les syndicats, les associations, afin de préserver le service public postal de proximité et qu’il profite à tous.

Les élu-e-s communistes de la Ville de Brest et de Brest Métropole : Jacqueline HERE, Claude BELLEC, Eric GUELLEC, Gaëlle ABILY, Isabelle MAZELIN

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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 14:00

Les communistes de la 6è circonscription du Finistère ont tenu leur assemblée de rentrée à Huelgoat ce matin. Voici l'appel qu'ils ont lancé:

"La 6è circonscription du Finistère a besoin d'un député de gauche et de progrès.

De « mon ennemi la finance » à la loi El-Khomri, de renoncements en trahisons, la politique du gouvernement Hollande/Valls a produit des gâchis et des dégâts considérables. Le départ de Richard Ferrand, député sortant, vers la formation d'Emmanuel Macron n'est que la poursuite de cette fuite en avant libérale menée par le gouvernement depuis 4 ans.
Pour autant, nous communistes, nous ne pouvons pas nous résigner à voir la montée de l'extrême droite et le retour de la droite car leurs propositions pour le pays c'est plus de précarité, plus de pauvreté, moins de services publics, moins de solidarité.
Le PS, LR et le FN ont tout intérêt à ce que le débat politique se focalise sur les dramatiques actes terroristes qu'a connu notre pays ces derniers mois. En stigmatisant une partie de la population, en restreignant nos libertés, en développant la thématique de l'identité « heureuse », le Parti Socialiste cherche à masquer son bilan désastreux sur le plan économique et social, la droite et l'extrême droite cherchent à cacher qu'elles n'ont pas d'alternative crédible.

Ce que nous voulons, nous communistes, c'est un nouveau pacte républicain avec une République sans 49-3 donc une République démocratique, limitant le cumul des mandats en nombre et dans le temps, défendant une laicité qui n'exclut pas. Cette République nous la voulons aussi sociale avec un emploi pour chacun et qui traite la question du pouvoir d'achat, des conditions de travail dégradées comme dans l'agroalimentaire par exemple, un retour de services publics de proximité en zone rurale notamment et plus globalement s'attaque à la réduction des inégalités.
Avec notre consultation « Que demande le peuple ? », depuis des semaines nous sommes allés à la rencontre de la population pour leur donner la parole car rien ne se fera sans intervention populaire, notamment de celles et ceux qui par dégoût des pratiques politiques actuelles ont renoncé à aller voter. La synthèse de ces 200 000 questionnaires sera faite nationalement le 08 octobre avant de décider le 05 novembre de notre choix pour la présidentielle. D'ici cette date, nous ferons tout pour construire une candidature de rassemblement à la gauche de la ligne Valls-Macron-Hollande.
Le projet que nous voulons porter dans le cadre des élections législatives, nous voulons qu'il soit victorieux le 18 juin. C'est pourquoi nous lançons aujourd'hui un appel sans exclusive à l'ensemble des habitants et organisations de la 6ème circonscription pour construire une candidature de gauche rassemblée qui portera à l'assemblée nationale la parole des électeurs écologistes, communistes, socialistes, du Front de Gauche ou tout simplement de gauche, la parole de toutes celles et ceux qui se sont mobilisés contre la loi travail, la voix de toutes celles et ceux qui veulent que ça change vraiment à gauche. Face à la résignation ambiante, nous disons à tous les progressistes qu'il est possible de construire une alternative de justice sociale, de solidarité et de bien vivre ensemble. C'est pourquoi il est urgent de se rassembler, pour notre part nous y sommes disposés. Nous travaillerons jusqu'au bout pour faire du commun afin que les citoyennes et citoyens de notre circonscription, de notre pays, soient en situation d'être respectés et de vivre dans la dignité.


