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19 janvier 2017 4 19 /01 /janvier /2017 21:13
Bernard Thibaut combat toujours la guerre sociale (Le Télégramme, - 18 janvier 2017): 120 personnes à la réunion publique à laquelle il était invité à Brest

On l'avait un peu perdu de vue. Bernard Thibault, l'ancien patron de la CGT a pourtant rassemblé 120 personnes hier soir, au centre nautique du Moulin-Blanc. Désormais membre du conseil d'administration de la méconnue Organisation internationale du travail (OIT) basée à Genève, l'ancien leader cégétiste était l'invité de l'UD CGT pour évoquer les problématiques sociales évoquées dans son dernier livre, « La Troisième Guerre mondiale sera sociale ». Selon lui, « la France reste un repère en matière de luttes sociales et les batailles sur les droits menées ici ont une portée qui dépasse de loin les frontières de l'Hexagone ». Dénonçant le « culte du moindre coût qui sacrifie les salariés du monde sur l'autel de la concurrence «, il pèse de tout son poids pour que l'OIT promeuve l'égalité des êtres humains par l'adoption de normes protectrices et élevées en termes de rémunération et de conditions de travail. Vaste défi, qui passera aussi par « une mobilisation des travailleurs et des syndicats ». Bref, Bernard Thibault n'a pas changé.
 

Le Télégramme

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19 janvier 2017 4 19 /01 /janvier /2017 19:42

A Monsieur Gwenegan Bui, président de la SABEMEN

Objet : Lettre d’intention de commande navire Britanny Ferries

Monsieur le Président,
Cela fait maintenant de longues années que l'outil industriel français subit un véritable dépeçage alors que les besoins sont immenses pour répondre aux défis du 21ème siècle.
Dans l'indispensable préservation des capacités nationales, dans une logique de développement et de modernisation des équipements et des infrastructures, la CGT récuse une pensée trop souvent véhiculée d'une opposition entre ce que certains nomment "la vieille industrie" et "la nouvelle."
L'industrie forme un tout qu'il convient de penser comme un élément structurant du tissu économique, social, environnemental et culturel au service des besoins des femmes et des hommes sur le territoire national et à l'international.
Cela demande, bien sûr, une vision dans le cadre des politiques publiques en termes de stratégie et de planification efficaces dans une logique de qualité capacitaire qui se croise avec les propres investissements des acteurs économiques des différentes branches ou filières.
Dans cette optique de cohérence et d’articulation des outils, des savoir-faire et des financements, la place de "la" navale est particulièrement centrale pour le pays à tous points de vue ; de la souveraineté économique, sociale, environnementale et de Défense Nationale.
Comment dès lors comprendre, que l'armateur breton "Britanny Ferries" vient de signer une lettre d'intention avec un chantier naval allemand pour la réalisation d'un navire propulsé au gaz naturel liquéfié (GNL) alors que la France possède la technique mais ne la déploie pas?
L’État français possède un tiers du capital des Chantiers de l'Atlantique qui serait à même de réaliser ce navire.
Pourquoi la société d'économie mixte (SABEMEN), que vous présidez et qui finance les projets du groupe Britanny Ferries, n'a pas entretenu de rapports avec les services de l’État, la direction de STX France, les collectivités territoriales, notamment les régions Bretagne, Normandie et Pays de la Loire qui, sur d'autres sujets, savent très bien travailler ensemble?
Qui pourrait admettre -alors que des entreprises comme STX France et Britanny Ferries bénéficient d'aides publiques- que le défi du savoir-faire industriel et de l'emploi associé ne soit pas une priorité à l'heure actuelle pour nos bassins d'emplois?
Le CESER de Bretagne a répondu à une saisine du Président de Région sur les conséquences que pourrait avoir le "Brexit" pour la Bretagne.
Dans son rapport, le CESER met l'accent sur le monde maritime dont celui du transport de
marchandises et de passagers et plus particulièrement avec un zoom sur la compagnie en question.
Cette attention, voire l'appel au soutien, est-il compatible avec la fuite de ce même groupe quand il s'agit de réaliser ses navires sur nos territoires?

C'est totalement incompréhensible sauf à cacher un modèle peu avouable.
Nous vous demandons de bien vouloir nous apporter les explications en votre possession sur ce dossier
et de revenir sur votre intention de confier la construction du navire au chantier allemand pour favoriser
un chantier sur le territoire national.
Nous resterons attentifs à la réponse que vous nous apporterez et prendrons toutes les décisions qui s’imposeront pour exiger la construction de ce navire et des futurs dans des chantiers nationaux.
Veuillez accepter, Monsieur le Président, l'expression de notre considération.

