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31 octobre 2016 1 31 /10 /octobre /2016 12:09
Voilà le tract de la CGT concernant la journée nationale du 8 novembre prochain. Il n'y aura pas de rassemblement sur Morlaix, l'USD Finistere a décidé d'organiser une manif commune à Quimper devant l'ARS.

Une opération escargot est prévue de Châteaulin à Quimper.

Pour la défense de l’hôpital public et nos conditions de travail, Mobilisons nous le mardi 8 novembre! 

Mouvement national.
L’hôpital et ses personnels sont attaqués de toute part, avec une accentuation sans précédent
sur la période 2010/2016.
Un seul objectif : la déstructuration du système hospitalier français. En seulement 6 ans deux lois complémentaires ont atteint leur objectif et eu des conséquences néfastes : la loi HPST (Hôpital, Patient, Santé, Territoire), la loi Santé (dite de modernisation du système de Santé).
Au CHPM soignants et patients subissent de plein fouet cette vision purement économique
et administrative entraînant suppression de postes, suppression de lits, dégradation de la qualité des soins, maltraitance institutionnelle... on assiste à un nivellement vers le bas de nos conditions de travail sous prétexte fallacieux d'économie, on pousse les titulaires à partir en disponibilité ou pire à démissionner pour s'échapper de cet enfer créé par notre direction.
Alors que notre direction insiste sur ses difficultés à recruter, on apprend que les demandes
de mutation pour venir au CHPM ne sont pas prises en compte ( La CGT du CHPM reçoit des
candidatures spontanées par mail car leur demande initiale formulée à la direction reste lettre morte)
 

Jusqu'à quand allons nous accepter de nous faire tondre ??
Jusqu'à quand allons nous subir cette politique managériale inhumaine pour permettre à nos
pontes de se gaver de primes pour bons et loyaux services à l'ARS ??
Notre Direction attend t-elle des suicides (comme il y en a eu dans plusieurs hôpitaux de
France) au sein de nos collègues pour se rendre compte du mal qu'elle impose ??

Il est important de se mobiliser massivement pour montrer le ras le bol des agents du CHPM , cela n'a que trop duré !!!
(Préavis déposé pour la Journée complète ou débrayage de 14h à 15h)

Rassemblement à Quimper devant l'ARS, lieu de convergence décidé pour le Finistère
opération escargot depuis Châteaulin (l'horaire de débrayage est pour montrer notre soutien au mouvement pour ceux qui ne pourront pas se joindre au cortège)

Pour la défense de l'hôpital public et nos conditions de travail, mobilisons-nous le mardi 8 novembre à Quimper, rassemblement devant l'ARS ! (CGT Centre hospitalier public pays de Morlaix)
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31 octobre 2016 1 31 /10 /octobre /2016 06:02
Tredeurden, 30 octobre: plus d'un millier de manifestants contre l'extraction de sable (article Ouest-France et photos de Pierre-Yvon Boisnard)

Répondant à l’appel du collectif du Peuple des dunes de Batz à Bréhat, un millier de personnes se sont rassemblées, ce dimanche matin, sur la plage de Tresmeur à Trébeuden pour manifester leur opposition à l’extraction de sable en baie de Lannion. Un message adressé à la Compagnie armoricaine de navigation à quelques jours de la réunion du comité de suivi qui doit se tenir le mois prochain.

 

Près de 1500 personnes ont participé ce dimanche matin au rassemblement organisé par le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat.

Album photos : Pas touche au sable

 

 

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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 16:45
Communiqué du PCF Centre-Finistère: Richard Ferrand ou la carte du néo-libéralisme ultra à la mode Macron

COMMUNIQUÉ du PCF

30 octobre 2016 

M. Richard FERRAND Député de notre 6ème circonscription adoubé au poste de Secrétaire Général du mouvement « en marche » d’Emmanuel MACRON.

Ce n’est pas pour nous surprendre, lui qui a été le rapporteur de la loi éponyme de l’ancien ministre.