Contact : Maxime PAUL 06 75 65 23 21 pcf6circo29@gmail.com "

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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 07:00

Ce week-end est dédié au patrimoine, c'est-à-dire aux biens qui nous appartiennent à tous sans appartenir à aucun, et dont il est légitime que les portes s'ouvrent grandes. Le public, c'est nous, c'est chacun de nous et nous ensemble. A cette occasion, je voudrais vous parler d'un bâtiment en péril, dans ma ville natale, à Saint-Brieuc. C'est une affaire locale, me dira-t-on. Ma foi non, c'est une affaire de toute autre ampleur, chargée de passions, de rêves. Rue Cardenoual, en plein centre, la Maison du peuple s'étiole, s'abîme. Elle fut interdite au public en 2005. En 2008, dans son programme électoral, le maire, Bruno Joncour, promit que les choses ne demeureraient pas en l'état. En 2011, une délibération du conseil municipal décida de la restaurer. Mais rien n'a suivi et l'édifice reste mis au rebut, nié, comme un objet hors d'usage. Mais cette Maison, justement, n'est pas qu'un objet, pas qu'un toit et quatre murs, pas une salle parmi d'autres. C'est un emblème, un lieu de mémoire, un lieu d'assemblée et de culture, un lieu où les travailleurs de la cité, en bâtissant de leurs mains l'immeuble, ont affirmé leur dignité, leur volonté d'émancipation, leur droit à la parole. Et encore un lieu de démocratie, car cette parole n'était nullement monolithique : là, on débattait, on s'échauffait, on s'accordait. « La Maison du peuple » est le titre du premier livre publié par Louis Guilloux, en 1927. Il y montre, précisément, qu'il ne s'agissait pas seulement de façonner des murs, mais, ce faisant, de manifester des solidarités sociales, de mener un combat difficile dont son père, cordonnier, fut un des protagonistes.

La bataille s'avéra longue et incertaine, les résistances furent vives, mais, au bout du compte, l'inauguration eut lieu en 1932, à la veille du Front populaire. Avec mon ami Christian Prigent, né à Saint-Brieuc comme moi, et lauréat du prix Louis Guilloux, nous avons décidé de solliciter la restauration de cette Maison. Ce qu'on appelle « le peuple » a très certainement changé, les luttes sociales aussi. Mais notre besoin d'assemblée est plus fort que jamais, et il nous semble urgent de rendre à cet espace hautement symbolique sa validité et sa vitalité, sa fonction de lien partagé. Il en va de la mémoire, autrement dit de l'avenir.

Hervé Hamon, billet du dimanche du Télégramme, 18 septembre 2016

Courant d'ère de Hervé Hamon: Sauver la maison du peuple
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16 septembre 2016 5 16 /09 /septembre /2016 05:27
Marche pour la paix: la CGT met à disposition des cars depuis le sud et le nord Finistère pour se rendre à Rennes

Toute la Bretagne pour la Paix: la CGT organise un déplacement collectif pour se rendre à la Marche pour la Paix du samedi 24 septembre à Rennes!

Rendez-vous:

8h30 Quimper 9h15 Quimperlé

8h30 BREST 9h15 Morlaix

Pour réserver:

Cgt Finistère 02 98 44 37 55 ud29@cgt.fr

Voir aussi le communiqué du Mouvement de la Paix:

PLAÇONS LA SOLIDARITÉ AVEC ET ENVERS LES RÉFUGIÉS, AU CŒUR DES MARCHES POUR LA PAIX !
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Combien de réfugiés noyés sont-ils nécessaires pour révolter notre conscience ?

Communiqué de Presse du 6 septembre 2016 (pdf)

Combien d’êtres humains campés dans des conditions inhumaines parce qu’ils ont seulement voulu se sauver d’un pays dévasté par la guerre ou par la misère, sont-ils nécessaires pour amener nos gouvernements à assumer leurs responsabilités ?

Combien de violations du droit à l’asile par des États pourtant signataires de conventions officielles, sont-elles nécessaires pour mobiliser la communauté internationale ?

Victimes de conflits pour la redistribution des sphères d’influence à l’échelle étatique ou interétatique, de régimes liberticides et antidémocratiques, d’injustice sociale et d’inégalités économiques flagrantes à l’échelle nationale et dans le domaine des relations internationales, de dégradation de l’équilibre environnemental suite à une surexploitation des ressources naturelles, le nombre de personnes en déplacement forcé ne cesse d’augmenter chaque jour. Surtout après les interventions extérieures et les guerres dévastatrices en Afghanistan, en Iraq, en Syrie, en Libye ou en Afrique sub-saharienne, les rescapés originaires de ces pays, souhaitant demander refuge au sein de l’UE, se sont multipliés.

