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Contre la politique du Président des Riches, toutes et tous dans la rue le 16 novembre!Face à la politique d'Emmanuel Macron et de son gouvernement la Fédération du Finistère du Parti Communiste Français appelle à participer nombreuxaux manifestations intersyndicales (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDEL), interprofessionnelles, étudiante et lycéennele jeudi 16 novembre
à 10 h 30 Place de la liberté à Brest
à 10h30 Place de la Résistance à Quimper
à 10h30 Place des Otages à Morlaix
à 10h30 à Quimperlé
à 10h30 à Carhaix
Face à la politique libérale d'Emmanuel Macron, grand commis du Medef, des banques et des multinationales, faisons-nous entendre. Casse du Code du travail par les ordonnances, baisse des APL, hausse de la CSG, réforme de l'ISF, suppression des emplois aidés, mise en application du Ceta... Toutes les décisions vont dans le même sens. Pour les riches et les grandes sociétés, toujours plus de pouvoirs, de cadeaux fiscaux, d'accumulation financière. Et toujours plus d'évasion fiscale, sport très lucratif des "premiers de cordée" qui coûte 80 milliards d'euros par an au budget de la France.
Pour les salariés, du public et du privé, les retraités, les demandeurs d'emploi, les précaires, les jeunes, toujours plus de prélèvements et toujours moins de droits et de protections, qu'il s'agisse du code du travail, du logement, du chômage, de la Sécu, des retraites, des services publics. Cette politique impitoyable pour le plus grand nombre, et plus encore pour les plus modestes, creuse les inégalités, la pauvreté.
Cela ne peut plus durer!
Les communistes appellent au rassemblement contre cette politique désastreuse, pour une nouvelle phase du progrès social.
Une autre utilisation des richesses est possible!
Alors, le 16 novembre, manifestons pour refuser la casse du code du travail avec les ordonnances, dénoncer les dispositions inégalitaires votées dans le budget (ISF, APL, réforme impôt sur les hauts revenus...) qui viendront enrichir les plus fortunés. Elle appelle les personnels et les usagers à se mobiliser pour l'hôpital public et les services publics lourdement menacés.La Fédération du Finistère du Parti Communiste Français, le 15 novembre 2017
Le Président de la République et son gouvernement ont choisi de faire plus de 20 milliards d’euros de cadeaux aux plus riches et donné de nombreux gages au patronat en s’attaquant aux droits des salariés. Emmanuel Macron théorise le fait qu’en donnant aux plus aisés il y aura mécaniquement un effet positif sur les classes moyennes et populaires. C’est la fameuse théorie du ruissellement. Jamais démontrée, totalement injuste. Ces choix politiques n’aboutiront qu’à une aggravation des inégalités. Il y urgence à proposer une autre utilisation de l’argent. La France retrouvera la croissance et la prospérité si elle renoue avec le progrès social pour tous. L’argent existe. Il faut le réorienter.
- Suppression de la réforme de l’ISF : +3,2 Milliards d’euros
- Suppression de la taxe unique à 30 % et de la baisse de la taxe sur les transactions financières : 4 Milliards d’euros
- Suppression de la baisse de l’impôt sur les sociétés : + 1,2 Milliards d’euros
- Suppression du CICE : + 28 Milliards d’euros
Plan de lutte contre l’évasion fiscale : 7 Milliards d’euros
28 Milliards d’euros pour le pouvoir d’achat : annulation augmentation de la CSG, baisse de la TVA sur les produits de 1ere nécessité,
rétablissement de la demi-part des veuves et veufs
6,5 Milliards pour l’hôpital public et la Sécurité sociale
5 Milliards en faveur de l’école publique et de l’éducation
3 Milliards pour les collectivités locales et les services publics
2,5 milliards d’euros pour le logement
Dans un communiqué, la fédération du Finistère du Parti communiste français, s'élève « contre la casse des services publics dans le Finistère, [...]notre patrimoine commun, des outils de vie quotidienne et d'aménagement du territoire qui sont en danger ».
Le Parti communiste affirme « tout particulièrement (sa) solidarité avec le mouvement des postiers et facteurs en grève, parfois depuis une semaine, à Carhaix, Briec, Quimperlé. Les annonces sur un déplacement du centre de tri de Brest à Rennes nous inquiètent aussi fortement.
Nous soutenons les revendications des cheminots de la gare de Quimper qui luttent contre la réduction des horaires d'ouverture et la suppression des postes de guichets en gare de Quimper et Châteaulin.
Partout, on déshumanise, gare après gare, l'accueil des usagers du train. La presque totalité des cheminots de la gare de Quimper se sont mis en grève, deux vendredis consécutifs, afin d'empêcher ces mesures et le conflit est toujours en cours.