Que reste-t-il de socialiste à M. FERRAND lui qui approuve les paroles et les actes de l’ancien banquier d’affaires, dont le programme nous ferait revenir au début du 20ème siècle et qui ose dire tout le mal qu’il pense de notre modèle social? Tout un programme ! Son programme.

M. FERRAND, sentant le vent du boulet pour les législatives, change de casaque en bon carriériste qu’il est.

Député, Conseiller Régional, Président du groupe socialiste à la Région, toujours en activité professionnelle et maintenant Secrétaire d’un mouvement qui ne tardera pas à devenir un Parti.

Le respect des électeurs passe par un travail au plus près d’eux et non dans un cumul de mandats pour lesquels il ne peut y avoir de travail sérieux.

Le PCF a une conception autre de la politique.

Communiqué du PCF Centre-Finistère: Richard Ferrand ou la carte du néo-libéralisme ultra à la mode Macron
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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 11:59
Fête de l’ Huma Bretagne, le débat samedi 3 décembre, à 16h : Luttes sociales, citoyenneté, élections : quelle articulation ?
 
Alors que des mouvements d’une ampleur inédite se développent en France, le constat du désaveu  de la classe politique par le plus grand nombre, comme le désengagement des citoyens vis-à-vis des formes traditionnelles d’organisation (partis politiques, syndicats …)  interroge .

Pour en parler : Bernard Thibault syndicaliste, Julian Mischi sociologue, Clémentine Autain d’Ensemble et Olivier Dartigolles du Parti Communiste Français (sous réserve).

Modération : Joël Gallais, secrétaire fédéral du PCF Morbihan.

 

Fête de l'Humanité Bretagne 2016 au Parc des Expositions de Lorient 

Grand rendez-vous festif et politique 

Tous les points de vente où se procurer le vignette, les infos sur la programmation et les renseignements pratiques sont disponibles sur le site :
16 € les 2 jours / 10 € la journée – GRATUIT pour les moins de 15 ans
La vignette est un bon de soutien qui permet au PCF de louer l’espace du Palais des expositions du Pays de Lorient et de mettre en oeuvre la programmation musicale de la Fête de l’Huma Bretagne. Tout le restes : les aménagements techniques des espaces, l’accueil des visiteurs et l’organisation des manifestations culturelles, gastronomiques, etc. sont le fruit d’un engagement collectif, militant et bénévole.

 

 

 
 
Fête de l'Huma Bretagne, débat du samedi 3 décembre à 16h avec Bernard Thibault, Julian Mishi, Clémentine Autain, Olivier Dartigolles, Joël Gallais: "Luttes sociales, citoyenneté, élections: quelle articulation?"
Fête de l'Huma Bretagne, débat du samedi 3 décembre à 16h avec Bernard Thibault, Julian Mishi, Clémentine Autain, Olivier Dartigolles, Joël Gallais: "Luttes sociales, citoyenneté, élections: quelle articulation?"
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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 11:22
Lesconil, 22 octobre - Hommage du PCF Pays Bigouden aux fusillés de Châteaubriant au square Guy Môquet: allocution de Patrick Gloaguen, co-secrétaire de la section bigoudène du PCF
A l'appel de la section bigoudenne du Parti Communiste,la cérémonie s’est déroulée devant le square Guy Môquet, en présence d’une assistance de plusieurs dizaines de personnes, militants et sympathisants communistes, syndicalistes et des organisations patriotiques. On notait la présence de M. Bruno Jullien, maire de Plobannalec-Lesconil.


 

Après le dépôt de gerbe, la cérémonie s’est poursuivie par l’allocution de Patrick GLOAGUEN, la lecture de la dernière lettre de Guy Môquet. Le Chant des Partisans et La Marseillaise, ont clôturé cette émouvante cérémonie.