Obligé(e)s de fuir pour survivre, ils doivent faire face de plus en plus souvent, à des frontières fermées, barbelées, barricadées, les privant de leur droit au libre déplacement. Leur vulnérabilité et leur impuissance exploitées par des trafiquants sans scrupules, ils et elles sont poussé(e)s à risquer leur vie afin de contourner ces obstacles. Arrivé(e)s à leur destination souhaitée ou imposée, ils affrontent très souvent des politiques d’enfermement, de cantonnement dans des centres de détention ou des camps improvisés, des restrictions de leurs libertés individuelles, des violations des droits fondamentaux de l’être humain, des conditions humiliantes pour leur dignité, des exploitations dans le marché du travail.

A côté de ces phénomènes d’exclusion ou de discrimination, des initiatives de soutien et de solidarité à leur égard se sont également manifestées au niveau personnel ou collectif.

Nous toutes, nous tous, citoyennes et citoyens en marche aujourd’hui pour témoigner de notre adhésion aux principes de la culture de la paix, nous devons relayer autour de nous, par nos actes et nos discours, cet élan de solidarité ! Nous sommes tous concernés par la tragédie des réfugiés ! A la fois en tant qu’êtres humains et en tant que membres de sociétés coresponsables de leurs malheurs. N’oublions pas que les conflits à l’origine du déplacement des réfugiés de nos jours, sont en partie le résultat d’ingérences extérieures, présentées tantôt comme humanitaires, tantôt comme pacificatrices, par des pays divers et variés, dont certains membres de l’UE, agissant tous seuls ou sous l’égide de l’OTAN.

» En avant pour le succès des Marches pour la Paix du 24 septembre 2016″

N’oublions pas que la solidarité à l’échelle de l’État ne relève pas seulement d’un acte d’humanisme mais aussi d’un devoir qui découle des engagements pris lors de la rédaction des textes fondamentaux de l’UE et de la signature de conventions internationales concernant le droit à l’asile.

Condamnons les politiques inhumaines et criminelles de la fermeture des frontières et des marchandages cyniques avec des pays frontaliers de l’UE, visant à empêcher l’acheminement des réfugiés vers d’autres régions de cette union. Exigeons au contraire, de la part du gouvernement français et des autres gouvernements de l’UE de sécuriser les parcours, d’établir des voies légales d’immigration pour ceux qui fuient des situations conflictuelles, d’instaurer des « visa-asile », d’accueillir les migrants sur l’ensemble de ses territoires conformément au principe d’une réparation équitable et proportionnelle entre les pays-membres, de développer de structures d’intégration dans les sociétés locales.

Ne cédons pas aux discours haineux, nationalistes et racistes de groupes ou partis politiques, s’opposant à l’accueil des réfugiés et déclinant tout brassage culturel ou tout modèle de société multiculturelle. Combattons les amalgames qu’ils diffusent entre réfugiés et terroristes et dévoilons la récupération qu’ils tentent, des valeurs de la laïcité, afin de diviser la société française et mieux cacher leur intolérance à l’égard de la religion musulmane.

Exhortons nos gouvernements à favoriser un règlement pacifique des conflits en cours, et la négociation d’un ordre démocratique et pacifique sur les régions tourmentées. Pour ce faire, redonnons à l’ONU les moyens pour qu’elle puisse exercer sa mission d’arbitre pacificateur !

Dénonçons un commerce d’armes florissant (1800 milliards de dollars de dépenses militaires dans le monde en 2014 contre 8,4 milliards de dollars pour les opérations de Paix de l’ONU), dont l’étendue contribue, ne serait-ce de manière indirecte, à la poursuite et à l’escalade des conflits en cours, et dont les principaux ‘bénéficiaires’ en termes économiques, sont les principaux pays exportateurs.

Arrêtons les soutiens directs ou indirects à des régimes autoritaires et totalitaires à des fins purement géoéconomiques et géostratégiques.

Créons les conditions d’un monde économiquement juste et solidaire et oeuvrons pour une redistribution des richesses accumulées de manière inégalitaire et illégale à l’échelle planétaire, à travers les pratiques de néo-colonialisme et de concurrence déloyale.

Assumons nos responsabilités devant les générations futures censées de juger notre civilité et humanité à l’aune de nos attitudes présentes face aux populations persécutées et vulnérables.

Souvenons-nous des expériences des réfugiés de passés récents, ayant participé à la construction de la société française et d’autres sociétés de l’UE, et respectons la mémoire de toutes celles et ceux qui se sont battus pour qu’une crise d’accueil ou de solidarité, ne puisse plus se produire et coûter la vie à des êtres humains cherchant désespérément à se mettre à l’abri de pogroms et de pratiques d’extermination.