C'est, plus largement, également tous les fonctionnaires (santé, maisons de retraite, éducation, services sociaux...) qui sont confrontés aux réductions massives de postes (emplois aidés...) et moyens financiers alors que les besoins n'ont jamais été aussi grands ».
A Brest, le 10 novembre 2017
Communiqué du Parti Communiste Français, Fédération du Finistère:
Casse des services publics dans le Finistère, cela ne peut plus durer!
La Fédération du Parti Communiste Français du Finistère apporte son soutien aux travailleurs et à leurs syndicats qui luttent et résistent contre la casse de leurs emplois, leurs conditions de travail et la réduction des services publics à la population. Les usagers sont souvent de la partie aussi pour défendre ces services publics, à travers la création de comité de défense des hôpitaux de proximité, du rail, des services postaux, car c'est notre patrimoine commun, des outils de vie quotidienne et d'aménagement du territoire qui sont mis en danger.
En ce moment, nous affirmons tout particulièrement notre solidarité avec le mouvement des postiers et facteurs en grève, parfois depuis une semaine, à Carhaix, Briec, Quimperlé. Les annonces sur un déplacement du centre de tri de Brest à Rennes nous inquiètent aussi fortement.
Nous soutenons les revendications des cheminots de la gare de Quimper qui luttent contre la réduction les horaires d'ouverture et la suppression des postes de guichets en gare de Quimper et Châteaulin.
A Quimper, les horaires d'ouverture aux guichets se réduisent considérablement: 3 guichets sont ouverts en semaine au lieu de cinq actuellement et tous les guichets seraient fermés le dimanche. C'est inacceptable. Partout, on déshumanise gare après gare l'accueil des usagers du train. La presque totalité des cheminots de la gare de Quimper se sont mis en grève 2 vendredi consécutifs afin d'empêcher ces mesure et le conflit est toujours en cours.
De même, nous avons des grosses inquiétudes sur le remplacement des TGV par des TER sur la ligne Rennes-Quimper alors que les trafics doivent augmenter et que les efforts et investissements ont été fait en grande partie par les bretons.
Nous affirmons également aussi notre soutien total aux agents des Finances Publiques qui luttent et souffrent face à la réduction de leurs moyens alors que la fraude fiscale n'a jamais été aussi grande, comme le montrent les tristes exemples des Panama et Paradise papers, symptôme du fonctionnement ordinaire d'un capitalisme rapace. Là aussi, les guichets sont de plus en plus fermés, des jours entiers, pour les usagers des centres de Finances Publiques et les Trésoreries locales ferment les unes après les autres, avec une perte sèche par rapport à leurs activités de conseil et de proximité.
C'est plus largement, également tous les fonctionnaires (Santé, Maisons de retraite, Education, Services sociaux...) qui sont confrontés aux réductions massives de postes ( emplois aidés... ) et moyens financiers alors que les besoins n'ont jamais été aussi grands.
Le choix du moins-disant social, de la privatisation et d'une société fondée essentiellement sur le marché contre le service public a été clairement fait par Macron, et il le mettra en oeuvre de manière encore plus violente probablement que ses prédécesseurs Messieurs Chirac, Sarkozy et Hollande.
Face à ces régressions tout azimut qui transforment en profondeur notre société en laissant la part belle au business contre les intérêts du peuple, à la compétition, au libre jeu des inégalités, contre les objectifs d'intérêt général portés par les services publics, les communistes sont solidaires et dans l'accompagnement de toutes les luttes, de toutes les tentatives pour inverser le cours des choses, car le service public est un choix de civilisation et l'héritage de conquêtes sociales et démocratiques auxquelles nous avons amplement contribué.
Non, à l'évidence, ce qui est moderne, ce n'est pas le néo-libéralisme, ce n'est pas de tout livrer aux appétits marchands, de tout déréguler, de tout mettre en concurrence, avec à la clef, un abandon de territoires et de populations entières, particulièrement dans notre Pen-ar-Bed, et dans nos zones rurales.
« En tant que marin, tu espères que si tu tombes à l’eau, quelqu’un te tendra la main ». Édouard Courcelle, 35 ans, est marin-pêcheur à Pleubian, dans les Côtes-d'Armor. Il pêche des coquilles Saint-Jacques et des homards. Mais, le 4 septembre 2016, il embarque, pour six semaines, sur l’Aquarius, bateau affrété par SOS Méditerranée et Médecins sans frontières. Pour tendre la main aux migrants. Pour leur sauver la vie.