 

Thierry Gourlay, pour le comité régional de la CGT, 19 janvier 2017

Lettre de la CGT Bretagne à l'intention de Gwenegan Bui, président de la Sabemen Brittany Ferries, à propos de la commande d'un nouveau navire à propulsion par gaz liquéfié par la Brittany Ferries
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19 janvier 2017 4 19 /01 /janvier /2017 13:30
Ehpad près de Brest. La maison de retraite recule face au tollé (Ouest-France)

Charlotte HEYMELOT, Ouest-France

La maison de retraite a changé d’avis après le tollé provoqué par l’annonce d’une hausse mensuelle des tarifs de 480 €. L’augmentation concernera uniquement les nouveaux arrivants.

Intense soulagement pour les résidents de l’Ehpad (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) de Kerampir, à Bohars. L’augmentation massive des tarifs mensuels annoncée le 31 décembre a finalement été annulée.

Dans un communiqué publié mardi soir, l’UGECAM Bretagne-Pays de la Loire, gestionnaire de l’établissement, dit avoir « entendu les difficultés financières que pouvaient rencontrer certains résidents et elle souhaite que les personnes accueillies aujourd’hui au sein de l’EHPAD puissent continuer à séjourner en toute sérénité ».

La hausse de 31 %, soit environ 480 € par mois, ne concernera pas les 80 résidents actuels de l’Ehpad. Les nouveaux pensionnaires devront en revanche s’en acquitter.

Les familles pas au courant

Contactées après la diffusion du communiqué, plusieurs familles de résidents ont indiqué à Ouest-France ne pas avoir été informées de la bonne nouvelle par la direction de la maison de retraite.

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18 janvier 2017 3 18 /01 /janvier /2017 07:32
Combien en ont rêvé... Une gifle pour Manuel Valls à son arrivée en Bretagne à Lamballe grâce à un jeune homme plein d'applomb

Une revanche pour les brutalisés du combat contre la loi travail, les victimes de la politique pro-riches de Manuel Valls (pauvres et salariés), les syndicalistes condamnés et criminalisés, les jeunes battus quand ils manifestent contre Notre-Dame-des-Landes ou le barrage de Sivens, les migrants et réfugiés traqués. Un acte situationniste finalement pas si violent que ça comparée à la violence d'Etat qu'incarne la politique de Manuel Valls, qui était accompagné de Jean-Yves Le Drian à Lamballe.    

Le Figaro - 18 janvier 2017

VIDÉO - L'ancien premier ministre a été agressé alors qu'il sortait de la mairie de Lamballe, aux côtés de Jean-Yves le Drian. Le jeune assaillant a été interpellé, et Manuel Valls a décidé de porter plainte.

Décidément, faire campagne sur le terrain s'annonce compliqué pour l'ancien premier ministre Manuel Valls. Il avait déjà été l'objet d'une attaque à la farine à la fin décembre, à Strasbourg. Un nouveau cap a été franchi ce mardi: l'ancien premier ministre a été agressé par un jeune homme qui l'a frappé au visage vers 16 heures, à la sortie de la mairie de Lamballe (Côtes d'Armor). L'assaillant a rapidement été maîtrisé par le service de sécurité et interpellé. Comme le rapporte France Bleu Armorique, le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian, présent au moment des faits, a été un instant pris d'inquiétude. Mais c'était sans compter l'aplomb de Manuel Valls, qui a terminé sa visite sans sourciller.

En sortant de la mairie, Manuel Valls s'est prêté à un traditionnel serrage de mains. C'est alors qu'un jeune homme aux cheveux bouclés lui a tendu la main, une invitation qu'il a soudain transformée en gifle, tout en criant: «Ici, c'est la Bretagne». L'ancien premier ministre a tenté d'esquiver et le jeune homme n'a pu que le toucher légèrement au visage. Un membre du service de sécurité a aussitôt refoulé le jeune homme, le plaquant en quelques secondes au sol, en le renversant sur le grillage de chantier qui était situé derrière lui. Le ministre de la Défense et président de la région Bretagne, Jean-Yves Le Drian, qui accompagnait le candidat, a aussitôt demandé à Manuel Valls: «Ça va, Manuel?», avant de s'engouffrer avec lui dans leur voiture stationnée à quelques mètres de là.