Le Mouvement de la Paix Saint-Ouen, le 6 septembre 2016

Et le communiqué de la Fédération PCF du Finistère:

24 septembre : En Marche pour la Paix

Déclaration de la Fédération du Finistère

On aurait tort de sous-estimer l'humour militaire.

Le Général Pierre Le Jolis de Villiers de Saintignon, chef d'état major des armées nous gratifie d'une de ces bouffonneries dont il a sûrement le secret : « 2% du Produit Intérieur Brut (pour le budget de l'armée NDLR) c'est le prix de la Paix ». Taquin... quand on connaît le coût de la guerre.

Le ministre de la Guerre, pour ne pas être en reste, rappelle que l'objectif des 2% du PIB - 41 milliards d'euros en 2020 - est « souhaité » (!) par l'OTAN . Sûrement le prix de l'indépendance nationale ! On est le Clemenceau que l'on peut.

Et pour conclure cette revue de galéjades rappelons que le budget de la Culture pour l’exercice 2016 est est en France de 7,3 milliards d'euros.

Rompez les rangs.

Les dépenses militaires mondiales sont passées de 1 144 milliards de dollars en 2001 à 1 773 milliards en 2015.

Pour autant le Monde est-il plus sûr ?

La multiplication des conflits, les interventions impériales, la dislocation de pays entiers parlent d'eux mêmes.

Populations déplacées, victimes civiles par centaines de milliers, réfugiés jetés sur les routes de l'exil, traités de façon indigne la plupart du temps..les peuples paient ce chaos au prix fort.

Comment s'étonner que la France qui tient un des premiers rôles dans ces sinistres aventures, qui se pose en « fille aînée de l'OTAN », qui développe une politique étrangère totalement déséquilibrée se trouve aujourd'hui directement prise dans la tourmente ?

Ensemble arrêtons cette folie ! L'urgence est à la Paix. L'urgence mondiale est à la promotion et au développement de politiques sociales, économiques, culturelles s'appuyant sur la charte de l'Organisation des Nations Unies. Le PCF demande la sortie de la France de l'OTAN et l'engagement immédiat d'une Conférence de Paix au Proche et Moyen Orient pour le respect des droits des peuples, aux premiers desquels la Paix et la Sécurité.

Ensemble, faisons entendre notre voix en participant à la Marche pour la Paix le samedi 24 septembre à Rennes !

Brest le 11 septembre 2016.

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16 septembre 2016 5 16 /09 /septembre /2016 05:00
Manif du 15 septembre à Rennes (France 3)

Manif du 15 septembre à Rennes (France 3)

Loi Travail : les manifestations en Bretagne

Malgré le vote et la promulgation de la loi travail le 9 août dernier, les opposants à la loi Travail ne désarment pas et appelaient à manifester ce jeudi. Des rassemblements sont prévus dans les principales villes de Bretagne.

La loi Travail a beau avoir été signée et promulguée, les premiers décrets d’application publiés ou en passe de l’être dans les toutes prochaines semaines, pour tous ces opposants, la bataille n’est pas finie.

Pour une abrogation

3000 personnes à Rennes

La manifestation contre la loi travail a réuni 3000 personnes à Rennes. Elles ont défilé dans le calme. En, début d'après-midi, après la dissolution du cortège, environ 400 manifestants sont restés devant un cordon de CRS dans une rue du centre-ville de Rennes. L'hélicoptère de la gendarmerie survolait l'ensemble.

L'opposition à la loi travail a réuni environ 250 personnes à Quimper, plus de 400 personnes à Brest, 150 à Morlaix.

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15 septembre 2016 4 15 /09 /septembre /2016 06:46
Avec une dotation qui baisse de 10 à 15% par an, le tribunal de Vannes ne peut même plus payer les timbres (Ouest-France, 14 septembre 2016)

Tiens, on pourrait proposer des travaux d'intérêts généraux pour les petits délits: courir comme à Marathon pour adresser les missives aux destinataires... Ainsi, la modernité libérale raménerait aux douces heures de l'esclavage antique!

Factures impayées, retard de quatre mois pour régler des prestataires : le tribunal de Vannes, dans le Morbihan, a du mal à joindre les deux bouts. En Bretagne, la situation est compliquée pour tous les tribunaux.