« En 2015, j’avais été choqué par les images de ces bateaux de migrants qui s’étaient retournés. Je me demandais ce qu’on pouvait faire ». Alors, avec ses compétences marines, acquises après une formation au lycée maritime de Paimpol (22), le Costarmoricain, originaire de Dijon (Côte-d’Or), veut aider. Au large des côtes libyennes, c’est le choc. « Une expérience bouleversante, qui marque ». Des migrants entassés sur des bateaux de fortune. Des enfants, des femmes enceintes et des bébés à l’agonie. Des corps flottants à la surface de l’eau. Depuis ses débuts au large de la Libye, en mars 2016, l’Aquarius a sauvé pas moins de 23.800 personnes, dont 15.500 depuis le début de cette année, parmi lesquelles 35 % de mineurs. « Comment en est-on arrivé là ? », s’interroge Édouard. « C’est l’enfer sur Terre. C’est fou ! ».
« Quand ils nous voient arriver, ils ne savent pas si nous sommes leurs amis ou ennemis », raconte le marin. « Ils sont en stress. Ils n’ont pas mangé, pas bu depuis longtemps. Leurs embarcations prennent souvent l’eau. Une grosse partie de notre challenge, c’est d’éviter la panique. Quand ils cèdent à la panique, leur bateau se retourne et c’est le carnage. Alors, on établit le contact avec un petit bateau pour leur expliquer qu’on est des sauveteurs mais que cela va prendre du temps. On leur donne des gilets de sauvetage. Puis, on commence par évacuer les personnes les plus vulnérables ». Les secouristes et humanitaires prennent en charge les personnes en grande détresse. « Ils viennent d’un peu partout en Afrique et arrivent en Libye avec des réseaux de trafiquants. Ils passent par des camps de rétention, où ils sont exploités, maltraités et violés. Puis, ils sont souvent poussés et contraints de monter à bord de ces embarcations. Ils n’ont pas le choix ».
J’ai l’impression d’être à ma place là-bas, d’être dans le vrai
Un an après cette expérience, les souvenirs sont intacts. « J’ai fait beaucoup de témoignages pour SOS Méditerranée. Cela m’a permis de structurer ma pensée. Mais quand j’arrive au point crucial de mon discours, à chaque fois, j’ai une émotion forte. Je suis au bord des larmes. J’ai la voix qui se ferme. L’émotion est toujours là ». À Pleubian, Édouard a repris son activité de pêcheur mais s’interroge. « J’aurais pu y retourner tout de suite. Mais cette expérience m’a changé d’une manière que je ne maîtrisais pas ». Il préfère prendre le temps de la réflexion. « J’étais révolté. Je voulais bousculer le système. On a tendance à politiser l’approche humanitaire. Mais, ce n’est pas bon, on doit juste être proche des gens. Les sauver, c’est notre devoir. Il faut faire les choses du mieux que l’on peut avec nos moyens ».
Pour Édouard, « la réalité n’est pas toute rose mais le repli sur soi est le problème plus que la solution. Ce qu’il faut c’est tisser des liens ». Véritablement transformé, le marin a décidé d’arrêter la pêche à la fin de l’année pour se consacrer à l’humanitaire. « C’est un peu un aller sans retour de mettre les pieds dans ce monde. Tu ouvres les yeux sur une réalité que tu ne voyais qu’à la télé. Et, une fois que cela t’a touché, tu ne peux plus profiter du confort que tu as sans y penser. Tu n’oublies pas ». Le 11 janvier, il embarquera pour une nouvelle mission de neuf semaines de sauvetage en mer à bord de l’Aquarius. « J’ai l’impression d’être à ma place là-bas, d’être dans le vrai. C’est une réflexion profonde. Des vies humaines sont en jeu ».
Renaud Faroux, journaliste et historien de l'art, a fait le déplacement de Paris pour venir sensibiliser une soixantaine d'adhérents du Parti communiste français du Finistère à l'oeuvre et l'engagement politique de Picasso. (photo Le Télégramme)
Soixante adhérents du Parti communiste français du Finistère ont visité, mercredi matin, l'exposition Picasso, alors encore en place au Fonds Leclerc. Une visite suivie d'une conférence, animée par Renaud Faroux, journaliste et critique d'art parisien.
« Ces visites et conférences sur Picasso s'inscrivent dans une logique d'éducation populaire et de formation militante que nous voulons développer au sein du PCF. D'autres formations sont d'ailleurs prévues dans les mois à venir, sur, par exemple, l'enjeu du pluralisme dans les médias, au mois de février », signale Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF, à l'occasion de la viste de l'exposition Picasso au Fonds Hélène et Édouard Leclerc pour la culture. Renaud Faroux, en plus de présenter les oeuvres majeures de Picasso et de les replacer dans leur contexte artistique, a sensibilisé son auditoire à l'engagement politique de l'artiste.