 

Allocution de Patrick GLOAGUEN, co-secrétaire de la section bigoudène du PCF

« À la mi-octobre 1941, des groupes armés de la Résistance, dont les membres sont présentés comme des «terroristes» par les troupes d'occupation allemandes, programment une série d'opérations à Bordeaux, à Nantes et à Rouen. Ces actions visent à obliger l'occupant nazi à maintenir des troupes sur l'ensemble du territoire en entretenant un climat d'insécurité ainsi qu'à développer la lutte armée.


 

Le 19 octobre, un sabotage provoque le déraillement d'un train sur la ligne Rouen-Le Havre. Le lendemain, vers 8h00 du matin, un officier allemand, le lieutenant-colonel Holtz, est abattu à Nantes, par un commando de militants et résistants communistes, Gilbert Brustlein et Guisco Spartaco.


 

Le général Von Stülpnagel, commandant militaire en France, en réaction, fait annoncer par voie d'affiche que, «en expiation de ce crime», cinquante otages seront fusillés ainsi que cinquante autres si les coupables ne sont pas arrêtés avant le 23 octobre à minuit. Une récompense de quinze millions de francs est offerte pour la dénonciation des auteurs de l'attentat.


 

Le choix des otages est laissé à la discrétion du gouvernement félon de Vichy. Sur la liste de cent détenus présentée par les Allemands au ministre de l'intérieur Pierre Pucheu, les noms de cinquante personnes sont retenus, essentiellement des communistes.


 

Le 22 octobre, vingt-sept otages sont fusillés à Châteaubriant.


 

En début d'après-midi, ce mercredi, les Allemands regroupent les otages dans une des baraques du camp de Choisel où ils peuvent écrire une dernière lettre avant d'être conduits à la carrière de la Sablière. C'est en chantant la Marseillaise que les 27 otages sont montés dans les camions pour aller vers leur supplice et traverseront la ville vers le lieu de leur exécution. Celle-ci se déroule en trois salves, à 15h50, 16h00 et 16h10. Tous refusent d'avoir les yeux bandés et les mains liées face à leurs fusilleurs. Ils meurent en chantant La Marseillaise.

Le même jour, seize otages sont également exécutés à Nantes, au champ de tir du Bèle, et cinq autres au Mont-Valérien.

Guy Môquet, 17 ans, est le plus jeune d'entre eux. Son engagement militant prend racine dans le double combat, indissociable, de résistance et d’émancipation humaine.


 

André Malraux parlait de cette armée de l'ombre qui ne portait pas encore le nom de Résistance. Ces hommes et ces femmes entretenaient la lueur d'une flamme vacillante d'une France d'après guerre qui ne ressemblerait pas à celle d'avant. Ils voulaient une France où les mots de justice et de paix viendraient compléter les symboles de la République : Liberté-Egalité-Fraternité.

Il y a encore dans ce monde des milliers de Guy Môquet, qui crient contre l'injustice et l'oppression. Ils luttent pour le travail, le pain, la liberté mais ils luttent surtout pour la dignité.


 

Ces hommes et ces femmes debout sont le cœur de la démocratie et du progrès. Donner son temps, son énergie avec d'autres pour d'autres est utile, vital à tout développement de la société. Les mots engagement, bénévolat, militant, militante sont les mots nobles de la langue française. Ils veulent dire abnégation, volonté, générosité et courage. Que serait notre République sans ces hommes et ces femmes qui se dépensent sans compter, pour faire connaître leurs idées, pour les défendre, pour construire avec d'autres un monde plus juste et plus humain. L'engagement c'est aussi parfois faire preuve de courage et de sacrifice.