Peu après, Manuel Valls, détendu, a réagi à l'incident devant la presse: «Je ne suis pas venu parler de moi. Il y a toujours des individus qui veulent empêcher la démocratie de s'exprimer», a-t-il dit. Et d'ajouter: «Il y a ceux qui contestent la démocratie et ceux qui l'incarnent comme les hommes politiques. La démocratie ne peut pas être la violence.» «Moi», a-t-il encore dit, «ce que je veux c'est convaincre les Français, qu'ils viennent voter, qu'ils se saisissent de leur destin (...) donc je vais au contact des Français, je n'ai pas peur.» Après réflexion, Valls a finalement décidé de porter plainte. «Il ne faut jamais oublier qu'un coup, un acte physique, c'est quelque chose de très violent. C'est le symbole. Si vous laissez passer un acte de violence, c'est une forme d'acceptation», explique-t-il en privé.

Jeune militant de la cause régionale bretonne

«On sait qu'on vient en Bretagne… Il y a les militants de Nuit Debout qui sont très présents. Ils étaient une dizaine. Il n'y a pas eu de bagarre, mais un homme, qui n'avait pas le profil d'un militant, a tenté de lui attraper le bras. L'officier de sécurité n'a pas voulu prendre de risque. L'homme s'est fait interpeller», a d'abord tenté de minimiser le directeur de campagne de Manuel Valls Didier Guillaume, sans qu'il soit possible de déterminer si le jeune homme en question est bien lié au mouvement issu de la contestation de la loi Travail.

Selon l'entourage de Manuel Valls, il s'agirait «d'un jeune homme proche de l'extrême droite bretonne», sans doute au vu de la «quenelle» qu'il fait sur son profil Facebook. Son père, interrogé mercredi par Le Parisien, explique de son côté que ce jeune militant de la cause régionale bretonne actuellement sans emploi «ne se reconnaît pas vraiment dans la société actuelle». «Il s'agit d'un geste de rébellion, pas de haine. Mon fils n'est pas un garçon méchant», ajoute le père, qui conclut: «Maintenant, il va devoir assumer». Le jeune homme de 18 ans, rappelé à la loi en 2014 pour usage de stupéfiants, et qui soutient sur les réseaux sociaux divers mouvements défendant «la souveraineté du peuple breton», a été placé en garde à vue. Il aurait indiqué ne pas apprécier la manière dont l'ex-premier ministre «traitait les citoyens», selon Le Parisien.

«Cette violence n'a pas sa place dans la République», a pour sa part réagi Bernard Cazeneuve sur Public Sénat. Le premier ministre a exprimé «affection et amitié» pour le candidat à la primaire organisée par la gauche. La série noire se poursuit pour Manuel Valls, qui était en déplacement Bretagne au lendemain d'un meeting annulé à Rennes, officiellement pour des raisons d'agenda. Mais des menaces sérieuses d'opposants à la loi El Khomri et la perspective de se voir à nouveau attaqué semblent avoir convaincu son équipe de campagne de reporter. Du côté de ses partisans aussi, la campagne de Manuel Valls peine à trouver son rythme de croisière. L'ex-locataire de Matignon a des difficultés à remplir les salles, et certains de ses soutiens ne cachent pas leur trouble devant ses positionnements de campagne, sur le thème «j'ai changé».

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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 20:58
Conférence débat avec Bernard Thibault à 18h à Brest  (salle de La Cormorandière)

Conférence débat avec Bernard Thibault

Mercredi 18 janvier, à 18 heures Salle de La Cormorandière

Club nautique du Moulin-Blanc, à Brest

 

Bernard Thibault, ancien secrétaire général de la CGT et actuellement membre du Bureau international du Travail, fait paraître « la troisième guerre mondiale est sociale ». Présentation de l’ouvrage par les Éditions de l’Atelier.

 

Depuis plus de trente ans, la version néolibérale de la mondialisation a fait de la concurrence un absolu intouchable qui s’étend progressivement à tous les domaines de la vie des pays de la planète.

 

Cette bataille économique, menée à l’échelle du globe, a fait de de l’embauche des travailleurs au moindre coût et sans normes protectrices sa ligne directrice. Les dégâts humains de cette véritable guerre sociale mondiale sont énormes et la plupart du temps invisibles.