Alors que pour une fois les effectifs (51 personnes) sont au complet, le tribunal de Vannes (Morbihan) n’a pourtant pas le sourire. Véronique Marmorat, la présidente, ne cache pas ses inquiétudes quant à la manière dont la chancellerie et l’État dotent les tribunaux.« Ce n’est pas en fonction des besoins mais en fonction des ratios », s’insurge la première magistrate de Vannes. Conséquence, depuis plusieurs mois, c’est un désastre : le tribunal de Vannes n’arrive plus à payer ses factures !

16 000 € d’impayés à la Poste

Sur le bureau de la greffière en chef, des factures impayées de la Poste, d’un montant total de 16 000 €. Une dette qui sera forcément imputée sur le budget 2017. « À partir du mois d’octobre, on ne pourra payer nos fournisseurs qu’en février ou mars 2017 », ajoute Véronique Marmorat.

L’électricité, le gaz, les fournitures de bureau, l’essence, « nous avons des impayés pour tout ce qui concerne les frais de fonctionnement du tribunal. Du coup, c’est de la véritable cavalerie car on ne paie pas l’un pour pouvoir payer l’autre ». Un huissier de justice s’est même rendu dans un tribunal breton pour couper le gaz, « mais heureusement, il n’est pas allé jusqu’au bout », soupire la présidente.

Budget en baisse chaque année

En 2016, le tribunal vannetais a reçu une dotation de l’État de 165 400 €. Et chaque année, il baisse de 10 à 15 %. « Rien que pour l’affranchissement, nous avons une facture de 50 000 €. Pour les frais de gardiennage, c’est 16 500 € », comptabilise la présidente. À cela, s’ajoute les frais d’archivage et de collecte, la destruction des scellés ou encore le carburant. « Clairement, l’État ne donne pas à la Justice le moyen de fonctionner correctement », lâche Véronique Marmorat.

Dans les couloirs, on reconnaît, à demi-mot, le malaise qui y règne.« Comment juger des commerçants en délicatesse, créanciers de l’État, alors même que le tribunal lui-même ne peut pas payer ses factures ? Le taux de crédibilité est alors égal à zéro », lance un avocat vannetais.

Vers un dégel des crédits ?

Pour Pascal Morere, directeur délégué à l’administration régionale judiciaire (DDARJ), compétent notamment sur les questions budgétaires liées au ressort de la cour d’appel de Rennes, la situation est compliquée pour tous les tribunaux bretons. « Sur les deux types de dépense, liés au fonctionnement courant du quotidien (fournitures, électricité) et aux frais de justice (laboratoires, expertises), c’est au sujet de ce dernier que la situation est la plus criante. Aujourd’hui, les dotations ne nous permettent pas de couvrir la totalité des besoins annuels. Nous devons faire en sorte que les tribunaux fonctionnent au quotidien mais nous devons faire des choix. »

Pour le directeur, ces choix résident dans le paiement des prestataires. « On prend en compte, en priorité, la fragilité des entreprises qui travaillent pour la Justice. Nous préconisons le paiement rapide des factures. » Même si la situation reste meilleure que l’année dernière, « l’enveloppe budgétaire diminue sérieusement. Nous espérons un dégel des crédits pas avant octobre ou novembre », ajoute Pascal Morere. Une rallonge budgétaire qui, même tant attendue, ne permettra pas à certains tribunaux de passer l’hiver… au chaud.

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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 13:07
Conférence gesticulée d'Anthony Pouliquen à Rennes le vendredi 23 septembre :"Vincent, François, Jean-Paul... et les autres. Une autre histoire des classes sociales."

Conférence gesticulée d'Anthony Pouliquen à Rennes le vendredi 23 septembre :"Vincent, François, Jean-Paul... et les autres. Une autre histoire des classes sociales."

L’UPG de Rennes vous propose la conférence gesticulée de et par Anthony Pouliquen : "Vincent, François, Jean-Paul... et les autres. Une autre histoire des classes sociales."