 

Aujourd’hui, ainsi que le rappelait Berthold Brecht : « Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde ». Dans ces temps difficiles où la barbarie et le fascisme sont à nos portes ou dans nos villes, où la tyrannie peut prendre un visage quotidien, puisse l’exemple des Martyrs de Châteaubriant nous servir encore de repère et la jeunesse lucide de Guy Môquet nous montrer le chemin. »

Lesconil, 22 octobre - Hommage du PCF Pays Bigouden aux fusillés de Châteaubriant au square Guy Môquet: allocution de Patrick Gloaguen, co-secrétaire de la section bigoudène du PCF
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24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 12:06
Photo Ouest-France Concarneau, 22 octobre 2016 : La seconde partie de la cérémonie s'est déroulée au lycée Pierre Guéguin. | Ouest-France

Photo Ouest-France Concarneau, 22 octobre 2016 : La seconde partie de la cérémonie s'est déroulée au lycée Pierre Guéguin. | Ouest-France

Il y a 75 ans, le 22 octobre 1941, le Concarnois Pierre Guéguin et le Tréguncois Marc Bourhis étaient, avec 25 autres otages, fusillés à Chateaubriant après l’assassinat d’un officier allemand par un jeune Nantais.

Un hommage matinal a été rendu samedi à Pierre Guéguin et à Marc Bourhis au cimetière de Concarneau et au lycée Pierre Guéguin. Élus, porte-drapeaux des associations patriotiques et Concarnois à l’issue du dépôt de gerbe se sont recueillis sur la tombe des fusillés.

Le 22 octobre 1941, 27 patriotes dont Pierre Guéguin, l’ancien maire de Concarneau et conseiller général, Marc Bourhis, instituteur à Trégunc, tombèrent sous les balles des nazis à Châteaubriant. Ces exécutions faisaient suite à la mort du responsable des troupes d’occupation de la région nantaise, le lieutenant-colonel Holtz, abattu, le 20 octobre, par deux jeunes résistants communistes. Parmi les fusillés de Châteaubriant, il y avait également Guy Môquet.

Une époque où « s’installait une nouvelle pratique barbare de la terreur nazie, un régime de terreur accompagné par l’état collaborateur de Vichy, a rappelé  Christian Colimard, du comité du souvenir des fusillés de Châteaubriant. Pierre Guéguin, Marc Bourhis en furent victimes au motif qu’ils étaient militants antifascistes d’avant même l’Occupation. Ce sont des dimensions qu’il faut garder à l’esprit en leur rendant hommage. Des dimensions à mettre en regard des tentatives de les extraire de nos mémoires, comme pour mieux effacer ces pages de l’histoire, jusqu’à en nier la leçon essentielle qu’incarnaient Pierre Guéguin et Marc Bourhis inscrite sur de nombreux monuments : maudite soit la guerre. Leçon à réapprendre en ces temps où les discours sont construits sur un registre de résurgence de soif d’autorité qui s’imposerait par tous les moyens, y compris militaires. La dimension pacifiste célébrée à travers cet hommage est une note discordante dans ce concert. Nous l’assumons. »

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 05:30

Roger Faligot et Alain Robet à la librairie Dialogues

 avec leur roman graphique La Fille au carnet pourpre

 

Samedi 22 octobre en dédicace dès 14 h 30

 

 A l'été 1940, Anne Corre a quinze ans quand les Allemands envahissent la pointe bretonne où elle habite. Après plusieurs actions spontanées à Brest dès le 11 novembre 1940, la fille du garagiste et de la directrice de l'école publique de Daoulas est envoyée à Paris, au Lycée Victor-Duruy. Aux côtés de Geneviève de Gaulle, elle participe à des actions de Résistance. De retour en Bretagne, lycéenne à Morlaix puis à Quimper, elles s'engage dans un groupe de renseignement et de combat contre les collabos et le Service du travail obligatoire. Sa séduction est l'une de ses armes mortelles...

  

 Traquée par la Gestapo, capturée à Brest, elle est déportée en Allemagne. Même dans les camps, le jeune Bretonne résiste. Puis on perd sa trace. Ne reste qu'un carnet pourpre, étonnant journal intime qui nous permet de reconstituer cette étonnante histoire vraie.

 

 Pour Roger Faligot, reporter et historien d'investigation, ce scénario fait suite à une enquête sur les adolescents dans la Résistance antinazie (La Rose et l'Edelweiss, La Découverte/Poche) et à son histoire de la Cité du Ponant, Brest l'insoumise (Dialogues), dans laquelle on retrouve Anne Corre.