 

Ainsi 40% des travailleurs dans le monde n’ont pas de contrat de travail, des dizaines de millions d’enfants sont contraints de travailler et ne bénéficient pas de l’éducation, des travailleurs chinois sont employés dans des conditions infrahumaines, depuis 2012, plus de 1200 travailleurs népalais et indiens sont morts sur les chantiers de construction des stades de la coupe du monde de football, en France des travailleurs détachés sont payés 300 euros par mois …Comment sortir de ces régressions ?

 

Ancien secrétaire général de la CGT et désormais membre du conseil d’administration l’Organisation internationale du travail (OIT), Bernard Thibault dénonce dans cet ouvrage ce culte du moindre coût qui sacrifie les salariés du monde sur l’autel de la concurrence. Contrairement au sentiment largement répandu, la solution à cette dérive n’est pas le repli sur soi nationaliste mais la promotion de l’égalité des êtres humains par l’adoption dans les divers pays du monde de normes protectrices tant du point de la rémunération par un salaire décent qu’en termes de conditions de travail.

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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 19:46

Déclaration de la section de Brest et de la fédération du Finistère du PCF

 

25 500 tonnes de maïs traité à la phosphine et stocké dans le port de Brest :

ce n'est pas un sujet de santé publique pour la préfecture !


 

Depuis bientôt un mois, 25 500 tonnes de maïs importées de Roumanie pour le compte du groupe breton Triskalia et destinées à l'alimentation animale, restent stockées dans le port de Brest en raison d'émanations toxiques résultant d'un traitement à la phosphine, un pesticide extrêmement dangereux pouvant entraîner de graves conséquences neurologiques, respiratoires et cardiaques.

L'alerte a été donnée par les dockers de Brest et par des collectifs de soutien aux salariés victimes des pesticides, et des contrôles de services de l'État ont eu lieu, révélant que la teneur en gaz toxiques reste anormale.

Pourtant le représentant du préfet estime que ce n'est pas un sujet de santé publique !

Qu'en pensent les marins qui ont convoyé cette cargaison à haut risque ? Les dockers qui l'ont déchargée et selon lesquels il aurait suffi de respirer le gaz au-dessus de la cale pour « partir en un quart d'heure » ? Qu'en pensent les chauffeurs appelés à transporter ce chargement qui représente l'équivalent de 830 camions ? Et les ouvriers qui manipuleront ces produits toxiques dans leur usine, alors que plusieurs cas de graves contaminations par ces pesticides sont en cours de jugement depuis plusieurs années ?

Sans oublier les paysans qui recevront ce maïs pour leurs animaux, tout cela finissant dans la chaîne alimentaire et donc dans l'assiette du consommateur.

Dans l'immédiat, nous exigeons que toutes les précautions soient prises par les services de l'État pour surveiller et contrôler ces gaz toxiques, pour protéger la population de tout effet nocif, et que le maïs ne soit pas livré tant que la preuve de son inocuité ne sera pas apportée.

Il faut rechercher aussi les responsables de cette situation qui doivent assumer leurs responsabilités financières dans le coût de ces opérations, voire pénales s'il y a lieu.

Au-delà, ce triste épisode pose plusieurs questions de fond.

Il souligne avec force la nécessaire réorientation des pratiques agricoles. Il est urgent de tourner le dos à cette agriculture intensive polluante qui s'est développée sous la pression de la finance, et d'engager une transition écologique vers une agriculture paysanne, relocalisée, permettant aux agriculteurs de vivre de leur travail et aux consommateurs d'accéder à une alimentation saine et de qualité.

Est posée aussi la question de la protection des salariés au travail. Et l'on ne peut que s'inquiéter de la mise en application de la Loi Travail et des graves reculs qu'elle porte en matière de médecine du travail.

Enfin est mise en évidence une nouvelle fois l'importance pour la sécurité de la population de services publics de qualité. Or leur capacité à remplir leurs missions a déjà été affaiblie ces dernières années par les politiques d'austérité et certains candidats à la présidentielle ne cachent pas qu'ils ont fait le choix idéologique de les démanteler.

 

Sur tous ces terrains, les communistes et leurs élus sont et seront mobilisés, avec les salariés, avec les paysans, avec les citoyens, pour lutter contre les reculs sociaux et la mainmise de la finance, pour une société de progrès social et écologique, pour l'Humain d'abord.