« L'engagement communiste de Picasso prend sa source dans la guerre civile d'Espagne. Il prendra d'ailleurs sa carte au PCF en 1945. Cet engagement est visible dans certaines de ses oeuvres, comme Guernica. Antifasciste, il s'insurge contre Franco. Il déclarera d'ailleurs que, tant que Franco sera vivant, son tableau Guernica ne sera jamais conservé en Espagne », a expliqué Renaud Faroux. Cette conférence a permis aux adhérents du PCF de faire la lumière tant sur l'artiste que sur l'homme engagé.
Le Télégramme, 4 novembre 2017
Lire aussi:
Dans le cadre de la préparation du Congrès Extraordinaire, de l'accueil des nouveaux adhérents:
Le Samedi 4 novembre 2017, de 14h30 à 17h30
au local de la Fédération du Parti Communiste Français du Finistère à Brest, rue André Berger et rue Henri Moreau (deux jeunes résistants communistes brestois abattus par l'armée allemande en septembre 1943 au Mont Valérien)
Les 90 nouveaux adhérents de la Fédération du Finistère du Parti Communiste qui nous ont rejoint depuis 2015 (sur un total de 850 adhérents, soit plus de 10% de renouvellement de nos adhérents en 3 ans)
Sont invités à se retrouver et à débattre avec des membres de la direction départementale sur le thème:
Pourquoi adhérer au Parti Communiste?
Qu'est-ce qui nous y conduit? Quels parcours de vie, quelles expériences, quelles valeurs? A partir de quels itinéraires d'engagement préalables?
Que veut-on y faire? Qu'est-ce qu'on veut et peut apporter en tant qu'adhérent?
Qu'attend t-on du PCF? Comment veut-on le faire et le voir évoluer?
Cette réunion de discussion qui donnera la parole à toutes et tous sera suivie d'un pot convivial où nous ferons le point sur les propositions de formation militante et sur les suggestions possibles des nouveaux adhérents.
Landerneau 1er novembre: l'attente avant l'ouverture des Capucins pour la dernier jour de l'exposition Picasso. 60 adhérents et sympathisants du PCF avaient fait le déplacement pour participer à deux visites guidées, certains venant même d'Ille-et-Vilaine et du Morbihan.
Renaud Faroux, critique d'art, participant à la visite guidée avec les adhérents du PCF, avant de faire sa conférence à la salle Toul an Gok, ici avec Erwan Rivoalan
Une visite guidée de grande qualité pour les adhérents du PCF lors du dernier jour de l'exposition Picasso aux Capucins. Il y avait foule, et on ne s'est attardé que sur quelques tableaux, mais cela permis de mesurer les évolutions et ruptures de l'art de Picasso, et son génie protéiforme.
Nous avons vécu un moment très rare et précieux ce mercredi 1er novembre, d'abord lors des deux visites guidées de très bonne qualité avec les guides-conférenciers des Capucins organisées à l'exposition Picasso pour les 60 adhérents du PCF présents, ensuite avec la conférence lumineuse et passionnante sur des grands moments de l'évolution artistique de Pablo Picasso du critique et historien d'art Renaud Faroux, entre 12h et 13h30, à la salle Toul an Gok de Landerneau.
Le rendez-vous est déjà pris pour renouveler des initiatives d'éducation populaire et artistique semblable, sans doute avec Renaud Faroux une nouvelle fois pour la prochaine exposition du fonds Edouard Leclerc.
Communiqué de la CGT SYNUTRA:
MALAISE A SYNUTRA, OUI IL Y A UN PROBLEME
Suite aux différents articles parus dans la presse sur le malaise social et les départs massifs, la direction de Synutra a convoqué le 19 octobre une réunion des élus du personnel. Pour la direction, il n’y a pas de problème. Pourtant, la réalité est bien différente. Les témoignages qui nous parviennent sont édifiants.
« - On nous parle comme à des chiens »
« - Quelqu’un qui ouvre son bec, c’est la porte »
« - C’est du marche ou crève »
Pas un service n’est épargné, pas une catégorie non plus : de l’ouvrier de production au cadre en passant par l’infirmière, etc……….
En un an, nous estimons qu’il y a eu entre 70 et 80 départs de l’usine. Cette situation intolérable n’a que trop duré.
Depuis un an, vos élus CGT dénoncent cette situation au sein de la DUP (Délégation Unique du Personnel) sans être entendus. Il n’est pas admissible d’aller au travail avec la peur au ventre. Nous sommes des êtres humains, pas de la vulgaire marchandise. La CGT invite les salariés à lever la tête.
25 octobre 2017