 Au dessin, Alain Robet, dessinateur réaliste spécialisé dans les sagas maritimes et historiques (Gabrielle B...), il est le fils d'un marin de commerce et a grandi à Brest.

La fille au carnet pourpre, un roman graphique sur l'occupation à Brest: Roger Faligot et Alain Robet à la librairie Dialogues de Brest le samedi 22 octobre
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19 octobre 2016 3 19 /10 /octobre /2016 05:39
Sur le site de "peuple des dunes"

Sur le site de "peuple des dunes"

Trébeurden : nouveau rassemblement contre l'extraction de sable

Il y a un an nous étions là
Tréguier ne veut pas d'une dune du Pilat
 
L'extraction est suspendue mais début septembre, le 2e pompage a fait du port de Tréguier (c'est ici) un terminal du sable coquillier de la CAN dans des conditions de déclaration que la ville conteste, mais pas la CAN ni la Préfecture.
Les élus ne veulent pas de ce sable et pointent d'autres  irrégularités : Tréguier est classée "petite cité de caractère", ce qui impose de respecter des règles contraignantes en matière de construction et d'affichage mais aussi de stockage, le port se trouvant dans le champ visuel de la cathédrale. Il semblerait qu'à ce sujet la préfecture ait tenu plusieurs discours.
Tréguier conteste également la surface réelle de stockage et déplore le manque de transparence et d'information... 
Après avoir subi les farines animales (piège à oiseaux), les ammonitrates (bombe en pleine ville) et les poussières du kaolin, la ville s'oppose donc à l'érection d'une dune du Pilat sur son port.
 
D'après l'article d'OF
Dimanche 30 octobre à Treberdeun: rassemblement contre l'extraction de sable
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19 octobre 2016 3 19 /10 /octobre /2016 05:33
Jean-François Martin, l'étudiant rennais en géographie éborgné dans les manifestations contre la loi travail saisit le Défenseur des droits (Ouest-France, 18 octobre 2016)
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18 octobre 2016 2 18 /10 /octobre /2016 05:40
dimanche 23 octobre 2016: 75 ème anniversaire de l'exécution des otages de Chateaubriant, livrés aux nazis par Vichy, en présence de Pierre Laurent (PCF), Camille Lainé (Mouvement des Jeunes Communistes), Philippe Martinez (CGT): départs en bus de Morlaix, Brest, Saint Brieuc

 le dimanche 23 septembre :

Déplacement en minibus à partir de Brest (départ à 7 H 15,parking du Géant) , avec passage à Morlaix ( 8 H ,parking du Géant) et St Brieuc  (9 H ,parking de la gare).

 

 La participation demandée est de 35 euros (Transport + Restau).

Vous pouvez vous inscire par tèléphone au 02 98 44 96 36 , ou par courrier en ramenant le bon à J.C. Le Naour ,10 ,rue Bruat , 29200 Brest avant le mercredi 19 Octobre.

       En cas de non-déplacement , une participation de soutien sera la bienvenue.

La cotisation 2016 est de 20 Euros.

 

Programme :

  • samedi 22 octobre 2016
    • 14h30 : inauguration d'une nouvelle stèle sur le site du camp de Choisel
  • dimanche 23 octobre 2016
    • 10 h : hommage devant la Stèle à la Blisière aux 9 fusillés du 15 décembre 1941
    • 11 h : accueil à la mairie de Châteaubriant
    • 13h30 : rendez-vous au rond-point Fernand-Grenier
    • 14 h : départ du cortège pour la carrière des fusillés
    • 15h15 : cérémonie officielle sous la présidence d'Odette Niles, présidente de l'Amicale, et d'Alain Hunault, maire de Châteaubriant, en présence de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, de Camille Lainé, secrétaire nationale du MJCF et Sabine Genisson, représentante des jeunes CGT
    • évocation historique et artistique « Un 22 octobre 1941 : ils rêvaient de liberté… », mise en scène par Jean-Jacques Vanier
Soyez dignes d'eux! 