 

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF

Jean-Paul Cam, secrétaire de section du PCF Brest 

Yvonne Rainero, membre de la commission nationale santé du PCF et animatrice de la commission finistérienne santé-protection sociale du PCF

25 500 tonnes de maïs traités à la phosphine et stocké dans le port de Brest: ce n'est pas un sujet de santé publique pour la préfecture! (PCF Brest et PCF Finistère)
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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 19:25
Communiqué de la fédération du Finistère du Parti Communiste: notre combat, l'unité de la gauche de progrès! (le 10 janvier 2017)
Notre combat: l'unité de la gauche de progrès!
 
« Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat »
 
Ces vers fameux d'Aragon, tirés du poème « La Rose et le réseda » daté de 1943 célébrant l'unité de la Résistance nationale, résonnent aujourd'hui avec beaucoup de force dans une période caractérisée par une montée des périls multiforme.
 
La macronisation ou vallsisation d'une partie de la gauche signifie une politique mise au service du patronat, dure aux pauvres et aux services publics. Le programme ultra-libéral de François Fillon, le candidat des prétendus « Républicains », menace de détruire des conquêtes sociales fondamentales et notamment ce qu'il reste de la mise en application du programme du Conseil National de la Résistance au profit d'une vision strictement marchande et individualiste de la société. Enfin la dangereuse progression des idées xénophobes et de l'extrême-droite est très inquiétante.
 
Face à ces dangers sans précédent, nous sommes convaincus que la déroute de la gauche aux élections présidentielles et législatives 2017 n'est pas inscrite dans le marbre, à condition de montrer qu'une autre politique de gauche est possible. Nous croyons qu'il est nécessaire de transformer profondément notre République pour la démocratiser, qu'il faut en finir avec la monarchie présidentielle, l'austérité, les politiques libérales et capitalistes qui mènent notre société dans le mur.
 
C'est pourquoi les communistes ont fait le choix majoritaire de soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon tout en faisant une campagne autonome sur notre projet « La France en commun » et à partir du bilan de nos parlementaires qui à l'Assemblée et au Sénat ont constitué par leur action combative le pivot de l'opposition de gauche à la politique de Hollande et Valls.
 
C'est l'intérêt de notre peuple, notre intérêt à tous, et particulièrement aux dominés, aux victimes du libéralisme et du capitalisme, qui nous a guidés pour choisir l'option la plus capable de qualifier un candidat authentiquement de gauche pour le second tour de la Présidentielle, un candidat capable de tourner le dos à des années de politiques libérales pour remettre en route le progrès social, écologique, démocratique.
 
La candidature de Jean-Luc Mélenchon est aujourd'hui installée dans le paysage politique, c'est la meilleure carte dans les mains des Français.es qui veulent d'une politique de gauche.
 
Mais, quelque soit le scénario du premier et du second tour des Présidentielles, nous ne pourrons constituer une majorité de gauche dans ce pays qu'en nous rassemblant aux Législatives et en particulier en unissant toutes les forces de gauche qui ont combattu la loi travail, la loi Macron, l'austérité, la déchéance de nationalité, la politique de Hollande et Valls.
 
Or, dans le Finistère, les appels du Parti Communiste à l'unité à la gauche du PS, les rencontres avec le Parti de Gauche, des groupes France Insoumise, EELV, l'UDB, le NPA, n'ont pas débouché, du côté de nos interlocuteurs, sur des désirs de construction commune aux législatives, malgré nos offres de rassemblement. Nous le regrettons mais nous ne nous y résignons pas.
 
Nous qui avons renoncé à présenter un candidat aux Présidentielles pour ne pas ajouter de l'émiettement à gauche ne pouvons qu'inviter nos partenaires avec qui nous partageons beaucoup d'objectifs et de combats communs à réfléchir à deux fois avant de préparer un naufrage aux élections législatives.
 
Les enjeux d'unité sont trop importants ! La division des forces de gauche conduirait à un suicide collectif !
 
En particulier, il serait incompréhensible pour les électeurs que France Insoumise, créé par Jean-Luc Mélenchon pour soutenir sa candidature présidentielle quand il est sorti du Front de Gauche, présente dans toutes les circonscriptions des candidats sans se soucier de trouver des terrains d'entente et des solutions de rassemblement avec les ex-partenaires du Front de Gauche, dont le Parti Communiste, parti qui à gauche compte aujourd'hui le plus d'adhérents en France.
 
Face à la montée des périls, pour vaincre l'abstention, la résignation, l'indifférence ou le dégoût de la politique, il nous faut privilégier les objectifs d'intérêt général essentiels plutôt que les sectarismes, les ambitions d'affirmation partisane et mettre au premier plan l'unité pour L'Humain d'abord.
 