« Sur scène, ils l’accompagnent. Ils sont présents à ses côtés, ou presque. Il y a Vincent, l’ami d’enfance. Et puis François M, l’homme de la trahison. Il y a aussi Jean-Paul. Pas celui d’A bout de souffle et de Pierrot le fou. Non, celui du Guignolo et du Professionnel. L’As des as en somme. Et puis les autres : Karl, le barbu. Rocky, le combattant héroïque. Charly Gaul, l’ange de la montagne, vainqueur du Tour de France en 1958. Et puis Cécile, l’amoureuse. Tous et toutes s’invitent à tour de rôle dans cette nouvelle conférence gesticulée d’Anthony Pouliquen. Leurs petites histoires s’entremêlent avec la grande histoire, celle de la lutte des classes, des combats ouvriers, des conquêtes populaires. Celle également des trahisons et des renoncements de la petite bourgeoisie intellectuelle. L’occasion de faire entendre, à grand renfort de références cinématographiques, une autre histoire des classes sociales… »

Participation libre.
Réservation conseillée à : rennes@univpopgesticulante.com

Plus d'infos : http://univpopgesticulante.com/

***
L'atelier de la conf' :
Lutte des classes, une vieille lune ?

Plus d'infos : https://www.facebook.com/events/2105101246381793/

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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 11:59

24 septembre : En Marche pour la Paix

Déclaration de la Fédération du Finistère

On aurait tort de sous-estimer l'humour militaire.

Le Général Pierre Le Jolis de Villiers de Saintignon, chef d'état major des armées nous gratifie d'une de ces bouffonneries dont il a sûrement le secret : « 2% du Produit Intérieur Brut (pour le budget de l'armée NDLR) c'est le prix de la Paix ». Taquin... quand on connaît le coût de la guerre.

Le ministre de la Guerre, pour ne pas être en reste, rappelle que l'objectif des 2% du PIB - 41 milliards d'euros en 2020 - est « souhaité » (!) par l'OTAN . Sûrement le prix de l'indépendance nationale ! On est le Clemenceau que l'on peut.

Et pour conclure cette revue de galéjades rappelons que le budget de la Culture pour l’exercice 2016 est est en France de 7,3 milliards d'euros.

Rompez les rangs.

Les dépenses militaires mondiales sont passées de 1 144 milliards de dollars en 2001 à 1 773 milliards en 2015.

Pour autant le Monde est-il plus sûr ?

La multiplication des conflits, les interventions impériales, la dislocation de pays entiers parlent d'eux mêmes.

Populations déplacées, victimes civiles par centaines de milliers, réfugiés jetés sur les routes de l'exil, traités de façon indigne la plupart du temps..les peuples paient ce chaos au prix fort.

Comment s'étonner que la France qui tient un des premiers rôles dans ces sinistres aventures, qui se pose en « fille aînée de l'OTAN », qui développe une politique étrangère totalement déséquilibrée se trouve aujourd'hui directement prise dans la tourmente ?

Ensemble arrêtons cette folie ! L'urgence est à la Paix. L'urgence mondiale est à la promotion et au développement de politiques sociales, économiques, culturelles s'appuyant sur la charte de l'Organisation des Nations Unies. Le PCF demande la sortie de la France de l'OTAN et l'engagement immédiat d'une Conférence de Paix au Proche et Moyen Orient pour le respect des droits des peuples, aux premiers desquels la Paix et la Sécurité.

Ensemble, faisons entendre notre voix en participant à la Marche pour la Paix le samedi 24 septembre à Rennes !

Brest le 11 septembre 2016.

Le 24 septembre 2016, en marche pour la Paix: communiqué de la Fédération PCF du Finistère
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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 05:57
L'extraction de sable dans la baie de Lannion est provisoirement stoppée (Le Monde, Martine Valo)

L’extraction de sable dans la baie de Lannion est provisoirement stoppée
http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/09/13/segolene-royal-soutient-les-opposants-a-l-extraction-de-sable-dans-la-baie-de-lannion_4996663_3244.html

Les opposants ont eu gain de cause, au moins provisoirement : l’exploitation de la dune de sable coquillier immergée dans la baie de Lannion (Côtes-d’Armor) est stoppée. « Dans un souci d’apaisement », la Compagnie armoricaine de navigation (CAN), une filiale du groupe Roullier, a annoncé, mardi 13 septembre, qu’elle « décidait de suspendre » jusqu’en novembre ses prélèvements. Elle venait tout juste de les commencer, les 5 et 6 septembre, dans la nuit.