Le 22 octobre 1941 marqua un tournant dans la guerre contre l’occupant nazi. Ce jour-là, 27 patriotes étaient fusillés à la carrière de Châteaubriant, 27 martyrs.

Ce fut un coup de tonnerre qui allait précipiter le développement de la Résistance. Eux, ces militants communistes, syndicalistes, ces  ouvriers, ces  étudiants sont morts pour libérer la France et, comme le disait Gabriel Péri, « pour assurer à tous des lendemains qui chantent ». Rendons hommage aussi à ceux qui ont été parmi les premiers évadés des camps et qui ont repris la lutte, plus déterminés que jamais à porter les mots des copains assassinés, « soyez dignes de nous ».

On peut citer notamment Eugène Henaff, Léon  Mauvais, Gaudin de Nantes, ou encore Rino Scolari, Maurice Niles et Fernand Grenier.

Ce dernier sera envoyé à Londres pour rencontrer le Général de Gaulle et participera à mettre en place le Conseil National de la Résistance après la guerre. À la Libération, j’ai repensé aux dernières paroles de Jean Poulmarc’h, « l’heure n’est plus aux pleurnicheries, à la passivité, l’heure est à la lutte impitoyable pour la libération de la France ». Si certains s’étaient bougés avant, peut-être que les copains ne seraient pas morts.

Faire connaître ces mots qui résonnent encore dans ma mémoire, comme ceux de Jean-Pierre Timbaud qui dit : « Toute ma vie, j’ai combattu pour une humanité meilleure et j’espère que ma mort aura servi à quelque chose. » La Paix est un bien fragile. Hier, il a fallu la conquérir avec le sang des copains, aujourd’hui, il faut encore la consolider, quand on voit qu’il « est encore fécond le ventre d’où est sorti la bête immonde ». Et demain, il faudra encore défendre cette Paix, mais à quel prix ? Il faut donc continuer à lutter pour que ces hommes, ces résistants célèbres ou anonymes, ne soient pas morts pour rien. 

Odette Niles, Présidente de l’Amicale ancienne internée du camp de Châteaubriant Chevalier de la Légion d’Honneur

Châteaubriant 

Les otages

En raison de la personnalité des internés qui se sont évadés en juin 1941 (F. GRENIER, E. HENAFF, L. MAUVAIS, H. RAYNAUD, R. SEMAT) et en novembre 1941 (A. DELAUNE, H. GAUTHIER, P. GAUDIN) les autorités allemandes exercent un contrôle régulier dans le camp. Elles imposent un couvre-feu et l’interdiction de sortir des baraques après 20h 30. (Les WC extérieurs sont interdits)

Le 23 septembre 1941, dix-huit responsables politiques et syndicaux sont parqués dans la baraque 19 du camp P4, avec interdiction de sortir du l’îlot. Quatre autres internés arrivent le lendemain.

Puis le 23 novembre 1941, neuf autres internés seront amenés à la baraque 19.

Les fusillés du 22 octobre 1941

Le lundi 20 octobre 1941, à 7 h 30, un groupe de jeunes résistants abattent en pleine rue du Roi Albert, à Nantes le lieutenant colonel HOTZ, commandant de la place.

Immédiatement, HITLER et le général STUELPNAGEL (commandant des forces allemandes en France) ordonnent des représailles. Les internés sont dès la matinée du 20, consignés dans le camp.

Au début de l’après-midi du 20 octobre, la décision est prise par HITLER et STUELPNAGEL de fusiller 50 otages. STUELPNAGEL le communique le matin du 21 octobre à la direction du camp et indique que 50 autres otages seront fusillés si dans un délai de 8 jours les auteurs de l’attentat ne sont pas arrêtés. Des affiches sont placardées jusqu’à Paris.

Les allemands offrent 15 millions à ceux qui pourraient donner des renseignements sur les terroristes.