 
Nous ne ferons pas partie de l'orchestre du Titanic qui continue à jouer sa partition comme d'habitude quand le paquebot commence à couler...!
 
Brest, le 10 janvier 2017

 
 
 

 

Fédération du Parti Communiste du Finistère - 5 rue Henri Moreau - 29 200 BREST

Fédération du Parti Communiste du Finistère - 5 rue Henri Moreau - 29 200 BREST

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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 19:10
Du trop bas prix des céréales au maïs toxique du port de Brest (Gérard Le Puill, 16 janvier 2017)
Du trop bas prix des céréales au maïs toxique du port de Brest
LUNDI, 16 JANVIER, 2017
HUMANITE

Les cours du blé de l’orge et du maïs restent anormalement bas du fait d’une offre mondiale abondante et mettent la trésorerie des exploitants dans le rouge. Alors que la France peine à vendre ses céréales, 25 000 tonnes de maïs toxique en provenance de Roumanie sont bloqués au port de Brest depuis près d’un mois. Ainsi fonctionne le libre échange au détriment de la santé des populations, y compris dans les pays membres de l’Union européenne.

En ce début de janvier 2017, les cours du blé tendre pour l’exportation restent aussi bas que durant l’année 2016. La semaine dernière on en était à 169 € la tonne de blé panifiable rendue au port de Rouen pour l’exportation. Avec un tel prix, les producteurs ne couvrent pas leurs coûts de production une fois déduit le coût de la logistique. La situation des céréaliers français s’est trouvée aggravée par une chute sensible des rendements en 2016 en raison de la trop grande humidité de la fin du printemps. En céréales à paille, la baisse moyenne des rendements a été de 30% en France mais de 40% dans certaines zones dont la Beauce.

Le prix dans les échanges physiques du blé ayant tendance depuis des années à s’aligner sur la cotation des  salles de marché, les cours sont sous l’influence toujours spéculative de la loi de l’offre et de la demande. Les trois dernières récoltes, surtout celle de 2016, ont été abondantes dans de grands pays exportateurs comme la Russie, l’Ukraine, la Roumanie, l’Australie, le Canada, les Etats Unis et l’Argentine. La France, très tourné vers l’exportation, subit, durant la campagne en cours, la double peine des prix bas et des faibles volumes à vendre par rapport à 2015.

Dans sa note de conjoncture du 11 janvier, FranceAgrimer indique que les prévisions d’utilisation de blé tendre en France seront de 4,8 millions de tonnes pour la meunerie et de 5,5 millions de tonnes pour les aliments du bétail. Les aliments du bétail utilisent ainsi le blé de moindre qualité panifiable, abondant cette année à cause du mauvais temps à la fin du printemps 2016. Les ventes de blés panifiables vers les autres pays de l’Union européennes devraient atteindre 6,1 millions de tonnes sur douze mois et celles vers les pays tiers 4,8 millions de tonnes. Dans ce domaine la concurrence est rude. L’Egypte a acheté beaucoup de blé russe cette année tandis que l’Algérie a  diversifié ses achats en important du blé argentin en plus grande quantité que l’an dernier.

« Il est urgent de tourner le dos à une agriculture intensive et polluante qui s’est développée sous la pression de la finance »

A la faveur de la remontée du dollar, la France espère un regain des exportations au milieu de l’hiver, époque de l’année ou la logistique est moins bien assurée que le reste de l’année à partir des ports de la Mer Noire. A ce propos, une cargaison de 25 000 tonnes de maïs partie de la Mer Noire demeure bloquée depuis la mi-décembre dans le port de Brest.L’Humanité  lui avait consacré un article dans son édition du 23 décembre dernier. La cargaison était destinée à l’usine d’aliments du bétail de Plouisy, près de Guingamp dans les Côtes d’Armor. Mais au port de Brest on a décelé dans cette cargaison une importante concentration de phosphine. Ce produit de traitement des insectes et des acariens est hautement toxique pour les mammifères et donc pour les humains. Ce produit n’est plus autorisé en France. Mais il a été massivement utilisé en Roumanie un pays membre de l’Union européenne, sans que l’on sache si ce fut dans un silo de conservation du grain ou dans la mise en culture.