Ce début d’exploitation avait redoublé la colère des habitants de la Côte de granit rose. Dimanche, à Lannion, ils étaient entre 4 000 et 5 000 à manifester bruyamment leur rejet de cette exploitation industrielle avec l’intention de faire entendre leur concert de casseroles« jusqu’à Rennes et Paris ».

Le message avait été entendu au ministère de l’écologie : Ségolène Royal avait reçu dès le lendemain, lundi 12 septembre, une délégation de ceux qui luttent depuis 2012 contre ce projet minier. A l’issue de la réunion, la ministre de l’environnement a annoncé l’envoi d’une mission d’inspection. « Je vais interroger l’industriel pour savoir pourquoi il a procédé de nuit – ce qui empêche d’observer les effets de son activité autour de la dune – et je vais fournir aux requérants des documents apportant des précisions sur l’exploitation dont ils pourront se servir dans leurs démarches juridiques », a-t-elle précisé.

Mme Royal avait déjà exprimé par écrit son opposition à cette activité minière autorisée en 2015 par l’ex-ministre de l’économie Emmanuel Macron et qui doit s’implanter tout près de la réserve naturelle nationale des Sept-Iles, célèbre pour ses colonies de fous de Bassan ou encore de macareux moines qui attirent les visiteurs en nombre. A la belle saison, ces populations d’oiseaux de mer apprécient particulièrement les lançons – une anguille des sables –, à qui la dune coquillière sert de frayère.

Front commun politique

Le havre magnifique des Sept-Iles, administré dès 1912 par la Ligue de protection des oiseaux, fédère la population locale dans sa rébellion : pêcheurs de bars, riverains, professionnels du tourisme, ainsi que les élus locaux, de droite comme de gauche, des treize communes autour de la baie.

Mme Royal n’a pas seulement reçu les associations de défense de l’environnement réunies au sein du collectif Peuple des dunes en Trégor. Trois socialistes de Bretagne – le président de la communauté de communes Joël Le Jeune, la députée Corinne Erhel et le sénateur Yannick Botrel – étaient également présents.

Cet exceptionnel front commun politique, forgé dès le début du dossier, n’était pas jusqu’à présent parvenu à enrayer l’avancement d’un programme d’extraction destiné à fournir aux agriculteurs bretons du calcaire pour amender leurs sols et diminuer leur acidité.

En avril 2015, Emmanuel Macron, dont l’administration gère les affaires minières, avait accordé à la CAN une concession pour une durée de 15 ans. Samedi 10 septembre, après le démarrage des travaux dans la nuit, M. Macron avait déploré « l’exploitation à la sauvette »mais défendu l’instruction du dossier. « Si nous avions respecté uniquement ce qu’il y a dans les textes de loi, ce dossier aurait dû avoir une autorisation automatique il y a deux ans. Or, compte tenu justement du fait que j’ai été alerté par des élus (…), j’ai tenu plusieurs réunions à Bercy et à Lannion avec l’ensemble des parties prenantes », avait-il assuré.

Phénomène emblématique

De fait, la CAN a dû revoir ses ambitions à la baisse à la demande du ministère de l’économie. Elle qui avait prévu, en 2010, de prélever 8 millions de mètres cubes de l’immense dune située entre deux zones Natura 2000, soit 400 000 mètres cubes par an pendant deux décennies, doit se contenter de 250 000 mètres cubes au maximum par an pendant quinze ans, avec une interruption de trois mois l’été, avant de demander un renouvellement de sa concession.

« Emmanuel Macron avait aussi promis des études d’impact environnemental et des analyses des conséquences socio-économiques pour les pêcheurs et pour les emplois locaux que devaient mener des cabinets indépendants, or c’est la CAN elle-même qui a piloté des études très insuffisantes ! », dénonce Alain Bidal, président de Peuple des dunes.

L’ex-ministre de l’économie aurait préféré que la CAN attende la fin des procédures juridiques, a-t-il indiqué en substance. Or si le tribunal administratif de Rennes vient de rejeter le recours déposé en référé par des associations et des communes qui demandaient l’annulation des décrets préfectoraux autorisant l’exploitation, il reste au Conseil d’Etat à se prononcer sur le fond de cette affaire. Mme Royal note pour sa part que « sans vouloir polémiquer avec Emmanuel Macron, ce n’est pas la peine de regretter le droit que l’on a accordé. L’arrêté préfectoral précisait bien que l’autorisation valait de jour comme de nuit ».

Martine Valo

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