Bien qu’au moment de ces décisions, la piste communiste (à propos des auteurs de l’attentat) n’ait pas été trouvée, le préfet PUCHEU avait conseillé aux autorités allemandes de prendre de préférence les otages dans le camp de Choisel. Il avait préparé une liste de 61 noms de communistes « particulièrement dangereux ». Un certain CHASSAGNE (ancien communiste) l’avait aidé pour cette liste, en désignant des militants communistes et syndicalistes de haut niveau, qu’il connaissait dans le camp.

Le mardi 21 octobre 1941, la garde du camp est relevée par les allemands. Grande effervescence.
Certains responsables ont eu connaissance de l’attentat de Nantes, et toutes les suppositions pour ses conséquences sont évoquées.

Un gendarme avertit Charles Michels que les responsables politiques vont être fusillés. J.P. TIMBAUD, C. MICHELS rencontrent Odette NILES et Andrée VERMEERSHCH à l’infirmerie. TIMBAUD leur dit : « Si je meurs, je voudrais des œillets rouges » et MICHELS, en les embrassant dit qu’ « elles lui font penser à ses filles ».

Dans la nuit du 21 au 22 octobre, tous les responsables des baraques se réunissent. Chacun donne son opinion. Il est question d’un soulèvement des internés Cet avis n’est pas retenu, une mitraillette étant placée au milieu du camp par les allemands, qui s’en serviraient sans hésitation. Ce serait un véritable carnage. Il est décidé de chanter la Marseillaise au moment du départ des otages.

Le 22 octobre à midi, toutes les baraques sont consignées avec un gendarme devant chaque porte. Le fusil mitrailleur est placé devant la baraque 6.

Mercredi 22 à midi, baraque 19 à 13h30. Les gendarmes arrivent en ordre vers la baraque et l’adjudant poste ses hommes à l’intérieur du camp P2, tout le long des barbelés.

A ce moment les allemands arrivent suivis par le lieutenant TOUYA. Les cœurs se serrent mais aucun des 22 présents n’a peur.

Le lieutenant TOUYA prononce ces mots :

« Salut, messieurs, préparez-vous à sortir à l’appel de votre nom. » 16 noms sont prononcés. 11 internés seront encore appelés dans différentes baraques, dont Guy MOQUET, à la baraque 10 et GARDETTE, malade à l’infirmerie, le dernier. Tous sont dirigés vers le camp P2, baraque 6.

La baraque 6

La baraque 6 : chaque otage reçoit alors une feuille de papier et une enveloppe pour la dernière lettre à sa famille. L’abbé MOYON, mandé par les autorités arrive dans la baraque, le curé de Châteaubriant n’ayant pas voulu venir au camp. Aucun condamné n’accepte le ministère de l’abbé, mais celui-ci prend la correspondance et les objets destinés aux familles. Eugène KERIVEL est autorisé à faire ses adieux à sa femme, internée comme lui dans le camp.

L’abbé MOYON sortira quelques minutes avant les otages. Les allemands lui interdirent de les accompagner sur le lieu du supplice.

Sur les planches de la baraque 6, les condamnés ont inscrit leur dernière pensée concernant l’idéal pour lequel ils ont lutté.

A 15 h 15 les camions sont arrivés pour le transport des 27 otages. Dès leur départ ceux-ci chantent la Marseillaise. A ce moment tous les internés forcent les portes de leurs baraques, et dans un élan unanime ils se rassemblent et chantent une vibrante Marseillaise, en réponse à celle de leurs camarades qui vont être fusillés, « La Marseillaise, reprise, si scandée, jaillissante. Ah ! Ce n’est pas la Marseillaise des psalmodies officielles. C’est à nouveau la Marseillaise des combats, de la bravoure, de l’héroïsme, des victoires, la Marseillaise vengeresse de 93 et des grands jours de l’histoire nationale. »

Les internés sont avisés que leurs compagnons seront fusillés par 9 en trois fois, à 15 h 45, à 16, et à 16 h 15.