Près d’un mois après son arrivée à Brest, ce maïs dont le transport de Brest à Plouisy nécessiterait le chargement de plus de 800 camions est toujours bloqué au port. Dans un communiqué, la fédération communiste de Finistère et la section de Brest du PCF s’étonnent d’entendre dire par le représentant du préfet que « ce n’est pas un sujet de santé publique». Elles relèvent que selon les dockers du port de Brest « il aurait suffit de respirer le gaz au dessus de la cal pour partir en un quart d’heure » lors du déchargement de ce maïs toxique. Et le communiqué des communistes finistériens de tirer cette conclusion : « Il est urgent de tourner le dos à une agriculture intensive et polluante qui s’est développée sous la pression de la finance, et d’engager une transition écologique vers une agriculture paysanne relocalisée, permettant aux agriculteurs de vivre de leur travail et aux consommateurs d’accéder à une alimentation saine et de qualité ».

On pourrait avec cette affaire parler des dessous de la mondialisation. Sauf qu’il s’agit dans le cas qui nous occupe de commerce intra-communautaire avec des pays qui, au sein de l’Union européenne, n’appliquent pas les mêmes règles concernant la sécurité sanitaire des aliments pour les humains et le bétail. Et que dire des risques que l’on fait prendre aux travailleurs amenés à manipuler ces produits toxiques ?

Il faut aussi savoir que la France est un exportateur net de maïs grain. Et que le maïs français peut, en théorie, être livré par trains entiers en gare de Guingamp, à moins de dix kilomètres de l’usine d’aliments du bétail de Plouisy.   Mais il est probable que le maïs toxique en provenance de Roumanie était bradé en raison de sa toxicité. Les dirigeants de la coopérative Triskalia ont cru pouvoir baisser le prix de revient de leurs aliments du bétail en achetant ce maïs de Roumanie dont ils ne pouvaient savoir qu’il était empoisonné. Néanmoins, ils n’ont pas joué collectif en faveur de l’intérêt général via cette importation à bas prix alors que les coopératives ont été créées pour mieux rémunérer les producteurs d’une façon générale.

Journaliste et auteur
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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 10:07
le secrétaire départemental du PCF 29, Ismaël Dupont, regrette que les rencontres avec le Parti de Gauche, des groupes de France Insoumise, EELV, le NPA n'aient débouché pour l'instant sur aucune entente aux élections législatives (photo d'archives, Ronan Tanguy- Télégramme)

le secrétaire départemental du PCF 29, Ismaël Dupont, regrette que les rencontres avec le Parti de Gauche, des groupes de France Insoumise, EELV, le NPA n'aient débouché pour l'instant sur aucune entente aux élections législatives (photo d'archives, Ronan Tanguy- Télégramme)

 

 

"La candidature de Jean-Luc Mélenchon est aujourd'hui installée dans le paysage politique, c'est la meilleure carte dans les mains des Français qui veulent une politique de gauche ", estime la fédération du Finistère du Parti communiste français (PCF). Qui regrette que son appel à l'unité à la gauche du PS ne soit pas entendu dans la perspective des prochaines législatives.

 

"Face à la menace de la droite et de l'extrême-droite à l'offensive sur des programmes dangereux pour nos concitoyens ", le PCF 29 estime qu'il n'y a pas d'autre choix que celui de l'unité à la gauche du PS. 

Son secrétaire départemental, Ismaël Dupont juge que "quel que soit le scénario du premier et du second tour de la présidentielle, nous ne pourrons constituer une majorité de gauche dans ce pays qu'en nous rassemblant aux législatives et en particulier en unissant toutes les forces de gauche qui ont combattu la loi Travail, la loi Macron, l'austérité, la déchéance de nationalité, la politique de Hollande et Valls ". 

L'unité ou le naufrage 

"Or, regrette-t-il, malgré les appels du Parti communiste français à l'unité à la gauche du PS, les rencontres avec le Parti de gauche, des groupes France Insoumise, EELV, UDB, NPA, n'ont pas débouché, du côté de nos interlocuteurs, sur des désirs de construction commune aux législatives, malgré nos offres de rassemblement. Nous le regrettons mais nous ne nous y résignons pas. Nous, qui avons renoncé à présenter un candidat à la présidentielle pour ne pas ajouter de l'émiettement à gauche, ne pouvons qu'inviter nos partenaires avec qui nous partageons beaucoup d'objectifs et de combats communs à réfléchir à deux fois avant de préparer un naufrage aux élections législatives. Les enjeux d'unité sont trop importants ! La division des forces de gauche conduirait à un suicide collectif !"


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/legislatives-2017/legislatives-le-pcf-29-appelle-a-l-unite-a-gauche-du-ps-10-01-2017-11358104.php#KgzE65g7iMgTx7yz.99

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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 08:10
Notre-Dame-des-Landes, l'aéroport à nouveau menacé (Le Télégramme, 14 janvier 2017): chouette, pourvu qu'on abandonne ce projet capitaliste inutile et coûteux, dangereux pour l'aménagement du territoire de la Bretagne!

Le temps joue contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, désormais menacé par les échéances juridiques. Première d'entre elles : le 18 janvier prochain, date à laquelle les mesures d'expropriation deviendront... caduques !

C'est la première date importante de 2017 : dans quelques jours, le 18 janvier, les propriétaires expropriés de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes pourront demander... la restitution de leurs parcelles ! C'est ce que la loi prévoit lorsque l'expropriation n'a pas été réalisée dans les cinq années qui suivent les ordonnances prises par un juge. C'est le cas, puisque l'État n'a toujours pas ordonné aux forces de l'ordre d'expulser les occupants de la ZAD. 

Abandon de fait ?


Que décidera le juge saisi de cette inévitable requête (sauf à ce qu'une improbable opération policière ne soit lancée d'ici mardi) ? « La restitution n'est pas automatique, concède Dorian Piette, militant écologiste et l'un des juristes des opposants à NDDL. À ce sujet, la jurisprudence est quasi inexistante. Mais le juge pourrait considérer qu'il y a abandon de fait ». Il pourrait tout aussi bien tenir compte des circonstances : les actions des opposants au projet d'aéroport rendent impossible tout lancement des travaux. 

« Juridiquement irréalisable »


Une autre échéance menace ces expropriations. Celle fixée dans la déclaration d'utilité publique (DUP) du 9 février 2008, qui dispose que celles-ci « devront être réalisées dans un délai de dix ans à compter de la publication du présent décret ». À partir du 10 février 2018, si les expropriations n'ont pas eu lieu, les travaux ne peuvent plus être lancés. L'acte fondateur du projet, la DUP, tombe. Pour survivre, tout le projet devrait alors être administrativement réamorcé ! Quasiment impensable. « Il reste une autre option : obtenir un prolongement de la DUP de cinq ans, pointe Marc Bouchery, directeur-général du syndicat mixte aéroportuaire du Grand Ouest. La loi le permet. C'est à l'appréciation du juge.
 
Comment ne pourrait-il pas prendre en compte que la société Aéroports du Grand Ouest (AGO) ne peut accéder à son propre terrain ? ». « Sur le plan du droit, ce projet d'aéroport est irréalisable, tranche, pour sa part, Raphaël Romi, élu écologiste à Clisson (44) et professeur en droit de l'environnement. Dans ce dossier, c'est scandaleux, le politique a pris le pas sur le droit ». 

Spirale sans fin


Même si le chantier est enfin lancé, un autre écueil menace le projet. Les travaux ne peuvent débuter que si 20 % des mesures compensatoires liées à la destruction et l'aménagement du site, devenu au fil des années une véritable réserve écologique, ont été préalablement effectuées. En clair, pour construire l'aéroport, « préserver la biodiversité » et respecter la loi, les porteurs du projet doivent déplacer les espèces protégées et reconstituer de nouvelles zones humides, sur le même bassin-versant. Problème : les propriétaires des terrains voisins de la ZAD sur lesquels ces compensations pourraient avoir lieu (*), rechignent à vendre. Aucune mesure compensatoire n'aurait pour l'heure pu avoir lieu. « Les propriétaires sont soumis à de fortes pressions et font parfois même l'objet de menaces pour ne pas vendre, assure Marc Bouchery. Certains sont pourtant d'accord. Ils attendent que le projet soit engagé de manière irréversible pour le faire ». En clair : que la ZAD soit évacuée. Sans intervention policière, pas d'expropriation, pas de travaux. Les scénarios d'une opération policière, à hauts risques, mobilisant jusqu'à 3.000 gendarmes mobiles et CRS, existent et ont même été validés techniquement. « Il ne manque que le feu vert politique, qu'on ne maîtrise pas », déplore Marc Bouchery. L'imminence de la campagne présidentielle semble désormais compromettre une telle intervention pour les cinq prochains mois. * Un tiers des surfaces prévues pour les mesures compensatoires sont situées directement sur la ZAD. Là encore, leur réalisation dépend du lancement des travaux et donc de l'évacuation du site.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/bretagne/nddl-l-aeroport-a-nouveau-menace-14-01-2017-11362017.php#izqWB3eFiIcJ5tDT.99

 

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