La dernière salve est entendue au camp. Un silence absolu règne. Tous les internés pensent à leurs compagnons qu’ils côtoyaient chaque jour et qu’ils ne reverront plus. L’appel aux morts est prononcé par Henri GAUTIER. A chaque nom, un autre interné répond « fusillé »

Le lieu de cette tragédie fut une carrière de sable aménagée spécialement à 2 km du camp. Le long de la paroi nord, devant un rideau d’ajoncs et de genêts, 9 poteaux furent plantés de 5m en 5m.

A 12 mètres devant, un officier s’appuyait le long d’un arbre pour commander un peloton d’exécution de 90 hommes.

Les condamnés avaient refusé d’avoir les yeux bandés et les mains attachées, ils chantèrent jusqu’au bout la Marseillaise. C’est la dernière salve qui interrompit le dernier chant.

Des lambeaux de chair furent projetés dans les herbages. On retrouva plus tard les lunettes du professeur GUEGUEN, maire de Concarneau. Les corps furent entassés dans les camions et les dépouilles jetées à gauche de l’escalier d’honneur de l’ancienne salle des gardes du château de Françoise de Foix à Châteaubriant. Chacun, en suivant les traces du sang qui s’échappait des camions pouvait connaître leur parcours.

Les premiers échos de Châteaubriant arrivèrent rapidement au camp. Les otages avaient traversé la ville sans cesser de chanter la Marseillaise. Les habitants sur leur passage se découvraient respectueusement. Dès le lendemain, les Castelbriantais voulurent se recueillir et déposer des fleurs au pied des poteaux. Une première manifestation importante eut lieu le dimanche suivant.

Pour les allemands le nombre des otages n’étant pas respecté, 21 otages sur les 23 qui manquaient encore furent pris à Nantes, dont 16 furent fusillés au champ de tir du Bêle et 5 au Mont Valérien. Parmi ces otages de Nantes, il y avait peu de communistes, mais beaucoup d’anciens combattants.

Pendant cette tragique journée, les femmes ont suivi minute par minute le déroulement des événements. En effet l’emplacement de leur baraque permettait de voir tout le camp P2. Viviane DUBRAY, était montée sur une table, voyait par l’imposte tout ce qui se déroulait, en rendait compte aux autres. Le lendemain elle écrivit un poème, cité plus loin.

Après le 22 octobre, l’angoisse persiste. Les internés restés à la baraque 19 sont persuadés qu’ils sont en sursis. Malheureusement, tout se précisera en décembre 1941.

Fusillés de Châteaubriant - 22 octobre 1941

AUFFRET Jules, 39 ans
BARTHELEMY Henri, 58 ans
BARTOLI Titus, 58 ans
BASTARD Maximilien, 21 ans
BOURHIS Marc, 44 ans
DAVID Emile, 19 ans
DELAVACQUERIE Charles, 19 ans
GARDETTE Maurice, 49 ans
GRANDEL Jean, 50 ans
GRANET Désiré, 37 ans
GUEGUIN Pierre, 45 ans
HOUYNK KUONG, 29 ans
KERIVEL Eugène, 50 ans
LAFORGE Raymond, 43 ans
LALET Claude, 21 ans
LEFEVRE Edmond, 38 ans
LE PANSE Julien, 34 ans
MICHELS Charles, 38 ans
MOQUET Guy, 17 ans
PESQUE Antoine, 55 ans
POULMARC’H Jean, 31 ans
POURCHASSE Henri, 34 ans
RENNELLE Victor, 53 ans
TELLIER Raymond, 44 ans
TENINE Maurice, 34 ans
TIMBAUD Pierre, 31 ans
VERCRUYSSE Jules, 48 ans


Les derniers moments des 27 otages avec l’abbé Moyon

dimanche 23 octobre 2016: 75 ème anniversaire de l'exécution des otages de Chateaubriant, livrés aux nazis par Vichy, en présence de Pierre Laurent (PCF), Camille Lainé (Mouvement des Jeunes Communistes), Philippe Martinez (CGT): départs en bus de Morlaix, Brest, Saint Brieuc
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  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
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